Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Parcs industriels en demande…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juin 2009 17 commentaires

Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, le 9 juin 2009

(Québec) Québec annoncera sous peu l’ajout de trois nouveaux parcs industriels, a appris Le Soleil. Confrontée à une pénurie d’espace, la Ville cherche ainsi à éviter de voir le prix d’achat des terrains augmenter et, ainsi, à inciter les entreprises à s’établir en périphérie.

Les 25 zones et parcs industriels de Québec affichent presque complet, selon un document de la Ville daté du 15 janvier 2009. En fait, seulement 10 % des 23,5 millions de mètres carrés dédiés à l’industrie sont encore disponibles à Québec. Et encore, les deux tiers de ces terrains encore vacants ne sont pas desservis par les services municipaux, ce qui rend leur développement beaucoup plus onéreux.

Ayant constaté cette pénurie d’espace, la Ville est ainsi à chercher de nouveaux endroits pour poursuivre son développement industriel, surtout que la région ne montre pas de signe d’essoufflement économique. Une demi-douzaine de terrains sont envisagés, mais seulement trois nouveaux parcs industriels seront aménagés, a confirmé au Soleil Richard Côté, vice-président du comité exécutif.

la suite

bon signe à première vue ces ajouts…

Voir aussi : Industriel.


17 commentaires

  1. Matrix

    8 juin 2009 à 21 h 03

    Plus de densité dans les nouveaux parcs industriels… il était temps !! on utilise tellement de grande surface sans l’optimiser dans les quartiers déjà existant…

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  2. Manu

    9 juin 2009 à 00 h 04

    Bien souvent, c’est difficile de densifier. À part dans le cas où il n’y a que des bureaux, il s’agit bien souvent d’entrepôts, de manufactures légères, d’usines alimentaires, etc. Le genre de chose qui se densifie mal… Comme cela ne peut être dense, il n’y aura jamais non plus de transport en commun efficace (sauf si le parc industriel se trouve par hasard entre deux points d’importances, donc le long d’un trajet important) et il faudra encore s’y déplacer en auto. Les stationnements sont donc là pour rester aussi (sans compter la surface nécessaire pour que les camions et vans puissent collecter/livrer la marchandise). Même si on mettait quelques stationnements sous-terrain, ce ne serait toujours pas très dense.

    Bref, à part pour de petits édifices à bureau « à coût modique car dans un parc industriel », il n’y a pas grand chose qui se densifie. Alors cette densification ne restera probablement qu’au stade de bonne intention.

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  3. Erick

    9 juin 2009 à 09 h 27

    Pour les parcs industriels, on devrait prioriser les endroits à proximité d’un accès ferroviaire.

    C’est rarement ce que l’on fait. On fait même totalement le contraire.

    – On a un « parc technologique » là où se croisent les voies de deux cies ferroviaires entre Duberger et Ste-Foy. Une clientèle qui n’a aucune chance d’utiliser ce moyen de transport.
    – On a convertit l’ex Ciment St-Laurent en condos….. sans commentaires!
    – A d’Estimauville, on veut y faire une tour à bureaux, plutôt que quelque chose d’industriel susceptible d’utiliser ce transport.
    – Et en plus on a Labeaume qui s’insurge contre la cour de transbordement près de la gare de Ste-Foy pour des raisons d’esthétique!

    Et ensuite on fait des parc industriels dans des endroits en hauteur et inaccessibles ferroviairement et dépendant du camionnage, comme le parc Armand-Viau.

    Le seul point positif sur ce point dans cet article, on parle du parc industriel St-Malo, qui lui, est accessible par le chemin de fer, même s’ils n’y vont plus que très rarement.

    Pour ceux qui rêvent de hauteur… descendez de vos nuages! Les industries n’ont pas le choix d’être sur le plancher des vaches. Malgré tout prenez des petite mesures des méga entrepots dans le parc Armand-Viau, elles font bien l’équivalent 4 étages, soit la hauteur maximale atteignable par un forklift.

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  4. Djibé

    9 juin 2009 à 09 h 48

    Ne serait-il pas une bonne idée d’optimiser les parcs industriels existants, ou sinon changer leur vocation?

    L’exemple qi me vient en tête est celui du quartier compris entre Bouvier, Lebourneuf, l’autoroute Laurentien et les Galleries de la Capitale.

    Ce secteur est encore zoné comme quartier industriel et il existe en son coeur une importante zone non urbanisée. À mon avis, ce secteur n’est p-e pas le meilleur endroit pour y voir proliférer des nouvelles industries, mais du moins il est sans doute venu le temps de revoir son développement.

    Je sais que je n’amêne aucune solution quant à de nouveaux quartiers industriels, mais il existe certainement des portions de secteur industrialisées pouvat être exploité.

