Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


4000 logis dans la Haute St-Charles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2012 45 commentaires

* Le 18 juillet 2011, a été adopté le projet de Règlement modifiant le Règlement sur le Plan directeur d’aménagement et de développement relativement au développement du secteur situé au nord de l’avenue Chauveau et à l’est de l’autoroute Henri-IV, R.V.Q. 1842

La firme Alpha, propriétaire d’environ 270 hectares de terrains à l’est de l’autoroute Henri-IV et au nord de l’avenue Chauveau, a déposé un plan concept de développement élaboré selon les paramètres édictés par les unités administratives de la Ville reliées au module du Développement durable et l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles. Il s’agit d’un secteur qui avait été qualifié de développement différé dans le plan directeur en 2005, mais qui est maintenant prêt à être mis en valeur.

Une modification au plan directeur est requise afin que ce plan concept soit traduit au niveau des grandes affectations du sol et des densités et que soit par la suite élaborée la modification à la réglementation d’urbanisme qui encadrera finement l’aménagement et le développement.

Le développement de ce site contribuera à répondre au besoin de nouveaux espaces à des fins résidentielles et industrielles sur le territoire de la ville. Il s’agira également d’une opération de consolidation et de densification dans le secteur du boulevard de l’Ormière où on retrouve plusieurs commerces, services et écoles. Le secteur est aussi bien desservi en transport en commun, et le projet de Métrobus 804 améliorera encore plus la situation.

Le plan concept prévoit que la superficie développable est dévolue à 60 % à des fins résidentielles et à 40 % à des fins surtout industrielles, mais aussi commerciales et administratives.

Plus de 4000 logements de tous les types sont prévus à terme, de façon à ce qu’une diversité soit offerte. Une densité nette de plus de 40 logements à l’hectare serait globalement atteinte.

Les établissements industriels, administratifs et commerciaux pourraient pour leur part accueillir plusieurs emplois.

L’artère principale relierait l’avenue Chauveau et le boulevard Saint-Claude. Le premier tronçon de cette artère à partir de l’avenue Chauveau prendrait place dans une aire d’affectation mixte pouvant comprendre des usages commerciaux (5000 mètres carrés maximum par bâtiment et 4000 mètres carrés maximum par établissement), des édifices résidentiels de haute densité (au moins 65 logements à l’hectare), des usages administratifs et de services (3000 mètres carrés maximum par bâtiment qui ne seraient permis au règlement d’urbanisme qu’aux étages au-dessus du rez-de-chaussée seulement) et des établissements industriels de faible contrainte.

C’est dans cette aire d’affectation que la circulation est ensuite dirigée, soit vers l’aire industrielle longeant l’autoroute Henri-IV, soit vers l’aire résidentielle-urbaine située dans la partie nord-est du site où une grande partie des logements seront implantés.

L’aire industrielle comprendrait pour sa part surtout des établissements industriels à contrainte faible ou modérée. Elle pourrait aussi comprendre des bâtiments commerciaux et administratifs ayant moins de 1000 mètres carrés.

Finalement, l’aire résidentielle-urbaine sera surtout occupée par de l’habitation d’une densité nette d’au moins 30 logements à l’hectare. Les bâtiments administratifs de moins de 1000 mètres carrés pourraient y être implantés. Les bâtiments commerciaux de moins de 1000 mètres carrés pourraient aussi y être réalisés, ce seuil pouvant être excédé jusqu’à concurrence de 2500 mètres carrés, pourvu que chaque établissement n’excède pas 1000 mètres carrés, afin de permettre l’aménagement de petits centres de voisinage à une ou deux intersections appropriées.

* La firme Alpha porte pour nom maintenant « Le Groupe Dallaire » de la famille du même nom qui est à l’origine de Cominar. Le Groupe Dallaire se spécialise dans le résidentiel alors que Cominar œuvre dans le commercial.

Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles.


