Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Opposition à un pro­jet ré­si­den­tiel­ sur l’em­pla­ce­ment de l’an­cien­ne éco­le des ­Saints-Mar­tyrs-Ca­na­diens: autre cas patent de « syndrome pas-dans-ma-cour »?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 décembre 2007 27 commentaires

Le Groupe Norplex, qui revient à la charge avec un projet résidentiel modifié, ne sait plus quoi faire pour convaincre le conseil de quartier de l’accepter. Esquisse, Claude Guy, architecte.

« Deux citoyens en particulier, qui possèdent des petites maisons sur l’avenue de Lévis, se sont inquiétés de l’ombrage que ces immeubles pourrait produire sur leur cour intérieure, témoigne le conseiller du quartier, Yvon Bussières. »

Vous n’avez pas la berlue: trois étages! À la lumière de ce qui est dit ci-bas, je serais tenté d’offrir (encore!) un immense bolo aux opposants de ce projet plus que « low profile ». On est au centre-ville, Citron!

Nouveau projet, même opposition. (Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil, 6 décembre 2007.)

(…) «La com­mis­sion d’ur­ba­nis­me de la ­Ville de Qué­bec s’est mon­trée fa­vo­ra­ble aux prin­ci­pes gé­né­raux du nou­veau pro­jet de 68 uni­tés d’ha­bi­ta­tion que ­nous pro­po­sons, au ­lieu des 115 qu’il com­pre­nait an­té­rieu­re­ment, ex­pli­que l’hom­me d’af­fai­res ­Yves ­Doyon. Le ­conseil de quar­tier s’y op­po­se et ­nous de­man­de main­te­nant de pré­sen­ter un ­plan de cons­truc­tion, un dos­sier qui com­man­de ­temps, ar­gent et éner­gie, com­me ce­la a été le cas, ­pour un au­tre pro­mo­teur, ­dans le dos­sier de la mai­son Go­min.»

­Pour ce der­nier, cet­te nou­vel­le re­quê­te du ­conseil de quar­tier, adop­tée mar­di ­soir, est la gout­te qui ­fait dé­bor­der le va­se. «Cet­te pa­ro­die de dé­mo­cra­tie au­ra ser­vi, une ­fois de ­plus, à em­pê­cher l’exer­ci­ce du ­droit de pro­prié­té au pro­fit des obs­truc­tion­nis­tes, pes­te le pro­mo­teur. On pour­rait, se­lon le rè­gle­ment de zo­na­ge en vi­gueur, cons­trui­re un ­CHSLD (Cen­tre hos­pi­ta­lier de ­soins de lon­gue du­rée) de cinq ­étages sur no­tre ter­rain de sta­tion­ne­ment, ­mais on s’op­po­se main­te­nant à la cons­truc­tion de ­trois im­meu­bles d’ha­bi­ta­tion, sur ­trois ­étages, de mê­me ga­ba­rit que les im­meu­bles avoi­si­nants, et ­pour les­quels on ­doit ob­te­nir une mo­di­fi­ca­tion au rè­gle­ment de zo­na­ge.»

­Pour lui, son opi­nion est tran­chée : «L’in­té­rêt su­pé­rieur ­dans ces consul­ta­tions de quar­tier n’est pas ce­lui de la vé­ri­ta­ble ma­jo­ri­té, ­mais ­bien du ­plus pe­tit nom­bre, ca­pa­ble de s’abu­ser de ses ­droits à ou­tran­ce et d’af­fir­mer la for­ce d’in­er­tie.»

­Mais ­pour ­Yves ­Doyon et son col­lè­gue ­Yves Ville­neu­ve, le ­temps est ve­nu de pas­ser à au­tre cho­se. «Tous les can­di­dats à l’élec­tion mu­ni­ci­pa­le se ­sont pro­non­cés ­contre l’éta­le­ment ur­bain», rap­pe­laient-ils, ­hier, ­dans une en­tre­vue au So­leil. «Mais ­quand ­vient le mo­ment de cons­trui­re ­dans les quar­tiers de la ­ville, il y a un tas d’em­pê­che­ments. (…)

Tous bâtiments qui s’y installeront, devront avoir une hauteur minimale de 6 mètres et une hauteur maximale de 12,5 mètres, soit l’équivalent de quatre étages incluant le rez-de-chaussée. Les étages au niveau du sol seront exclusivement utilisés pour les bureaux et commerces. Les étages supérieurs seront quant à eux utilisés en majeure partie pour des logements d’habitations.

