Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Nouveau projet les Horizons à Beauport tout près de la redoute de Montcalm

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 juillet 2010 21 commentaires

Un nouveau projet immobilier voit le jour dans l’ancien Centre d’accueil 5e saison abandonné. Une grande affiche a été installée au coin du boulvevard Hawey et avenue de Lisieux à Beauport. On parle de 60 unités de condos construits à même le bâtiment actuel. Ce site a une vue impressionnante sur la Ville de Québec et sur le fleuve. Il y a plus d’informations sur le site de DuProprio et sur le site de Constructions Ulysse.

Ce terrain s’étend au nord et il comprend aussi l’ancien emplacement de la redoute de Montcalm qui n’a jamais été mis en valeur par l’ancienne Ville de Beauport ni l’arrondissement actuel. D’ailleurs, la Société d’art et d’histoire de Beauport s’oppose farouchement au développement immobilier sur ce site.

Voici quelques des photos prises et vidéos (123) produites par un groupe d’exploration urbaine à l’intérieur du bâtiment abandonné.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Patrimoine et lieux historiques.


21 commentaires

  1. Léonce Naud

    20 juillet 2010 à 20 h 17

    À quoi sert donc la Commission de la capitale nationale du Québec ? L’héritage militaire Français est-il par nature plus insignifiant que l’héritage militaire Britannique, que l’on voit et protège partout à coups de millions, tant à Québec que dans les environs ?

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  2. Nicolas Roberge Utilisateur de Québec Urbain

    20 juillet 2010 à 20 h 41

    La redoute Wolfe est mise en valeur sur le terrain du Parc des Chutes Montmorency qui est administré par la SEPAQ. Je l’ignore si la CCNQ est impliquée sur ce site.

    La protection du patrimoine est pauvre à Beauport. J’ai plusieurs autres exemples.

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    • Francis Vachon Utilisateur de Québec Urbain

      20 juillet 2010 à 21 h 36

      Mise en valeur c’est vite dit. Il y a un panneau au milieu du trou et la maison d’à côté, qui a probablement été utilisé par ses proches, est très mal entretenu et utilisé comme entrepôt par la ville…

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    • Léonce Naud

      20 juillet 2010 à 21 h 53

      Au delà de l’aspect patrimonial proprement dit de tel ou tel site, c’est le socle même de l’industrie touristique régionale qui s’effrite et disparaît graduellement. Les Américains excellent à rentabiliser leurs sites patrimoniaux et à les transformer en destinations touristico-patriotiques (champs de bataille de la Guerre de Sécession, par exemple). Ce ne sont pas les lampadaires éventuellement « flyés » de Saint-Roch qui les inciteront à mettre le cap sur « Old Quebec City » pour leurs vacances. Qu’en pense l’Office du Tourisme ?

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  3. Langis D. Harvey

    21 juillet 2010 à 01 h 13

    Au diable… le speudo-patrimonial, j’ai écrit un mémoir sur le sujet et présenté à la même ville de Qouébec… et
    ils en ont retenu qu’une seul ligne.
    Ce qui est bien quand même mais, comme je l’ai mentionné dans ce même rapport; Ont s’en fou, carrément !!!
    Car devant le speudo-progrès et les promoteurs de tout acabit,
    La Ville s’éfface et émet les permis les yeux fermés BEN dur !!!!

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  4. steve

    21 juillet 2010 à 18 h 42

    Et vos commentaires sur le projet sont:…?

    Sa semble bien comme projet, plafonds de 10 pieds, près des commerces, axes routiers à proximité et stationnement sous-terrain sont selon moi les plus gros atouts de ce projet. J’imagine que sa va se vendre comme des ptits pains chauds.

    On dirait que les entrepreneurs se dépêchent à démarrer leurs projets de condos car d’après moi ils sentent un ralentissement dans les prochains mois, voir prochaines années avec les hausses innévitables des taux d’intérêt.