45 commentaires

  1. Jeff

    25 février 2012 à 13 h 20

    4000 Logements messemble que c’est pas mal avec tout les projets d’habitation annoncé ces temps ci!!
    Le quartier Nodelo 1300 unité , Les Jardins de Veronnes 1100 unité et tout les écoquartiers et toute les projets de condos. Avec tout ces habitations qui s’en viennent ont ne manqueras pas de place où se loger, mais ce seras de plus en plus cher.

    Ben hâte de voir les plan d’aménagement de ce nouveau quartier.
    En tout cas c’est pas les projets de constructions qui manque dans la région!!!

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  2. Jeff Breton Utilisateur de Québec Urbain

    25 février 2012 à 14 h 45

    Il me semble que ça ne respecte pas beaucoup le principe du « transit oriented development » vanté dans un billet précédent
    https://www.quebecurbain.qc.ca/2012/02/23/la-dendification-residentielle-comment-en-favoriser-lacceptabilite-sociale/

    Ça a plus l’air d’un développement sur le bord d’une autoroute…

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  3. Sim

    25 février 2012 à 19 h 37

    D’après ce que je comprend, cette nouvelle artère deviendra en quelque sorte la voie de service d’Henry-IV?

    Je savais qu’il se passait quelque chose sur ce terrain (du moins une partie), mais je ne me doutais pas que ce serait de cette empleur. Ceci dit, avec ce développement et la rénovation du Carrefour Neufchâtel, j’espère que les parcours d’autobus passant dans le coin seront adaptés efficacement à la nouvelle réalité du secteur.

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    • Jeff

      25 février 2012 à 22 h 08

      Carrefour Neufchatel, le Winners et Bureau en gros ouvriront en Mars prochain.

      J’espère aussi qui vont y mettre plus de bus avec 4000 nouveaux logis.

      4000 logis sur combien de temps quelqu’un sais??

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      • Sim

        26 février 2012 à 12 h 05

        Ça fait plusieurs années qu’il y a de la machinerie qui travaille à cet endroit (sur la portion sud du terrain, près de Chauveau). D’après moi, ça ne devrait pas trop prendre de temps avant la livraison des premières unités.

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  4. Jeff

    25 février 2012 à 22 h 16

    Cet article aussi en parle de ce projet, mais aussi il y en auras 2 autre assez important dans la région à ce que je vois.

    Dans le secteur de l’avenue Bourg-Royal, à Beauport : ce sont sept millions de pieds carrés, propriété des Soeurs de la Charité, qui sont l’objet de convoitise.

    «La Ville cherche à intégrer [cet espace] à la zone de développement prioritaire», explique le directeur général d’Altus. «Une fois que ce sera fait, les Soeurs pourront vendre à des promoteurs.» Ces grands terrains pourraient changer de visage rapidement et faire l’objet d’une densification.

    Saint-Étienne-de-Lauzon:
    dans le secteur de la route Lagueux au nord de l’autoroute, va vivre tout un changement dans les prochains mois. «Il n’y a rien d’annoncer, je ne peux rien dire, mais c’est un secteur à surveiller», a laissé tomber M. Roy

    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201110/12/01-4456646-immobilier-beaucoup-de-developpement-dans-les-cartons.php

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  5. JT

    26 février 2012 à 09 h 00

    D’où vient cette information ?

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  6. André

    26 février 2012 à 11 h 51

    Densité à raison de 2 habitants par ménage:

    65 unités/ hectare =13000
    40 unités/ hectare = 8000
    30 unités/ hectare = 6000

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  7. Sim

    26 février 2012 à 12 h 06

    Serait-ce possible de rendre disponible le document PDF dont on s’est servi pour la photo?

    Merci beaucoup d’avance!

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  8. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    26 février 2012 à 14 h 43

    Emcoreune fois pour démontrer que la densification se fait aussi en périphérie et que le TCE est inadéquat. Quand on chrome le centre-ville et on le fait moins accueillant aux familles, faut pas se surprenndre qu’il demure plus de citoyens en dehors de l’arrondissement central de La-Cité-Limoilou en y ajoutant Duberger-Les Saules, eux ayant peu d’espace libre pour construire à moins de raser des édifices patrimoniaux bâtis.

