Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Bus ou tramway: le confort pour convaincre, dit Labeaume

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 avril 2014 11 commentaires

Annie Morin
Le Soleil

(Québec) Tramway ou autobus, qu’importe. Ce sont en bonne partie les gares qui convaincront les gens de Québec de troquer l’automobile pour le transport en commun, affirme le maire Révgis Labeaume. Des gares confortables, bien situées et idéalement gérées par le secteur privé.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.


11 commentaires

  1. Michel Beaumont

    5 avril 2014 à 08 h 41

    Le confort, oui.

    Mais que fait-on de l’efficacité?

    Voilà un thème récurrent, s’il en est un!

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  2. toto

    5 avril 2014 à 09 h 37

    La rapidité est plus important que le confort. On ne passe pas des heures dans le transport collectif!

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    • davedeux

      5 avril 2014 à 15 h 39

      Je vous donne 100% raison. J’ai déjà intervenu sur ce forum sur le sujet très précis de la rapidité. Il n’est pas normal que cela prenne une heure de trajet à partir de Beauport pour ce rendre à place Laurier alors que pour ce rendre à Trois-Rivière c’est…une heure de voiture.
      Deuxio, ce problème de rapidité ne date pas d’aujourd’hui. Quand je travaillais au journal étudiant du CEGEP de Ste-Foy, nous avions calculer chronomètre en main, le temps de certains trajets, dont le circuit 11 qui à l’époque se rendait à Laurier. Et bien, la même distance de d’Youville à Laurier dans le métrobus C’EST LE MÊME TEMPS. Pourtant en 20 ans , la technologie à sûrement évoluer (moteur plus performant, et autres bidules)…mais pas à Québec.

      Me fou des autobus avec piscine, saunas, télé HD et hamac, mais bordel, en 2014 on nous dit que les gens ont moins de temps et le transport est toujours aussi lent.
      C’était ma minute de défoulement

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      • j.

        5 avril 2014 à 17 h 22

        Une personne de St-Sacrement mettra moins de temps à se rendre à Trois-Rivières en auto qu’un usager qui doit se rendre aux Galeries de la Capitale au moyen du RTC. Et elle aura emprunté 3 autobus à moins de coordonner ses déplacements avec le 79. Alors il y aura 1 transfert.

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      • julien

        5 avril 2014 à 19 h 05

        @J

        Ou, pour aller aux Galeries, prendre le 185 et faire le trajet en 24 minutes… Difficile d’aller à Trois-Rivières en 24 minutes..

        Mais, bon, il y a peu de départ du 185…

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      • simval

        5 avril 2014 à 20 h 35

        La technologie ne change rien. L’accélération dans les transports en commun est grosso modo limitée à 1 mètre par seconde carré pour le confort des passagers, dont plusieurs peuvent être debout.

        Si vous voulez améliorer la vitesse des transports en commun, il n’y a pas 10 000 solutions, vous pouvez:

        1- Éliminer des arrêts. Plus un véhicule s’arrête souvent, plus il sera lent. C’est inévitable. Par contre, les autobus en banlieue peuvent conserver tous leurs arrêts puisqu’ils ne s’y arrêtent pas 80% du temps.

        2- Éviter les détours. Souvent, afin de maximiser la couverture, on fait des circuits en boucle, qui imposent des détours importants à plusieurs usagers. Quand vous voulez aller à l’est et que l’autobus que vous prenez va 3 kilomètres à l’ouest, 2 kilomètres au nord et 2 kilomètres au sud avant de finalement aller à l’est, votre parcours est significativement allongé. Quoique c’est dur à faire avec le réseau de rues des banlieues de Québec, qui tendent à fonctionner par canaux se déversant sur des autoroutes (impossibles à desservir en autobus) plutôt que d’être en forme de grille.

        3- Accélérer le débarquement et l’embarquement. Dans les moyens en transport rapide, les gens paient à la station, et pas en entrant dans le véhicule. De cette façon, ils peuvent entrer et sortir par toutes les portes sans avoir à s’arrêter pour payer. C’est surtout important quand les lignes sont très achalandées. Ce que vous pouvez faire pour les autobus en général, c’est le paiement à l’honneur, laisser les gens embarquer sans les vérifier systématiquement, et ceux qui n’auront pas de passe mensuelle ou quotidienne ou de preuve de paiement, vous les attrapez dans des inspections aléatoires.

        4- Faire circuler les véhicules dans des voies réservées afin d’éliminer les retards causés par les voitures sur la route.

        5- Accorder une priorité aux transports en commun aux intersections.

        6- La solution la plus coûteuse: la séparation de niveau. Soit un transport surélevé (Skytrain de Vancouver), soit en tunnel (métro de Montréal), soit sur une emprise ferroviaire avec passages étagés ou à niveau (trains de banlieue). C’est la solution qui a le plus de bénéfices, car les véhicules n’ont plus qu’à s’arrêter aux arrêts, ils n’ont plus à attendre aux intersections, et en plus ils peuvent aller plus rapidement sur cette voie exclusive qu’ils ne pourraient aller sur la rue avec les voitures (par exemple, le métro de Montréal atteint 70 km/h alors que la vitesse au-dessus est de 50 km/h maximum).

        Les SRB et tramways tels que proposés ces dernières années sont plus des moyens de transport « semi-rapide », avec une vitesse moyenne attendue entre 20 et 25 km/h.

        Si on veut faire quelque chose de vraiment rapide (vitesse moyenne entre 30 et 40 km/h), ça va prendre beaucoup plus que ça.

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  3. Vincent

    5 avril 2014 à 10 h 38

    Le confort oui, mais pas juste en attendant l’autobus. Ça prend du confort aussi dans l’autobus ! À quand les autobus climatisés, comme on voit dans certaines autres villes ?

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  4. Jeff M

    5 avril 2014 à 14 h 13

    Si le PQ était reporté au pouvoir, j’aurais dis que le tramway aurais des petites chances. Mais les libéraux, je ne crois pas que ça les intéresse du tout. On fait bien d’avoir un plan B et un plan C.

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  5. «Le» lecteur assidu

    5 avril 2014 à 14 h 33

    Les critères « de base »:

    – Fréquence élevée;
    – Parcours « logique »;
    – Temps de déplacement « raisonnable »;
    – Confort tant durant l’attente que durant l’exécution du trajet;

    À défaut de d’abord retrouver ces quatre facteurs, …refaire ses devoirs !

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  6. o.amiot@laposte.net

    5 avril 2014 à 18 h 33

    Le deux grandes questions qui taraudent les médias sont:
    a) le trajet
    b) tramway ou bus en voie réservé.
    Je ne suis toujours pas certain pour le trajet, mais je commence à me dire que s’il faut vraiment que ça passe par là et sur le pont, autant que ce soit avec un bus rapide. Comme ça, le jour où il va vraiment falloir améliorer la desserte en haute ville, les possibilités seront ouvertes.

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  7. Louis M.

    7 avril 2014 à 18 h 39

    Si vous voulez réduire les temps de parcours du transport collectif, commencez par convaincre la Division du transport de la Ville de Québec de réduire le temps des cycles de feux de deux minutes à 1:30 ou moins… Bonne chance!

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