Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Demain, une ville plus humaine

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 novembre 2013 8 commentaires

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Université Laval

Au Québec, 80% de la population habite désormais en milieu urbain, une proportion qui ne cesse d’augmenter. Cette tendance est la même partout sur la planète.

Mais dans quelle ville vivons-nous? Et, plus important, dans quelle ville souhaitons-nous vivre?

De tous les côtés, les penseurs de la ville de demain reprennent le même crédo: il faut remettre l’humain et sa qualité de vie au centre des décisions de gouvernance et d’aménagement. Et pas toujours l’humain motorisé!

Conjuguer infos, technos et urbanité

Habiter la ville autrement

Le transport fait la ville

3 innovations vertes pour ma ville

Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Écoquartier, Étalement urbain, Nouvel urbanisme.


8 commentaires

  1. Simon B

    14 novembre 2013 à 22 h 58

    Tout ceci, sous le dénominateur du vocable nouveau:  »gouvernance ».
    Il y a 10 ans, on disait  »gestion ». Gouvernance, nouveau mot à la mode, implique souvent une structure pré-établie qui décide pour la populasse ce qui est bon pour elle car elle fait non pas de la gestion, laquelle tout le monde peut juger, mais bien dans la gouvernance, qui est l’affaire de spécialistes éclairés qui oeuvrent pour le bien de la population. Tout ceci se traduit le plus souvent par une simple systématique d’interdictions par défaut. Interdiction d’utiliser sa voiture, interdiction d’avoir un chien. interdiction de fumer, de mettre de la musique, de faire une fête dans un parc, interdiction de faire pousser des fleurs que l’on a choisi soi-même en avant de chez soi, interdiction de mettre une djellaba, interdiction de parler trop fort, de transpirer, de penser…

    Cela n’augure rien de bon.
    Je sais je fais dans le réalisme négatif, mais je me devais de le souligner.

    Ceci dit, notre ville, même si elle avait 2 millions d’habitants, avec une bonne GESTION, demeure et demeurerait avec une des meilleures qualités de vie en Amérique du Nord.

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  2. Jeff M

    15 novembre 2013 à 11 h 58

    Ce qui m’embête lorsque nous parlons d’une ville à « dimension humaine », c’est qu’on rejette systématiquement le confort de ceux qui sont en véhicule motorisé comme source de préoccupation. On oublie que ce sont des êtres humains qui sont dans les véhicules, et que l’utilisation de ces véhicules est nécessaire par bon nombre d’entre eux, pour toutes sortes de raisons.
    Pour moi, la vraie dimension humaine doit tenir compte des outils qu’il utilise comme extension de son corps, ce qui est très éloigné des concepts en vogue sur le « nouvel urbanisme ».
    Je ne dis pas que le développement du transport en commun n’est pas important, que d’avoir de larges trottoirs bien agrémentés ne soit pas important, mais je ne peux m’empêcher de croire qu’on est presque arrivé à une diabolisation de l’automobiliste. Remarquez que ce n’est peut être qu’un relent d’une époque oû on a accordé une trop forte place à l’automobile et que le retour du balancier se complète, mais il faudra bien qu’il retourne ce balancier une fois pour toute. L’automobile est là pour rester. On n’a pas à le traiter comme un corps étranger. Dans un avenir encore indéterminé, il serait souhaitable de développer des solutions et des nouveaux standards dans l’utilisation efficace du transport individuel, comme des véhicules monoplaces, une navigation automatisée qui tienne compte de la fluidité d’itinéraires alternatifs, des recharges électriques sans fils le long des routes augmentant ainsi l’autonomie des véhicules électriques, et sûrement bien d’autres concepts que j’oublie ou ne connais pas encore.

