Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les graffitis à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 octobre 2009 25 commentaires

graffiti graffiti


Le sujet a été abordé souvent sur Québec Urbain. Voici un article paru récemment sur ce fléau.
Je me demande encore pourquoi on appelle du « graffiti » ce qui est purement et simplement du vandalisme.
Faut croire que notre société a décidé d’accepter ces manifestions de mauvais goût et d’agression sur le bien public, par aveu d’impuissance face au phénomène. Étonnant que le sujet ne soit jamais (ou presque) soulevé lors d’élections municipales.

Les graffitis, un fléau

Merci à Jean Cazes pour les photos et l’info quant à l’article

Voir aussi : Québec La cité.


25 commentaires

  1. sim 21

    20 octobre 2009 à 23 h 19

    Que voulez vous?

    On s’entend pour dire que Québec est une ville .. vrai?

    Donc dans tout les moyennes-grandes villes y a des graffitis ..

    Y en a des graffitis et y en aura toujours.

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  2. Louis

    21 octobre 2009 à 00 h 59

    C’est vrai, mais ce n’est pas une raison pour accepter cette forme de vandalisme, surtout quand on s’attaque à du mobilier neuf.

    Si César Labeaume veut se péter les bretelles avec sa belle ville toute revampée, il serait mieux de s’attaquer à ce problème plutôt que de nous faire des menaces avec son nouveau Colisée. D’autant plus que s’il ne le fait pas, son beau gros gadget se retrouvera vite tout barbouillé de ces « chefs-d’oeuvres ».

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    • nietnietniet

      21 octobre 2009 à 10 h 19

      Wow ! Vraiment aucun rapport entre les 2 ! Toute les occasions sont bonnes pour attaquer le maire.

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    • nietnietniet

      21 octobre 2009 à 10 h 20

      Et avant de me faire accuser d’être un grand fan du maire je tiens à dire que celui-ci me tape quelque peu sur les nerfs et que je ne suis pas mais alors là pas du tout d’accord avec ses menaces enfantines.

      Cependant, Louis, il n’y a pas de rapport entre les grafitis et le Colisée.

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      • Louis

        21 octobre 2009 à 20 h 57

        On s’en reparlera si jamais le colisée Labeaume voit le jour. Je pourrais parier avec toi que moins de six mois après son inauguration, tu pourras admirer de beaux graffitis sur les murs de cet amphitéâtre.

        Oui, il y a un rapport entre les graffitis et le Colisée. À chaque fois qu’une nouvelle infrastructure est érigée à Québec, les barbouillages sur cette dernière apparaissent généralement assez vite. D’ailleurs, tu as juste à le constater lorsque la Ville installe un nouvel abribus sur une rue. Habituellement, moins de 24 heures après son installation, soit qu’elle est recouverte de graffitis, soit qu’elle est « pétée » par des vandales.

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  3. Jean Cazes (monlimoilou.com)

    21 octobre 2009 à 09 h 03

    « (…) Ce qu’il faut faire pour enfin enrayer le fléau, c’est traiter le problème en amont! Il faut aller à la source, c’est-à-dire chez les commerçants qui vendent leurs munitions aux artistes. Elle est là, l’idée: traiter les canettes de peinture en aérosol comme des munitions, et donc les garder sous le comptoir ou sous clé, et en interdire la vente aux mineurs. (…) » – Les graffitis, un fléau

    Additionné peut-être d’une amende salée de 500$ à tous ceux qui sont pris sur le fait?

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      21 octobre 2009 à 10 h 44

      Non. L’amende ne dissuade pas car trop souvent les gens ainsi trouvés coupables ne seront pas capables de la payer ou ne la paieront tout simplement pas. Pourquoi un tribunal n’ordonnerait pas aux fautifs de « nettoyer » (sous supervision) un mur graffité ? C’est très long à faire ….
      L’abribus en face de la Mutuelle SSQ (boul. Laurier) a été « graffité » dès le premier jour et le vandale a été surpris, en pleine nuit, sur le fait. Il a été traduit devant le Tribunal. Mais on a jamais su ce qu’il en était advenu. Imaginez s’il lui avait été ordonné de nettoyer, par une belle fin de semaine, les dommages qu’ll avait fait.

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    • Seb

      21 octobre 2009 à 11 h 47

      Interdire la vente de peinture aux mineurs… C’est n’importe quoi!!!

      À chaque fois qu’on étend l’emprise du Big Brother sur la jeunesse; on augmente leur frustration face à la société.

      Belle façon d’empirer le problème.

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    • Carol

      25 octobre 2009 à 15 h 18

      Ah la répression, cela ne règle pas toujours le problème, plutôt de la prévention …

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  4. Seb

    21 octobre 2009 à 09 h 07

    Personellement je trouve que le graffiti a sa place à certains endroits. Par exemple, en dessous des ponts, sur les trains, dans les quartiers industriels ou sur tout ce qui est laid à la base ou en décrépitude. Ils redonnent une certaine vie à ces lieux.

