Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Trop de déchets

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 janvier 2009 19 commentaires

Source: Robert Fleury, Le Soleil (Éditorial), 5 janvier 2008.

Nous produisons trop de déchets. Malgré le succès du recyclage, les quantités augmentent. Non seulement l’incinérateur de Québec opère-t-il à surcapacité, mais la facture risque d’être salée dans 20 ans : sa reconstruction coûtera de 500 millions $ à 1 milliard $!

S’en débarrasser? Tous le souhaitent, les résidants de Limoilou les premiers, sauf que le volume des déchets continue d’augmenter de 11 000 tonnes par année. À ce rythme, il en faudra deux! (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Crise du recyclage: Québec devra délier les cordons de sa bourse.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


19 commentaires

  1. Fernand

    7 janvier 2009 à 11 h 06

    Le texte de Monsieur Fleury est très bien ficelé et tombe à pic.

    Je vais tirer quelques observations pour tenter d’expliquer l’augmentation du volumne acheminé à l’incinérateur que plusieurs écolos veulent faire disparaitre (voir: comité incinérateur des AmiEs de la Terre).

    D’abord ces grands penseurs au centre-ville n’ont pas réalisé que le problèeme n’est pas en périphérie mais au centre-ville. Allez sur la rue St-Jean un jour de collecte pour vous apercevoir que le recyclage, les commercants ne connaissent pas ca. Eux qui ont eu une augmentation significative d’achalandage de touristes en ce 400ème au point ou les poubelles municipales étaient enterrées par des montagnes de détribus trop nombreux. Tout ca s’est rammasé à l’incinérateur… Donc, l’article de monsieur Fleury était juste et les commerces et industries doivent être mis à contribution avant de penser imposer la collecte du compost en périphérie avec la distriburtion d’un troisièeme gros bac brun aéré et puis à méyàthane en attente de la collecte pour l’usine à méyàthane. Quand on sait qwiue le méthane fait 24 fois plus de GES que le CO@, les alarmistes du climat n’en sont pas au premier paradoxe.

    Deuxièmement, le centre-ville pour compenser la mauvaise distribution des gros bacs bleus faute d’espace, ces grands penseurs environnementaux ont décidé de faire deux collectes par semaine. La Ville par souci d’harmonisation, a décidé de revenir à une seule collecte sans nuance. Voilà ou le dognme écolo a mal servi les décideurs qui ont manqué totalement d’imagination. En périphérie, nous mettons deux bacs au chemin et deux camions passent pour récupérer nos déchets. Un pour le bac vert, un pour le bac bleu et saisonnièrement un troisième collecte pour les feuilles et matières compostables, le tout le même jour en attendant une troisième collecte du bac brun. La Ville et les grands penseurs environnementaux n’ont pas pensé décréter une journée de collecte pour le bac vert et une autre pour le bac bleu pour régler le manque d’espace. De plus les citoyens du centre-ville n’ont pas adhéré au système de gros bacs. Dire que c’est eux qui prêchent l’écologie et que c’est nous qui contraints le vivons…

    Enfin je m’en voudrais de taire que les centres de tri sont en crise dans le recyclage.

    En novembre dernier, les dirigeants des centres de tri du Québec, dont Récupération Mauricie, interpellaient le gouvernement québécois afin de trouver des solutions à la crise qui secoue leur industrie. Ils réclamaient notamment l’octroi de subventions pour compenser l’effondrement du prix des matières recyclables. Temporairement, les centres de tri ont entreposé les matières recyclables.

    Actuellement, le contenu de trois camions chargés de matières récupérées, soit 15 tonnes de papier, carton, plastique et verre, a été jeté dans une cellule d’enfouissement sanitaire, à Saint-Étienne-des-Grès, hier après-midi.

    Ici à Québec, on entrepose pour combien de temps? Déjà la ville a allongé plusieurs millions pour tolérer la crise de mévente de son centre de tri. En désespoir de cause et manquant d’espace d’entreposage coûteux à, la ville sera tentée de diriger une partie vers l’incinérateur comme lorsqu’elle a du le faire en 2006 lors du cafouillage du centre de tri inauguré fièrement par l’administration L’Allier.

    Cette situation critique s’explique en grande partie par la diminution de la consommation aux États-Unis. La demande pour les emballages, comme le papier, le carton et le métal, est donc en baisse. Hein, ces matièeres recyclées reviennent en produit d’emballage !!!

