Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


160 unifamiliales rasées depuis l’an dernier à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 septembre 2014 29 commentaires

Valérie Gaudreau
Le Soleil

(Québec) Pas moins de 160 maisons unifamiliales ont été démolies depuis janvier 2013 sur le territoire de la Ville de Québec. Et la majorité l’ont été dans Sainte-Foy et Sillery, révèle une compilation de la Ville. Ces chiffres confirment une tendance lourde aux yeux de certains citoyens.

La suite

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.


29 commentaires

  1. Hélène Jobidon

    18 septembre 2014 à 09 h 24

    Notez que la pancarte annonce une seule unité d’habitation alors qu’il y en aura deux, occupant un % élevé de la surface du lot initial.
    Pour une idée des unités en cours de construction, voir les photos récentes du 1219 Joseph Rousseau (page porfolio). Notez la hauteur du nouveau bâtiment. Il excède la demeure de 2 étages déjà haute du voisin.Notez la hauteur du rez-de chaussée, quasiment aussi haute que la clôture du voisin. Notez l’étroitesse de la portion du terrain scindé où sera construite la deuxième habitation.
    http://densificationrespectueuse.weebly.com/portfolio.html

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    • Jeff

      19 septembre 2014 à 02 h 26

      Très intéresant comme dossier.

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    • charlesd

      20 septembre 2014 à 09 h 42

      Les exemples de densification respectueuse sont inspirants, bien que l’essentiel demeure des maisons unifamiliales.Est-ce que votre comité peut fournir des exemples de jumelés/maisons en rangée intégrés de façon « respectueuse »?

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      • Hélène

        25 septembre 2014 à 15 h 24

        @charlesd Les bons exemples de jumelées/maisons en rangées sont rares, mais il y en a qui respectent la majorité des caractéristiques du quartier tout en étant distinctifs, contemporain ou non. (alignement de la façade, forme et hauteur du toit, revêtement,..)
        Il y a aussi quelques exemples ici et là d’ajout d’une maison neuve sur un lot , avec conservation de la maison d’origine. je prends quelques photos et les mettrai en ligne bientôt.

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    • Jeff M

      20 septembre 2014 à 10 h 24

      Les photos qu’on voit, pour vous, ce sont de bons ou de mauvais exemples? Pour moi qui habite en ville c’est très bien.

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      • charlesd

        20 septembre 2014 à 12 h 30

        Je l’ai dit, ce sont de bons exemples. Par contre, ce qu’on voit se bâtir, c’est des jumelés et des maisons en rangée. Or, les exemples du CCDR sont, pour la majorité, sont des maisons unifamiliales. Doit-on comprendre que pour le Comité, densifier de façon respectueuse, c’est de bâtir le même genre d’habitation que ce qui se trouve déjà dans un quartier? Autrement dit, Que pour le comité, mieux vaut privilégier le modèle des banlieues de Vancouver?

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      • Jeff M

        21 septembre 2014 à 08 h 21

        Je m’adressais surtout à Hélène Jobidon qui semble impliqué dans le mouvement

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  2. Michel Beaumont

    18 septembre 2014 à 15 h 25

    Selon moi, je n’ai pas la science infuse de l’urbanisme, il coûte beaucoup moins cher de densifier dans des rues où tout est déjà prêt. Je fais allusion au pavage, l’électricité, la voirie, les écoles et tous les services de proximité.

    À l’inverse.

    Si vous densifiez dans la ceinture nord, par exemple, il faudra développer, tracer et ouvrir des rues, les paver, installer l’électricité, la voirie ainsi que tous les services utiles. Cela coûte beaucoup plus cher.

    La ville se dit qu’il faut densifier à l’intérieur avant de s’étendre dans les extrémités. Faire la chasse aux stationnements de surface est un autre exemple.

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  3. Pierre L

    18 septembre 2014 à 16 h 09

    On appelle ça de la densification et c’est ce qui se fait dans toutes les villes du monde pour éviter l’étalement urbain.

