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Voies réservées sur Robert-Bourassa: une différence de quelques minutes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 novembre 2013 28 commentaires

David Rémillard, Olivier Parent, Jean-François Néron
Le Soleil

(Québec) Une semaine s’est écoulée depuis la mise en service des voies réservées au transport en commun sur l’autoroute Robert-Bourassa. Un changement qui a fait grand bruit au cours des derniers jours. Le Soleil a fait le test et a envoyé une équipe de journalistes dans le trafic simultanément en autobus et en voiture, jeudi soir et vendredi matin, en pleine heure de pointe. Constat : la durée moyenne du trajet entre Lebourgneuf et l’Université Laval est d’une trentaine de minutes, qu’on soit automobiliste ou usager du transport en commun – à plus ou moins cinq minutes de différence. Récits d’une congestion

La suite

La philosophie du gros bon sens * Gilbert Leduc (Le Soleil)

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Voir aussi : Transport en commun.


28 commentaires

  1. Yvan Dutil

    30 novembre 2013 à 12 h 26

    À la lecture de ce texte, il est clair que les jérémiades des automobiles oppressés par les méchants verts sont sans fondement.

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  2. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    30 novembre 2013 à 12 h 50

    À la lecture de ce texte, il est évident que les autobus sont non performants et font partis d’une propagande verte.

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    • paradiso Utilisateur de Québec Urbain

      30 novembre 2013 à 14 h 03

      Moi j’y vois un gain de performance significatif. Dans les années 80-90, un trajet similaire aurait pris 1 h 15.

      Des cohortes entières d’étudiants du cégep de Ste-Foy, originaires de Lorretteville, Duberger, Lebourgneuf etc. sont devenus automobilistes du fait de l’inefficacité des transports en commun.

      Si l’autobus et l’automobile sont sur un pied d’égalité en termes de temps, le coût d’utilisation fera la différence en faveur des TEC, et c’est toute la société qui y gagnera.

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  3. FG

    30 novembre 2013 à 13 h 30

    Le problème avec l’autobus (dans mon cas particulièrement) c’est que le temps que je me rende à l’arrêt (sur Bastien), que j’attende… que je fasses les 3-4 arrêts avant de prendre l’autoroute et la voie réservée, que je refasse les 2-3 arrêts avant le mien à Ste-Foy, prendre mon automobile reste encore plus rapide (et j’ai pas à me geler à attendre en plein hiver!).

    Donc non merci RTC.

    Je peux comprendre que l’autobus peut être adapté à certaines personnes, mais il faut vraiment arrêter de penser que c’est la meilleure solution pour tous.

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    • Carl Utilisateur de Québec Urbain

      30 novembre 2013 à 14 h 06

      « Le problème avec l’autobus (dans mon cas particulièrement) c’est que le temps que je me rende à l’arrêt (sur Bastien), que j’attende… que je fasses les 3-4 arrêts avant de prendre l’autoroute et la voie réservée, que je refasse les 2-3 arrêts avant le mien à Ste-Foy, prendre mon automobile reste encore plus rapide (et j’ai pas à me geler à attendre en plein hiver!). »

      Traduction:

      « Le problème de l’autobus c’est que comme je ne suis pas le seul passager dans le véhicule, il doit s’arrêter quelques fois. C’est inacceptable. »

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    • paradiso Utilisateur de Québec Urbain

      30 novembre 2013 à 14 h 07

      «Le problème avec l’autobus, c’est que le temps que je me rende à l’arrêt, que j’attende…»

      Dixit une personne qui a la chance d’avoir un garage intérieur ?

      Le temps accordé au déglaçage, dégivrage, pelletage, montage du garage de toile (sans oublier le changement de pneus 2 fois par an et les pleins d’essence) est-il inclus dans ce calcul en faveur de l’automobile ?

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      • FG

        30 novembre 2013 à 14 h 26

        Je vous énonce un FAIT dans ma situation et vous pensez quand même avoir raison.

        Et oui, j’ai un stationnement intérieur (au travail), et oui SUR UNE ANNÉE complète, le temps qu’il me prend pour déglacer, dégivrer, changer mes pneus, whatever ce que vous trouvez comme argument, est inférieur à la marche jusqu’à l’arrêt le plus prêt, matin et soir.

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      • paradiso Utilisateur de Québec Urbain

        30 novembre 2013 à 15 h 14

        FG, pour vous paraphraser:

        Je peux comprendre que l’auto peut être adaptée à certaines personnes (merci de l’avoir démontré), mais il faut vraiment arrêter de penser que les partisans des TEC croient qu’il s’agit de la meilleure solution pour tous.

        La question est simplement de rendre les TEC plus compétitifs pour les étudiants, travailleurs gagnant 35K ou moins, retraités et personnes ne disposant pas d’un garage intérieur. La question à plus long terme est aussi d’enrayer le cycle d’étalement urbain. Chaque jour, l’actualité nous rappelle qu’on est incapables d’entretenir correctement nos infrastructures existantes, alors peut-on se permettre d’en construire de nouvelles toujours plus loin? Pas besoin de chercher de midi à 14 heures pour trouver la cause de l’endettement public au Québec.

