Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Prix de Rome en architecture: Jérôme Lapierre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 février 2014 2 commentaires

L’École d’architecture de l’Université Laval et la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design unissent leurs voix pour féliciter Jérôme Lapierre, lauréat 2014 du Prix de Rome en architecture, début de carrière, du Conseil des arts du Canada. Ce prix, établi en 2004, est décerné à un nouveau diplômé d’une école d’architecture canadienne qui démontre par ses études, son travail et le projet soumis, un potentiel exceptionnel comme futur architecte. D’une valeur de 34 000 $, le prix permet d’effectuer un stage au sein d’une firme d’architectes d’envergure internationale. Il est à noter que ce prestigieux prix est décerné pour une première fois à un candidat provenant de l’École d’architecture de l’Université Laval.

La suite

Un finissant de Laval remporte un prestigieux prix d’architecture * Michèle Laferrièrre (Le Soleil)

Une carrière prometteuse: Le diplômé Jérôme Lapierre devient le premier francophone à recevoir le prestigieux Prix de Rome en architecture – début de carrière du Conseil des arts du Canada * Matthieu Dessureault (Le Fil)

Le projet:

Ce projet de maitrise professionnelle en architecture s’intéresse aux qualités spatiales, sensorielles et urbaines d’un projet d’habitation dans un contexte maritime urbain : le secteur du Bassin Louise dans le Vieux-Port de Québec. Il vise, en fin de parcours, la création de logements en contact avec l’eau, où les principes reliés aux salons urbains – un terme utilisé pour décrire les lieux du quotidien d’une vie urbaine jonglant entre les échanges et le respect, le collectif et l’individuel, l’esprit d’un art de vivre et sa matérialité – nourrissent l’architecture et la qualité de la vie urbaine entre les bâtiments.

La présence de l’eau en ville lance un défi de conception original face aux pratiques conventionnelles de rapports urbains et résidentiels : comment établir un dialogue riche entre l’expérience de la ville, l’habitation et l’eau? Le projet explore donc une urbanité maritime encore peu développée au Québec. En ce sens, il tente d’exprimer certaines qualités spatiales, sensorielles et transitionnelles de logements urbains en contact avec l’eau.

Bassin Louise. Jérôme Lapierre Bassin Louise. Jérôme Lapierre Bassin Louise. Jérôme Lapierrre Bassin Louise. Jérôme Lapierre Bassin Louise. Jérôme Lapierre Bassin Louise. Jérôme Lapierre

Voir aussi : Architecture urbaine.


2 commentaires

  1. Léonce Naud

    13 février 2014 à 22 h 37

    Jérôme Lapierre s’intéresse à l’urbanité maritime ? Au bassin Louise ? Pas de problème ! Voici un peu de lecture sur le sujet. Je l’invite à présenter une revue critique exhaustive de la « Lettre au Port » ci-dessous, sur Québec Urbain bien entendu.
    http://www.gensdebaignade.org/documents/Lettre_port_2012.pdf

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  2. Jean Lacoursiere Utilisateur de Québec Urbain

    14 février 2014 à 11 h 42

    Félicitations pour ce prix monsieur Lapierre!

    Si vous aspirez, comme vous le dites, à « construire le bonheur », n’oubliez pas que parfois le bonheur ne réside pas dans le « construit » ou le « bâti ». Par exemple, autour de ce lac urbain qu’est la bassin Louise, les enfants de la Basse-Ville vous diraient probablement que le bonheur réside dans une grande plage, pas dans le bétonnage.

    Malheureusement, le « contact avec l’eau » que vous dites rechercher n’existe pas dans votre concept: il sera impossible (et interdit!) de se baigner dans le bassin Louise, qui est pourtant l’endroit optimal pour faire une plage publique (voir http://gensdebaignade.org/Plages_fluviales_Quebec_les_meilleurs_sites.pdf).

    Je me demande si vous avez dessiné une piscine en tête de bassin et s’il s’agit d’un hôtel derrière elle. Un hôtel comme celui dont rêve le Port de Québec, qui désire se lancer dans l’immobilier en parfaite contravention avec ses Lettres patentes. Si c’est une piscine, votre dessin lui donne approximativement la dimension d’une piscine olympique. C’est bien peu lorsqu’on considère la promesse (jamais tenue) du gouvernement fédéral au début des années 1980 (voir http://www.gensdebaignade.org/documents/Promesse_Federal_1981-1984..pdf), qui rendait publique l’équivalent en espace liquide d’une douzaine de piscines olympiques. Quant à la Société des gens de baignade, elle propose un espace liquide public d’approximativement 25 piscines olympiques, avec du sable et des activités sur quatre saisons (patinoire et pêche blanche en hiver, par exemple).

    Bravo encore pour votre prix. Je vous souhaite de faire le plein d’inspiration en Europe!

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