Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Il y a 20 ans, Québec tremblait « solide »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 novembre 2008 9 commentaires

Hippodrome de Québec. Jean Cazes, 26 novembre 1988.

À cette époque, j’étais aux premières loges devant le séismographe de l’Université Laval, peu après l’inoubliable « frisson » dont j’ai estimé la durée à deux longues minutes sur les hauteurs de Sainte-Foy. Les journalistes se ruaient sur le géologue vedette de l’époque, Jean-Yves Chagnon, et ça discutait fort entre étudiants « maniaques » comme moi! Depuis, on a connu quelques autres secousses, mais jamais de cette importance…

J’ai monté ce dossier (archivé par mégarde sous le nom de notre ami Serge Alain) en 2005. Et je souhaite toujours créer un mini site Web sur le sujet avec l’ajout de photos de dégâts pris à Québec (comme ma diapositive ci-haut), mais c’est pas évident d’en trouver…

À écouter: Le tremblement de terre du 25 novembre 1988 (Radio-Canada, Jacques Lacoursière dans Un Dimanche à Québec). À lire également: Souvenirs du séisme de 1988 (Le Soleil).

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Publications & ressources Internet, Québec La cité, Scènes urbaines, Sinistres & catastrophes naturelles, Voyage dans le temps.


9 commentaires

  1. Martin Otis

    25 novembre 2008 à 11 h 47

    j’étais au Pacini du Chemin Ste-Foy quand çà s’est produit, nous nous sommes précipités par la suite au sismographe du pavillon Pouliot, sans voir grand chose; c’était ma première session à l’université en génie et comme par hasard j’avais un cours de géologie (tronc commun) avec le réputé Jean-Yves Chagnon, devinez de quoi on a parlé au cours de la semaine suivante, lol

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  2. Carol Proulx

    25 novembre 2008 à 12 h 16

    Je m’en souviens, car la vaisselles en tremblait un coup et voulait sortir des armoires :-)

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  3. Lisette

    25 novembre 2008 à 12 h 26

    Oui, 20 ans aujourd’hui pour ce tremblement de terre. Curieusement, 10 ans presque jour pour jour, soit le 5 novembre 1998, à 20 jours de différence, un tremblement de terre dont l’épicentre se situait à Cap-Rouge et Pointe-Sainte-Foy avait lieu. Étant juste en haut de la côte de Cap-Rouge, je l’ai très bien ressenti ; surtout au 6e étage… ça brassait !

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  4. Paul Bienvenue

    25 novembre 2008 à 12 h 42

    « j’étais au Pacini du Chemin Ste-Foy quand çà s’est produit »

    Moi aussi j’étais exactement là!!! Les verres en haut du bar se cognaient! J’étais assis devant le bar à pain. J’ai toujours eu l’impression qu’on l’avais moins « senti » que d’autres, parce qu’on était dans un sous-sol.

    Tu parles d’un drôle de hasard.

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  5. Denis

    25 novembre 2008 à 16 h 13

    Moi j’étais à Baie-Comeau, au Zellers!

    J’étais entrain de colorié un livre des Daltons (j’avais 7 ans) et ma mère à demandé à mon frère et moi de sortir de la maison, elle disait sentir que quelque chose allait se produire.

    30 min plus tard les vitres trenblaient chez Zellers. J’ai toujours cru ma mère depuis ce temps.

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  6. Lisette

    25 novembre 2008 à 19 h 12

    C’était un vendredi froid, très froid. Je travaillais dans un bar sur le boulevard Hamel et j’étais assise à discuter avec un client ; il devait être pas loin de 19 heures.

    Le sol dans cette partie de la ville est mou ; comme du remplissage et avant le tremblement de terre, le sol a fait une vague ; suffisante pour légèrement soulever la chaise sur laquelle j’étais. Je croyais que c’était le client qui avait fait une farce en plaçant ses jambes sous ma chaise pour me taquiner ; au plus fort du tremblement, j’ai vu le portier sortir dehors à toutes jambes ce qui n’est pas rassurant ; un peu comme le capitaine du bateau qui quitte en premier lors d’un naufrage.

    Je me suis accroupie au sol, j’ai empoigné le bedon de Monsieur dont j’ai d’ailleurs eu de la difficulté à faire le tour :-))) et je lui ai dis  » toi, tu bouges pas d’ici « . J’ai vraiment eu peur.

    Malgré les 250 quelques personnes présentes dans la salle, un silence absolu s’est installé ; personne n’a quitté sa place et aucune panique non plus. Woin, pas près d’oublier…

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  7. Gilles Lavoie

    25 novembre 2008 à 21 h 02

    J’étais dans ma demeure à Cap-Rouge en train de souper avec mon épouse et mes trois fils.Juste avant la secousse,nous avons entendu un très fort grondement tout comme si un train passait dans notre cour arrière.Puis tout s’est mis à bouger autour de nous.Pas de panique mais la frousse visible dans les yeux de nos garçons…
    En un rien de temps toute la famille s’est retrouvée dehors ainsi que tous les voisins.
    Étant un amateur d’incendies,je me suis précipité sur mon balayeur d’ondes et là j’ai réalisé l’ampleur de la situation.Les répartitions de Ste-Foy et de Québec ( Les services n’étaient pas encore fusionnés ) étaient inondées d’appels à l’aide:
    Effondrement d’une partie du toit de Place Fleur- de-Lys,façade de l’hippodrome,nombreuses cheminées dans St-Roch et St-Sauveur fissures dans plusieurs résidences.
    Vingt ans plus tard,je me souviens très bien de cette soirée mémorable.

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  8. Yves Gagné

    26 novembre 2008 à 00 h 29

    Je travaillais à l’époque au Kmart de Place Fleur-de-Lys où est le Zellers maintenant. Des vitrines qui dansaient et les gens criaient, affolés et dans le noir. Les tuiles de plafond tombaient et le bruit donnait des frayeurs à tous. Le lendemain, on a pu constater les dégâts, plusieurs commerces du centre commercial ont eu des tablettes se vider sur le plancher, une partie du toit du centre s’est effondré, etc. Bref, ses souvenirs sont encore présents dans notre mémoire.

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  9. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    27 novembre 2008 à 23 h 19

    Moi aussi j’étais exactement là!!! Les verres en haut du bar se cognaient! J’étais assis devant le bar à pain. J’ai toujours eu l’impression qu’on l’avais moins “senti” que d’autres, parce qu’on était dans un sous-sol.

    Tu parles d’un drôle de hasard.

    ——

    effectivement :O

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