    La population s’accroit plus à Beauport, Charlesbourg, haute-St-Charles, Ste-Foy, St-ASugustijn et rive sud qu’au centre-ville et c’est un fait. Ce sont eux pour lesquel il faut améliorer le transport colelctif pour éviter l’accroissement du transit surtout que l’on diminue l’espace de stationnement au centre-ville. Les gens d’affaires et bureaux de profesionnels commencent à fuir la grande-Allée. Le trou de beigne se reforme comme au temps des centres d’achat dans les années 60…

    Quant aux écoquartiers oubliez ça. Celui de la Cité verte se vend très mal, celui de la Pointe-aux-Lièvres est sur un terrain contamniné et celui de D’estimauville devra mettre à terre l’édifice fédéral et vider les bureaux gouvernementaux autour pour voir le jour…

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      26 février 2012 à 15 h 12

      Ce n’est pas parce qu’UN avocat quitte ses bureaux de la Grande Allée pour aller dans St-Roch qu’il faut en conclure que « Les gens d’affaires et bureaux de profesionnels commencent à fuir la grande-Allée » …

      Quant à la firme Cossette qui a choisi domicile dans l’édifice Telus, le prix du bail à long terme a sûrement joué.

      Mais pour la Cité Verte, il semble que les acheteurs ne soient pas prêts à payer « une prime » pour habiter un projet vendu comme étant écologique.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        27 février 2012 à 11 h 28

        Justement Gérald, les gens ne sont pas prêts à payer plus cher our être plus vert. On est loin de l’écologie signifie économie…

        Je te rappelle que els deux eco quartier dans la liste d’épicerie du maire, on parle de cité verte dure à vendre aussi…

        È pointe-aux-lièvres le sous-sol contaminé va rendre plus chers qu’à la cité verte, les unités de logement. Quant à DM’estimauville, va prendre des photos sur semaine du parc-o-bus et dis moi que l’édifice fédéral se contente de ses 125 stationnements sur le terrain de son édifice. Pis on parle de bâtir sur le terrain du CDN Tire un autre édifice fédéral qui va lui aussi amener des autos à stationner. Al;ors comment construire une cité verte avec de tels voisins. Et je le parl;e pas du gouvernement du Québec qui est installé l’autre coté de D’Estimauville… Pis où va t’on mettre le parc-o-bus si on construit des logements sans stationnement dessus ??? On a beau rêver mais il faut avoir les moyens de ses rêves…

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      • louuiss Utilisateur de Québec Urbain

        28 février 2012 à 12 h 12

        Désolé de taper encore et encore sur le même clou mais c’est que y’a des réalités tenaces, comme ça…

        La Cité verte, on y a, là aussi, limité la hauteur. Pourquoi???

        Développer en hauteur est LA réponse pour obtenir des unités à un prix plus raisonnable. C’est pas une lubie de phalus plus long que les autres!! C’est une réalité économique incontournable. Et en plus, ça laisse + de VERT autour!

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  9. Alex

    26 février 2012 à 17 h 35

    La cité verte va finir pas se vendre :)

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  10. Michel Boudreau

    26 février 2012 à 18 h 12

    La ville se développe a vitesse grand V. Et je trouve ça encourageant mais si on ne veux pas se ramasser avec des heures de pointe digne de ce nom . Y va falloir prendre un moment de réflexion . Les promoteurs proposent rarement un plan de mobilité relié a cette nouvelle densité de population . Bien sur cet aspect de la question relève de l »administration municipale et en même temps ,nous concerne tous Souvenons nous du développement Godardville avec son Power Center. Rien n’avais été prévu pour y amener ceux qui alias y travailler La ville,via le RTC a du investir une fortune pour dé servir ce secteur dévoué a l »automobile. Loin de moi l’idée de vouloir freiner le développement de ma ville . Mais je crois essentiel que tout nouveau projet de cette envergure devrais être assorti d’une proposition réaliste des prompteurs concernant la mobilité de ses futur résidents. Bien beau de construire des maisons,des condos etc mais on y associe rarement des écoles et autre services de proximité A suivre…

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  11. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    27 février 2012 à 11 h 35