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  5. Alex Caron

    21 juillet 2010 à 23 h 34

    Juste en contrebas de l’escarpement devant cet édifice, il y avait aussi la maison qui a servi de quartier général à Montcalm (ne pas confondre avec la redoute située derrière l’immeuble). Cette maison a passé au feu et les autorités n’ont jamais bougé pour protéger ne serait-ce que les murs des ruines pour en faire un mémorial. Maintenant, la nature a repris ses droits et les arbres ont fait disparaître toute trace de cette maison.

    Le site de la redoute risque bien de disparaître lui aussi dans un avenir plus ou moins lointain…

    Je ne parle pas d’engloutir des millions de $ pour aménager ces sites, mais au moins l’effort minimal de baliser ces endroits et y mettre des panneaux commémoratifs. Et, au plan touristique, plus il y a d’endroits historiques à parcourir, mieux c’est pour la région…

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  6. Léonce Naud

    25 juillet 2010 à 15 h 29

    La mise en valeur de l’histoire militaire de la redoute Montcalm à Beauport et de ses environs serait d’autant plus rentable du point de vue touristique (surtout auprès des Américains) que les centaines de guerriers Indiens qui s’y sont illustré militairement provenaient du Michigan et Wisconsin actuels. Ils étaient venus du Pays-d’en-Haut avec Charles de Langlade, le « Père du Wisconsin ». Voir:
    http://nosancetres.monblogue.branchez-vous.com/2008/4/11/

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  7. Claude Jean

    26 septembre 2010 à 06 h 31

    Patrimoine National en péril. Le site de la villa et la redoute Montcalm.

    Pour en savoir plus consulter les liens suivants:

    http://www.sahb.ca/memoireC.pdf

    http://www.quebechebdo.com/Economie/Construction-et-immobilier/2007-08-29/article-1579826/La-redoute-de-Montcalm-a-la-merci–des-promoteurs-immobiliers/1

    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.tagtele.com/videos/voir/46581
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

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  8. Claude Jean

    26 septembre 2010 à 08 h 15

    Beauport, premier rempart de Québec!

    Publié le 24 Août 2008

    Un brin d’histoire avec la Société d’art et d’histoire de Beauport
    En 1759, la seigneurie de Beauport est sur un pied de guerre. Convaincu que Wolfe va répéter la stratégie de Phipps en 1690 et tenter de prendre Québec par l’est, Montcalm, le lieutenant général des armées en Nouvelle-France, fait fortifier la côte, vulnérable de par sa topographie.

    Du 29 mai au 4 juillet, nuit et jour, il met en place un important système de défense entre l’embouchure de la rivière Saint-Charles et le sault (chute) Montmorency. À l’ouest, il fait construire deux têtes de pont pour fermer le passage à gué de la rivière Saint-Charles. Sur la côte, une dizaine de redoutes, batteries et redans forment une longue chaîne de retranchements. À l’est, trois postes de garde défendent enfin les gués de la rivière Montmorency. Plus de 10 000 soldats français et miliciens canadiens sont sur les lieux pour protéger Québec.

    Le marquis de Montcalm installe son quartier général dans une vaste maison en contrebas de la redoute de la rivière Beauport, au sommet du coteau de Giffard, d’où il peut observer l’activité fluviale de l’île d’Orléans jusqu’au cap Diamant. Trois autres maisons sont réquisitionnées pour abriter des officiers, tandis que les soldats et miliciens trouvent refuge dans des campements sommaires.

    La côte de Beauport résiste
    Les ouvrages militaires sont terminés juste à temps, puisque l’armée de Wolfe arrive en vue de Québec à la fin de juin. Le 9 juillet, Townshend et Murray débarquent près de L’Ange-Gardien et dressent un campement sur la rive est de la rivière Montmorency. François Gaston de Lévis défend les environs de la chute, Montcalm est posté sur le coteau de Giffard et Vaudreuil surveille les abords de la rivière Saint-Charles.

    Le 26 juillet, une première escarmouche a lieu aux gués, en amont de la rivière Montmorency. Le lendemain, on tente vainement de mettre feu à la flotte britannique au moyen de brûlots (petits navires chargés d’explosifs et de matériaux inflammables, lancés sur les vaisseaux ennemis).