    Les écolos nous demande de prendre des sacs réutilisables et coupent ainsi les revenus des centres de tri sans s’en rendre compte dont les matières recyclées servent à l’emballage. Avec le voluneàme inquiétants des stocks entreposées, si la vente reprend, les prix seront bas un pbon bout de temps, le temps que les sràtocj=ks s’écoulent car en finance, la loi de l’offre et de la demande fait toujours loi…

    Il faut réaliser que l’environnement a un prix plus élevé que l’on veut nous le faire croire. On est encore une fois dans ce billet, pas au premier paradoxe dans le dossier… environnemental…

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  2. Erick

    7 janvier 2009 à 11 h 47

    @Fernand

    Pour une fois je vous donne raison.

    J’ai effectivement remarqué que les fameux bacs bleus sont beaucoup moins omniprésents dans les quartiers centraux qu’en banlieue alors je me demande carrément s’ils ont été distribués dans ces quartiers ou si les citoyens s’en servent comme bac à rangement.

    Au niveau des entreprises, je préfère ne pas savoir combien de containers de déchets un seul wal-mart ou autre méga-commerce du genre peut jeter aux ordures, des objets non-vendus qu’on liquide, des boites de carton parfaite pour la récupération qui finit aux ordures plutôt qu’à la récup. Il y a aussi le problème des fast-foods qui comportent des poubelles où les clients jetent intégralement le contenu de leurs poubelles malgré qu’il y ait des symboles triangulaires inciquant que les couverts etc. sont récupérables.

    Les gouvernements et certains gros employeurs et institutions ont commencé à mettre des poubelles de récupération un peu partout, mais au niveau des PME, ca manque carrément.

    Mais comme vous dites, a quoi bon s’emmerder à trier à séparer nos vidanges si au bout de la ligne elles se retrouvent toutes au même endroit, à l’incinérateur, parce qu’elles ne trouvent pas preneur. C’est d’ailleurs curieux que notre récupération soit vendue à la Chine. Est-ce qu’on achète des vidanges chinoises en contrepartie? J’imagine que non. Preuve qu’on n’est pas foutu de se torcher nous-mêmes et qu’on préfère dumper nos déchets chez le voisin.

    Effectivement le projet de récup a des ratées, mais ce n’est pas une histoire de trip d’écolos. Des ratées, il en arrive avec tous les projets d’importance.

    Mais ce n’est pas une raison d’abandonner et de se mettre à ne plus récupérer. J’imagine qu’ils trouveront des solutions. Il existe déjà des robots expérimentals pour se tapper la job de triage des ordures, alors on peut même espérer qu’à long terme, on pourra revenir à un seul bac et qu’un gentil robot fera un tri intelligent des vidanges, des matières compostables et des divers types de matières récupérables.

    Mais le gros du problème, c’est la base: produire moins de vidanges à la source. Moins de suremballage, moins de surconsommation, moins d’achats impulsifs qui vont finir aux ordures, moins de gaspillage, dons de biens encore fontionnels mais qu’on n’utilise plus à des organismes humanitaires plutôt que les jeter, etc.

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  3. Manu

    7 janvier 2009 à 12 h 49

    @Fernand : je vais vous réexpliquer encore une fois la question du méthane que vous ne semblez pas comprendre. D’une part, un bac à compost normalement aéré ne produit pas de méthane (même mal aéré, cela prend un certain temps). D’autre part, si on transforme volontairement du compost ou tout autre déchet en méthane, c’est pour s’en servir comme source d’énergie (le brûler, car c’est du gaz naturel). Dans l’atmosphère, le méthane est en effet beaucoup plus dommageable que le CO2 pour l’effet de serre. Toutefois, la combustion du méthane donne du CO2 et de l’eau, tout comme la combustion de n’importe quel hydrocarbure. Alors il n’y a pas de paradoxe du méthane… et maintenant, vous savez ce qu’il en est.

    Sur un autre ordre d’idée, je suis d’accord que le recyclage pour les entreprises fait défaut. Reste que recyclage ou déchet, l’idée est de réduire à la source pour qu’il y en ait moins tout court.

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  4. Carol

    7 janvier 2009 à 14 h 18

    « Il faut réaliser que l’environnement a un prix plus élevé que l’on veut nous le faire croire. »

    Le SEUL PRIX c’Est de changer de façon complète notre mode de vie !

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  5. Ludovic

    7 janvier 2009 à 21 h 21

    Fernand: je ne suis pas d’accord.

