Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La densification intelligente

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 février 2010 47 commentaires

Du collectif Vive les boisés:

Plutôt que de procéder à la déforestation de Québec, on pourrait densifier intelligemment les secteurs déjà urbanisés. Quelles sont vos suggestions pour mieux densifier ou pour que la ville incite les promoteurs à investir en zones urbanisées plutôt qu’en faveur de l’étalement urbain ?

La ceinture verte de Québec

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


47 commentaires

  1. Matrix Utilisateur de Québec Urbain

    8 février 2010 à 14 h 55

    >Quelles sont vos suggestions pour mieux densifier ou pour que la ville incite les promoteurs à investir en zones urbanisées
    —————–

    Certains promoteurs ont déjà demandé à la ville la permission pour bâtir plus en hauteur à Québec (entre autre lors du voyage à Chicago). Donc c’est pas d’inciter les promoteurs mais plutôt changer la mentalité d’urbanisation de la ville ??

    Il faut que la ville permettre de densifier davantage tout en étant plus sévère concernant l’architecture !

    L’autre problème vient de certains groupes au centre-ville qui refuse la densification, on a déjà entendu des propos qui disait d’aller bâtir en banlieue.

    Voilà le genre de projet qu’on peut voir pousser dans une ville comme Regina (200 000 habitants) :
    http://img148.imageshack.us/img148/8191/westgate2.jpg

    Un autre point, Ste-Foy est l’endroit où le développement et la densification se fait « naturellement » pendant que St-Roch se développe avec des subventions, il faudrait trouver c’est quoi le problème….

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  2. François

    8 février 2010 à 15 h 16

    Ce qu’il y a, c’est que jamais les promoteurs n’oseront faire du développement sur les terrains contaminés, certaines friches urbaines qui demandent la remise en état, sans que le public n’investisse pour viabiliser le terrain dans l’objectif de la construction. Pour ce, ça prend des décideurs allumés, des gens qui ont une idée du développement qui allie transport, environnement, bref faire de l’urbanisme. Présentement, lorsqu’on regarde ce qui se passe en banlieue, la donne des revenus anticipés est la seule qui compte. Les terrains vierges, forestiers seront toujours favorisés par les promoteurs. C’est plus facile. Et remarquez : il n’y a pas de meilleure densité, des meilleurs projets, alors qu’on entend par la bouche des décideurs qu’il manque de terrains. Il n’y a pas d’optimisation des ressources, des directives fermes données aux promoteurs ! Bref, on peut parler comme on voudra de densification, le nouveau mot valise, le nouveau mot sexy, mais jusqu’à maintenant, personne ne m’a convaincu que leur densification qui se résume à des édifices plus hauts – encore faudrait-il aussi parler d’usage – est le gage d’un meilleur urbanisme. Je ne sens pas d’orientation dans le développement.

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    • olivier.amiot.1@ulaval.ca

      9 février 2010 à 08 h 45

      Il y a déjà certaines formes de densification, dont la largeur du terrain à l’avant et sur les côtés. C’est bête, mais en se privant de se luxe inutile, on économise un minimum d’espace…

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  3. Miike

    8 février 2010 à 15 h 47

    Une minorité de la population se dressent devant tout projet de construction a haute densité au centre-ville (là ou ça devrait être), chassant ainsi les promoteurs vers la banlieue. Maintenant la population de ces banlieues se dressent devant les projets immobilier dans leurs secteur, visant les espaces vert (par ce qu’il manque de place)…

    Achetez le popcorn, une belle confrontation entre Nimby’s s’annonce.

    Pourtant le principe de base est assez simple:
    Plus de densification = augmentation de la conservation des espaces vert… = coûts moins élevés au niveau des infrastructures (routes, aqueduc, etc)… = diminution du trafic et de l’utilisation de l’automobile… = Gros Bon Sens.

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  4. Franks Utilisateur de Québec Urbain

    8 février 2010 à 16 h 02

    Bonjour ceci est mon premier post, ça fait des années que je vous lis !

    Je crois que l’étalement de Québec est parfait, ni trop grand ni trop petit, il faudrais donc effectivement densifier autour des zones habités, et boucher les trous qui restent un peu partout dans la ville ( comme le bout au sud de l’A40 au sud de la base de plein air de ste-foy) … ça serait pas un crime , c’est de la densification dans le périmètre construit. Et il va arriver un moment, et c’est peut etre déja fait, ou Québec , coincée entre le fleuve au sud , le montagnes au nord , et un territoire agricole à l’ouest, où Québec devra penser , et repenser son territoire et ce quelle en fait, un peu ce qui est arrivé à Montréal , où ce qui arriveras un jour à laval , les deux étants des îles !!