    Le 31 juillet, l’armée anglaise attaque. Armé de 60 canons, le Centurion pénètre dans le chenal. Les batteries anglaises canardent la côte tandis qu’une colonne de 2 000 fusils se déploie à la hauteur des gués et au bas de la chute Montmorency. À la tête de soldats, de miliciens et d’alliés amérindiens, Lévis décime l’ennemi, qui bat en retraite laissant quelque 500 cadavres derrière lui.

    La côte de Beauport résiste cette fois à l’armée britannique. Cependant, le soir du 12 septembre, des navires anglais feignent s’approcher de la côte, tandis que d’autres passent devant Beauport sans s’arrêter. Ils se dirigent vers l’anse au Foulon, mais ceci est une autre histoire…

    Le quartier général de Montcalm
    Porteuse d’artillerie, la redoute de Beauport pouvait contenir une centaine de soldats. De forme irrégulière, plutôt trapézoïdale, elle mesurait entre 30 et 38 mètres (son côté le plus long, au sud). L’espace intérieur atteignait approximativement 475 m2. L’unique entrée était située au sud-ouest, indiquant que la redoute était destinée à se défendre d’une attaque venant de l’est et du nord.

    Montcalm a préféré s’installer à proximité de la redoute. La maison de François Parent, en contrebas de l’ouvrage militaire, était toute désignée pour lui servir de quartier général. Au XIXe siècle, la maison de ferme a pris des allures de villa. Une allée sinueuse de plus de 60 m conduisait à la maison longue et basse, appelée Mount Rose. Mesurant près de 20 m sur 10 m, elle était dotée de quatre cheminées (dont trois fonctionnelles). Trois autres maisons des environs, dont deux existent toujours, ont également servi de quartiers pour les officiers de Montcalm.

    http://www.quebechebdo.com/Societe/2008-08-24/article-1587911/Beauport-premier-rempart-de-Quebec/1

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  9. Claude Jean

    26 septembre 2010 à 08 h 47

    Bataille de Montmorency.

    Contexte
    En juillet 1759, le général Wolfe hésite beaucoup. Il élabore divers plans de débarquement qu’il ne met finalement pas à exécution. À la fin du mois, la côte de Beauport demeure néanmoins son objectif privilégié. Il avait d’ailleurs établi le 9 juillet un campement sur la rive est de la rivière Montmorency. De là, il pouvait observer et surtout bombarder les positions françaises. Mais cette fois, il s’agit de mener une opération d’envergure.

    Ce plan consiste à faire débarquer ses troupes à Beauport, près de Montmorency, dans le but de prendre une redoute française pour ensuite la renforcer et ainsi attirer Montcalm hors de ses retranchements. Or, au début de l’opération, soit le 31 juillet, ce que le général observe lui-même à partir d’un bateau de transport, et ce, sous le feu des batteries françaises, c’est que la redoute convoitée est située beaucoup plus près des lignes françaises que ses observations faites à partir de l’île d’Orléans lui avaient laissé croire. Il réalise que même s’il prenait la place, il ne pourrait la conserver longtemps. À peine l’opération est-elle commencée que celle-ci est vouée à l’échec. Que faire alors? Tout annuler? Une telle décision affecterait sans doute le moral des troupes qui s’attend à une bataille décisive. De même, sa crédibilité et son autorité risqueraient d’être remises en question98.

    Du côté français, observant les mouvements de troupes britanniques, Montcalm ordonne de sonner l’alarme générale vers 12h00. Tous doivent se rendre à leur poste dans les retranchements qui s’étendent entre les rivières Saint-Charles et Montmorency.

    Déroulement / bilan
    Cette alerte n’est pas sans créer un certain désordre que Wolfe remarque et qui l’amène à prendre une décision : modifier son plan et attaquer. Il ordonne conséquemment à Townshend et à Murray, qui se trouvent au campement de Montmorency, et à Monckton, à Pointe-Lévy, de se préparer. Dans l’après-midi, les troupes de Monckton s’apprêtent à effectuer un débarquement, mais sont arrêtés par une barrière de blocs de pierre visible uniquement à marée basse. L’opération est suspendue jusqu’à ce que le général décide d’un meilleur endroit pour s’exécuter. Vers 17h30, des Grenadiers et des hommes du 60e régiment mettent pied à terre et dirigent l’attaque. Parallèlement, les troupes de Townshend et de Murray traversent la rivière à gué au bas des chutes (uniquement possible à marée basse) et se dirigent vers l’ouest pour rejoindre les hommes de Monckton fraîchement débarqués.