    Premièrement, l’important n’est pas la quantité de déchets recyclés, mais la quantité de déchets qui ne le sont pas. Je suis certain qu’en banlieue, le sac de poubelle moyen est plus gros, étant donné les différences de mode de vie.

    J’habitais le centre-ville, j’habite maintenant la banlieue. J’ai beaucoup plus de déchets non recylables, parce que je dois acheter beaucoup plus de choses qu’avant, pour l’entretien de la maison, les outils pour le jardin, les sacs de terre, les contenants des fleurs pour les plate-bandes l’été, le sac d’emballage du sel à déglacer l’hiver, et l’emballage de tous ces objets qui meublent un espace intérieur qui est généralement beaucoup plus grand que lorsqu’on habite au centre-ville – je ne suis pourtant pas particulièrement consommateur, ça reste qu’une TV au plasma de 50″, ça ne se voit pas souvent dans un 2 1/2 de Saint-Jean-Baptise.

    Deuxièmement, bac roulant bleu ou pas, ça ne signifie pas que les gens ne recyclent pas. Les gros contenants de recyclage publics en métal sont toujours pleins au centre-ville. Personnellement, avant que l’immeuble où j’habitais n’adopte les bacs bleus roulants, je marchais les 5-10 minutes hebdomadaires pour aller porter mon recyclage, comme bien des gens du secteur, et j’ai appris à le faire la journée suivant la collecte car sinon les contenants sont déjà pleins après 2 jours.

    Ensuite, d’un point de vue environnemental, il est beaucoup moins polluant de collecter les déchets de 180 appartements(le nombre de logements de l’immeuble de 12 étages où j’habitais) sur une distance de 40 mètres (la longueur du bâtiment) que de devoir parcourir quelques km en banlieue pour couvrir 180 maisons.

    Finalement, c’est bien beau les gros bacs roulants au centre-ville, mais on les met où? Dans le pas-de-stationnement? Dans l’escalier de l’immeuble de type « walk-up »? Dans le pied de d’espace autour de l’auto d’un garage à porte cochère? Quand on les sort, on bloque complètement le trottoir de 28cm de la rue Couillard et on les laisse dépasser dans la rue?Un immeuble de 100 logements doit faire quoi? Sortir 20 bacs roulants du garage à chaque semaine? Empiler 100 petits bacs bleus dans la rue?

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  6. Fernand

    7 janvier 2009 à 22 h 06

    Ludovic, explique moi pourquoi les contenants publics en métal, qu’on avait en banlieue, ont été remplacés par des gros bacs bleus? On a donc dépensé 10 millions en achat de bacs et instauré une collecte sélective maison par maison pour rien.

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  7. Fernand

    7 janvier 2009 à 22 h 24

    Manu, ce que l’on propose c’est la distribution de masse de bacs bruns ou les citoyens vont jeter pêle-mêle leurs détritus de table putrescibles. C’est différent du compostage chez soi avec une méthode spécifique.

    Imaginez que le citoyens en périphérie, car au centre-ville ils seront épargnés encore à cause de l’espace restreint, se ramassera avec trois bac à gérer. Le bac brun est totalement destiné à la collecte de matières putrescibles et donc nauséabondes (méthane, ammoniac, hydrogène sulfuré…). pour les acheminer à une usine de captation du méthane et autres gaz dérivés que la Ville projette de construire à Limoilou pour environ 35 millions (voirt PTI).

    Or, voici ce qu’en disent certains intervenants dans le Québec de ces usines de captation du méthane.

    Radio-Canada, 5 janvier 2009 (région de l’est du Québec)
    Aucun des projets de captage et de destruction de méthane dans les sites d’enfouissement de l’est du Québec et de la Côte-Nord ne pourra se réaliser. En tout, une dizaine de projets devaient permettre de détruire les gaz à effet de serre émis par les sites d’enfouissement et de générer des crédits, rachetables par Québec, dans le cadre d’un programme de 38 millions de dollars.

    Or, aucun projet n’a été retenu, confirme André Simard d’ASA Biogaz. Ce dernier croit que le prix de 10 dollars la tonne fixé par le gouvernement était trop prudent.

    « C’était basé sur quelques autres projets qui avaient semblé donner des prix dans ces environs-là, mais vous savez, les projets pilotes, ça ne correspond pas nécessairement au marché réel », affirme M. Simard.

    Manu explique-moi pourquoi un site d’enfouissement dégage du méthane qVoilà quand je dis que l’on apporte des solutions trop hâtives et bâclées qui nous font dilapider des $$$ pour rien. C’est contre ça, cette mal gérance des écolos que j’en ai. Je change de région et je vais en Mauricie.

