Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Circulation : le nombre de sorties en cause dit le maire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 janvier 2014 11 commentaires

Radio-Canada (Québec)

Avec les nombreux problèmes de circulation à Québec qui font les manchettes depuis l’automne, le maire Régis Labeaume a survolé la ville en hélicoptère durant l’heure de pointe jeudi matin, de 7 h à 8 h 30, afin de voir là où la circulation est la plus dense.

Selon ses observations, les problèmes de circulation sont plus lourds pour ceux et celles qui résident à l’extérieur de la ville. Les automobilistes qui arrivent de la rive sud et ceux qui habitent au-delà de Cap-Rouge sont les plus touchés. « Quand tu ne vis pas dans la ville de Québec, t’as plus de problèmes », soutient le maire.

Le nombre élevé de sorties est souvent en cause, a-t-il noté. « J’ai compris en discutant avec les ingénieurs que dans le passé, on privilégiait beaucoup de sorties, beaucoup d’entrées, dans le fond parce qu’ils voulaient le bien du client. Mais avec une ville qui est plus dense, avec une circulation qui est plus imposante, ça crée des problèmes, alors on est dans un nouveau paradigme. »

Sans surprise, le secteur Félix-Leclerc et Henri-IV est l’un des plus problématiques.

« On n’a pas eu de surprises ce matin parce que ce qu’on avait sur les tables à dessin, ça correspond exactement à ce que j’ai vu ce matin. Ça veut dire que l’expertise qu’on a, elle est bonne. Le ministère des Transports a fait les bons diagnostics », a soulevé le maire.

Pour le covoiturage

Le maire s’est dit de plus en plus convaincu de l’importance d’autoriser les automobilistes qui font du covoiturage à emprunter les voies réservées.

Selon ses données, de 25 à 30 % des voitures ont deux passagers ou plus à bord. Si ces voitures empruntaient les voies réservées, l’impact serait majeur. « Je m’imaginais qu’une voiture sur quatre utilisait la voie réservée et je voyais toute la différence », a-t-il observé en survolant l’autoroute Robert-Bourassa.

À la lumière de ses dernières observations, Régis Labeaume veut commander une étude « plus grosse que ce qui était prévu » sur le covoiturage.

Une rencontre entre le maire et le ministre des Transports Sylvain Gaudreault est d’ailleurs prévue prochainement sur le sujet.

L’article

Voir aussi : Message d'intérêt public.


11 commentaires

  1. J M Utilisateur de Québec Urbain

    24 janvier 2014 à 08 h 13

    C’est leur choix. Mieux vaut vivre en ville.

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  2. davedeux

    24 janvier 2014 à 08 h 59

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  3. «Le» lecteur assidu

    24 janvier 2014 à 09 h 36

    D’accord pour le co-voiturage mais à la condition d’une surveillance policière systématique.

    * Systématique : Ça ça veut dire sur chaque artère dédiée et durant la plage horaire alors en vigueur ! Autrement dit, pas seulement les quelques jours suivant son instauration et puis après que sur une base épisodique.

    À défaut, oublions ça.

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  4. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    24 janvier 2014 à 11 h 41

    Pendant que le maire fait des constats évidents, Québec demeure une agglomération de près d’un million d’habitants sans système de transport régional.

    C’est bien beau les voies réservées, avec ou sans covoiturage, mais il va falloir plus que des «plasters» pour garantir la croissance de la ville. Si les artères sont presque saturées maintenant, qu’en sera-t-il dans 20 ans?

    D’ailleurs je prédis que la croissance de Québec va se poursuivre, vu que tous ceux qui ont pris le chemin de Montréal planifient maintenant leur retour au bercail. La métropauvre s’illustre par son chômage, ses bouchons de circulation, ses infrastructures croulantes, sa ghettoïsation ethnique encouragée par le manque de mobilité… Tout ça vous attend aussi dans le 418 si des gestes concrets ne sont pas posés dès maintenant.

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    • Jp-Duval

      24 janvier 2014 à 12 h 09

      Un peu de réalisme…

      La population de la région vieillit à grands pas…Présentement, il y a plus de travailleurs qui quittent le marché du travail qu’il y en a qui y entrent.

      Ce phénomène va amener une baisse du nombre de véhicules sur nos routes dans les prochaines années.

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    • Paco

      24 janvier 2014 à 12 h 24

      Première fois que je vois quelqu’un faire un lien entre ghettoïsation ethnique et manque de mobilité. Vous avez des sources ou c’est votre propre analyse?

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      • Jp-Duval

        24 janvier 2014 à 12 h 32

        C’est là une simple question démographique…

        Une grande partie de la population s’en va à la retraite….Les besoins en déplacement vont changer. La nécessité pour bien des maisonnées d’avoir deux voitures va aller en diminuant.

        À cela il faut ajouter le fait que les gens en arrivant à la retraite vont avoir des moyens financiers plus faibles…Dans ce contexte, le luxe d’avoir deux voitures sera revu à la baisse.

        Dernier élément…..Étant donné qu’il y aura davantage de gens à la retraite, il y a fort à parier que bon nombre de ceux-ci ne seront plus présents sur les routes aux heures de pointe.

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  5. ricardo5839 Utilisateur de Québec Urbain

    24 janvier 2014 à 13 h 41

    Il y aura 100 000 personnes de plus dans la grande région de Québec d’ici les 20 prochaines années. Ce n’est sûrement pas tous des retraités. Oui il faut remplacer ceux qui partent à la retraite avec immigration, déplacement des gens d’autres régions.

    Beaucoup de retraités retournent au travail.

    Plus personne pour nous soigner, ils n’ont pas été remplacés. Tous partis à la retraite.

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  6. Simon Bastien

    24 janvier 2014 à 16 h 25

    Reste que des voies réservées sur Henri-IV ne serviraient qu’aux co-voitureurs, vu le peu de parcours d’autobus qui y circulent. Leur nécessité demeure questionnable, contrairement à celles sur Robert-Bourassa ou à d’éventuelles sur Laurentienne (beaucoup d’Express sur ces autoroutes). Un incitatif au co-voiturage en période de pointe? C’est peut-être une bonne idée, ça reste à voir.

    En passant, la pétition contre ces voies sur Henri-IV est rendue à 22 000 signatures et elle sera présentée à l’Assemblée nationale de 11 février prochain.

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      24 janvier 2014 à 23 h 34

      Ça résume pas mal mon point de vue également. Cependant, avec la construction de nombreuses tour à bureau à la tête des ponts, la question des autobus et d’Henri-IV reviendra sur le tapis.

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      • Léo Roy

        25 janvier 2014 à 05 h 45

        @Goldoche

        Vous soulevez là un sujet qui m’a toujours intéressé au plus haut point.

        Pourquoi toujours concentrer les activité commerciales au même endroit ?

        Il serait peut-être plus avantageux d’étaler la densification près des autoroutes que de tout mettre dans des secteurs où il n’y a que des rues et des boulevards.

        Ajouter à cela des trains de banlieue.

        Bien d’accord pour élargir Henri-IV, mais il va falloir un jour prolonger la 40 pour orienter le développement dans cet axe. L’avenir est là.

        Cela aurait l’avantage de limiter la circulation sur les ponts.

        Par ailleurs, je ne vois pas très bien quelles sorties à enlever sur Henri-IV.

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