    Pendant ce temps, Montcalm suit les déplacements des troupes britanniques. Son défi est d’anticiper l’endroit où elles vont débarquer. Au fur et à mesure que progresse l’ennemi, il s’avère évident que la bataille sera livrée près de Montmorency. Montcalm renforce donc son aile gauche commandée par Lévis.

    Du côté britannique, les soldats sont très fébriles. Ils attendent ce moment depuis maintenant un mois. Mais cette fébrilité les perdra. Les Grenadiers, sans attendre que les hommes de Monckton ou que ceux de Townshend et Murray ne soient arrivés pour supporter l’opération, partent à l’assaut des lignes ennemies en tentant d’escalader les hauteurs pour atteindre leurs retranchements. Les Français abandonnent sur le champ la redoute et ouvrent le feu99.

    L’opération est désastreuse pour les Britanniques. D’abord, la pente à escalader par les Grenadiers s’avère beaucoup plus abrupte que Wolfe et ses hommes ne l’avaient évaluée. Et comme si ce désordre n’était pas suffisant, la nature vient jouer les trouble-fête. Alors que les Français sont vraisemblablement près de manquer de munitions, un orage éclate, rendant encore plus difficile, voir impossible, l’ascension de l’escarpement qui mène aux lignes françaises. Qui plus est, cette ascension est gênée par le feu de tirailleurs dissimulés dans des bosquets. Les habits rouges des Grenadiers offrent d’ailleurs une cible parfaite100.

    Pendant ce temps, la pluie fait d’autres dommages : elle noie la poudre des fusils, mettant par le fait même fin à la fusillade qui a cours. Les Grenadiers se voient alors dans l’obligation de rebrousser chemin et se retirent à la redoute où les 15e et 78e régiments ont pris place. Quant à eux, les hommes de Townshend, peu avant l’orage, s’attaquent à la redoute du Sault. La situation n’est pas meilleure pour eux : les défenseurs, relativement à l’abri de la pluie, font un feu incessant sur leurs assaillants, dont la progression est ralentie par la boue101.

    À ce moment, Wolfe a déjà compris que l’attaque est un échec. La marée commence à monter, ce qui risque de couper toute possibilité de retraite aux hommes de Townshend et de Murray. Ces derniers, avant même qu’ils aient pu rejoindre le reste de l’armée, doivent donc rebrousser chemin et retraverser la rivière Montmorency à gué avant qu’il ne soit trop tard. Quant aux régiments de la première brigade, incluant les Grenadiers encore vivants, ils repartent dans leurs bateaux, exception faite d’une partie du 78e régiment qui prend la direction du camp de Montmorency et escorte, par le fait même, le général Wolfe102.

    À sept heures, l’orage est terminé, tout autant que la bataille de Montmorency. Alors que le ciel s’éclaircit et que la brume se dissipe, les Français peuvent voir, du haut de la falaise, le mouvement des troupes ennemies qui battent en retraite. Une immense acclamation retentit : les Français ont remporté la victoire!

    Le bilan de l’opération chez les Britanniques est désastreux : 210 morts et 230 blessés. Quant à l’armée française, les pertes s’élèvent à environ 70 morts et blessés, la majorité tombée sous le feu de l’artillerie britannique installée du côté est de la rivière Montmorency103. Les Français peuvent néanmoins respirer de nouveau. L’ennemi a été repoussé.

    Conséquences
    La défaite subie par les Britanniques à Montmorency porte un solide coup à Wolfe. La décision d’attaquer à ce moment avait été prise après plusieurs semaines d’indécision et de tergiversations et l’opération avait échoué. La défaite met le général en furie; colère qu’il déversera principalement sur les Grenadiers dont il critique la conduite impétueuse, irrégulière et indisciplinée. Tous trouvent ces accusations exagérées. La critique n’est d’ailleurs pas sans altérer les relations entre le général et son état-major.