    Voilà où le rapport du comité de mobilité durable pêche. Ils ont oublié que la périphérie est plus populaeuse que le centre-ville et eque le transit avec les constructions en cours va augmenter le transit pensant que le seul tramway va régler le problème. On se retrouve rtranquillementr avec le même problème qu’à Montréal. Il est encore temps de rectifier le tir mais pour ca faudra que toutes les cies de transport soit sous l’autorité de la conférence régionale des élus. Je ne comprends pasd que la STL et le RTC ne sont pas capable de se coordonner pour améliorer la fluidité du transit inter rives. mais on est au Québec, pays de la structurite et des petits clochers et égos…

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      27 février 2012 à 12 h 53

      Ce que vous oubliez constamment, c’est que la population périphérique a besoin de se rendre au centre-ville! À quoi bon avoir un tramway s’il ne se rend pas là où les gens en ont besoin? Je doute qu’un tramway entre Beauport et Charlesbourg serait très utilisé…

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      • Sim

        27 février 2012 à 20 h 40

        Je dois dire que je suis d’accord avec Fernand. Améliorer l’offre de TEC au centre-ville n’aurait pas autant d’impact que si on améliorait celle de la banlieue vers le centre-ville (centre-ville ET Ste-Foy j’entends).

        Un tramway entre Beauport et Charlesbourg ne serait certainement pas viable, mais faire une ligne (de tramway, train de banlieue, whatever) entre Charlesbourg et le centre-ville (entre la banlieue et le centre) aurait un plus grand impact sur l’utilisation des TEC et contribuerait de façon plus importante à la réduction de l’utilisation de l’auto.

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      • Manu

        27 février 2012 à 22 h 24

        Peu importe ce que dit Fernand, la majorité de la population de la périphérie n’a pas à ce rendre au centre-ville… il ne l’a pas oublié, ce n’est simplement pas le cas!

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      • Manu

        27 février 2012 à 22 h 31

        Et si une ligne « banlieue à banlieue » n’est généralement pas aussi via qu’une ligne « banlieue à centre-ville » (intuitivement, c’est ce à quoi on peut s’attendre et je suis bien d’accord) ce n’est pas parce qu’on y trouve peu de déplacements, mais plutôt parce qu’elle est plus beaucoup plus vaste et qu’il y a donc peu de points communs dans les déplacements.

        Les TEC ne sont tout simplement pas concurrentiels face à l’auto dans la majorité des secteurs de banlieue. Les rendre concurentiels reviendrait plus cher que de payer une auto à tout le monde, engendrerait plus de pollutions et détériorerait plus les infrastructures. Alors on a ce qu’on a… simple question d’aménagement du territoire.

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  12. FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

    27 février 2012 à 13 h 45

    Je rejoins ceux qui doutent de la capacité du TC actuel par rapport à tous ces projets immobiliers.

    Le tramway, à mon avis, n’arrivera jamais ou sinon au plus tôt dans 15-20 ans. Tous ces beaux projets de densification ont le temps de se construire et d’être habités avant qu’on ne voie arriver autre chose que de minables autobus à Québec. Le RTC ne pourra même répondre au 1/10 de la demande potentielle; résultat: tout ce beau monde va s’acheter ou utiliser leur voiture et leurs habitudes de vie auront tellement le temps de s’ancrer dans le roc automobile qu’il sera impossible de les reconvertir vers les transports collectifs. Ça explique aussi l’échec monumental du 803 dans Lebourgneuf.

    Le problème, c’est que Québec a trop mis de temps à se remettre au transport en commun et maintenant nous sommes à des années lumières d’un équilibre un tant soit peu artificiel.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      27 février 2012 à 16 h 36

      « Ça explique aussi l’échec monumental du 803 dans Lebourgneuf. » Pourriez-vous svp développer un peu ? Merci.

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      • FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

        28 février 2012 à 09 h 49

        Le 803 est pratiquement toujours vide là où il devrait être à moitié plein ou plein. Le RTC misait sur les ensembles résidentiels actuels et futurs le long du boulevard Laurier pour attirer une nouvelle clientèle qui justifierait un passage toutes les 15 minutes. Or, il est assez évident que la très grande majorité de ce bassin de population préfère encore la voiture.

