Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’Ilot Fleurie à bout de souffle

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mars 2004 4 commentaires

Saint-Roch pour se réapproprier un terrain vague peu sécuritaire et peu recommandable, le groupe d’animation de l’Ilot Fleurie est rendu à une difficile croisée de chemins. Ses membres dirigeants sont à bout de souffle et réclament l’apport de nouveaux bénévoles pour perpétuer l’oeuvre du sculpteur et artiste peintre Louis Fortier, aujourd’hui décédé.

« On ne peut pas inventer une raison d’être », a prévenu le trésorier de l’organisation, Martin April, hier soir, lors d’une assemblée réunissant une quinzaine de personnes au centre communautaire Lucien-Borne. « L’organisme est en bonne santé mais les membres sont épuisés. »

Né spontanément de la révolte des citoyens du quartier

En tout et partout, une cinquantaine de personnes, selon lui, sont membres du groupe. Toutefois, au moins une vingtaine d’artistes ont adhéré, l’an passé, pour pouvoir participer à une activité. Mais, selon l’administrateur Louis Paré, ils sont à peine quatre ou cinq pour maintenir l’organisme à flot. Or, l’Ilot Fleurie, c’est plus qu’une activité d’un soir. C’est un concept qui amène les gens du milieu à se rencontrer et à participer à une pléiade d’activités éclatées.

Au début de 1991, a-t-on rappelé, l’Ilot Fleurie a pris forme dans une portion de l’ex-Jardin Saint-Roch. Des dizaines de gens venaient chaque fin de semaine y aménager un coin de verdure, de jardin ou de sculpture. Avec l’avènement du parc, en 1998, le site a été relocalisé sous les piliers de l’autoroute Dufferin-Montmorency. Mais il a perdu aussi sa vocation de jardin communautaire. L’an passé, le Groupe d’animation de l’Ilot Fleurie a été interpellé à plusieurs reprises par des organismes et des individus qui voulaient faire reconnaître leurs projets. « On est devenu un interlocuteur accepté et nous avons même obtenu des subventions pour mener à terme certains projets », note Louis Paré.

Mais sans l’apport de nouveaux bénévoles pour réaliser les projets d’animation de l’été, l’Ilot Fleurie aura de la difficulté à vivre. Quelques citoyens se sont laissés convaincre. « Mais attention, a prévenu l’un d’eux, issu d’un groupe populaire. Je ne fais pas de bénévolat. Je fais du militantisme. »


Claude Vaillancourt, 23 mars 2004. Reproduit avec autorisation

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch.


4 commentaires

  1. M..A.

    24 mars 2004 à 13 h 53

    À bout de souffle ?? Je dirais plutôt que nous n’étions pas assez nombreux pour voir à la continuité et au développement de l’organisme. Grâce à l’assemblée, plusieurs nouvelles personnes se sont jointes à l’Îlot Fleurie!
    M.A.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Georges Léonard

    3 juin 2004 à 01 h 31

    je suis à la rechercher des activités artisitiques de Louis Fortier, pour les années 1991, 1992, 1993, en particulier avec l’artiste Doris Bordage, aussi au sujet d’un contrat de 1% au collège O’Sullivan .

    Merci
    Georges Léonard, cinéaste de film sur l’art et réalisateur multimédia

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Lisette

    18 août 2006 à 08 h 54

    Pardon pour mon ignorance, mais est-ce que quelqu’un pourrait me dire qu’est-ce que c’est l’Ilot Fleurie, c’est à quel endroit et à quoi ça sert, il se passe quoi là-bas ?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Pit

    18 août 2006 à 09 h 05

     ou annuler