    Brigitte Trahan interview le nouveau président de la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie, M. Pierre Bouchard. Et publie le 3 décembre 2008 dans le nouvelliste «Pas de projet de méthanisation dans l’air».
    «On a dépassé cette étape-là dans notre réflexion. La méthanisation pour la méthanisation, on n’est plus là. On n’est plus dans cette optique-là», dit-il.
    M. Bouchard explique que l’idée même «d’usine» ainsi que les proportions qu’allaient prendre cette dernière «faisaient peur à tout le monde» et laissaient entrevoir que la Mauricie allait devenir la poubelle du Québec même si ce nétait pas tout à fait le cas.
    Ce que souhaite d’abord faire la régie présentement, c’est plutôt de se plier aux normes du gouvernement en matière de réduction d’enfouissement par la valorisation des matières résiduelles. Or, «la transformation des déchets en énergie est loin d’être une panacée», reconnaît-il après avoir fait le tour de la question depuis son arrivée en poste.
    Éviter le bac brun
    Que fera la Régie, alors, pour réduire le sac vert? À cette question, Pierre Bouchard préfère ne pas répondre tout de suite. «Il y a des moyens de le faire», assure-t-il. «On pense même être capable d’éviter le bac brun.» Compostage? Encore là, le président préfère attendre la fin de la réflexion avant de s’expliquer clairement, mais il ne nie pas que ce principe fasse partie de la solution.

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  8. Fernand

    7 janvier 2009 à 22 h 34

    Manu, ce que l’on propose c’est la distribution de masse de bacs bruns ou les citoyens vont jeter pêle-mêle leurs détritus de table putrescibles. C’est différent du compostage chez soi avec une méthode spécifique.

    Imaginez que le citoyens de périphérie car au centre-ville ils seront épargnés encore à cause de l’espace restreint, se ramassera avec trois bac à gérer. Le bac brun est totalement destiné à la collecte de matières putrescibles et donc nauséabondes (méthane, ammoniac, hydrogène sulfuré…). pour les acheminer à une usine de captation du méthane et autres gaz dérivés que la Ville projette de construire à Limoilou pour environ 35 millions.

    Or, voici ce qu’en disent certains intervenants dans le Québec des usines de captation du méthane.

    Radio-Canada, 5 janvier 2009 (région de l’est du Québec)
    Aucun des projets de captage et de destruction de méthane dans les sites d’enfouissement de l’est du Québec et de la Côte-Nord ne pourra se réaliser. En tout, une dizaine de projets devaient permettre de détruire les gaz à effet de serre émis par les sites d’enfouissement et de générer des crédits, rachetables par Québec, dans le cadre d’un programme de 38 millions de dollars.

    Or, aucun projet n’a été retenu, confirme André Simard d’ASA Biogaz. Ce dernier croit que le prix de 10 dollars la tonne fixé par le gouvernement était trop prudent.

    « C’était basé sur quelques autres projets qui avaient semblé donner des prix dans ces environs-là, mais vous savez, les projets pilotes, ça ne correspond pas nécessairement au marché réel », affirme M. Simard.

    Manu explique-moi pourquoi un site d’enfouissement dégage du méthane et un bac brun n’en produira pas. Je change de région et je vais en Mauricie.