    Des mesures sont prises par le général pour la suite du siège. Il donne d’abord l’ordre d’occuper les troupes pendant qu’il prépare une autre attaque. Il fait aussi renforcer le contrôle du fleuve Saint-Laurent en amont de Québec. De plus, la campagne de peur et de destruction menée depuis juillet 1759 prend de l’ampleur. Pendant cet été, qui paraît certainement interminable pour les villageois qui habitent les terres en aval et en amont de Québec, les hommes de Wolfe brûlent environ 1400 maisons, granges, fermes et églises. Ces opérations sont en grande partie menées par les Rangers et les hommes de l’infanterie légère104. Wolfe fait aussi augmenter le rythme des bombardements sur Québec. La nuit du 8 au 9 août est particulièrement dévastatrice; la basse-ville est attaquée et trois incendies éclatent simultanément105.

    Mais, plus important encore, la défaite de Montmorency en juillet 1759 entraine une rupture entre Wolfe et ses brigadiers. Ces derniers, qui ont passé l’été dans l’attente d’un combat, voient enfin leur commandant prendre une décision. Mais celle-ci est désastreuse. Le ressentiment envers Wolfe à la suite de la défaite est décuplé et les critiques se mettent à fuser de toutes parts, plus particulièrement de son état-major avec qui les relations se font de plus en plus tendues.

    http://bataille.ccbn-nbc.gc.ca/fr/siege-de-quebec/bataille-de-montmorency/contexte.php

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  10. Claude Jean

    26 septembre 2010 à 09 h 19

    Étude de faisabilité de la
    mise en valeur du site historique du quartier général
    du marquis de Montcalm et de la redoute française,
    à Beauport.

    Pour tout savoir sur le sujet consulter le lien suivant:

    http://www.sahb.ca/etude.pdf

    Bonne lecture et découvertes.

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    http://www.regimentdelasarre.ca
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  11. Claude Jean

    26 septembre 2010 à 13 h 45

    Est-ce la dernière chance de visiter les sites du Q. G.

    de Montcalm et de sa redoute avant leur disparition ?

    Québec – Arrondissement de Beauport, 17 août 2007- À moins de 4 mois de fêter le

    400e anniversaire de Québec et un peu plus d’un an de commémorer le 250e

    anniversaire de la conquête anglaise par le Général Wolfe, les vestiges du quartier

    général du marquis de Montcalm et de la redoute française occupés par les troupes

    du Général français Montcalm sont toujours menacés par la construction d’immeubles

    d’habitation. Les terrains où se trouvent ces sites hautement symboliques et chargés

    d’histoire font l’objet d’un grand intérêt pour les promoteurs immobiliers.

    On sait que la ville de Québec réfléchit depuis près de quatre ans sur un plan

    d’aménagement du secteur; la ville a ainsi laissé passer le dernier appel d’offres pour

    la vente des terrains sans lever le petit doigt. Selon Mme Nicole Lizotte, présidente de

    la Société d’art et d’histoire de Beauport (SAHB), « même si le zonage du secteur

    permet de contrôler le développement immobilier, il est évident que la construction de

    condos empêcherait de mettre en valeur l’intérêt premier d’une redoute comme celle

    du marquis de Montcalm : soit les percées visuelles qui offrent l’occasion de

    mettre en valeur et de comprendre toute la stratégie militaire et le déplacement

    des troupes lors des différentes tentatives anglaises de prendre Québec par la

    Côte de Beauport ».

    « Les percées visuelles, voilà l’intérêt de ce site, voilà l’héritage qu’il nous

    appartient collectivement de mettre en valeur » ajoute la présidente de la SAHB.

    Pour l’instant, non seulement la ville fait la sourde oreille et refuse de racheter

    l’ensemble de cet emplacement symbolique, mais, qui plus est, le service de

    l’urbanisme de l’arrondissement envisage également le prolongement d’un boulevard

    urbain ! « Il nous reste peu de temps, à l’aube du 400e anniversaire de Québec et du

    375e anniversaire de Beauport, pour rajuster notre vision à long terme et rendre à ce

    lieu la mémoire et les honneurs auxquels il a droit ».