La suite. À consulter aussi (entre autres!), ce billet: Syndrome pas-dans-ma-cour et Maison Gomin: “Nous habitons une ville, et il y a du monde…� (Opinion).

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Haute-ville, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


27 commentaires

  1. Raymonde Giguère

    6 décembre 2007 à 12 h 47

    Je suis à nouveau sidérée tout comme pour la Champenoise. Mais comment en démocratie deux citoyens peuvent-ils décider pour l’ensemble? L’édifice jetterait de l’ombre sur leurs maisons. Ça me rappelle une voisine de condo qui a réusssi à faire couper un arbre qui lui faisait ombrage et qui a déboursé l’été suivant 1 000 $ pour installer unn coupe-soleil. Et elle avait le culot de se plaindre. Vraiment elle n’a eu aucune sympathie de ma part.
    Et nos élus où-sont-ils? Qu’ils prennent leurs responsabilité, que diable! Je suis d’autant plus révoltée que je demeure à un coin de rue de l’école qui devient un ulcère pour le quartier et que je ne peux voter à cause du découpage du quartier. Les gens de l’extérieur peuvent bien traiter Québec de gros village endormi à ma grande peine car j’adore ma ville!!!!

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  2. jaco

    6 décembre 2007 à 13 h 36

    A la lecture, ca ressemble effectivement au « syndrome pas dans ma cour »…

    Plusieurs questions a se poser:
    -Trop de démocratie tue t’elle la démocratie?
    Ca peut sembler contradictoire car on n’a jamais assez de démocratie mais dans ce cas précis, on voit bien que le Conseil de quartier qui devrait favoriser la démocratie en vient a défendre des intérêts particuliers au détriment du quartier.

    Il y a comme une inversion qui se produit:
    Le conseil de quartier a été créé pour se défendre contre des intérêts trop particuliers qui menaceraient le quartier
    …et il en vient a défendre des intérêts tres particuliers (pas ds ma cour) qui menacent le développement durable du quartier…

    Comme le dit si bien Monsieur Buissieres le probleme, c’est que le conseil de quartier en vient avec le temps , a être monopolisé par des gens qui ne défendent que leurs intérêts a EUX

    Il y a urgence en la demeure , a changer la formule!
    On pourrait les obliger a receuillir 500 signatures chez les résidents et parmi toutes les classes sociales (commercants, locataires, proprio)
    C’est une suggestion comme ca , mais il y a surement une formule approprié a trouver!

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  3. Denis

    6 décembre 2007 à 13 h 39

    EXACTEMENT Jaco,

    Trop de démocratie c’est comme pas assez, il y a une limite à s’imposer parfois.

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  4. jaco

    6 décembre 2007 à 13 h 51

    Un autre syndrome amusant est le « syndrome de l’exclusivité »

    Vous vous trouvez un joli petit lac perdu au coeur de la forêt; vous coupez tous les arbres sur votre lot et vous faites du nudisme et vous êtes bien!

    Mais quelques années plus tard une autre personne veut s’installer sur les terrains libres…
    Et vous vous révoltez contre l’exploitation sans vergogne de la nature sauvage;
    et vous sortez vos beaux discours écologiques, et bla bla bla…

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  5. Matrix

    6 décembre 2007 à 14 h 02

    Pour reprendre ce de Denis dans le billet sur Place Québec et la réponse de Carol :

    Denis :
    « Heureusement après des années à vouloir se faire entendre, les consultations populaires ont réussi à se faire entendre et les médias et dirigieants de l’époques ont fini par les écouter.
    Quoi qu’aujourd’hui, elles peuvent aussi nuirent…. »

    Carol 1er décembre 2007 à 19 h 32
    “Quoi qu’aujourd’hui, elles peuvent aussi nuirent…�
    C’est-à-dire ???