    Brigitte Trahan interview le nouveau président de la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie, M. Pierre Bouchard. Et publie le 3 décembre 2008 dans le nouvelliste «Pas de projet de méthanisation dans l’air». On sait que la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie avait envisagé la construction possible d’une usine de 90 millions$ qui aurait permis de générer des biogaz à partir des déchets avant même de les enfouir. Puis, au terme d’un forum organisé par l’Union des municipalités du Québec, en octobre dernier, la Régie s’est mise à parler d’un projet aux dimensions plus humbles d’à peine 35 millions$. C’était sous l’ancien président de la Régie, Pierre-A. Dupont.
    «On a dépassé cette étape-là dans notre réflexion. La méthanisation pour la méthanisation, on n’est plus là. On n’est plus dans cette optique-là», dit M. Bouchard, nouveau président.
    M. Bouchard explique que l’idée même «d’usine» ainsi que les proportions qu’allaient prendre cette dernière «faisaient peur à tout le monde» et laissaient entrevoir que la Mauricie allait devenir la poubelle du Québec même si ce n’était pas tout à fait le cas.
    Ce que souhaite d’abord faire la régie présentement, c’est plutôt de se plier aux normes du gouvernement en matière de réduction d’enfouissement par la valorisation des matières résiduelles. Or, «la transformation des déchets en énergie est loin d’être une panacée», reconnaît-il après avoir fait le tour de la question depuis son arrivée en poste.
    Éviter le bac brun
    Que fera la Régie, alors, pour réduire le sac vert? À cette question, Pierre Bouchard préfère ne pas répondre tout de suite. «Il y a des moyens de le faire», assure-t-il. «On pense même être capable d’éviter le bac brun.» Compostage? Encore là, le président préfère attendre la fin de la réflexion avant de s’expliquer clairement, mais il ne nie pas que ce principe fasse partie de la solution.
    Voilà quand je dis que l’on apporte des solutions trop hâtives et bâclées qui nous font dilapider des $$$ pour rien. C’est contre ça, cette mal gérance des écolos que j’en ai. Une chance que les décideurs qui sont en contrôle réfléchissent avant de se tirer à corps perdu dans des projets écolos. Eux ils administrent nos piastres vertes ou pas…

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  9. Manu

    7 janvier 2009 à 23 h 05

    @Fernand ah! si des endroits comme en Mauricie génèrent du méthane, c’est qu’il y a décomposition anaérobique (sans oxygène), ce qui a tendance à générer du méthane. Remuer complètement un site d’enfouissement continuellement serait prohobitivement coûteux, alors on ne le fait pas (on va plutôt enterrer par couche, et lentement se formeront les poches de méthane).

    Un bac brun ne passerait pas des mois et encore moins des années fermé. Au moins, il serait régulièrement vidé de son contenu lors de la collecte. Nos joyeuses bactéries et autres agents composteurs ont donc tout l’air nécessaire pour faire leur travail, sans avoir à laisser leur place à ceux qui fonctionnent autrement. Il y a même moyen d’éviter les quelques aliments (quitte à jeter à la poubelle une petite partie des matières compostable) qui génèrent des odeurs. Alors voilà, c’est pas mal ce que je peux dire à ce sujet.

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  10. Ludovic

    8 janvier 2009 à 07 h 40

    Fernand,

    Je ne vois aucun lien avec votre réponse et ce que j’ai dit. Je me suis objecté au fait que vous disiez qu’au centre-ville, on recyclait moins qu’en banlieue, et j’ai parlé des difficultés liées à l’utilisation de ces gros bacs au centre-ville. Je n’ai jamais parlé des inconvénients des bacs bleus en banlieue.

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  11. Erick

    8 janvier 2009 à 09 h 50

    @Ludovic

    Je demeure en banlieue mais j’ai quand même une TV 19 pouces dans le salon et je ne met à la rue qu’un seul sac de vidanges par semaine, parfois même la moitié d’un.

    On utilise peut-être plus de produits et d’équipements de jardin en banlieue, mais en ville vous avez l’équivalent par le biais de parcs publics entretenus par la Ville qui elle utilise des produits et équipements pour les entretenir.

    Pour l’espace que prend les bacs bleus, désolé mais c’est pas parce qu’on a supposément de la place qu’on doit nécessairement s’en embarasser. Surtout que les bacs qu’ils ont distribué sont beaucoup trop gros. Ca prend une maudite grosse famille pour le remplir à toutes les 2 semaines. Je croyais être bon pour le mettre dans le cabanon mais il est tellement gros qu’il m’aurait fallu un 2e cabanon. Le résultat: même si la récup passe aux 2 semaines, je ne le met au chemin qu’aux 2 ou 3 mois.

    C’est un fait que ces satanés bacs bleus, on ne les voit pas en ville, et s’ils sont remplacés par des bacs publics plus discrets, je ne crois pas que la mentalité de récupération soit adoptée par tout le monde. C’est du moins ce que je constate des gens que je connais dans Limoilou chez qui la récup = 0% et la quantité de vidanges hebdomadaires.

    Je ne crois pas que ce soit généralisé de marcher 5-10 minutes avec son sac de récup à la main quand il suffit de tout jeter dans la chute à déchets au bout du corridor.

    Autrement dit: il ne faut pas généraliser…

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  12. Fernand

    8 janvier 2009 à 10 h 10

    Manu non mais quinze jours sous le soleil le couvert fermé fera la job de putréfaction qui génère le méthane.