    Ce sera sans doute la dernière occasion, le 26 août prochain, de visiter les lieux

    puisque la construction de condos et d’un boulevard urbain menacent toujours ce

    site historique. Personne à Québec, sauf peut-être la Commission de la Capitale

    nationale, ne semble intéressé à acquérir ces terrains afin de préserver ce site

    historique d’intérêt national pour les générations futures ! En effet, seul M. Jacques

    Langlois, pdg. de la CCNQ s’est prononcé favorablement pour sauvegarder les sites.

    Selon un article du journal Le Soleil du 21 mai dernier, l’aménagement de la redoute

    de Montcalm, située sur le coteau de Giffard, ferait partie de ses priorités.

    D’après le journal, M. Langlois serait d’avis que la ville devrait acheter ces

    terrains. « Il ne faut pas laisser aller ça » ajoute ce dernier. L’ex-maire de Beauport

    estime que ces terrains devraient servir à rappeler l’histoire de Beauport, qui a

    longtemps servi de pivot à la défense de Québec. La CCNQ pourrait contribuer à les

    aménager et à mettre en valeur la redoute. « On pourrait au moins aménager un parc

    d’interprétation et sauvegarder les percées visuelles. Lorsqu’on monte sur le coteau,

    on comprend pourquoi Montcalm avait choisi cet endroit pour surveiller les

    mouvements des Anglais ».

    Tout récemment, deux organismes nationaux spécialisés en patrimoine, le Conseil

    des monuments et sites du Québec et l’Association des archéologues du

    Québec, se sont prononcés en faveur de la préservation et de la mise en valeur

    des sites de la redoute et du Q.G. de Montcalm. La Société d’art et d’histoire de

    Beauport s’adresse aux décideurs politiques de Québec afin, qu’à leur tour, ils

    s’engagent à préserver intégralement ces sites historiques d’intérêt national et y

    investissent les sommes nécessaires avant qu’il ne soit trop tard.

    Peut-être pour la dernière fois, le dimanche 26 août prochain, dans le cadre du

    mois de l’archéologie (Archéo-Québec) et des Visites d’intérieurs et de sites anciens,

    la Société d’art et d’histoire de Beauport vous invite à découvrir ce site historique

    d’intérêt national; les vestiges du quartier général du marquis de Montcalm et de la

    redoute française de 1759 sur le coteau de Giffard. Cette visite est gratuite et SANS

    réservation.

    Pour obtenir des renseignements concernant cette visite :

    (418) 641-6065 ou http://www.sahb.ca/visabeauport/prog2007.html

    -30-

    Source : Clément Gamache, Société d’art et d’histoire de Beauport. Tél. : (418) 641-6471.

    http://www.histoirequebec.qc.ca/PDF/communiqu%E9%20Redoute&QGMontcalm.pdf

    Prenons la défence de notre patrimoine.

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  12. Claude Jean

    26 septembre 2010 à 17 h 21

    Étude de caractérisation de l’arrondissement historique de Beauport.

    Dans le texte de cette étude:

    4.5.2.2 Patrimoine ethnologique et historique

    La côte de Beauport est également un lieu de mémoire pour l’histoire militaire de la Nouvelle-France et du Canada ; cependant, les sites les plus pertinents (l’ancienne redoute, le quartier général de Montcalm, les postes de garde et les retranchements, de même que le lieu où se déroula la bataille de Montmorency) se trouvent à l’extérieur du périmètre de l’arrondissement historique.

    Pour plus de détails consulter ce lien internet de la Commission des biens culturels du Québec:

    http://www.cbcq.gouv.qc.ca/beauport.html#etudecaracterisationbeauport

    Protégeons notre patrimoine.

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  13. Claude Jean

    26 septembre 2010 à 19 h 47

    La bataille de Montmorency et le régiment de la Sarre.