    Cependant, j’abonde dans votre sens quand il est question de mobilier urbain, d’immeubles neufs ou patrimoniaux et du centre-ville.

    On ne pourra jamais enrayer ce phénomène. Mieux vaut insuffler une certaine éthique aux graffiteurs en leur donnant le droit de pratiquer leur art dans certains endroits et sous certaines conditions.

    Justement, pourquoi pas leur donner le droit de graffiter à certains endroits à conditions qu’ils fassent du bénévolat pour effacer des graffitis là où on ne les veut pas?

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  5. Anonymous

    21 octobre 2009 à 09 h 46

    Je crois qu’en tant que société, on devrait concentrer nos efforts sur des problèmes beaucoup plus profonds que le simple vandalisme par graffitis (tags). Pour reprendre les propos de Sim 21, il y aura toujours des graffitis peut importe l’effort que l’on met pour les enrayer. Justement, la tendance est que plus on les élimine, plus il s’en ajoute. Aussi bien laisser faire ces graffitis sans pour autant les banaliser. Le meilleur combat contre le graffiti est justement par le graffiti. Je prends exemple des belles murales que l’on trouve sur Saint-Jean et Dorchester faites… de graffitis… C’est toujours plus beau qu’un mur banal et ça a pour effet d’éloigner les vandales.

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    • Laér

      21 octobre 2009 à 11 h 42

      Les tags sont des graffitis mais seulement certains graffitis sont des tags.

      Donc pas besoin de mettre (tags) après le mot graffiti, car c’est faux.

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  6. Gwido

    21 octobre 2009 à 11 h 22

    « Elle est là, l’idée: traiter les canettes de peinture en aérosol comme des munitions, et donc les garder sous le comptoir ou sous clé, et en interdire la vente aux mineurs. »

    Je suis sûr que les auteurs de graffitis trouveraient d’autres « munitions » pour continuer leur oeuvre. Les magasins de matériel d’artistes en sont pleins. Et je suis tout à fait d’accord avec le commentaire ci-dessus d’Anonymus, à savoir que « le meilleur combat contre le graffiti est justement par le graffiti ». Pour moi, c’est loin d’être un fléau.

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  7. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    21 octobre 2009 à 12 h 09

    des parcs (ou espaces) à graffitis çà existes-tu ? en dehors des belles murales, bien sur…

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    • Anonymous

      21 octobre 2009 à 13 h 12

      Non, pas à ma connaissance. Il y avait l’Ilôt fleurit comme endroit « toléré » par les authoritées mais je crois que ce n’est plus le cas depuis la revitalisation du secteur. Il est vrai que ça prend des endroits « légals » pour que ces graffiteurs s’expriment mais d’un autre côté, il y aura toujours de ceux qui cherchent le « thrill » de commettre leurs gestes dans des endroits ou ce n’est pas permis.

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    • Manu

      21 octobre 2009 à 23 h 06

      Il me semble qu’on tolère les graffitis sur les structures en béton « non décoratif » qui sont normalement accessible (i.e. pas dans une zone à accès contrôlé ou au-delà d’une clôture ou d’un garde-fou). Par exemple, un dessous de viaduc fait une excellente toile de fond pour graffitis.

      Il me semble même que d’autres villes comme Montréal on même fait de cette tolérance une autorisation par règlement, i.e. il est permis de décorer les structures routières normalement accessibles.

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  8. Pier Luc

    21 octobre 2009 à 16 h 14

    Il y a beaucoup de monde qui ont décidé que c’était laid mais c’est pas nécessairement laid. Moi j’aime bien les effets de formes et de couleurs qu’ils créent. Quand c’est peins sur un mur de béton gris ça donne de la vie. Mais les gribouillis au feutre noir sur le mobilier urbain ça c’est une autre affaire!

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  9. Pierre-Luc Auclair

    21 octobre 2009 à 16 h 58

    Bon bien je vais mettre mon grain de sel en tant qu’employé du Plateau-Mont-Royal qui a passé l’été à répertorier les graffitis et autres tâches connexes.

    De un, il est essentiel de traiter la chose en amont car il est impossible d’enrayer le problème. Le graff est là depuis des millénaires et ce n’est pas près de changer. De plus, voudriez-vous vraiment laisser accumuler tags après tags, surtout considérant que lorqu’on ne les enlève pas, ils reviennent d’autant plus vite.

    Par exemple, après un enlèvement, un mur peut rester propre 2, 3 semaines et plus. Cependant, dès qu’un taggeur y met sa marque, il n’est par rare de voir apparaitre plusieurs autres tags sur la même surface dans les jours qui suivent.

    Car le monde du graffiti est une micro-société qui fonctionne sur un système qui ressemble à la méritocratie et le but est de faire son nom le plus possible.

    Bon, il est vrai que la réglementation plus sévère pourrait aider à diminuer le problème, mais ce n’est pas une panacée ! Par exemple, un des taggeurs du plateau a été attrapé cet été et j’ai vu des nouvelles oeuvres de celui-ci par après.