    Je pose maintenant une question : qui prendra maintenant les rennes de l’expansion urbaine?? les quartiers iindustriels ou résidentiels? Et aussi, ne serait-il pas un EXCELLENTE idée de critiquer également l’étalement urbain vis-à-vis les quartiers résidentiel??? Eux-aussi sont HONÉREUX en infrastructures!!!!!!!!!!!!!!!!!! (aqueducs, électricité, transports en commun, routes, déneigement, police-pompier,………) à voir..

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  5. Djibé

    9 juin 2009 à 09 h 55

    @ Erick… le transport ferrovière est sans doute important, mais je crois bien qu’aujourd’hui le secteur indusriel emploi d’avantage les corridors autoroutiers…….

    Il ne faut pas voir en ces axes ferrovières un new way of life pour l’industrie……

    Hum…en passant…je propose de reveir en arrière en utilisant QUE des bâteaux pour le transport des marchandises….

    Toutefois, je comprends que la Ville pourrait préconiser au moins 1 noeud ferrovière afin d’offrir une alternative (ou un point intermodale) au transport des marchandises, surtout pour ce qui et du transport trans-canadien (ou nord-américain).

    Bon débat en vue mon Erick!!

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  6. Matrix

    9 juin 2009 à 10 h 11

    @Manu

    Ta raison que c’est pas toujours évident avec des entrepôt etc, mais je pense aux laboratoires de recherche par exemple, il y en a pas mal !!

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  7. Fernand

    9 juin 2009 à 11 h 04

    @ Djibé, il est temps que les axes routiers ne soient pas les seuls critères de localisation d’une entreprises. L’aéroport, les rails et la proximité des quais de chargement sont aussi des critères pour des entreprises tout dépendant du genre d’entreprise et de son achalandage. La mode est à l’intermodalité et à la diminution du transport par camion, environnement oblige.

    Par contre les grandes chaines d’alimentation ont tous regroupés leurs achats, leurs entrepôts et leur coupe de viande à Montréal forçant une distribution par camion intensive. Ainsi des bleuets du Lac St-Jean avant de se retrouver sur la tablette du Maxi, du IGA ou du Métro local passe par Montréal pour y revenir. Il en est de même des coupes centralisées des viandes. Je n’achète plus des sacs cryogénés de Maxi ou de Super C, je préfère mon épicier du coin qui a gardé ses bouchers…

    Pour revenir aux parcs industriels, un lien sous fluvial sous l’ile d’Orléans aurait permis un équilibre meilleur de la répartition de ces parcs industriels. Il y a autant de travailleurs dans ces parcs que sur la colline parlementaire et ça déploye un flot de transit aussi important sur nos routes aux heures de pointe. J’ai toujours pesté sur le mauvais service que le RTC accorde aux parcs industriels et il semble qu’enfin on a compris et qu’on va s’en préoccuper. Ainsi à Beauport, les autobus qui viennent du nord passent presque toutes par la rue Seigneuriale et ne pénétrent pas la zone industreille. Pire avec l’expansion sur laquelle j’ai travaillé à garder Stéris dans notre nouveau parc, il n’y a auxcun service. Pourtant c’est 700 travailleureàs et juste à coté s’érigent des peties industries sous traiutantes de Stéris ou de l’école de verre juste à coté et qui elle aussi souffre du manque de service du RTC. Espérons que les études du RTC déboucgeront et que plusieurs travailleurs s’en prévaudront pour débouchonner nos routes…

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  8. Matrix

    9 juin 2009 à 11 h 10

    @Fernand

    A propos du lien sous fluvial jamais réalisé, savez-vous pourquoi ce projet n’a jamais été lancé ?? Avec la congestion des ponts il est évident que cela permettrait une meilleur répartition de la circulation.

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  9. François

    9 juin 2009 à 11 h 40

    Quelle congestion aux ponts ? Les ralentissements aux ponts sont bénéfiques. Toi le premier Matrix, tu parles d’une meilleure densification de la région, qu’il faut oser la hauteur, tu lances qu’il faut des vingt étages ici, vingt-cinq étages par là, aussi facilement que certains lancent des rumeurs sur les ondes, et tu écris à notre ami Fernand : « [qu’]il est évident que cela [ le lien sous fluvial] permettrait une meilleur répartition de la circulation. » C’est bien je comprends ?

    Eh bien mon ami, accroître l’offre en transport, c’est favoriser la naissance et la croissance de nouveaux pôles, sans qu’on ait optimisé ceux existants, c’est tout le contraire de la densification que tu obtiendras. C’est donner carte blanche à certaines administrations municipales qui attendent de dérouler le tapis rouge à des promoteurs pour perpétuer le même développement lâche et bouffeur d’espace. C’est aussi donner raison à d’autres administrations qui essaient de nous faire croire que nous allons manquer de terrains demain, alors qu’en réalité, c’est jouer le jeu des promoteurs qui ne veulent pas changer leurs pratiques, leurs modes d’implantation.