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    • Yvan Dutil

      1er décembre 2013 à 09 h 41

      En 2001, il y avait 26 % de la population de Québec qui prenait l’autobus au moins une fois par semaine. Aujourd’hui, cela doit être un peu plus, car la part modale a augmentée.

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  4. Jeff M

    30 novembre 2013 à 16 h 39

    Tous ça ne change rien au fait qu’on a une voie sous utilisée.
    Et bientôt deux si Henri-IV devient un clone de ce cas de figure ridicule.

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    • Manu

      1er décembre 2013 à 02 h 04

      La voie réservée est « sous-utilisée » parce que sa capacité est deux à trois fois celle des autres voies.

      J’imagine que cette voie serait beaucoup plus utilisée si tous les plaignards dépensaient leur énergie à convaincre les gens de prendre l’autobus plutôt qu’à s’épancher sur un problème essentiellement psychologique (simple résistance au changement…)

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      • Jeff M

        1er décembre 2013 à 08 h 29

        « sa capacité est deux à trois fois celle des autres voies »
        C’est possible vu que les changements de voie sont interdit. La fluidité est donc avantagée.
        Alors raison de plus pour y autoriser le covoiturage.

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      • Manu

        1er décembre 2013 à 23 h 14

        Les changements de voie ne sont pas interdits. Et oublions le covoiturage pour l’instant puisque justement on ne peut ni contrôler les entrées et sorties, ni même contrôler tout court les gens qui sont seuls ou non.

        C’est simplement une question de densité de personnes. Un autobus faiblement rempli (30 personnes) aux 30 secondes en moyenne, ça donne 3600 personnes à l’heure. Bien remplis (40 personnes ou plus) on serait à 4800. On peut encore faire plus (disons aux 15 secondes), mais c’est le réseau local à chaque bout qui ne suffirait probablement pas. C’est le double de ce qu’on peut atteindre avec des automobiles. Évidemment on n’en est pas là. Il y a à peu près un autobus aux 50 secondes aux heures de pointes, et je ne connais pas l’achalandage (toujours à ces heures). Soyons pessimistes, et disons juste 25 en moyenne, ça fait 1250 personnes à l’heure.

        1250 v/s 4800. Elle est là la sous-utilisation.

        À suivre dans quelques années… (car évidemment, c’est à long terme qu’on évalue les résultats, on ne dépense pas 250 millions pour un solution à court terme)

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      • Yvan Dutil

        2 décembre 2013 à 07 h 10

        Quand il y a eu le même psychodrame, il y a 2-3 ans, le FM 93 avait estimé qu’il y avait un tiers du monde qui voyageait dans les autobus. Donc on doit être plus près de 2000-2500 personne à l’heure.

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      • Manu

        2 décembre 2013 à 10 h 01

        …ou moins, car il est probablem aussi que les autres voies ne soient pas des « voies parfaites ». Le débit est assez inégal (je dirais entre autres choses à cause du fait ici que les gens conduisent trop collés et conséquemment freinent trop, ce qui fait qu’un ralentissement de 10km/h d’un véhicule donne un ralentissement de 50 km/h 10 véhicules plus loin). Ainsi, on n’a peut-être juste 1500 personnes/h dans les voies non-réservées, et donc même à 33% des gens en autobus, ce ne serait pas plus que ça.

        Évidemment, si le MTQ pouvait un jour compter réellement le nombre de personnes qui y passent, on pourrait cesser d’estimer. J’imagine que ça viendra en 2014.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      1er décembre 2013 à 11 h 16

      Les tunnels du métro à Montréal ne sont pas congestionnés, est-ce que c’est une preuve que le métro ne sert à rien? À 120 passages par voitures, 9 voitures par rame, et une rame au 3 minutes, je vous laisse calculer le débit. C’est la même chose pour les autobus.

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  5. Manu

    1er décembre 2013 à 02 h 16

    En fait, la différence est un peu plus grande que ce que prétend l’article, car il faut ajouter une bonne dizaine de minutes en moyenne pour marcher à l’arrêt et arriver quelques minutes d’avance. L’auto conserve donc 5 à 15 minutes d’avantage. De plus, l’auto part à l’heure qu’on le veut bien. Pas l’autobus. Si l’autobus passe 20 minutes après la fin de ton travail, c’est encore du temps perdu. Toutefois, si on était parti d’un autre pavillon à l’université (le Desjardins était le plus désavantageux pour l’autobus), on aurait pu retrancher 5 à 10 minutes pour l’autobus.

