Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le déclin de l’automobile ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2011 39 commentaires

Voltairenet.org

Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nombre de voiture a diminué aux États-Unis. Seulement 10 millions ont été immatriculées, tandis que 14 millions ont été mises à la casse. Simultanément, on observe une baisse significative du nombre de jeunes gens ayant passé leur permis de conduire

La suite

U.S. Car Fleet Shrank by Four Million in 2009 – After a Century of Growth, U.S. Fleet Entering Era of Decline

* Merci à un très fidèle lecteur (A. Bernatchez)

Voir aussi : Message d'intérêt public.


39 commentaires

  1. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    23 novembre 2011 à 23 h 05

    Je suis bien d’accord à ce que vous parliez de ce phénomène, mais vous ne devriez pas citer le site web du réseau Voltaire. Son créateur clamait même qu’il n’y avait pas de rébellion en Libye et que Khadafi avait la situation sous contrôle 2 jours avant que celui-ci ne quitte Tripoli.

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  2. Alain 9

    23 novembre 2011 à 23 h 13

    L’article tel que rédigé n’a aucun sens.
    Il devrait se lire  » Seulement 10 millions « de véhicules neufs » ont été immatriculées. »

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  3. Patrick

    23 novembre 2011 à 23 h 37

    La population vieillis et il y a de moins en moins de jeunes. De plus l’économie fait que certain ne sont plus en mesure d’avoir 2-3 voiture par familles.

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  4. Matrix

    24 novembre 2011 à 08 h 32

    Ca monte ca monte ca monte pendant des décennies, et dès qu’une fois, une seule, il y a une diminution ont parle de déclin, c’est un peu exagéré.

    Est-ce que si une année, il y a moins d’utilisateurs du transport en commun, on va voir un titre parlant du déclin du transport en commun ??

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  5. dan

    24 novembre 2011 à 09 h 41

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  6. «Le» lecteur assidu

    24 novembre 2011 à 10 h 05

    À la lecture de certains commentaires sur un ton un peu « vif », je voudrais d’abord relever sommairement certains points :

    – L’intitulé de l’article cité est « Le déclin de l’American Way of Life »;

    – Or, ici, le titre y mentionné, à sa face même, a été « remplacé » par «Le déclin de l’automobile ? » (sic);

    – Dans le premier cas, le titre me semble nettement affirmatif alors qu’ici, «l’éditeur» a non seulement choisi un autre libellé mais a même pris la peine d’y ajouter un point d’interrogation;

    En conséquence, et comme on peut le lire souvent, je peux facilement présumer qu’il a voulu non seulement nous informer d’un point de vue mais, qui plus est, par l’ajout de ce point d’interrogation, il a manifestement voulu favoriser encore une fois la réflexion et la discussion, ce qui est tout à son honneur.

    Quant au fond de l’article en question, du 12 janvier 2010, qui pour certains prête à controverse, tout comme le site en question, je relève sommairement les extraits suivants :

    – « Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale … »;

    – « Simultanément on observe …. »;

    – « …ce renversement de tendance devrait …»;

    De ce qui précède je comprends que l’auteur inconnu de cet article, en employant notamment le terme « devrait », loin de faire de son propos « parole d’Évangile », suscite plutôt la réflexion ……sereine !

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  7. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    24 novembre 2011 à 10 h 48

    Avec des voitures de moins en moins énergivores, on vient de contredire les déclarations alarmistes des verts qui parlent de l’épuisement des ressources fossiles. Ainsi, les scénarios de hausse de la demande de pétrole vient d’en prendre un coup et étire les réserves actuelles jusqu’à la fin du siècle.

    Le phénomène décrit dans le titre ne se constate pas ici au Québec,. Dans la région le plan de mobilité durable parle d’ici 2030 d’une augmentation du parc automobile de 73,000 véhicules. C’est le contraire des américains qui sont aux prise avec une très grave crise économique où des mkillions de citoyens sont dépossédés de leurs biens pour survivre. Ils ont perdu leur maison et se départissent du superflu. Autrement dit, beaucoup d’américains connaissent la simplicité volontaire et s’indignent…

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    • Yvan Dutil

      24 novembre 2011 à 10 h 52

      Fernand, il va falloir vous répétez combien de fois que vous êtes dans le champ avec vos affirmation sur les réserves de pétrole et l’efficacité des voitures. Pour ce qui est de la production de pétrole avez-vous lu de le dernier rapport de l’AIE?

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      • Patrick

        24 novembre 2011 à 14 h 24

        En fait ce sont ceux qui parlent d’épuisement qui sont dans le champ. Plus le prix du pétrole augmente, plus l’exploitation de réserve autrefois ignoré devient rentable donc les réserves augmentent.

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      • Yvan Dutil

        24 novembre 2011 à 16 h 56

        Patrick, depuis 2005 la production n’a pas augmentée, le prix à tripler. Après avoir nier la réalité l’Agence Internationale de l’Énergie vient d’admettre le problème dans son dernier rapport.

