Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Base de plein air de Ste-Foy : une promesse électorale qui refait surface

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 septembre 2013 14 commentaires

Source : Olivier Parent, Le Soleil, le 7 septembre 2013

(Québec) Le réaménagement de la base de plein air de Sainte-Foy refait surface après avoir été promis en contexte électoral, puis mis de côté par l’Équipe Labeaume.

Le maire Régis Labeaume annoncera dimanche matin en conférence de presse le début des travaux de la «phase un» à la base de plein air, selon une convocation envoyée vendredi aux médias. La ministre responsable de la Capitale-Nationale, Agnès Maltais, et le conseiller Sylvain Légaré, responsable des sports et des loisirs à la Ville de Québec, prendront part à l’annonce.

La cure de jeunesse faisait partie des engagements pris par l’équipe du maire Labeaume lors de la campagne électorale de 2009. À l’époque, M. Labeaume avait dit vouloir attirer les familles dans ce havre vert au coeur de la ville, qu’il jugeait sous-exploité. «Je pense aux gens de la classe moyenne, ceux qui ont moins d’argent», avait-il dit.

la suite

Sur le site web de la ville.

La base de plein air de Ste-Foy.

Labeaume promet d’investir à la base de Plein Air de Ste-Foy.

Ajout par Martin Otis, le 8 septembre 2013

Source et crédit : Le Soleil; David Rémillard

Une base de plein-air «extrême»

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Parc.


14 commentaires

  1. Manu

    7 septembre 2013 à 14 h 17

    Assez simple je crois:

    « La cure de jeunesse faisait partie des engagements pris par l’équipe du maire Labeaume lors de la campagne électorale de 2009 »

    … un grand rien…

    « Voilà qu’il est de nouveau sur les rails, à l’approche du scrutin de novembre. »

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  2. Manu

    7 septembre 2013 à 14 h 32

    On pourrait faire de bien grande choses avec ce site, ainsi que des plus petites comme un lien cyclable entre l’extrême est du site et la rue John-Molson (et joindre ça à un éventuel lien jusqu’à la piste du boulevard du Parc technologique tant qu’à y être).

    La petite « trail officieuse » fait déjà bien le travail (elle apparaît même dans Google Maps!), mais il serait opportun de la rendre officiel au plus vite, soit avant que le voisin du 5185 se construise (pour l’instant ça appartien à une compagnie à numéro dans le domaine « d’agence immobilière »). L’achat d’une bande de terrain serait nécessaire, et probablement facile à faire en ce moment.

    Et tant qu’à être dans les ajouts « transport et accès en marge du site », pourquoi pas un parcours d’autobus entre Les Saules et Ste-Foy? (genre la gare d’autocar avec correspondance métrobus et autres). Un petit passage à niveau « autobus seulement » entre Blaise-Pascal et Versant-Nord serait tout indiqué. Évidemment, on parle d’un parcours qui est principalement offert les fin de semaine et les jours et soirs d’été (à peu près le contraire des parcours actuels) En d’autres temps, il faudrait voir selon la demande. Peut-être que ce même parcours aux heures de pointe et les midis de semaine pourrait faire quelques détours dans les parcs industriels et remplacer le 88, puis faire un trajet plus direct le reste du temps.

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  3. Léonce Naud

    7 septembre 2013 à 17 h 13

    Le premier choix du maire Labeaume pour une plage était…le bassin Louise. La Ville ayant été incapable de convaincre l’Administration portuaire de céder une partie de ce plan d’eau pour l’ouvrir à la population, le Maire s’est alors rabattu sur la base de plein air, un site très inférieur au bassin Louise sous tous aspects, y compris celui de l’intérêt public. Le récit de cet échec de la Ville est accessible en ligne (voir en particulier le dernier paragraphe): http://www.gensdebaignade.org/documents/Regis_Labeaume_declare_son_amour_du_projet_de_plage_au_bassin_Louise.pdf

    Ci-dessous le seul exercice comparatif connu de localisation de plages publiques à Québec :
    http://www.gensdebaignade.org/Plages_fluviales_Quebec_les_meilleurs_sites.pdf

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    • Manu

      7 septembre 2013 à 23 h 02

      C’est sûr que le Bassin Louise offre plusieurs avantages. Mais si l’administration du port refuse de bouger, on est peut-être mieux avec un plan B que rien du tout. Bien sûr, faire ce plan B signifie qu’on ne fera probablement pas d’effort à nouveau (du moins pas avant longtemps) pour convaincre le port de changer en partie la vocation du Bassin Louise. Bref, on a le choix entre faire quelque chose maintenant, ou attendre 5, 10, 25 ans pour pouvoir faire quelque chose de mieux.

