Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’arrondissement historique de Sillery: Une pétition

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juillet 2012 21 commentaires

Un des plus importants sites patrimoniaux au Canada est menacé par des promoteurs immobiliers. Mais l’opinion publique a déjà réussi à sauver ce site historique et naturel dans le passé et si nous nous exprimons puissamment, nous pourrons le sauver encore une fois.

L’automne dernier, la Fondation Héritage Canada a mis l’arrondissement historique de Sillery, (ville de Québec) sur la liste des 10 sites patrimoniaux les plus menacés au Canada.

La suite

Les religieuses de Jésus-Marie vendent un terrain à Sillery Valérie Gaudreau (Le Soleil)

Un grand espace menacé Kathryne Lamontagne (Journal de Québec)

* Selon un courriel reçu, le terrain des Soeurs Jésus-Marie de Sillery a été morcelé le 5 juin 2012 et vendu le 29 juin 2012 à Investissement immobilier Benmore (5 millions) pour un projet de construction.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo.


21 commentaires

  1. Simon Bastien

    4 juillet 2012 à 22 h 50

    Le ministère de la Culture semble être davantage préoccupé par le look des poubelles et les parcomètres du Vieux-Québec que par la véritable préservation du patrimoine de la ville depuis quelques années.

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  2. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    4 juillet 2012 à 23 h 20

    En autant que la taxe de secteur soit ajustée en conséquence…

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  3. Léo Roy

    5 juillet 2012 à 01 h 51

    Un réaménagement de ces grands espaces sympose…

    Faites des proposition comme un accès à tous, en haut des falaises pour bénifivier d’un point de vue superbe sur le Saint-Laurent et la rive-sud.

    C,a sert à quoi ses immenses terrains qui sont inutitilisés ?

    Il y a surement un très bon potentiel à réaliser..

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  4. Jean-François Gaudet

    5 juillet 2012 à 11 h 53

    Belle vision. Il y a une centaine d’années, des politiciens ont eu une vision pour le développement des plaines d’Abraham qui étaient convoitées par les promoteurs. Nous avons hérité d’un magnifique parc urbain que nous transmetterons à nos enfants. Dans cent ans, nos petits-enfants penseront à nous en regardant les tours d’habitations qui longent le fleuve en se disant que nous n’avons eu aucune vision.

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    • louuiss Utilisateur de Québec Urbain

      5 juillet 2012 à 13 h 55

      J’ai plutôt l’impression qu’on proposerait d’en faire Les Plaines No.2 que les gens du secteur chialeraient pareille de la trop grande circulation que le parc engendrerait!!

      Et nos petits-enfants, dans cent ans, ce qu’ils vont voir, c’est une mer de bungalows jusqu’à Donnaconna!

      La seule logique pour, à la fois, conserver les boisés, financer des espaces publics et loger tout le monde sans s’étaler, C’EST construire en hauteur.

      Le secteur s’y prête au contraire très bien. QUELQUES tours minces de 30 ou 40 étages, isolées dans leur forêt respective, feraient des milieux de vie tout à fait agréables et pourraient répondre à la demande pour de nombreuses années.

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  5. Manu

    5 juillet 2012 à 12 h 04

    On passerait de: propriété privée appartenant à des soeurs, à laquelle la population n’a pas accès

    à: immobilier privé sur une partie avec bande le long de la falaise qui deviendra un espace public pour un parc linéaire.

    Honnêtement, je ne vois pas trop le problème, d’autant plus qu’on précise qu’il y a « l’obligation pour un promoteur immobilier de protéger les boisés, de respecter les volumes architecturaux et les percées visuelles vers le fleuve. »

    Rappelons que personne n’a forcé les religieuses à morceler et vendre leur terrain. D’ailleurs, s’il avait été interdit dès le départ d’y construire quoique ce soit, alors les religieuses n’auraient pas pu vendre leur terrain, ne permettant pas ce futur accès au public. Elles n’auraient pas non plus cédé ce terrain à quiconque (ni même la ville) pour un montant symbolique du genre 10$, puisque ce qu’elles cherchaient était d’abord et avant tout beaucoup d’argent.

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      5 juillet 2012 à 14 h 04

      Très bons points!

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    • louuiss Utilisateur de Québec Urbain

      5 juillet 2012 à 14 h 29

      Tout à fait en accord avec ta lecture des choses.

      Le pire, c’est que la suite est tellement prévisible! Y’a quelque chose de profondément immature dans ce débat et de cent fois rejoué : On veut toujours le beurre et l’argent du beurre! Et c’est ce qu’on demande à la ville/au ministère/…aux autres(!), de nous obtenir.

      Sauf qu’à ne pas vouloir adhérer à une vision de développement, à défendre l’immobilisme et ne vouloir rien sacrifier, on va se retrouver avec une trâlée de moitiés de bâtiments qui auront grugé des moitiés de forêts et qui ne laisseront qu’une moitié de parc linéaire le long de la falaise. Et on va appeler ça un compromis.

      …Par défaut. Pcq tout le monde va être perdant. Ça NE se peut PAS, avoir le beurre PIS l’argent du beurre!