    Félicitations pour votre site , il est super intéressant , je le lis quotidiennement!

    C’était un beau bonjour des basses-laurentides ( 450) , mais je prévois démémager à Québec prochainement et y travailler ^^

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  5. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    8 février 2010 à 16 h 17

     » Quelles sont vos suggestions pour mieux densifier ou pour que la ville incite les promoteurs à investir en zones urbanisées plutôt qu’en faveur de l’étalement urbain ?  »

    Pour certains, mieux densifier, ce serait de raser des immeubles résidentiels du centre-ville de 2 ou 3 étages, pour y bâtir des tours mais pas un seul des tenants de cette tendance ne serait prêt à vivre au Xième étage de telles tours au centre-ville avec leur famille et sans leur voiture: Cul-de-sac …

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    • Dominic B.

      8 février 2010 à 17 h 13

      Bien d’accord avec ton commentaire. En fait le problème et la solution vient de l’argent. S’il coûte aussi cher acheter un 4 1/2 au XIV étage au centre-ville que d’acheter un grand bungalow en banlieue avec terrain gazonné, beaucoup se tourneront vers la banlieue.

      Reste le coût « collatéral » (pas seulement financier) de cette décision de vivre en banlieue VS vivre en ville : vivre sans auto au centre-ville, sans espace vert « à soi », VS vivre près de toutes les activités régionales, festivals et autres. Être pris dans le traffic 2 heures par jour VS 30 minutes, etc.

      Sinon, plutôt que de développer au centre-ville pour des « banlieusards », il faudrait développer pour les « urbains ». Orienter le développement pour répondre aux besoins des gens urbains est vraiment différent d’essayer de plaire à des banliseusard qui, de toute façon, n’y trouveront jamais leur compte en ville….Bref, mieux cibler la clientèle urbaine.

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      • Yvan Dutil

        8 février 2010 à 17 h 24

        J’ai lu quelques part récemment qu’un des problèmes en amérique c’est qu’il y a plein de gens qui aimeraient mieux vivre près de la ville qu’en banlieue mais ne peuvent tout simplement pas trouver d’endroits disponibles.

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      • Réal Utilisateur de Québec Urbain

        8 février 2010 à 18 h 23

        « Sinon, plutôt que de développer au centre-ville pour des « banlieusards », … développer pour les « urbains ». Orienter le développement pour répondre aux besoins des gens urbains est vraiment différent d’essayer de plaire à des banliseusard …Bref, mieux cibler la clientèle urbaine. »

        C’est une approche fort intéressante et originale qu’on aborde rarement. Ça mériterait d’être discuté et approfondi et pourquoi pas devenir une politique à adopter par l’administration municipale dont le mandat premier doit être le bien-être de ces citoyens et pas uniquement la tirelire des promoteurs immobiliers quand il s’agit du développement de la ville.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        9 février 2010 à 09 h 24

        Réal, quand vous dites que l’administration municipale a le mandat premier le bien-être de SES citoyens, n’oubliez pas que une grosse proportion de ces citoyens sont des banlieusards: Duberger, Vanier, Lebourgneuf, Neufchatel, Charlesbourg, Beauport, Val-Bélair, Cap-Rouge et j’en passe… Ce sont tous des résidents de Québec et on droit aux même égards de l’administration municipale que les « urbains ». Ne comptez pas sur l’administration municipale pour taper sur la tête d’une partie de ses électeurs. D’ailleurs ces quartiers devraient aussi faire partie des efforts de densification et non pas d’en être exclus.

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    • Miike

      8 février 2010 à 17 h 26

      Je serai bien prêt a y vivre moi. Et aux étages supérieures ce sont habituellement les espaces les plus recherchés, les plus cher, les plus beaux. A cause de la vue et de la quiétude principalement. Nous garderons notre voiture évidemment, mais elle servira moins souvent.