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      • Léonce Naud

        8 septembre 2013 à 05 h 06

        Bref, vu que nous sommes impuissants devant la force de nos Maîtres fédéraux, gaspillons en toute connaissance de cause des millions de dollars municipaux ou provinciaux au mauvais endroit plutôt que de remédier à notre faiblesse.

        Très peu pour moi. Je me tiens plutôt en compagnie d’Étienne de la Boétie (1530-1563) et de son Discours de la servitude volontaire : « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux.»
        http://classiques.uqac.ca/classiques/la_boetie_etienne_de/discours_de_la_servitude/discours_servitude_volontaire.pdf

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      • Manu

        8 septembre 2013 à 15 h 05

        Il y a les idées, puis la réalité. S’il existait des moyens concrets de parvenir à vos fins, j’imagine qu’on y serait déjà. D’un autre côté, il ne s’agit pas de s’agenouiller. Si le port nous imposait une plage par exemple, je ne crois pas que vous parleriez qu’on doit s’agenouiller devant des maîtres et accepter une plage.

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      • Léonce Naud

        8 septembre 2013 à 16 h 15

        @ Manu – Je comprends votre point de vue, même si le mien est différent. Je n’ignore pas les difficultés à venir. Je réalise qu’à Québec, pour citer le grand Félix : « le pauvre a tort avec de bons arguments. Le riche a raison sans argument du tout. Mais si tu te tiens debout tout est possible. »

        Entretemps, on approfondit notre connaissance du terrain. Là-dessus, je suggère de lire la section sur les « Rives coloniales » en page 5 du document ci-dessous :
        http://www.gensdebaignade.org/AccessibilitepubliqueaufleuveSaintLaurent_ForumZIP_2mai2007.pdf

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      • Manu

        9 septembre 2013 à 22 h 49

        Justement, je crois bien que les gens du port aussi se tiennent debout.

        Sérieusement, ces citations dont vous faites fort bel étalage siéent certes agréablement dans une conversation, mais n’infléchissent guère la réalité plus qu’un écho de taverne. Tout deux procurent néanmoins l’illusion de changer le monde.

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  4. Sebastien D

    8 septembre 2013 à 20 h 01

    Un lien cyclable officiel entre le parc technologique et la base de plein air serait super, mais à part de ça, c’est quoi qui va pas avec ce site.

    J’y vais régulièrement et honnêtement, j’ai un peu peur au sur-aménagement. Un coin de nature aussi près, ca n’a pas nécessairement à avoir l’air d’un parc urbain non?

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  5. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    8 septembre 2013 à 22 h 16

    Contrairement à Monsieur Naud et à sa tirade souverainiste pas rapport, je crois que le site de la base a 100 fois plus de potentiel que le bassin Louise.

    En partant on parle de 4 saisons, d’un site immensément plus grand et pas seulement à un seul usage dans un coin de la ville qui n’a pas vraiment de Parc récréatif (à part la base comme tel)

    Dites moi donc combien de jours par année une plage (qui coûterait bien des millions aussi) dans le bassin Louise servirait? Parce que là on parlerait seulement de baignade, je doute que l’eau monte en haut de 70 le 18 juillet. Donc les plus belles journées de l’été on va essayer de « squeezer » encore plus de monde dans le vieux port?

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  6. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    9 septembre 2013 à 11 h 12

    J’avais déjà pris connaissance du projet et j’ai pris le temps de le revoir.C’est un beau projet, utopiste un peu.

    Combien ça coûte? 30-50 millions de $ 100 millions? Sait-on si le site devra être décontaminer pour un usage autre que du parking?

    + les pertes de revenus des 400 places de parking(j’ai compté vite sur google) et les 3 quais de moins. Je sais bien que les places pour les bateaux de riches on s’en fout et que beaucoup de gens ici voudraient bien éliminer complètement les voitures mais… le monde qui vont travailler dans le coin, qui vont au marché, espace 400 etc… il faut bien qu’ils se stationnent quelque part, n’en déplaise à ceux qui voudraient voir l’automobile disparaître.Dès que le soleil se pointe le WE c’est plein partout. Et là vous voulez une attraction de plus au coeur de la ville en enlevant les stationnements? L’utopie est là!

    Pour ce qui est de votre tirade souverainiste, je m’en serais passé et elle nuit à votre projet. Le port reste un, sinon le, poumon économique de cette ville. J’imagine que si ce projet était prioritaire et faisait consensus pour nos différents élus et surtout la population, il irait de l’avant. Le projet n’a tout simplement pas accroché celle-ci lorsque présenté, j’imagine que l’absence d’une estimation des coûts du projet fait en sorte que cela ressemble plus à un ballon d’essai qu’à un projet concret.