      Les communautés religieuses sont déjà parties avec l’argent. Et les promoteurs, évidemment, vont s’en occuper, du beurre, et trouver une façon de faire fructifier leur achat.

      On pourrait tu avoir la sagesse et l’audace, pour une fois, d’en faire de quoi de beau!!?

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  6. Al Capone

    5 juillet 2012 à 12 h 21

    « Un des plus importants sites patrimoniaux au Canada »

    Est-ce que l’on nous prend pour des idiots?

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  7. François

    5 juillet 2012 à 21 h 45

    Ils veulent toujours le statut quo. Pourrait-on évoluer un peu? Le développement de Québec passe indiscutablement par là. Ils pourraient critiquer pour s’assurer qu’on construise quelque chose qui a de l’allure. Mais non, encore une fois ils demandent de tout bloquer. J’en reviens pas. À Montréal aussi ils osent jamais…

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  8. Manu

    5 juillet 2012 à 22 h 55

    D’ailleurs, il est où exactement le « patrimoine » dans tout ça? simplement dans les « grands espaces »?

    Ben voyons… s’il y a de grands espaces c’est simplement parce que les religieuses ont défriché une terrer jadis, fort probablement pour l’agriculture et leur propre subsistance, comme partout ailleurs.

    Il y a aujourd’hui à cet endroit un oval d’athéltisme et deux terrain de soccer. Ouais monsieur, ça c’est du gros patrimoine!

    Que quelqu’un me corrige si ma mémoire fait défaut, mais il me semble qu’à peu près à la même époque sur l’Île d’Orléans (baccus?) et sur la rive-sud se développaient des seigneuries, de Lauzon à Kamouraska (ou les noms qu’ils avaient à ce moment).

    Qu’est-ce qu’on y trouve encore aujourd’hui? de grandes terres agricoles défrichées à la main il y a quelques siècles. Les maisons/cabanes d’époque n’ont pas survécu (à quelques exceptions près peut-êter?) à l’épreuve du temps (ou aux divers incendies causés par les guerres). Mais les grands espaces y sont toujours, et ont même conservé leur usage original (mécanisation des procédés en sus…).

    Cela étant dit, la Fondation Héritage Canada a peut-être vu quelque chose de spécial à Sillery qu’on ne trouve pas ailleurs. Peut-être aussi que la moitié du terrotoire habité (et les paysages non-habités) est considéré comme du « patrimoine », mais que la vaste majorité des sites ne sont pas menacés. Ainsi, celui de Sillery se trouve dans la liste des sites menacés simplement parce la fondation ratisse làrge. Mais rendu là, ce ne sont que de pures hypothèses de ma part pour tenter d’expliquer la situation.

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  9. silver price

    6 juillet 2012 à 04 h 52

    Un des plus importants sites patrimoniaux au Canada est menacé par des développements immobiliers. Mais l’opinion publique a déjà réussi à sauver ce site historique et naturel dans le passé – et si nous nous exprimons puissamment, nous pourrons le sauver encore une fois.

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  10. Paul

    6 juillet 2012 à 06 h 59

    Le problème réside beaucoup dans la méfiance que les gens ont envers les élus. Pourquoi le promoteur confirme la construction alors que le plan particulier d’urbanisme de Sillery n’est pas encore public. Il n’y a aucune transparence des élus. C’est fermer les yeux et faites moi confiance. Quand je vois de telles déclarations, j’ai souvent l’impression de m’en faire passer une petite vite.

    C’est certain que la construction en hauteur va densifier. Mais je ne crois pas que des condos de luxe à 600 000$ avec vue sur le fleuve vont diminuer les bungalows à Donnacona. Ce ne sont sûrement pas de jeunes familles qui vont s’installer là.

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    • louuiss Utilisateur de Québec Urbain

      6 juillet 2012 à 10 h 33

      La méfiance… en lien direct avec l’immaturité du débat.

      Un très bel exemple : l’îlot Irving. Un promoteur ouvert, des consultations, des compromis au point où même le Comité populaire accepte le projet… Puis? La « sagesse » populaire parle : « Moi, j’aime po l’attitude du maire! », « Le terrain a été payé trop cher. » « C un édifice MONSTRE! » Alors… on votre NON.

      On offrirait pleine transparence aux résidents du coin qu’ils n’auraient pas la maturité d’accepter des compromis, anyways. Ni les moyens de leurs ambitions. Alors le capital se trouve d’autres chemins pour fructifier. Ça peut pas faire autrement. C’est la nature d’un capital.

      PS : Et pas obligé que ce soit une famille de Donnacona qui s’installe là pour que ça ait un impact. Il peut y avoir 5 – ou 12! -transactions immobilières avec des maisons libérées à la chaîne pour qu’au final, on loge une petite famille de plus en ville, tsé?!

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    • Manu

      6 juillet 2012 à 14 h 55

      Je ne crois pas qu’il soit question d’attirer des familles de toute façon…

      Mais peu importe ce qu’on peut penser de l’aspect patrimonial du site, j’admets qu’il manque en effet un peu de transparence dans tout ça. Attendre le PPU et le présenter avant de parler de développement ne change rien aux qualités du site, mais au moins le message passerait mieux et cela éviterait probablement quelques dérapage.

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