      Ah ben non c’est vrai, je dois garder mon bungalow en banlieue car il y a pas d’offre a ce niveau. Je dois aussi continuer a me taper 45-60 minutes de trafic tout les jours (allée seulement) pour atteindre le centre-ville ou je travail.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        9 février 2010 à 09 h 35

        Le problème à prévoir c’est le viellissement de la population. S’il est vrai que le dernier étage est le plus intéressant pour ceux qui sont assez en forme pour y monter, les réz-de-chaussée sont les préférés des personnes à mobilité réduite. Actuellement ils sont rares les édifices de 4 étages et moins avec un ascenseur, et les édifices à plus de 4 étages ne sont pas très nombreaux non plus. Les futurs « vieux » vont courir après les R-C et édifices avec ascenseurs, ceux-ci n’étant pas assez nombreux, ils se rabattront aussi sur les bungalows et tout ce qui pousse sur le plancher des vaches, car pour un vieux « pas trop magané » il est plus facile de conduire une auto que de monter 2 étages à pied.

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    • Christophe

      8 février 2010 à 22 h 05

      Je ne crois pas que la solution se retrouve dans les hautes tours et dans la destruction d’un des quartiers les plus denses du Canada. S’il y a bien un quartier urbain à Québec, c’est bien SJB (je parle urbain au sens européen).

      J’ai l’impression que, lorsqu’on parle de densification dans les quartiers centraux, on pense tous de suite à la destruction de SJB… Sinon on pense à faire de la consolidation urbaine (ce qui est toutefois une bonne option, mais on ne pourra pas baser notre densification que sur ça).

      J’avais fait remarquer, dans un précédent commentaire, qu’à l’ouest de Montcalm se trouvait un véritable champ de maison unifamiliale. À mon avis, il s’agit d’un secteur de choix (entre le centre-ville et le centre-Ste-Foy) pour la densification. On pourrait en autre penser un projet global avec bâtiment résidentiel de 5 à 10 étages ainsi que des commerces au rez-de-chaussée ainsi qu’une piste cyclable (on peine à lui trouver une chemin) et bien desservi en transport en commun. Bref, un quartier nouveau (projet à long terme on s’entend).

      Toutefois, à un tel projet s’imposent deux problématiques. De un, ce projet ferait naître une grande opposition populaire (chez les habitants du quartier, ce qui est totalement normal). De deux, il faudrait se porter acquéreur des terrains, et ce, à bas prix afin d’empêcher d’avoir des logements/condo/maison de ville trop chère. Bref, il s’agit de problèmes majeurs auxquels je n’ai pas de solutions.

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      • Yvan Dutil

        9 février 2010 à 06 h 58

        Le problème c’est que les banlieusards urbain qui ont réussit à s’acheter des maisons dans ces quartiers sont généralement aisés et influent, ce qui ne facilite pas ce genre de projet.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        9 février 2010 à 09 h 56

        @Christophe

        Pour qu’un promoteur construise quoi que de soit sur un terrain déjà bâtit, il doit acheter cette propriété au prix du marché et assumer les coûts de démolition. C’est plutôt rare qu’ils le font car ca vaut rarement la peine, c’est pas mal plus simple et plus économique de bâtir là où ce n’est pas construit. Et quand ils le font (acheter/démolir/reconstruier), c’est généralement une bâtisse sans valeur comme la maison ancestrale angle Costebelle/L’Ormière qui va bientot laisser place à des blocs, ou le Patro St-Vincent-de-Paul qui tombait en ruine, et non pas des cabanes à 500k++ recherchées comme dans Montcalm. De plus il y a toute la question de zonage. Un amendement au zonage ca se fait pas si facilement que ca.

        Bref c’est pas mal plus facile de densifier ce qui n’est pas encore construit que de raser ce qui est déjà là. Alors avant de raser Moncalm et SJB qui sont déjà très denses, vaut mieux le faire ailleurs en basse-ville là où les terrains vacants et édifices sans valeurs qui tombent en ruine sont moins rares.

        @Réal

        Ces maisons, à l’origine, étaient des bungalows de banlieue, construits aux frontières de l’urbanisation (ou dans un champ de patate si vous préférez), comme le font les gens de Lebourneuf et Val-Bélair aujourd’hui. Idem avec la talle de bungalows dans le haut-Limoilou. Ils se sont pas bâtit des bungalows au centre-ville, c’est le centre-ville qui s’est agrandit et les a rejoint, de la même manière que ce centre-ville finira par rejoindre un jour Val-Bélair.

        Quand Wolfe a conquis Québec en entrant par les Plaines, celles-ci étaient des terres de cultivateurs et non pas un parc public pour se faire griller ou y fêter la St-Jean! Les troupes britanniques ne sont pas arrêtés non plus prendre une bière sur la rue Cartier en passant. Même le parlement a été construit en dehors du centre-ville de l’époque.