    Tout ça pour dire que la conclusion (« quelques minutes du différence ») n’est pas exacte. L’exercice demeure toutefois pertinent: l’autobus peut être compétitif là où il ne l’était pas avant. Cela le rend aussi plus fiable sur ses horaires. Le bout sur Robert-Bourassa prend dorénavant pas mal toujours le même temps, alors qu’avant ça pouvait autant être 7 que 27 minutes.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      1er décembre 2013 à 11 h 18

      « En fait, la différence est un peu plus grande que ce que prétend l’article, car il faut ajouter une bonne dizaine de minutes en moyenne pour marcher à l’arrêt et arriver quelques minutes d’avance. »

      Si nous gardons l’exemple de l’Université Laval, un automobiliste qui paye un stationnement de zone 1 est à la porte de son pavillon. Mais le prix est conséquent! Si vous payez une zone 3, alors l’arrêt d’autobus est certainement plus proche de votre pavillon que votre voiture.

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  6. rattedanqc Utilisateur de Québec Urbain

    1er décembre 2013 à 20 h 05

    Je n’arrêterai pas de prendre ma voiture pour aller au travail peu importe que le gouvernement essaie d’écœurer les automobilistes. Si ces gens décident de me payer (selon mon salaire) le temps que j’y perdrais, alors peut-être que j’y penserais… mais à 200$ par semaine que ça leur coûterait ils n’ont pas intérêt à le faire.

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    • Vincent

      1er décembre 2013 à 23 h 17

      C’est justement pour ça que ça prend des voies réservées. Pas juste sur Robert-Bourassa, mais partout où il y a des trajets d’autobus. Il faut que ce soit plus rapide en autobus qu’en auto. Voilà.

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    • Manu

      1er décembre 2013 à 23 h 19

      À ce que je sache le gouvernement n’essaie pas d’écoeurer les automobilistes. Il ne leur enlève rien. Il ne fait qu’offrir plus de choix sur une autoroute mieux faite. On peut très bien garder son auto, que ca soit par choix ou obligation.

      Le seul problème en ce moment est psychologique: la simple résistance au changement. Il n’y a plus depuis longtemps une telle contestation face aux voies réservées sur René-Levesque par exemple. Bref, les gens font finir par en revenir de leur petit psychodrame et on va passer à autre chose.

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      • simval

        2 décembre 2013 à 16 h 10

        C’est rare que je fais ça, mais +1

        Effectivement, le gouvernement n’enlève rien aux automobilistes, il a simplement décidé, pour une rare fois, de donner quelque chose aux usagers du transport en commun, pour assurer leur mobilité. Considérant le nombre d’autoroutes à Québec, on ne peut pas dire que les automobilistes n’ont jamais rien eu!

        Le problème, c’est la mentalité de certains (pas tous!) automobilistes de croire que la rue, et toute la rue, leur revient de droit, que les autres usagers, qu’ils soient en autobus, à bicyclette ou à pied, sont des intrus sur LEUR rue. Et là, ils voient une belle voie asphaltée qui ne leur appartient pas, pour une fois. Ils ne l’avalent tout simplement pas. J’espère que la majorité des automobilistes a un peu plus de bon sens et de courtoisie et que les grognons vont commencer à comprendre que les automobiles ne sont pas tout ce qui compte dans la vie.

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    • Yvan Dutil

      2 décembre 2013 à 07 h 08

      Le problème c’est que les automobilistes ne se rendent pas compte que le transport en commun est essentiel pour caser tout le monde dans le centre-ville de Sainte-Foy le matin.

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    • Emanuel

      2 décembre 2013 à 09 h 41

      Il y a quelques années, je m’étais amusé à calculer ce que me rapportait le fait d’utiliser l’autobus pour me rendre à mon travail, en dépit des 40 minutes additionnelles que cela exigeait de ma part au quotidien. Résultat : un gain oscillant entre 40 et 50 $ de l’heure, dépendamment des hypothèses. Et cela, libre d’impôts, puisqu’il s’agissait d’une économie.

      Il n’y a donc aucune nécessité que l’on vous paie pour prendre les TC : vous départir de votre voiture suffira (ou de la seconde voiture, qui, il faut en convenir, est beaucoup moins utile que la première).

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  7. christian

    2 décembre 2013 à 10 h 27

    Est-ce que j’ai bien compris que cette « étude » ultra scientifique est basée sur UN SEUL passage le jeudi soit et un autre le vendredi matin?? Et on fait un article avec ces « résultats »??

    SI les pro-voitures avaient fait ce même genre de chose, on les auraient traités de démagogues, que c’est une étude pas sérieuse, que y a pleins de points qu’il faut tenir compte, etc…

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    • Manu

      2 décembre 2013 à 11 h 10

      Ce n’est pas une étude et il n’y a aucune prétention scientifique. Ce n’est qu’un observation. Prière de lire l’article avant de le commenter.

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      • christian

        2 décembre 2013 à 12 h 35

        Je vous demanderais de mon côté de remarquer que les résultats de cette « observation » font les frais de tout un article, et que les conclusion sont tout de même en caractère gras au tout début.

        De plus,certains se servent ici de ces « observations » pour se conforter dans leur opinion comme si c’était une étude sérieuse, et que les automobiliste chîale pour un petit 5 minutes.

        Je vais tout de même prendre le temps de RELIRE l’article, question de vois si j’ai manqué quelque chose…

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