    ———–

    C’est un autre exemple parfait pour illustrer la problématique.

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  6. Raymonde Giguère

    6 décembre 2007 à 14 h 12

    D’accord avec Jaco. La démocratie c’est l’accomplissement des désirs de la majorité qui s’exprime et non la volonté égoïste de deux ou trois personnes qui ont le don de se faire entendre plus que d’autres. Il semble bien qu’il y a un manque évident de leadership de la part des élus et de la lassitude de la part des citoyens à vouloir faire progresser leur ville face à des réacs qui ont toujours raison.

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  7. Rene

    6 décembre 2007 à 18 h 20

    Je comprend pas pouquoi on fais des consultations public pour une batisse de 3 étages! et surtout pouquoi les résidents de Québec sont aussi fermé au progrès?

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  8. Jeff M

    6 décembre 2007 à 18 h 56

    Je me questionne sur la pertinence même des conseils de quartiers. Un peu en réponse à Jaco, ces conseils sont des exemples de ce que j’appellerais « institutions démocratiques défaillantes ». Dans bien des cas, je ne suis pas convaincu que ces commissaires peuvent prétendre « représenter » l’opinion ou l’intérêt du quartier. Les gens y sont souvent élu sans élection d’une assemblée car pas assez de candidat et de gens intéressés. Il leur suffit donc de 10 signatures dans leur voisinage pour pouvoir se présenter comme commissaire, ce qui est bien peu d’effort pour « représenter ».

    Et en supposant que l’intéret du quartier soit représenté, quand est-il de l’intérêt de la ville? Dans le cas présent, ce type d’opposition entre en conflit avec une volonté de limiter l’étalement urbain.

    Quand il y a une réelle opposition à un projet, on a pas besoin d’un conseil de quartier pour le véhiculer. Des comités ad-hoc de citoyens finissent toujours par s’organiser et c’est très bien pour représenter, unis sous ce parapluie.

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  9. David Beauchesne Utilisateur de Québec Urbain

    6 décembre 2007 à 19 h 57

    Réponse à Rene: Le Zonage ne permet pas la construction d’habitations. Alors pour changer les zonage, les promoteurs doivent passer par le conseil de quartier!

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  10. Ludovic

    6 décembre 2007 à 21 h 01

    C’est ridicule. Il y a deux ou trois années, j’ai eu à voter pour un changement de zonage au même endroit. J’étais en faveur du projet, car je suis pour le développement en général au centre-ville.

    Mais dans les 10 minutes où je me suis trouvé au bureau de vote, je n’ai vu personne de moins de 65 ans. Sérieusement. Je n’exagère même pas. C’est aussi ça, le problème de la petite démocratie locale: les personnes les mieux organisées sont souvent les personnes qui ont des intérêts très forts à rejeter le projet (parce qu’ils ont des maisons à proximité et ils ont le temps de s’organiser), alors que la majorité à un intérêt négligeable en faveur du projet (ils n’ont rien vraiment à gagner si le projet passe, mais ils sont plutôt pour, pas nécessairement assez pour aller voter ou pour travailler à faire sortir le vote). En conséquence, ce genre de vote conduit inévitablement à des rejets.

    De même, pleins de dépliants des opposants au projet contenaient des informations fausses, par exemple, sur la hauteur des bâtiments projetés ou encore, en laissant entendre que l’école pourrait plutôt être utilisé à des fins communautaires (alors que la Ville n’en est même pas propriétaire!).

    J’ai même pris ma voisine, qui était contre le projet, en flagrant délit de voler les dépliants dans les boîtes à lettres que les promoteurs avaient distribués afin d’expliquer le projet à la population.