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      • Christophe

        9 février 2010 à 12 h 05

        @Erick : C’est justement l’une des deux problématiques que j’énonce. Pour avoir un projet intéressant pour les familles, il faudrait des terrains peu cher afin d’avoir des prix compétitifs. Or, les prix très élevés du coin pour des bongalows empêche d’avoir les terrains à un coût raisonable. Je suis donc totalement d’accord avec toi.

        Pour le zonage, je ne crois pas que c’est un problème, la ville a après tous le pouvoir. Le problème est l’opposition à un tel projet.

        De toute façon, ce type de projet est dans l’optique du rêve, étant donnés les trop grandes contraintes.

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  6. Franks Utilisateur de Québec Urbain

    8 février 2010 à 17 h 55

    Tu habites quelle ville Mikes pour que ça te prennes autant de temps?

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    • Christophe

      8 février 2010 à 21 h 42

      Du moment que tu es sur le rive-sud c’est le temps que ça peut prendre dans le traffic (et en autobus c’est le double). Chez nous, nous sommes dans la même situation que Miike je crois, on aurait bien habité en centre-ville si les prix avaient été plus bas et l’offre plus grande pour les familles… mais présentement…

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  7. Francis L

    8 février 2010 à 20 h 00

    Je crois que la meilleur facon de densifier, c’est de se doter d’un réel système de transport en commun. Si la ville pouvait construire un tramway ou un métro, il est clair que les gens serait intéressé à s’établir sur le tracé de celui-ci.

    Il y a bien sur la métrobus, mais ça n’arrive pas à convaincre les gens que ça en vaux la peine.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      9 février 2010 à 10 h 09

      En auraient-ils les moyens? Les gens des quartiers « favorisés » capotent déjà sur leur compte de taxes, et ce parce que la valeur de leur propriété a augmenté beaucoup aussi.

      Ce qui se produit lorsque vous demeurez dans un quartier en pleine « ébullition » c’est que la valeur de votre propriété se multiplie, mais… le compte de taxe aussi, et à un moment donné, vous n’avez même plus les moyens d’assumer ce compte de taxes. C’est ce j’appelle des « faux riches » car leur maison vaut une fortune « sur papier » mais ils n’ont pas les revenus pour assumer le compte de taxes qui va avec. Ils se ramassent à vivre « au dessus de leur moyen », alors la seule possibilité qui leur reste est de vendre à gros prix et de décrisser ailleurs où c’est restable.

      Bien sur si celui-ci vend sa demeure, un autre va l’acheter, mais celui-ci fera partie de « l’élite », car c’est pas tout le monde qui a les moyens de s’acheter une propriété/condo à 500K avec un compte de taxes de 20k ou un appartement équivalent à 2000$++ par mois.

      C’est bien mieux d’égaliser la qualité du transport en commun pour que cette option soit intéressante partout à un prix raisonnable.

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      • Francis L

        9 février 2010 à 10 h 40

        Vous mélanger plusieurs concepts. Premièrement, quand vient le temps de payer pour des tramways ou des métros, ce n’est pas la ville qui paye, mais la province. En ce moment, Montréal prend tout le budget, mais pourtant vous payez pour cela. Alors aussi bien allé chercher notre vraie part du gâteau au lieu d’exporter nos impôts.

        Vous prenez l’autobus souvent? On ne peut pas construire un vrai système de TEC basé que sur des autobus, il faut des corridors plus rapide et plus confortable. Il n’y a pas beaucoup de ville dans le monde qui utilise que des autobus afin d’obtenir un système de TEC efficace. Pourtant, il y a beaucoup de villes plus petites que Québec qui se sont payé soit un tramway, soit un métro, ce n’est donc pas économiquement non viable.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        9 février 2010 à 11 h 03

        « Vous mélanger plusieurs concepts… »

        Ce n’est quand même pas le provincial qui paye les taxes municipales des citoyens.

        Concernant Montréal, la population du reste du Québec commence à être épuisée de payer pour ses projets pharaoniques qui se chiffrent en centaines de millions quand c’est pas en milliards. Je m’attends à ce que la population du Québec finisse tôt ou tard par dire à Montréal: « stop c’est assez tes folies de grandeur payées par nous autres ».

        « Vous prenez l’autobus souvent? »

        Régulièrement. Je sacre après le TEC à journée longue. Sauf que c’est pas un métro/tramway dans l’axe Qc-Ste-Foy qui va régler le problème, pire il va probablement le rempirer tout comme la présence d’articulés commence déjà à rempirer le sort des autres usagers du TEC.