    « 1759—Le régiment quita ses quartiers le 27 may pour aller

    joindre les généraux à Québec. Il arriva le 28 à l’anse des Mers36

    et campa le 29 à la rivière St-Charles, où il s’occupa à faire des retranchemens

    dirigés par Mr de Savournin et par un lieutenant du

    régiment.

    « Le 10 juin, après s’être défait des gros équipages que les Anglais

    brûlèrent quelques jours après, on campa à Beauport, au dessus de la

    Canardière: la Sarre et Languedoc à la droite, Béarn et Guienne au

    centre, un bataillon de Béri et Royal Roussillion au Saut de Montmorency.

    Le 123 7 les Anglais commencèrent à bombarder Québec et à le

    canonner avec 60 pièces d’artillerie.

    « Le 14 Mr de Lévi et Mr de Beauclair, capitaine de la Sarre,

    allèrent avec 4 hommes de chaque bataillon à l’isle aux Galops (30

    lieues au dessus de Montréal) pour la fortifier.38

    « Les ennemis, qui avaient placé 40 pièces de ca,non au Saul de

    Montmorency, firent avancer trois vaissaux qu’ils embossèrent pour

    faciliter la descente. Nous occupâmes nos lignes et nos retranchemens.

    A midi leurs batteries et leurs vaissaux firent un feu concidérable et

    ils firent débarquer 6000 hommes dans des bergues. A 6 heures, par une

    pluie d’orage, ils tentèrent de forcer nos lignes. Ils furent repoussés

    et obligés de s’embarquer.

    http://www.erudit.org/revue/haf/1950/v3/n4/801595ar.pdf

    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!

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  14. Claude Jean

    27 septembre 2010 à 07 h 41

    Projet de Parc des champs de batailles de Beauport

    Dans le texte de cette étude:
    Selon les cartes anciennes et les diverses études de potentiel, le sous-sol de plusieurs sites anciens de Beauport regorge de vestiges archéologiques. En outre, l’étude de potentiel archéologique effectuée par le Groupe de recherche en histoire du Québec GRHQR pour la municipalité de Beauport et le ministère de la Culture et des Communications du Québec indique notamment que le secteur de Giffard a un niveau de potentiel élevé.9 De plus, tout comme la villa Montcalm, la redoute revêt une grande importance historique et symbolique10. Le site Villa Montcalm/redoute et les divers camps de retranchement (notamment sur le site du Lac du Délaissé en amont de la rivière Montmorency à la hauteur du Camping municipal de Beauport) ont joué un rôle crucial dans la guerre de la Conquête en étant, d’une part, le quartier général de Montcalm et de ses alliés et un observatoire privilégié de toute la région et d’autre part, des positions stratégiques11.

    Projet de Parc des champs de batailles de Beauport

    Ce lieu où se concentre l’activité touristique dans la région pourrait grandement bénéficier du développement d’un second pôle touristique majeur à l’ouest de l’arrondissement historique afin de rééquilibrer l’affluence exclusive vers le site du parc des chutes Montmorency. Ce pôle pourrait servir de base pour offrir une visite commentée de l’arrondissement historique (la route de la Nouvelle-France) à même les autobus des visiteurs au lieu d’être ignoré par les grossistes en voyage comme c’est souvent le cas actuellement.

    9 Ville de Beauport, MCCQ et Groupe de recherches en histoire du Québec (GRHQR inc.), Le potentiel archéologique d’une portion du quartier Giffard et du parc de la rivière Beauport, février 2000, p.vi

    10 « ….le site revêt aussi une très grande valeur symbolique puisque la redoute a longtemps servi de point de repère ( »Old French Fort ») tel que le révèlent les cartes anciennes (ref. Sitwell, Maxwell) tandis que la villa Montcalm y figurait en tant que villa Mount Rose d’où Montcalm bénéficiait d’une vue imprenable sur le fleuve St-Laurent et la Rive-Sud qui lui permettait de surveiller l’ennemi.  » GRHQR 2000, Étude du potentiel archéologique de Giffard, op. cit., pp.53-54