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    • Antoine Utilisateur de Québec Urbain

      15 novembre 2013 à 16 h 54

      Votre allusion au balancier est intéressante, le cas des (en)fumeurs est éclairant à cet égard… En ordre approximativement chronologique :

      – Fumer c’est cool
      – Enfumage pour tous
      – Enfumage dans la face pour les mécontents (fait rire le monde)
      – Ignorance des conséquences pour la santé
      – Déni des conséquences pour la santé
      – Reconnaissance des conséquences pour la santé
      – Taxation du tabac (pour le bien des fumeurs)
      – Fumer c’est un peu idiot mais on est libre, non ?
      – L’enfumage est rebaptisé « fumée secondaire »
      – Ignorance des conséquences de la fumée secondaire pour la santé
      – Déni des conséquences de la fumée secondaire pour la santé
      – Reconnaissance des conséquences de la fumée secondaire pour la santé
      – Fumer c’est non seulement idiot mais mal
      – Fumer c’est non seulement idiot mais méchant
      – re-Taxation du tabac (pour le bien des non-fumeurs)
      – Zones d’interdiction en élargissement constant
      – Stigmatisation des fumeurs
      – Fumer c’est encore moins cool, c’est antisocial, irresponsable
      – Fumer c’est intolérable
      – Fumer c’est une maladie
      – Ghettoïsation des fumeurs
      – Acceptabilité sociale quasi-totale de dire du mal des fumeurs
      – Presque plus de fumeurs

      À un moment on a basculé de la préoccupation pour la santé à une norme sociale plutôt violente à l’égard des fumeurs, sans doute à la mesure de ces longues années où ils nous ont enfumés…

      Les automobilistes seraient bien inspirés de réfléchir à tout ça !

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      • -pasd'nom-

        15 novembre 2013 à 17 h 18

        J’adore.

        Il faut souvent voyager ailleurs dans le monde et porter un regard critique sur le paysage et la structure des villes pour voir que l’automobile n’est pas nécessaire et qu’elle n’est nécessairement pas là pour rester.

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    • -pasd'nom-

      15 novembre 2013 à 17 h 13

      Les besoins individualistes reliés à l’automobile ne relève pas de besoins essentiels de la collectivités.

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      • J M Utilisateur de Québec Urbain

        15 novembre 2013 à 19 h 31

        C’est bien vrai. J’ai visité plusieurs villes où la voiture est emcombrante et inutile. Ce sont des choix de société et j’ai l’impression que les villes perdantes dans l’avenir seront celles qui sont à genoux devant celle-ci dont Québec, hélas.

        J’ai été surpris de voir l’efficacité des taxis à Londres. Pas de bouchons, prix abordable. C’était vraiment génial pour se déplacer. Il faut dire qu’il vous coûtera 10$ si vous voulez aller au centre-ville avec votre voiture. Si vous ne payez pas sur le site internet, vous recevez un ticket. Les amendes montent assez vite. La ville amasse annuellement 250M $ qu’elle réinvestit dans le transport en commun ( qui en avait besoin)

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      • Simon B

        15 novembre 2013 à 23 h 40

        Si au moins on avait un réseau de trains au Québec, et de transport en commun sur rail dans notre ville, là on pourrait discuter.
        Mais maintenant, la conjoncture nous FORCE à acheter une voiture dès qu’on a besoin de faire de la distance précise.

        Et arrêtez de nous enfumer avec les salades des GES. Le réchauffement climatique existe, mais il est dû aux fluctuations solaires. Les tenants de la taxe sur le carbone et les compagnies de Cap and trade, industrie potentielle de trillions de dollars, font de leur mieux pour enterrer et marginaliser les innombrables chercheurs qui arrivent à se corroborer sur le soleil comme source des perturbations électromagnétiques et climatiques sur notre planète.

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    • Jeff M

      16 novembre 2013 à 00 h 31

      On en revient encore à une forme de quasi diabolisation. Pourtant, c’est un choix de société comme le mentionne J M. Les transport individuels ne disparaîtrons pas pour de nombreuses raisons. Raisons pratiques, cela va de soit, et raisons culturels ce qui est vrai dans notre partie du monde et franchement difficile à combattre. Le point que je relève et qu’aucun commentaires ne prend en compte est que le transport individuel pourra et certainement devra évoluer et gagner en efficacité pour ultimement mieux s’insérer dans la vie urbaine.

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