Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Amphithéâtre: Le 1% pour l’art public sera un record

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 août 2013 11 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

La ville de Québec est en train de réfléchir à la nature de l’oeuvre d’art public qui sera intégrée à l’amphithéâtre. Pas moins de 1,6 million $ seront disponibles pour ce projet.

«C’est parmi les plus gros 1% au Québec dans l’histoire, donc c’est sûr qu’on ne veut pas manquer notre coup», a expliqué la conseillère municipale responsable de la Culture, Julie Lemieux. «On veut arriver avec quelque chose de vraiment percutant.»

Selon le ministère de la Culture, il s’agit du plus gros 1% dans la région de Québec depuis la création du programme d’intégration des arts à l’architecture en 1961, qui prévoit que 1 % du budget québécois des infrastructures publiques doit être investi dans une oeuvre d’art.

La suite

* Mise à jour (6 septembre 2013). Selon un entrefilet paru dans le journal Le Soleil, le comité spécial qui choisira l’oeuvre d’art sera composé de la conseillère Julie Lemieux, de l’architecte François Moreau, de la DG adjointe au développement culturel (etc) de la Ville, José Garceau. 3 autres personnes sans droit de vote feront partie du comité auquel s’ajoutera 3 membres désignés par le Ministère de la Culture.

Voir aussi : Amphithéâtre, Art urbain.


11 commentaires

  1. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    14 août 2013 à 08 h 43

    Évidemment je présume qu’il est d’ores et déjà acquis que ce sera un hommage aux grands patineurs des différentes époques de l’histoire de Québec ? Joe Malone, Béliveau, Lafleur, et les Statsny, entre autres…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • J.

      14 août 2013 à 10 h 55

      Je ne partage pas cet avis. Je ne voudrais pas que l’on encadre de la sorte le travail de l’artiste retenu(e). Si cet amphithéâtre n’était payé que par les amateurs de hockey, ce serait correct d’imposer un thème « hockey » mais ce sera un édifice public payé par tous les citoyens, donc pas de thème imposé. À moins que l’on propose celui du pain :du pain et des jeux.
      « Panem et circenses (traduite mot à mot : Pain et jeux du cirque) est une expression latine utilisée dans la Rome antique pour dénoncer l’usage délibéré fait par les empereurs romains de distributions de pain et d’organisation de jeux dans le but de flatter le peuple afin de s’attirer la bienveillance de l’opinion populaire. L’expression est attribuée au poète latin Juvénal, qui lui donne un sens satirique et péjoratif. » Source Wikipédia.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  2. me

    14 août 2013 à 08 h 46

    Du moment que ce n’est pas un lapin géant avec un batte de baseball ;)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Jean Cazes

      14 août 2013 à 12 h 41

      Une bonne idée, qu’on souligne aussi l’apport des Lafleur, Stastny, Béliveau et cie pour ce qui était à l’époque notre rassembleur sport national (et j’oserais dire, pour nous rappeler à quel point il est devenu complètement dénaturé, élitiste et sans intérêt, aujourd’hui)…

      Consacrer ce « 1%  » à l’art public est objectivement une initiative fort louable pour mettre en valeur, aussi, le talent de nos artistes. Mais mettons qu’il aurait été bien plus intéressant, respectueux de notre héritage culturel, de conserver et de mettre en valeur ce qui faisait l’âme d’ExpoCité…

      http://blogue.monlimoilou.com/2012/palais-central-expo-architecture-monumentale-2/ (Réjean Lemoine)

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • nietnietniet

        15 août 2013 à 21 h 18

        Sans intérêt ? Parce que les joueurs qui jouent présentement gagnent des millions ? Vous n’avez pas regardé la dernière finale de la coupe Stanley M. Cazes.

        Je ne vois pas en quoi le hockey est dénaturé non plus d’ailleurs…

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  3. J.

    14 août 2013 à 14 h 08

    Il sera toujours temps pour les amateurs de hockey de créer des événements permettant de ramasser de l’argent pour élever par la suite un monument à la gloire du hockey, ou à un joueur en particulier, quelque part, sur le pourtour. Sur les terrains de l’Assemblée nationale, Raymond Garneau a sollicité des amis libéraux pour l’érection et l’installation de la statue de Bourassa. (À moins que je sois dans l’erreur mais c’est le souvenir que j’en ai).

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. davedeux

    16 août 2013 à 06 h 24

    Je me demande bien qui va rafler le « gros-lot » de cet « art public ».
    J’ose pas dire de nom, mais nous n’avons qu’à regarder qui est
    à l’avant-scène de l’art à Québec.
    Va t’on voir l’apparition d’une nouvelle tête, peut-être mais je ne
    me fais pas d’illusion

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. IDU Québec

    16 août 2013 à 13 h 13

    L’Institut de développement urbain du Québec (IDU-Québec), un organisme indépendant et sans but lucratif qui représente des propriétaires, des gestionnaires, des promoteurs, des financiers, des courtiers et des professionnels de l’industrie, félicite la Ville de Québec pour ce projet artistique des plus ambitieux. En effet, l’IDU estime que l’œuvre d’art publique qui ornementera l’amphithéâtre de Québec constitue une initiative notable en faveur du développement de l’art public au Québec. L’IDU Québec désire que d’autres promoteurs perpétuent ce type d’initiative et intègrent au sein de leur projet une œuvre d’art publique qui participe activement à l’embellissement de la ville.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler