Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Marché public « test » dans St-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 septembre 2004 9 commentaires

Dimanche prochain, 12 septembre, aura lieu dans la stationnement de la caisse pop Bellevue, chemin Sainte-Foy, dans le quartier St-Sacrement, un marché frais public. Ce marché semble organisé par le marché du Vieux-Port. Il s’agirait d’un projet pilote visant à déterminer si l’affluence serait suffisante pour installer dans ce coin un marché hebdomadaire dès l’été 2005. Intéressant.

C’est un courriel de Pascal Soucy

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville.


9 commentaires

  1. Jean

    8 septembre 2004 à 18 h 08

    Il faut être sûr toutefois qu’il s’agit d’un vrai marché, et non d’une vente de trottoir d’IGA, de Provigo ou du Jardin Débile.

    Un vrai marché, c’est avec des producteurs qui vendent directement aux clients, des denrées plus fraîches que ce à quoi les grandes surfaces (et le Jardin Débile qui semble incapable de dépasser la faible qualité des grandes surfaces) nous ont habitués, et à des prix nettement plus intéressants.

    Ce serait bien que des marchés de quartier puissent voir le jour à Québec. Une certaine partie de la population finirait par y prendre goût. Certes, les Québec-citéens ont le reflexe grandes surfaces, pensant toujours y faire des aubaines, mais ce sont des mauvaises habitudes qui peuvent changer rapidement.

    Autre handicap à Québec : l’espace public est vraiment petit, tout ayant été accaparé pour l’automobile. Les petits chariots de marché peuvent facilement devenir encombrants sur les étroites bandes bétonnées qui tiennent lieu de trottoirs. Mais encore là, si on prend goût à la vie de quartier avec un marché de quartier, qui sait si une culture un peu plus piétonne ne finira pas par se manifester.

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  2. Pythonner

    8 septembre 2004 à 19 h 46

    Je dois dire que je m’ennuie du « jardin débile », n’étant plus québec-citéen. À Gatineau-Ottawa, le concept du marché frais est plutôt bien implanté cependant. J’espère que le concept fera son chemin à Québec!

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  3. Ludovic

    9 septembre 2004 à 09 h 05

    Pythonner, tu trouveras au sous-sol du centre d’achat voisin de l’ancien Loblaws (aujourd’hui, un Maxi je crois), sur Blvd St-Joseph, une sorte de halles avec un magasin genre jardins mobiles, mais en mieux.

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  4. Serge Alain

    9 septembre 2004 à 14 h 11

    On peut pas dire que les prix des denrées dans les marchés actuels (Sainte-Foy et Saint-Roch) soient « nettement plus intéressants »… Enfin, c’est loin d’être toujours le cas. L’absence d’intermédiaires semble souvent se traduire par un profit substantiel dans la poche du producteur…

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  5. Jean

    9 septembre 2004 à 15 h 49

    Je ne sais pas si c’est le cas à Sainte-Foy, mais le marché du Vieux-Port est un marché pour touristes et non un véritable marché public urbain. Ça peut alors supposer une façon de faire pour touristes – ce qui ne contribue pas à hausser la qualité et à réduire les prix.

    Par contre, je fréquente le marché Jean-Talon depuis mon arrivée en ville et je paie mes fruits et légumes au moins 50 % moins cher que lorsque j’étais à Québec – et je jette un coup d’œil, par curiosité, aux pubs des grandes chaînes dans le publisac et leurs prix sont supérieurs à ceux du marché (et leur qualité nettement moindre).

    L’absence de marché central à Québec explique peut-être en partie pourquoi les prix sont plus élevés qu’à Montréal. Cette lacune pourra peut-être se corriger le jour où les grandes surfaces cesseront d’accaparer une aussi grande part du marché.

    Et une véritable corporation des marchés publics, supervisée par la ville, qui aurait pour mission non pas de protéger le marché à touristes du Vieux-Port, mais justement d’aider à la multiplication des marchés de quartier pourrait aussi aider. À Montréal, outre les quatre grands marchés publics, il y a seize marchés de quartier, de dimension plus modestes, mais situés à des endroits très accessibles (il y en a un par exemple à l’entrée du métro Mont-Royal).

    Il y a place à Québec pour un véritable marché public régional, et pour quelques marchés de quartier.

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  6. csavard

    9 septembre 2004 à 19 h 30

    On fait Place de France, mais on le couple avec un véritable marché public!!!

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  7. Jean-Francois Gilbert

    9 septembre 2004 à 20 h 31

    C’est pas fou ca !

    L’escalier pourrait être en fait une série de terrasses à différentes hauteurs reliées une à l’autre, sur lesquelles il y aurait des commerces. Ca ne serait pas des boutiques de souvenirs à l’usage des touristes mais bel et bien un marché en plein air pour les habitants de Québec. Il pourrait même en avoir quelques uns à l’intérieur (dans la caverne actuelle).

    C’est le genre d’endroit où j’irais flâner, moi !

    On a le droit de rêver !

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  8. Dany

    10 septembre 2004 à 10 h 12

    Je suis allé à Montréal samedi passé: marché Jean-Talon et boutique hongroise de St-Laurent. Quelle journée plaisante! Je détaste la puanteur et la saleté de Montréal mais la diversité des gens qui sont là fait que nous serions énormes si on restait là! En effet, les boutiques de charcuterie et boulangères nous font saliver à chaque fois! deux fois par années on fait notre pélerinage aller-retour. rien de mieux que des légumes du marché Jean-talon pour un bouilli ÉCOEURANT! En plus les gens parlent, jasent, sont amusants, négocient, etc… Dommage qu’on ait à aller dans cette ville laide pour avoir autant d’affaires plaisantes! :-)

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  9. Jean

    10 septembre 2004 à 20 h 45

    Ville laide ?

    Mais de quelle ville parles-tu ?

    Montréal est une très belle ville (sûrement la plus belle du Québec), et ses odeurs sont des odeurs urbaines. Ce sont tantôt des odeurs du marché, et les jours de cueillette des ordures, ce sont des odeurs de lendemain de marché. Près des voies de chemin de fer, ça sent un peu le diesel – celui des trains est riche en soufre et dégage encore cette odeur des années 50.

    Quand le vent vient du nord-est, les odeurs du nord-est remontent. Elles viennent de Québec, de Trois-Rivières et de PAT.

    Quand le vent vient du nord-ouest, ça ne sent plus rien. Ça doit être Laval qui nous les cachent.

    Près des boulangeries le matin, ça sent le pain et plus tard, l’odeur du pain cède sa place à celle des restos où on prépare le dîner.

    Dans le métro et les autobus, ça sent un million d’odeurs par jour, celles des gens – parfois couvertes par celles des commerçants de parfum.

    Chez IGA, ça sent le Saran Wrap. Mais le marché répand des odeurs dans tout le quartier.

    C’est ça une ville : ça s’adresse aux sens.

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