    Pour ce qui est de l’enlèvement, au PMR notre budget pour l’année est de 250 000 et nous allons être en mesure de passer absolument toutes les bâtisses (sauf pour les ruelles) sur notre territoire auxquelles nous avons les autorisations de procéder et cela avec un certain surplus budgétaire.

    Pour ce qui est de la peinture, il est très facile pour tous de se procurer des canettes par internet et rester anonyme de cette façon. De plus, une grande partie (je dirais de 30 à 50% mais je n’ai fait aucune analyse des chiffres) de la quantité (et non de la superficie taggée) des graffitis ne sont pas fait avec des bombes mais plutôt avec des marqueurs ou des crayons modifiés pour y mettre de la peinture. De plus, les scratch (grafignes) et le etching (marquage à l’acide) sont des types de graffitis qui sont beaucoup plus couteux à réparer (on parle de moins de 10$ par mètre carré pour l’enlèvement) et qui ne sont pas pris en compte dans cette critique. Quant à la proposition de ne pas vendre aux mineurs

    Voici ce que je ferais côté réglementaire :
    – Augmenter les amendes pour les contrevenants et surtout les récidivistes.
    – Imposer une réglementation selon laquelle le propriétaire ou un représentant du propriétaire doit nous avertir dans un délai de 7 ou 14 jours de la présence de graffitis (tel qu’à Vancouver, par exemple) de façon à enlever les graffitis dès qu’ils apparaissent.

    Cependant je suis d’accord qu’il faut augmenter les travaux de prévention. Ma boss (qui elle est en charge des opérations) en a fait un peu cette année et je crois que c’est bien.

    Je déplore par contre le bashing sur les graffitis (pas notre cas au PMR). Plusieurs des artistes légaux dans le graffiti font de superbes murales et sont de vrai artistes et non des déchets et des vandales. Il faut travailler vers la légalisation de la pratique dans le possible et vers la réduction des actes de vendalisme.

    Je ne connais pas non plus la façon de faire des autres arrondissements, alors je ne me prononcerai pas dessus, mais je crois que des règlements de ce type alors qu’ils sont peut-être efficaces à un certain degré ne doivent pas apparaitre comme des solutions miracles.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      21 octobre 2009 à 17 h 08

      Merci beaucoup pour votre commentaire extrêmement pertinent à mes yeux. Et je suis d’accord avec le passage suivant: « Plusieurs des artistes légaux dans le graffiti font de superbes murales et sont de vrai artistes et non des déchets et des vandales. » Les photos illustrant de billet montrent le contraire.

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    • Réal Utilisateur de Québec Urbain

      21 octobre 2009 à 18 h 45

      Informations à point et pertinentes. Merci.

      Je crois qu’il serait temps qu’on adopte des procédures semblables à Québec ( avec le budget qui va avec bien sûr ).

      Les fameuses « signatures » qu’on retrouve un peu partout sur les facades d’immeubles et de résidences sont effectivement du vandalisme et non pas de l’art. Ces taggeurs-là sont comme des coquerelles ou des rats, ils ne sortent presque exclusivement que la nuit. Je ferais même une analogie avec les incendiaires: c’est pour eux une façon de jouir.

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  10. Pierre-Luc Auclair

    21 octobre 2009 à 17 h 06

    N.B. : Quand je dis :
    « on parle de moins de 10$ par mètre carré pour l’enlèvement »

    Je parle ici de l’effacage des graffitis réguliers, soit par ce qu’on appelle « enlèvement » (au jet-gun avec un réactif), ou par la peinture tout simplement. Je ne me souviens pas des chiffres exacts, mais c’est entre 7 et 9 dollars, environ.

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  11. Pier Luc

    21 octobre 2009 à 20 h 53

    Des fois les signatures sont belles, mais on est pas capable de lire alors on ne sait pas si c’est vulgaire, haineux… mais ça ajoute de la couleur. Il y en a qui ont vraiment du talent! Et, je ne parle pas des murailles, ça on s’entend que ce ne sont pas vraiment des graffitis. C’est arrangé avec la Ville.

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  12. Manu

    21 octobre 2009 à 23 h 11

    Comme d’autres l’ont mentionné, il serait peut-être mieux de permettre le graffitage à certains endroits et sous certaines conditions (le moins de conditions possible toutefois) question au moins de régler le cas de ceux dont l’intention première est de graffiter, et non de commettre un méfait (ceux-là ne voudront évidemment rien savoir des graffitis « légaux »). Ça me fait penser au cas des « skateux » qui dérangeaient parfois en monopolisant des escaliers et leurs rampes, des bouts trottoirs, des places publiques, etc. À force de faire des skate-park un peu partout, on voit de moins en moins de cas indésirables.

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  13. “Tags”, graffitis et vandalisme (encore!) « blog.monlimoilou.com

    6 novembre 2009 à 04 h 05

    […] dit, je vous invite aussi à parcourir ce billet de Gérald Gobeil (Québec Urbain) présentant d’autres exemples de ce type de vandalisme […]

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