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  8. Charles

    24 novembre 2011 à 10 h 50

    Au Japon, l’industrie automobile fait des pieds et des mains pour séduire la jeunesse, mais rien n’y fait; pourquoi s’embourber avec un tel gadget aussi coûteux qu’inutile? On comprendra que les TEC suffisent largement aux besoins de la population.

    Les Nord-Américains, dont les villes ont été construites en fonction de l’automobile, sont maintenant dépendants de ce moyen de transport qui commence à atteindre son point de saturation. Elles sont excessivement chères (individuellement et collectivement) et de plus en plus inefficaces.

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  9. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    24 novembre 2011 à 10 h 54

    En totu cas Charles ca me prend moins de temps partir de Beauport pour aller à Place Laurier qu’avec les TEC. Alors ne parle pas d’inefficacité. On est en train de centraliser en trois points les stades sportifs. Ceci veux dire que les jeunes doivent se déplacer avec leur poche d’équipement et leur hockey à de plus grandes distances que quand j’allais à pied dans la cour d’école du coin sur la patimoire extérieure. Est-ce que tu penses que les parents ne servent pas de chaufeurs actuellement. Moi je vois pas de joueurs de hockey ou d’autres sports dans les TEC avbec leur équipement. Je vois des parents qui servent de taxis…

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    • Charles

      24 novembre 2011 à 11 h 20

      Tout le monde sait que tous les jeunes doivent déplacer en tout temps leurs poches de hockey sur leurs épaules (…)

      Parlez-en aux pauvres ados pris en otage dans les bungalows de banlieue de leurs parents, qu’ils vivent au Lac-Beauport ou à Sainte-Étienne de Lauzon. C’est une privation de liberté pour tous. Les adultes qui sont des chauffeurs de taxi, et les ados qui ne peuvent de déplacer autrement, même pas à pied. Ce mode de vie stupide est condamné à péricliter.

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      • nietnietniet

        24 novembre 2011 à 13 h 10

        Toujours aussi nuancé ce Charles.

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      • laéR

        24 novembre 2011 à 17 h 17

        Bien d’accord.

        Les gens qui s’installent loin de la ville pour la simple envie maladive d’avoir une tite maison coquette et un tit terrain coquet pour y voir évoluer leur enfants (je respecte leurs valeurs), ne penses qu’à eux même et non à leur enfants, qu’ils entraînent contre leur gré à devenir dépendant de l’automobile.

        go go go!!!

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        24 novembre 2011 à 17 h 20

        Ce n’est pas parce que la production stagne qu’on va manque de pétrole. Le prix va s’ajuster en fonction de l’offre et de la demande voilà tout.

        Si le prix devient plus élevé, les gens chercheront des alternatives (TEC, véhicules moins énergivores, biocarburants, etc.).

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      • Yvan Dutil

        25 novembre 2011 à 07 h 31

        Goldoche, on manque déjà de pétrole. La mécanique de substitution se fait sur des échelles de temps qui se comptent en décades. C’est trop lent pas rapport aux autres mécanismes économiques. Quand le prix devient trop élevé, il y a des dommages économiques. C’est ce que l’on observe depuis quelques années.

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      • KarlDerGroße

        25 novembre 2011 à 14 h 53

        À 21 ans (et chez mes parents), je déteste habiter en banlieue ( (Lebourgneuf) et j’ai souvent critiqué mes parents de s’être établis ici. Mon père travaille sur la rive-sud et ma mère à Sainte-Foy. Ils m’ont dit que les maisons à Sainte-Foy était trop chères dans le temps. Disons qu’au nombre de taxis à 30$ que je dois prendre de temps en temps, à la quantité d’essence qu’ils payent en plus, et aux inombrables heures passées dans le trafic (que ce soit dans une auto ou dans un bus), est-ce que habité à Lebourgneuf a vraiment été plus rentable? Je me demande.

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  10. «Le» lecteur assidu

    24 novembre 2011 à 10 h 57

    * Ajout à mon commentaire précédent

    – Sans vouloir défendre le site Voltaire.net, pour lequel je n’ai évidemment quelqu’ intérêt personnel que ce soit, il faut quand même souligner, qu’à sa face même, ce site résume, « à l’extrême », un article d’un dénommé Lester R. Brown, diffusé le 6 janvier 2010 sur un autre site, pour lequel je n’ai également aucun intérêt personnel, et intitulé Earth Policy Institute, d’ailleurs joint ci-haut.