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    • Omer

      27 février 2012 à 19 h 02

      Hum…

      Je suis d’avis que le RTC a pris beaucoup de temps avant « de se bouger le cul ».

      Par contre, depuis quelques années, on ne remarque peut-être pas les mêmes trucs, mais les choses bougent beaucoup (12-802, 60-803, plus de 800 et 801 qui ont ailleurs une plus grande capacité, augmentation de la fréquence de passage de certains trajets, etc) et des projets pour le court et moyen terme, ils en ont déjà (804, etc)

      Je suis d’avis que certains secteurs sont encore « déficients » en matière de transport en commun, notamment certains secteurs moins récents de Beauport et Charlesbourg dont les quartier se rejeunissent (Je sais de quoi je parle car à l’époque où je demeurais chez mes parents, je détestais prendre le bus car nous étions dans un tel secteur). Toutefois, lorsque je suis parti en appart, j’ai prévu le coup: j’ai choisi un secteur très bien déservi où j’ai plusieurs choix à 2 minutes de marche et pour ma maison c’est le même principe. Je travaille en ville et il faudrait me payer cher pour que je laisse tomber « la voie réservé »

      Bref, le RTC ne pourra jamais passer dans chaque rue de Québec et il y a encore des améliorations à faire, mais je crois que les choses vont bon train. Dans le cas contraire, certaines personnes devront peut-être reconsidérer leur secteur d’habitation afin de demeurer dans un secteur mieux déservi…

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      • Sim

        27 février 2012 à 20 h 48

        Effectivement, je crois que quand on est à la recherche d’un lieu de résidence, il est du devoir du «chercheur» de prévoir les déplacements qu’il effectura une fois installé. Il est évident qu’en s’installant dans le fin-fond de Val-Bélair ou de Beauport on ne peut pas s’attendre à ce que l’offre de TEC soit exceptionnelle, car comme vous dites, le RTC ne peut pas passer dans toutes les rues.

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        28 février 2012 à 00 h 28

        Pour le projet (4000 logis) annoncé, il est certain que le promoteur (Groupe Dallaire) et le RTC verront à faire en sorte que le transport en commun offre une alternative au transport individualisé. Le prix du litre d’essence s’approche du niveau connu depuis longtemps en Europe où les solutions du TEC sont proposées et utilisées. Je concevrais difficilement que la solution soit autre. Et ce n’est pas pour jouer « au Vert ». Il y a un prix à payer maintenant. C’est ainsi.

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    • Francois L. Gagnon

      28 février 2012 à 19 h 49

      @Fierurbain

      Ne crois tu pas que cela va prendre un certain temps (2-3 années encore) avant que les gens adoptent ce mode de transport. Ils ne laisseront pas tomber leur voiture du jour au lendemain. Peut-être que certains iront s’installer dans Lebourgneuf sachant qu’ils auront ce genre de service de transport maintenant. Vous décriez le RTC comme étant arrièré et bien pourtant je crois que dans le cas de Lebourgneuf, ils ont prévu le coup et implanté le système avant même que les besoin ne deviennent criant, voila un coup de génie et UNE VISION enfin. Laissons le temps à ce parcours pour se remplir. Nous en reparlerons dans 5 ans. De plus, le 804 sera ajouté et la ville sera quadrillée d’est en ouest par des autobus haute fréquence.

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  13. Michel Boudreau

    28 février 2012 à 01 h 34

    Inévitable en effet Merci Gérald

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  14. FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

    28 février 2012 à 09 h 46

    Je reconnais que le RTC a accéléré le pas depuis les dernières années et je les félicite chaque fois que l’occasion se présente; j’attends d’ailleurs avec impatience l’implantation de leur technologie qui annoncera l’heure du prochain passage en temps réel et du prochain arrêt dans l’autobus, ce qui fait grandement défaut. Le RTC semble compter encore beaucoup de failles, notamment sur le plan de la communication.