        « On ne peut pas construire un vrai système de TEC basé que sur des autobus, il faut des corridors plus rapide et plus confortable. »

        L’implantation de corridors réservés, de priorité aux feux de circulation, etc. sont des concepts qui peuvent très bien s’appliquer aux autobus. De plus, à Québec, avec notre système routier sur-développé, on a déjà beaucoup plus l’infrastructure facilement adaptables pour un concept sur le bus que pour un concept orienté sur le ferroviaire.

        De plus, plusieurs voient l’axe Québec-Ste-Foy comme une colonne vertébrale du transport en commun, alors que je considère qu’ils sont complètement dans le champ. Regardez où ca se développe présentement, ce n’est pas du tout dans cet axe. De plus cet axe n’est pas du tout centrale sur le plan géographique, ce qui équivaut à avoir la colonne vertébrale dans bras gauche. Autrement dit s’il y a lieu d’avoir un tramway, LRT, busway ou autre style de transport de masse, ce n’est pas dans l’axe du 801 que ca va se développer.

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      • Francis L

        9 février 2010 à 17 h 55

        Je ne comprend pas, en quoi les nouveaux bus articulés réduisent l’offre de TEC? Et si le métrobus à été construit sur le tracé actuel, c’est probablement parce que c’est le meilleur! Bien entendu, il n’est géographiquement pas central, mais le but c’est de rejoindre le plus de gens possible.

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      • Erick

        10 février 2010 à 12 h 28

        C’est un problème de saturation actuel de la voie réservée aux bus, particulièrement entre la jonctionde d’Abraham et Dufferin jusqu’au Grand-Théatre, aux heures de pointe. Les bus s’entassent aux feux de circulation car il n’y pas assez de place entre les intersections. Des bus plus longs accentuent ce problème car les bus qui suivent manquent leur lumière. Par exemple entre St-Jean et St-Joachim il rentrait environ 3 bus ordinaires « bien serré », maintenant avec des articulés, il n’en rentre plus que 2 pis la 3e doit attendre à lumière suivante, et celles qui étaient déjà bloquées à l’autre lumière se ramassent 2 lumières plus tard etc etc.

        Ce problème est à peine perceptible pour l’instant, mais dans 2 ans quand tous les métrobus 800-801 seront articulés, je ne serai plus le seul à le voir…

        Si les articulé avaient servi à réduire le nombre de bus, ca n’aurait pas causé « ce » problème, sauf que c’est pas des bus moins fréquents qui aurait réglé le problème d’engorgement du métrobus lui-même. En fait c’est des autobus à 2 étages qu’on avait besoin plutôt que des bus articulés!!!

        La RTC a un problème de saturation avec ses voies réservées entre la jonction Abraham/Dufferin et le Grand Théatre qui l’empêche d’ajouter des fréquences à quelque parcours que ce soit sans détériorer les autres services. Il devra tôt ou tard (lire: au plus sacrant) voir à doubler/séparer son accès à la colline parlementaire tout en évitant d’y faire circuler inutilement les gens qui n’y ont pas d’affaire.

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      • Francis L

        11 février 2010 à 22 h 28

        Ah d’accord, je comprend votre point. En fait le probleme ce n’est pas la longueur des bus, mais la saturation de ce corridor. Pour habité proche de ce secteur, je peux vous donner raison, parfois les autobus sont en file indienne et le service devient lent. En plus, beaucoup d’automobiliste n’aide pas la situation.

        Mais où peux t’on faire passer les autobus? Il existe deja des express qui vont à ste-foy directement, sans passer par ce secteur. Et il n’y a pas vraiment d’autres rues assez large pour faire passer un large flot de circulation. On pourrait penser à grande-allée, mais elle n’est pas très large à cette hauteur.

        Alors en fait, il faudrait remplacer cette voie par un tramway. Cette infractructure peux faire circuler bien plus de gens dans la même voie que les autobus. En plus, il est synchroniser avec les lumières. Mais encore mieux que cela, ça serait un métro! Pas besoin d’explication.

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  8. juju

    9 février 2010 à 00 h 24

    Vous ne pensez pa qu’avec au dessus de 80% des votes, une assemblée bondée de membres de l’équipe Labeaume contre 2 indépendants….Le Maire va continuer à se casser les couilles avec les mentallitées d’hier et va continuer à limiter le nombre d’étages??