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  4. sam

    18 septembre 2014 à 16 h 22

    C’est pas de la densification, c’est de la spéculation…C’est pas en placant quelques jumelés ou triplex de facon désordonnés, sans trame cohérente sur quelques terrains dans des secteurs résidentiels que ca va densifier un secteur…Ca va pas changer grand chose dans le pourcentage de densification par km2. Pour faire de la réelle densification, il faut savoir identifier ou il est intelligent de densifier. Densifier pour densifier n’importe ou, sa sert à rien et aucun service de proximité ou tec ne sera bonifié ou construit avec ces quelques ajouts. Donc, au final que des irritants et aucun fruit d’une soit disant densification…

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      18 septembre 2014 à 17 h 47

      « Pour faire de la réelle densification, il faut savoir identifier où il est intelligent de densifier ». Pourriez-vous svp nous donner des exemples sur le territoire de l’ancienne ville de Sillery ? Merci.

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      • Pierre-André

        18 septembre 2014 à 22 h 03

        Le long des grands axes où les bungalows sont déjà subdivisés en maisons de chambre, dans les quartiers où la qualité architecturale est moindre (par exemple des secteurs où les maison ont subi rénovations peu soucieuses), sur des terrains vagues et des stationnements…

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      • sam

        19 septembre 2014 à 11 h 15

        Il n’y a pas vraiment d’endroit a Sillery pour faire de la densification avec un impact significatif. Il y a eu des choix de styles d’urbanisations qui ont été fait il y a bien longtemps et nous ne pouvons transformer un quartier de style banlieue en milieu urbain dense..Il y a d’autres secteurs qui sont plus appropriés pour faire de la densification, ex plateau Ste-Foy. où il y a énormément de terrains/stationnements/etc à développer pendant de nombreuses années…En passant je n’habite pas Sillery..

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        19 septembre 2014 à 11 h 33

        Merci au moins d’avoir répondu :-)

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      • Simon

        19 septembre 2014 à 11 h 45

        «Il n’y a pas vraiment d’endroit a Sillery pour faire de la densification avec un impact significatif. Il y a eu des choix de styles d’urbanisations qui ont été fait il y a bien longtemps et nous ne pouvons transformer un quartier de style banlieue en milieu urbain dense»

        Je ne suis pas d’accord.

        Vu sa position géographique, c’est presque inévitable que Sillery soit densifié. D’accord, ce n’est pas un seul projet où l’on remplace une seule unité par quatre qui a un impact majeur sur les statistiques de l’arrondissement, mais comme mon grand père disait, ça prend des sous pour faire des piastres. La densification sera graduelle, petit pas par petit pas.

        Les décisions d’urbanisations qui ont été faite il y a bien longtemps, elles peuvent changés et c’est bien normal, car une ville est un organisme qui bouge et qui se transforme à travers le temps. Lorsque Sillery a été fondée, c’était une lointaine banlieue de Québec. Une sorte de Val-Bélair. Ce n’est plus du tout la réalité actuelle et son bâti, que l’on le veuille ou pas, va changer en conséquence.

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    • Jeff M

      20 septembre 2014 à 10 h 40

      Je dirais que la densification à Québec se fait selon le principe de la sélection naturelle. Bon nombre de projets son mis de l’avant un peu partout sur le territoire. Seul ceux qui réussissent à survivre à toutes sortes d’obstacles (opposition citoyenne, réglementations, financement, etc…) se concrétisent. J’oserais dire que cela peut être une façon optimale de faire les chose en ce sens qu’on densifie là où c’est le plus facile.
      Et posez vous la question: pourquoi Sillery? On se rend compte que c’est un endroit central, près de tout. On ne fait même pas de plan et tout viens naturellement. Il y a une demande pour habiter le secteur.
      En urbanisme, on pense souvent en terme de la planification, mais cela a ses limites. Il y a du bon à laisser les choses de façon organique, comme un arbre qui déploie ses branches vers le côté lumineux.

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    • Hélène

      25 septembre 2014 à 10 h 16

      Tout à fait d’accord.

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    • Gerrit Utilisateur de Québec Urbain

      19 septembre 2014 à 14 h 56

      C’est intéressant d’ajouter des maison plus petits sur les terrains. Mais je prévois des problèmes au niveau d’acceptation par les gens. Beaucoup des personnes tiennent à leur espace dans leur maison et n’acceptent pas d’aller dans les espaces plus petits.
      Tout les unifamiliales qu’on voit partout sont grands (et c’est souvent là que l’acceptation des voisins se ne fait pas).
      Aussi dans le projet de boisé de parc-falaise, seulement 14 maisons sur le terrain. A mon avis si on mettre plus des jumelées on peut avoir plus de densité sans que la trame urbaine se déforme.