    Explique-moi comment on va faire du méthane dans la future usine avec ce qu’on va collecter des bacs bruns. Comme c’est sans danger, comment expliquer les hauts cris des conseillers Ann Beaulieu, membre RMQ du comité de surveillance de l’incinérateur et Alain Loubier, chef du RMQ et président d’arrondissement et conjoint d’ann Bourget?

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  13. Francis Vachon

    8 janvier 2009 à 10 h 10

    Et les bacs bleus sont trop petit en ville! Le mien déborde chaque semaine, et si j’ai le malheur d’oublié d’aller le porter à la rue, j’ai une belle petite montagne dans mon bureau jusqu’au lundi suivant!

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  14. Fernand

    8 janvier 2009 à 10 h 13

    Ludivic libre à toi mais j’ai proposé une solution pour le centre-ville une collecte sélective une journée différente.

    Je vous demande de visiter la rue St-Jean le jour de collecte pour constater de visu mes dires…

    Aussi, dans les fast food, le recyclage est absent…

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  15. Manu

    8 janvier 2009 à 12 h 43

    @Fernand : un bac brun n’est pas parfaitement hermétique et surtout, il est souvent ouvert (pratiquement tous les jours) pour y mettre des rebuts. Par conséquent, en aucun cas les conditions nécessaires à la digestion anaérobie des déchets organiques sont présentes, et il n’y a donc pas de production de méthane.

    Dans un usine où l’on convertit volontairement ces déchets en méthane, on place ceux-ci dans des conditions contrôlées pour que cela se produise.

    Maintenant, si vous croyez encore à ces fausseté sur la production de méthane, allez donc demander l’avis d’un biochimiste… Par ailleurs, il doit bien y avoir un nom pour le trouble psychologique qui consiste à répéter le même message faux sur toutes les tribunes (Québec Urbain, le blog de Jacques Teasdale, Le Devoir, etc.) sans se rendre compte du ridicule duquel on se couvre. On dirait un discours d’un fanatique religieux qui agit par conviction aveugle et non par réflexion et bon sens.

    Pouvez-vous bien nous dire quel est cet intérêt que vous servez en criant à tout vent ces absurdités (car on n’en est pas à la première…) dont vous ne comprennez pas la teneur? Est-ce relié à des liens d’affaires? ou votre passage au conseil municipal de Beauport? Il doit y avoir quelque chose derrière tout ça non?

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  16. Manu

    8 janvier 2009 à 12 h 57

    Et j’oubliais… à pression normale et aux températures auxquelles on vit, le méthane est inodore (dans le gaz naturel, qui est du méthane, on ajoute quelques composés odorants, permettant d’en détecter la présence à l’odeur, pour des raisons de sécurité).

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  17. Fernand

    8 janvier 2009 à 13 h 34

    Je ne fais pas de l’écologie ma religion et chaque fois qu’on m’oblige à changer des choses, j’ai le droit de savoir si ca aura un résultat positif.

    Je suis tanné de ces pseudos savants qui ont la pensée unique et les recettes miracles.

    Le méthane provient de décjçhets putrescifs qui par l’exposition au soleil se dégage et on le sent (odeurs nauséabondes). Un bac brun est capteur de chaleur et la situation anarobique se sentira à distance pour ces bacs.

    Parlez moi des multiples expériences de bacs èa Sillery, St0-Saub=veur et à Beauport. Moi j’ai des geed-backl des cobayes qui ne réflètent pas votre philosophie de pensée qui en passant vous fait vivre…

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  18. Carol

    8 janvier 2009 à 21 h 08

    « Je suis tanné de ces pseudos savants qui ont la pensée unique et les recettes miracles. »

    Ah ! la pensé unique ! Ont pourrait peut-être en faire une chanson ;-)

    Que veux-tu dire Fernand par cette phrase ???

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  19. Manu

    8 janvier 2009 à 21 h 56

    @Fernand : Il ne s’agit PAS d’une pensée, ni d’opinion, ni de point de vue. Il s’agit de FAITS. Le méthane est INODORE! C’est un fait indéniable, autant que la terre tourne sur elle-même. Qu’il fasse froid ou chaud, il n’y pas de décomposition anaérobique en présence d’oxygène… par DÉFINITION. N’importe qui qui a des connaissances de base en chimie organique pourra vous dire à quel point vous faites erreur.

    Alors pourquoi vous entêter à dire des faussetés? Parce qu’on vous paye pour le faire ou parce que vous êtes simplment une vielle croûte sénile? Dans ma grande gentillesse, je vous laisse choisir.

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