    Je ne crois pas moi…Si on croit qu’il ne niaise pas, attendez voir…

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  9. Jean François Côté

    9 février 2010 à 00 h 54

    Densification : d’Estimauville,Pointe au Lièvre,La côte d’Abraham,Le secteur au nord de Robert Giffard,le quartier militaire,secteur Myrand -Université, rte de l’Église, stationnement St Vallier.Robert-Bourassa (nord de Hochelaga), rue des Hôtels.

    J’y verrais une mixitée de maisons de ville et de bâtisses de cinq à dix étages.

    De la rte de l’Église (Ste Foy) à d’Estimauville (Beauport) il y a environ 13 klm qui serait l’axe idéal pour un future tramway où un métro,pourquoi pas…

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    • Francis L

      9 février 2010 à 10 h 42

      Oui en effet. Et en fait, ça pourrait même se rendre jusqu’au ministère du revenu car il y a là bas une densité de population comparable à celle du centre ville. Mais commençons par l’axe Rte de l’église – d’estimauville.

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  10. Rémi

    9 février 2010 à 12 h 32

    C’est clair qu’on aura un jour un métro mais pour l’axe est-ouest seulement. Et le métro contribuera à densifier cet axe.

    Par contre, le problème restera le même. Le coût des propriétés. Elles monteront en flèche. Les nouvelles constructions ne seront pas abordables. Qui achètera ces propriétés ? De jeunes familles ? Non… pense pas… De jeunes professionnels ? Nonplus.

    Des babyboomers ? Des étrangers ? Oui probablement.

    Comment allons-nous rajeunir ces quartier ?

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  11. Jean François Côté

    9 février 2010 à 12 h 58

    Rémi

    Je crois possible une mixité de logements en copropriété et en co-op comme dans celui de l’ilôt Berthelot sur René Lévesque.La principale difficulté est d’enpêcher la spéculation à outrance sur ces terrains.Pour ça ,cela prend des politiciens qui ont une vision et une idée du bien commun .Car il faut empêcher à tout prix l’étalement urbain,la seule façon d’y arriver à mon avis est de partager les terrains existants . Je verrais également des quartiers de vieux bungalows disparaîtrent comme au sud da Laurier pour une densification de ce secteur .

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  12. Jaja

    17 février 2010 à 04 h 01

    On ne pourra pas parler de densification urbaine et de complexification du tissu urbain existant de Québec, tant qu’on aura pas commencé à installer ne serait-ce qu’une première (même si ce n’est au début que pour l’axe centre-ville-Sainte-Foy) ligne de transport en commun SUR RAILS ET AVEC STATIONS.

    Prendre en considération de manière prioritaire les intérêts des banlieusards et de leur urbanisme développé autour de l’utilisation massive de l’automobile, c’est ce que la ville a fait dans les années 70-80 et on voit bien ce que ça donne. Des erreurs qu’on vient à peine de réparer (pensons à la réfection de Charest).

    Non, maintenant, ça prend une urbanisation AVEC un système de transport en commun sur rails et avec stations, et qui a une vision à moyen et long terme qui va favoriser la fonctionnalité du tissu urbain de Québec, et enfin, favoriser l’immigration et les investissements étrangers dans la ville.

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  13. Sam_uel

    28 février 2010 à 15 h 29

    Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose, mais on dirait qu’il n’y a pas qu’un seul hot spot dans la ville. Il y a St-Roch, la colline parlementaire, le vieux-Québec, Ste-Foy, Lebourgneuf.. Ce qui fait qu’il n’y a aucun point « vivant ». Je me promène souvent le soir dans différents secteurs et à part le Jeudi et Vendredi(encore là…) avant minuit, c’est mort! Il n’y a que 500 000 habitants très dispersés dans la ville, je crois qu’il serait bien de les regrouper davantage.
    En fait, le secret serait surtout la mixité!
    Il ne faut pas développer un secteur seulement avec du résidenciel, ou du commercial, il faut tout mélanger, c’est ce que ça prend pour avoir une ville vivante!

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  14. Jean

    20 mars 2010 à 11 h 29

    Je suis d’accord avec la déforestation de ces endroits. Il faut appuyer le développement urbain si il est nécessaire. La densification urbaine n’est pas souhaitable dans une ville où malgré tout on respire encore. J’ai vu Toronto se densifier et croyez-moi, peu d’entre nous souhaitent vraiment cette solution. Il faut adopter une solution utile, tout comme nos ancêtres chassaient dans un but utilitaire et non strictement commercial. Il doit faire bon, vivre à québec.

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