    Mais un réseau d’autobus, s’il n’est pas soutenu par un système de transport plus névralgique et d’une plus grande capacité (trains de banlieue, tramway, métro), a une efficacité bien limitée et ne vaut pas grand-chose dans une ville en pleine croissance comme Québec, en plus de devoir constamment se servir des infrastructures routières.

    La transformation du boulevard Laurier que l’on prévoit, par exemple, ne sera un succès que si le transport en commun est au rendez-vous. Or, ce n’est pas en bombardant une voie réservée d’autobus articulés, ce qui donnera un train d’autobus plutôt ahurissant et handicapant comme on le voit à chaque heure de pointe sur le boulevard René-Lévesque, qui réglera le problème de congestion et de saturation sur cette artère. Beaucoup des parcours d’autobus à Québec sont beaucoup trop longs (y compris les parcours Métrobus) puisqu’ils doivent constamment rejoindre une population qui vit de plus en plus loin, et plus un autobus doit parcourir une longue distance, moins il est efficace.

    J’utilise le transport en commun à Québec depuis que j’ai l’âge de prendre l’autobus, je suis un fervent défenseur des transports collectifs à Québec, mais sans développer autre chose que l’autobus et des voies réservées que personne ne respecte, ne serait-ce des trolley-bus, on fonce tout droit vers un cul-de-sac en matière de déplacement.

    Je suis parfaitement d’accord Omer et Manu; j’habite en plein centre-ville, le métrobus est à 2 minutes de ma porte, sinon je fais tous mes déplacements à pied. Mais ce qu’il faut surtout viser ce sont les jeunes familles et celles-ci ont rarement les moyens de se payer une maison dans les quartiers centraux ou un grand appartement dans Montcalm, il faut développer ailleurs.

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  15. François Magellan

    28 février 2012 à 13 h 02

    Pour le bénéfice de plusieurs, ce qu’est un éco quartier (le thème est tellement galvaudé…), voici un résumé de la philosophie à la base. Force est d’admettre que la cité verte – on l’a évoqué précédemment – n’en est pas un…
    EVA lanxmeer : « Il intègre une grande partie des principes de haute qualité environnementale (HQE) (désignation francophone) et des écoquartiers mais son originalité est d’avoir promu et soutenu la participation constante des habitants. En effet, ce quartier (hormis pour son masterplan) a été conçu et réalisé avec des représentants des futurs habitants, dans un processus créatif et dit bottom-up (du bas vers le haut, et non imposé par des cadres ou une administration).
    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Eva_Lanxmeer
    Et ce qui se dessine à l’horizon des autres projets semble s’en éloigner, mis à part quelques principes directeurs de développement durable, de bonne conscience (soigner les designs, captage des eaux de surface, etc.)
    Ce qui a trait au nombre d’étages, c’est une manière pour les promoteurs de maximiser leurs projets, il est simpliste de ramener à la seule question des coûts le succès ou non des éco quartiers.
    Il faut voir d’abord quel est l’objectif d’une municipalité : favoriser l’habitat aux classes moyennes, favoriser l’accès aux familles pour maximiser les services en place tels les écoles, les centres de loisirs, y développer le transport en commun ?
    Si la hauteur est à la base d’une baisse des coûts des projets immobiliers, pourquoi alors les familles n’y trouvent pas leur compte, dans plusieurs autres projets qu’on retrouve à Québec ? Or, pourquoi les familles ne vont-elles pas dans les projets où il y a de la hauteur, et qu’on y retrouve souvent des professionnels sans enfants, des retraités ayant vendu leur maison en banlieue pour se rapprocher de la ville ?
    Pour beaucoup de jeunes familles, il s’agit d’abord d’une philosophie de vie, qu’il est impossible d’élever des enfants dans les milieux denses. Ce qu’il faut avoir en tête, c’est la construction de milieux de vie, la conciliation. C’est pourquoi que je considère qu’une municipalité doit être prête à subventionner, surtout sur les terrains où les promoteurs seront frileux d’aller investir (anciens usages commerciaux, des terrains en friche, etc.) est qu’on parlera enfin d’éco quartiers.

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