    11 MCCQ et Ville de Beauport, Giffard, un souvenir des jésuites, 1994, p. 5-6. Lapierre, Laurier, 1759 : La bataille du Canada, Québec, 1990, 301 pages. Plusieurs évènements qui s’y sont déroulés en 1759 tel que : le 28 juin, à 22h00 , (Lapierre : p.65) Montcalm lance sa propre attaque. Le 5 juillet, le chancelier François-Marc-Antoine Le Mercier (responsable de parlementer avec l’ennemi) négocie à Beauport une trêve réclamée par les Anglais. (Lapierre : p.105). Le 9 juillet, les navires Anglais bombardent les positions françaises sur la côte de Beauport mais sans causer de dommage.. (Lapierre : p.118). Le 28 juillet vers minuit, attaque de radeaux incendiaires (brûlots) visant à détruire la flotte anglaise au mouillage en amont de Québec (Lapierre : pp.167-168). Le 12 septembre au soir, des navires ennemis s’approchent de nouveau des rives de Beauport (selon les cartes anciennes, cet endroit est presque vis-à-vis le coteau de Giffard) ; mais cette fois c’est une feinte. ….(cit. Giffard : Un souvenir des Jésuites, p.6). Lapierre mentionne dans son livre que Montcalm a rédigé la reddition, avant même d’avoir engagé la bataille, « dans son repaire de Beauport ».. .

    22

    Nous sommes d’avis que le projet de parc récréotouristique pourrait être avantageux en terme économique, social, culturel et environnemental. Nous croyons qu’une vision globale de l’aménagement du littoral du fleuve, telle que proposée par plusieurs instances, dont notamment la Commission de la capitale nationale et la municipalité de Québec12, s’intègre bien dans la proposition actuelle. Cette vision intégrée pourrait aider à faire des choix judicieux et concertés pour rassembler l’ensemble des intervenants (culturels, touristiques, économiques, en urbanisme et politiques).

    L’objectif est de sauvegarder et de mettre en valeur ses usages stratégiques passés, surtout sur le plan militaire, ainsi que de préserver les éléments naturels et les paysages, faire découvrir aux citoyens comme aux touristes des sites historiques d’importance au coeur d’un quartier patrimonial parmi les plus anciens d’Amérique.

    Recommandation 27

    Réaliser, dans le cadre d’un projet pour commémorer les Grandes Batailles de Beauport – premier rempart de la défense de Québec, la mise en valeur historique et patrimoniale des sites du quartier général de Montcalm (maison Verreault) et de la redoute française. Ces sites sont situés entre l’avenue Royale à la hauteur des avenues Saint-Viateur et De Lisieux et de la rue Hardy dans le quartier Giffard (arrondissement Beauport) (Annexes 3 et 4).

    La Société d’art et d’histoire de Beauport a aussi dans le passé entrepris des discussions en vue de faire reconnaître l’arrondissement historique de Beauport comme arrondissement historique national. Ne serait-il pas possible que l’on envisage que les arrondissements historiques de la nouvelle ville de Québec obtiennent un tel statut et soient inclus avec le Vieux-Québec comme site du patrimoine mondial. A cet effet, nous vous invitons à consulter la lettre de l’Unesco en annexe 5.

    http://www.sahb.ca/polcult-patrimhist081202-fin.pdf

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  15. Claude Jean

    28 septembre 2010 à 07 h 53

    La bataille de Montmorency.

    Pour en savoir plus sur le sujet consulter ce lien internet et aller à la page 331-332.

    http://www.ourroots.ca/page.aspx?id=376067&qryID=eabf4a08-ab30-4fea-a1b6-f304831d083c

    Bonne lecture et découvertes.

    Soldat Sanspareil
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    Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

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  16. Claude Jean

    15 octobre 2010 à 08 h 26

    Plaque de la bataille de Montmorency

    Texte de la plaque
    Bataille de Montmorency

    Ici, le 31 juillet 1759, les troupes françaises, sous Montcalm et Lévis, repoussèrent l’armée du général Wolfe.

    Pour en savoir plus sur le sujet consulter les liens suivants:

    http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=99274

    http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=detailImage&imageID=595&bienId=99274

    Bonne lecture et découvertes.

    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
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    .

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