    Pour ce qui est de la base de plein-air, c’est un endroit sous-utilisé avec un potentiel énorme pour la population et qui sera le poumon de verdure de ce coin en plein développement pour les générations futures.

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    • Léonce Naud

      9 septembre 2013 à 22 h 02

      Grand merci pour ce suivi. Allons-y donc point par point.

      1. « Combien çà coûte ? » – Demandons plutôt : quelles retombées économiques et sociales pour quel niveau d’investissement ? N’est-ce pas cela qu’il faut mesurer ? Exclure d’emblée 95 % de la clientèle potentielle d’un plan d’eau, été comme hiver, ne répond pas à la doctrine économique, qui préconise qu’un équipement soit accessible au plus large éventail possible de consommateurs ou d’usagers afin d’assurer un maximum de rentabilité. Or, c’est loin d’être actuellement le cas :
      http://www.gensdebaignade.org/documents/Acces_aux_membres.JPG

      2. « Perte de cases de stationnement ». – Le projet prévoit conserver un bon nombre de cases de stationnement situées en périphérie du parc-plage proposé. Aucune ville littorale en Europe ne fait état de problèmes de stationnement à proximité de sa plage, le plus souvent située juste devant la vieille ville. Ce type de questionnement est cependant très indiqué et serait abordé si l’État décide d’appuyer les Résolutions de tous les Conseils de quartier de l’Arrondissement La-Cité–Limoilou : http://www.gensdebaignade.org/LesConseilsdeQuartierdeLaCite.pdf

      3. « Le Port, un poumon économique ». – Là-dessus, je suggère de prendre connaissance de l’étude : « Impacts en vrac », signée Jean Lacoursière. Les retombées économiques du transport maritime des marchandises à Québec représenteraient approximativement 1% du produit intérieur brut total de la région métropolitaine de Québec.
      http://www.vigilanceportdequebec.com/wp-content/uploads/2013/01/Impacts-en-vrac-Mai-2012-v2.pdf

      4. « Tirade souverainiste ». – Les mêmes conflits que nous connaissons à Québec (ex. poussières de nickel) se produisent fréquemment dans d’autres villes portuaires au Canada pour des raisons analogues. Ce n’est guère différent ailleurs dans le monde. Nous reprenons simplement un effort que les gens de Québec ont mené (en vain) au 19e siècle : http://www.gensdebaignade.org/DavidThieryRUDDEL.pdf

      5. Pourquoi le projet « n’accroche pas ? ». – Parce qu’il se trouve des gens bien placés à Québec qui sont réfractaires au concept même du projet, soit de donner accès à l’eau et au fleuve, au grand air, à la belle vue et au soleil aux résidants des quartiers centraux, compte tenu de ce qu’ils pensent des « classes dangereuses » qui s’agitent confusément en Ville Basse. Pour justifier le refus secret de son Maître politique, une responsable bien placée pour le savoir a finalement lâché le morceau : « Vous savez, il y a toutes sortes de gens dans Saint-Roch. »

      Mais, comme disaient les Romains, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. À Cuba, il a fallu l’arrivée de Fidel Castro et de ses ‘barbudos’ pour que les Cubains des quartiers populaires de La Havane accèdent enfin aux belles plages et à la mer, jusque-là réservées exclusivement aux riches et aux étrangers (1959). À Québec, pas de révolution et pas de Castro en vue, donc pas d’accès au fleuve au cœur de la Capitale pour le « petit peuple. » Les yachts avant les enfants…

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  7. Jocelyn Boily

    9 septembre 2013 à 16 h 34

    Québec, le 10 septembre 2013

    Est-ce une priorité?

    Depuis plusieurs années, toutes les fins de semaine nous allons passer quelques heures à la base de plein air de Sainte-Foy afin d’y effectuer différentes activités et de relaxer sur ce site qui nous donne l’impression d’être en pleine nature.

    Ce havre de tranquillité est aménagé autour de deux lacs présentant une faune ailée abondante faisant le bonheur des ornithologues amateurs. De plus ce site offre une multitude d’activités pour les sportifs, baignade, pêche, activités nautiques, des terrains de soccers et de balles.

    L’ex mairesse de Sainte-Foy tenait farouchement à ce que sa base de plein air demeure un secteur accessible en touts temps pour les familles. Toutefois visiblement en campagne électorale, le maire de Québec Régis Labeaume vient d’annoncer des investissements de plusieurs millions de dollars afin que la base de Sainte-Foy devienne un lieu de sports extrêmes.

    De ce fait même si, dans son discours, il laisse sous-entendre qu’elle gardera sa vocation première le fait que son bras droit de développement de sport GESTEV a les yeux dessus pour un développement sportif fait peur.

    Il faudra garder l’œil ouvert afin que notre havre de tranquillité ne devienne un lieu privé pour les fervents de sports extrêmes.

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