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  10. Matrix

    9 juin 2009 à 12 h 34

    Francois, je comprends ton point de vue, je ne dis pas de bâtir de nouvelles autoroutes, je crois cependant que ce lien du coté Est aurait dû être planifier à la base. On ne développe pas une ville sans aucune voie de circulation, donc il faut une base et cette base aurait du inclure le lien sous fluvial . Cela aurait permis de mieux ceinturer la ville et d’Estimauville deviendrait automatiquement plus attrayant naturellement sans l’intervention de la ville.

    C’est vrai que ça pourrait favoriser l’étalement, mais, de toute façon c’est déjà le cas actuellement. Preuve que le plus gros problème est avec la mentalité de développement qu’on retrouve ici.

    Tant qu’il y aura une mentalité de village ca va continuer de s’étendre toujours de plus en plus loin.

    En passant, un lien sous fluvial serait surement payant et pourrait donc profiter au transport en commun qui pourrait y avoir un accès privilégié alors que présentement, même les bus sont bloqué sur les ponts.

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  11. Fernand

    9 juin 2009 à 16 h 07

    L’idée de départ a été lancé dans les années 70 par le député-maire Marcel Bédard. Si vous remarquez bien, l’autoroute Félex-leclerc arrive assez haut et B.dard projetait de continuer une jetée jusqu’à l’ile et ensuite un tunnel du coté sud. Les insulaires ont rejeté la jetée d’emblée…

    En 1994, les députés Filion et Garon ont poussé un projet de tunnel sous-fluvial avec une sortie et une entrée sur l’ile pour replacer le pont désuet. Dans ce projet, on incorporait les tours de transmission de l’Hydro comme à Grondines.

    Ce projet a été repris par le maire de Beaumont par la suite sans les tours de l’Hydro. C’était un projet privé, clé en main, sur le principe du BOOT. On construisait, on opérait pendant trente ans en chargeant un péage et ensuite on cédait au gouvernement. Si je ne me trompe, c’est l’idée du péage qui a mis du sable dans l’engrenage. Le maire de Beaumont pourrait mieux vous répondre que moi…

    Aujourd’hui la région se réveille et comprends mieux la vision que nous avions à l’époque, il y a maintenant 15 ans. Il n’est jamais trop tard pour faire les choses…

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  12. Pier Luc

    9 juin 2009 à 16 h 43

    Des usines à deux étages… Ça pourrais se faire. Il faudrait que l’entrepôt soit pleine hauteur mais les chaines de travail pourraient être sur deux paliers. Il faudrait seulement des tapis-roulent pour monter le produit au deuxième étage.

    Mais, il ne pourrait pas dépasser quatre étages. À moins d’aménager une entreprise qui n’a pas besoin d’entrepôt. Ils pourraient peut être construire un deuxième entrepôt au dessus mais ça prendrait un bonne grosse charpente, Ça coûterait surement plus chère que de construire un entrepôt à côté. En plus, ce serait du trouble de descendre les marchandises. Ça prendrait une monte charge spéciale soudé sur la charpente de l’usine et il faudrait que les lifts du deuxième entrepôt mettent les marchandises dessus puis, que ceux du premier les décharges et les places dans le camion…

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  13. Erick

    9 juin 2009 à 16 h 53

    @Pier Luc

    Une telle entreprise couterait tellement plus cher à construire et opérer qu’elle ne serait pas concurrentielle avec le reste de la planète. Elle tofferait pas longtemps.

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  14. Goldoche

    9 juin 2009 à 21 h 23

    Au fait, qu’est-ce qui arrive avec l’usine de GE sur charest? Il me semble que c’est un bon spot qu’une autre compagnie ou plusieurs autres compagnies pourraientt prendre.

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  15. Martin Otis

    9 juin 2009 à 22 h 53

    Au fait, qu’est-ce qui arrive avec l’usine de GE sur charest? Il me semble que c’est un bon spot qu’une autre compagnie ou plusieurs autres compagnies pourraientt prendre

    je l’ai dans mon champ de vision à chaque passage matinal…une horreur…

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  16. Goldoche

    10 juin 2009 à 01 h 10

    l’usine oui, mais l’endroit est bien placé

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  17. Fernand

    10 juin 2009 à 11 h 02

    Cette usine de GE fabriquait des compteurs résidentiels pour l’Hydro-Québec. Je l’ai visité car dans mon rapport dse vérification, je devais décrire les tâches par établissement pour fins de classification (1100 taux de cotisation différents), décrire les travaux effectués, les équipements utilisés, connaître l’organigramme décisionnel, les gestionnaires et la liste des employés reliés à cette activité économique pour pouvoir répartir la masse salariale globale de l’entreprise.

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