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  11. François Magellan

    24 novembre 2011 à 11 h 10

    Il aura fallu l’augmentation vertigineuse des prix de l’essence pour assister à la baisse des ventes de véhicules utilitaires sport… Les plus petites voitures ont commencé à mieux se vendre… L’utilisation du transport en commun était une alternative valable… Jusqu’au jour où le prix du pétrole, de l’essence à la pompe, on redescendu et que les ventes des premiers ont recommencé à croître… Monte, descend, question de fric…

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    • Charlot

      24 novembre 2011 à 23 h 32

      Effectivement le prix du baril de pétrole a explosé, Il se situait à plus ou moins 30$ en 2000 pour atteindre 133$ peu avant la débâcle financière de 2008. Le prix du baril du Brent (pétrole de la Mer du nord) était encore plus chère. Quelle sera le prix du baril lorsque l’économie mondiale rebondira?…
      Je viens tout juste de terminer la lecture d’ un bouquin sur le sujet : Demain un tout petit monde de Jeff Rubin, paru en 2010 aux Éditions Hurtubise . isbn :978-2-89647-271-0. Disponible aussi dans le réseau des bibliothèques de Québec sous la cote : 330.905 /R896d
      On apprend dans ce livre, que contrairement aux prétentions de M. Trudel , l’amélioration du rendement énergétique ne donne pas les gains escompter, au contraire il augmente la consommation d ‘énergie. On parle ici du « postulat de Khazzoom-Brookes » Très intéressent. Que la voiture électrique n’est peut-être pas la solution à nos problèmes. Toujours à cause du fameux « postulat »
      De l’extraction de la ressource de plus en plus couteuse. Voir ici l’extraction des sables bitumineux ou en encore l’extraction en eau très profonde.
      On nous explique comment les géants de l’automobile et du pneu ont démantelé les tramways dans les grandes villes américaines . Et bien sûr d’autres problématiques du précieux liquide, bref à lire.
      Je tiens à préciser aux réactionnaires que l’auteur n’est pas un communisss, socialisss, gochisss et autre isss Il fut pendant 20 ans économiste en chef de la section des Marchés mondiaux à la CIBC.

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  12. Manu

    24 novembre 2011 à 11 h 38

    D’autres mentionnaient plus haut les facteurs économiques.

    Aux État-Unis (ailleurs aussi, mais là on parle de ce pays): il y a eu au cours de la dernière décennie des conditions très favorables à la consommation en général, de la chanson à 0,99$ à la maison en passant par le linge, le resto, et l’automobile. Il y a toutefois depuis quelques années des conditions qui découragent la consommation en général. Même histoire, à l’envers.

    Aucune surprise et c’était prévisible.

    Aucune tendance idéologique, sociologique, anthropologique, etc. non plus. En fait, il peut y en avoir une, mais on la verrait agir lentement, sur 20 ans par exemple, et ne serait pas à l’origine des chiffres présentés dans l’article.

    C’est une peu comme de dire que les gens de Québec préférènt de plus en plus rester chez eux pour éviter les bains de foule depuis 2009, comme le démontre la participation plus faible aux événements publics qu’en 2008…

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  13. JP

    24 novembre 2011 à 12 h 40

    Pour ceux que ça pourrait intéresser… le déclin de l’automobile s’est réalisé au Canada il y a 12 ans. En effet le nombre de véhicules immatriculés au Canada était de:

    1999: 23 637 104
    2000: 23 627 414
    2001: 23 427 184

    Mais le déclin s’est arrêté là. Par la suite les chiffres sont devenus:

    2002: 24 198 219
    2003: 24 687 511
    2004: 25 196 428
    2005: 25 838 309
    2006: 26 684 822
    2007: 27 577 524
    2008: 28 466 275
    2009: 29 055 303

    Ce que j’en retiens: une année de diminution aux États-Unis en période de difficultés économiques ne représente pas une tendance à long terme.

    Ah, et pour ceux qui se demandent ce que ça compte… En gros ce sont les voitures, camions, autobus, motocyclettes, remorques, VTT, véhicules agricoles et véhicules de construction.

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  14. JP

    24 novembre 2011 à 12 h 50

    Et juste pour s’amuser… la population canadienne en 2009 était d’environ 33,7 millions. Ça fait une moyenne de 0,86 véhicule immatriculé par Canadien. Presque 1 par personne.

    Si on se limite aux 18 ans et plus il ne reste que 26,8 millions de Canadiens. Il y a donc plus de véhicules immatriculés que d’adultes au Canada.

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    • Manu

      25 novembre 2011 à 10 h 39

      En effet, mais ça comprends tous les véhicules commerciaux et de service : ambulances, police, pompiers, autobus en tout genre, toutes sortes de camion, véhicules de location, etc. C’est donc pas mal plus que le « nombre de véhicule possédés personnellement par les canadiens ». Je ne sais pas comment sont comptés les véhicules qui sont remisés quelques mois par année (par exemple, les motos ou encore ceux qui ont un « beau char » pour l’été et une minoune pour l’hiver)

      Je serais tout de même curieux de connaître le ratio « nombre de véhicule personnels par détenteur de permis de conduire » (ou par citoyen de plus de 16 ans par exemple).

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  15. Avocat permis

    26 novembre 2011 à 11 h 38

    Pas étonnant vu le prix de l’essence qui ne cesse d’augmenter. Et puis si ca peut réduire la pollution.

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