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  11. Denis

    6 décembre 2007 à 21 h 29

    À la lumière des propos que l’on retrouve régulièrement sur le sujet? Qu’est-ce qu’on attend pour se regroupper pis aller chialer sur la même place publique que ces gens? Moi je suis prêt

    Bien entendu on va nous répondre que puisque c’est pas notre quartier, ça nous concerne pas….

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  12. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    6 décembre 2007 à 22 h 06

    La démocratie offre en principe la possibilité à tous les citoyens de s’exprimer.

    Par exemple, ne dit-on pas qu’on a les gouvernements qu’on mérite? Si des « tartes » sont élues, comme on l’a vu ces dernières années, c’est aussi la responsabilité de tous ceux et celles qui n’EXERCENT PAS leur droit de citoyens de voter, ou DE SE MANIFESTER comme dans ce cas-ci…

    J’aime bien l’idée de Jaco: « Il y a urgence en la demeure, à changer la formule! On pourrait les obliger a receuillir 500 signatures chez les résidents et parmi toutes les classes sociales (commercants, locataires, proprio)… »

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  13. Raymonde Giguère

    6 décembre 2007 à 22 h 39

    Exact Denis, si t’es pas du quartier, tu n’as pas droit de parole. Ça devrait élargi au moins à l’arrondissement.

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  14. Manu

    6 décembre 2007 à 23 h 38

    Ahhh misère de misère….

    On peut construire huit étages à côté d’un milieu humide (ou dedans?) au nord de Charlesbourg, mais pas moyen de faire 6 ni même 3 étages en ville. D’accord, je comprends, on est dans une « trappe adminstravite » avec la question de zonage et les règlements de zonage sont justement là pour éviter les abus. Mais comme avec n’importe quel règlement, il y a toujours une petite partie des cas pour lesquels le règlement a l’effet contraire à celui désiré.

    Je crois avoir une idée. Je vais aller voir un tatoueur pour me faire écrire dans le front, et à l’envers (pour que je le vois moi-même dans un miroir) : « je ne deviendrai pas un vieux grincheux égoïste ». Ça ne règlera pas le problème aujourd’hui, mais ça le préviendra d’ici une génération ou deux… et puis tiens, encore mieux : tatouage obligatoire pour tous les résidents de la ville. :)

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  15. Manu

    6 décembre 2007 à 23 h 54

    Oh… et concidence (je ne suis pas sarcastique, il y a probablement une bonne part de coincidence dans cela, d’autant plus que ce que je vais dire ici n’a rien à voir directement avec le projet) : dans toute la ville, c’est dans le district de Montcalm que M. Bourget du RMQ a eu le plus de votes, autant en nombre absolu (2868) qu’en pourcentage (51,91%). Mais c’est aussi dans ce district où ils ont tassé la candidate du RMQ (Diane Allard, 2079 voix) pour Anne Guérette (2303 voix).

    Allez donc savoir…

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  16. jaco

    7 décembre 2007 à 00 h 31

    @Manu

    Dans le cas de mme Guerette, il n’est pas facile d’y voir clair…
    Dans l’hebdo régionnal , ou elle est interviewé, elle dit qu’elle n’est pas contre le développement contrairement a ce que les apparences laissent croire ???

    C,est assez flou comme affirmation….

    Je crois qu’elle se réclame d’une position SUBTILE: c’est a dire le développement OUI, mais pas a n’importe quel prix!

    Je trouve que cette position est excellente !
    Mais il y a des limites a la subtilité; Dans le cas du musée des beaux-arts, le projet est entrepris par Monsieur John Porter , quelqu’un de tres cultivé, amoureux de l,art et des artistes et qui fait tout pour présenter un Beau projet
    tout en étant accomodant….
    Si elle rejete ce projet, on pourra dire alors que nos chemins divergent!

    Je ne serais pas assez « subtil  » pour comprendre un tel rejet , alors!

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  17. xavier

    7 décembre 2007 à 10 h 09

    @Jaco

    Elle (mme Guerrette) rejette en effet le projet d’agrandissement du musée puisqu’il faudrait couper des arbres (?) et que le bâtiment du cloître fait partie du paysage… Elle souhaite avant tout une consultation. J’ai eu la chance de discuter quelques minutes avec elle et elle a une vision très particulière du patrimoine. Un peu comme un tout figé, non évolutif et pas nécéssairement en lien avec la fonction et l’influence sociale des bâtiments. Elle est également un pilier d’Héritage Québec, qui ont une position de défence du patrimoine religieux extrême. Même parfois déconnectée de l’importance réelle des édifices, qui diverge du Conseil des monuments et sites ou des autres organismes impliqués. Avant tout, pour lui avoir parlé un peu, elle n’aime surtout pas les projets de promoteurs… Dans certains cas c’est justifié, dans d’autres, c’est plus discutable.

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  18. André

    7 décembre 2007 à 10 h 27

    Mme Guérette nous protège du supposé capitalisme sauvage que certains invoquent afin de polariser l’opinion publique pour contrecarrer plusieurs projets qui serait bénéfique pour l’ensemble de la communauté.

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  19. Carol

    7 décembre 2007 à 12 h 25

    « et surtout pouquoi les résidents de Québec sont aussi fermé au progrès? »

    Ah un sujet d’étude sociologique !!!

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  20. André

    7 décembre 2007 à 13 h 05

    Ça tombe bien le nouveau maire de Québec est sociologue

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  21. jaco

    7 décembre 2007 à 13 h 38

    @ Xavier

    Dommage!
    Ses dernieres déclarations m’avaient un peu rassuré… et j’en venais a me dire que ce serait une bonne personne pour représenter Montcalm.

    Je m’en faisais même l’image d’une personne jeune et dynamique…

    Montcalm est un quartier vieillissant qui aurait eu besoin d’une personne jeune et dynamique tout en étant respectueuse bien entendu ,

    Je me considere moi-même comme respectueux du patrimoine mais il y a un fait incontournable de la vie:
    Apres la vieillesse , c’est la Mort…(c’est triste mais c’est ca)
    Si tu rajeunis pas ton quartier…celui-ci vieillit et meurt!

    Mais comme dit JP Duval, je vais lui accorder « les 100 jours de grâce » » avant de porter un jugement (le temps de rassembler ses papiers et ses esprits)

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  22. David Beauchesne Utilisateur de Québec Urbain

    7 décembre 2007 à 14 h 35

    Je reste juste en face du futur projet… et j’étais à l’assemblé cette semaine, et en effet, la moyenne d’âge était plutôt élevée!

    Je crois que les personnes qui s’opposaient au projet étaient majoritairement des gens de l’avenue de Lévis qui sont vraiment très près du projet en question. (et donc sont affecté directement par la perte d’ensoleillement ou de tranquillité)

    C’est dommage que tout cela s’en aille aux vidanges, car je trouve que le projet était vraiment respectueux des alentours. Sur Belvédère, ont bouche un trou en poursuivant la ligne d’immeubles déjà en place qui ont environ 3 étages de hauteur.

    Encore une fois le développement fait peur à Québec.

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  23. Raymonde Giguère

    7 décembre 2007 à 15 h 20

    Je ne crois pas que l’opposition à certains projets soit le fait de l’âge. Il y a des vieux de 30 ans et des jeunes de 80. C’est d’abord une mentalité, de l’égoïsme, le confort douillet qu’on ne peut partager. Et cette mentalité vous la retrouvez dans tous les groupes d’âge.

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  24. Louis

    8 décembre 2007 à 00 h 10

    Effectivement, Raymonde. Je me rappelle d’un projet de résidence pour personnes âgées à Val Bel-Air. Les opposants étaient en majorité des jeunes couples dans la trentaine craignant de voir un tel projet « dévaluer la valeur de leur maison » et ne voulaient pas voir des « vieux » se promener près de leurs jeunes enfants. Incroyable, mais vrai!

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  25. wemanjhon

    24 juillet 2008 à 22 h 56

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  26. mailapple

    24 juillet 2008 à 22 h 58

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  27. keyhouseland

    13 août 2008 à 19 h 08

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