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    • Hélène

      25 septembre 2014 à 10 h 34

      « L’hypothèse centrale du projet BIMBY est la suivante : c’est la capacité des acteurs de l’urbain (habitants, techniciens, élus) à mobiliser le foncier des tissus pavillonnaires existants qui permettra de financer le renouvellement et la densification progressive de ces quartiers. »
      BMIBY s,avère un projet très intéressant pour apporter des solutions à plusieurs quartiers et banlieues en Europe et Amérique. Ce que le comité soulève c’est que les démolitions de maisons saines actuelles n’ont pas une visée sociale ou collective, mais la spéculation. On brise l’attractivité du quartier et des rues , on réduit la canopée , on introduit actuellement des projets qui ne trouvent pas facilement preneur …Plusieurs des projets initiés de Terasse Stuart ,Dickson, Bourbonnière, Joseph Rousseau et Grands Pins, Gomin ne sont pas réalisés en entier. Les demi parcelles non vendues demeurent vacantes…

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  5. FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

    19 septembre 2014 à 09 h 49

    L’ère des banlieues et des unifamiliales doit prendre fin. Québec est déjà beaucoup trop étalée par rapport à sa population. Il n’y a plus grand-chose à dire lorsqu’on accepte ce constat.

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    • jfmartel Utilisateur de Québec Urbain

      19 septembre 2014 à 14 h 38

      Les licornes existent également… Il y a aura toujours des unifamiliales. Si ce n’est pas en ville, ce sera plus loin. La densification doit se faire en premier sur ce qui est possible. Immeuble délabré, espace vacant, stationnement extérieur. Il existe encore plusieurs endroit: Henri-IV entre Chauveau et St-Geneviève, Coin Louis XIV/Pierre-Bertrant, le carré de bois de la rue Joli-Bois en arrière de Place Laurier, entre Neilson et Quatre-Bourgeois, au sud de Versant-Nord entre Legendre et Duplessis. On est encore en ville dans ces endroits. On attend quoi pour bâtir la dessus?

      Détruire ce qui est en bon état pour reconstruire plus gros tout en défaisant le quartier, je comprend les citoyens d’en avoir assez.

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  6. Denis B

    19 septembre 2014 à 20 h 39

    Excellent! Tant mieux! Je n’ai aucune émotion pour des vulgaires bungalows affreux, dignes d’une banlieue du New-Jersey.

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    • denisb

      20 septembre 2014 à 12 h 38

      Tient tient, un deuxième denisb. Je veux simplement préciser que ce n’est pas moi qui ait écrit ce commentaire que je trouve un peu extrémiste.
      Ces vulgaires bungalows affreux comme vous dites sont des habitations que des gens ont payés avec les moyens qu’ils avaient et où ils ont été contents d’y habiter pendant de nombreuses années. Je ne suis pas certains que ceux qui y ont habités seraient content de se faire dire ça de leurs habitations. Eux, ils en étaient probablement très fiers.

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  7. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    20 septembre 2014 à 11 h 32

    Le phénomène selon lequel un secteur se fait graduellement gober pour devenir plus dense n’est absolument pas nouveau. Au 19e siècle les quartiers centraux comme Sain-Jean-Baptiste et Saint-Roch étaient essentiellement composés de petites maisons ouvrières qui ont graduellement été remplacées, au début du XXe, par des immeubles de 3 étages à logements multiples. Montcalm était encore, au début du XXe siècle, le royaume des grands domaines avec des maisons assez isolées les une des autres qui ont été subdivisisés en lots et construits.
    C’est aujourd’hui au tour de Sillery, Saint-Sacrement (des grands champs jusqu’au début des années 50) et parions que Saint-Thomas d’Aquin sera le prochain secteur à vivre ce phénomène, d’être des lieux recherchés parce que centraux. Ajoutez à cela le fait que plusieurs résidents vieillissent et souhaitent vendre leur maison (avec un fort bon profit) pour s’installer en appartement et qu’en raison de la valeur même de leur propriété et des très importants travaux qu’elles demandent pour les mettre au gout du jour, la seule façon de rentabiliser est pour un entrepreneur de faire table rase et de les remplacer par deux ou trois habitations où il n’y en avait qu’une.
    Une ville bouge, change, évolue: en fait c’est même un signe de vitalité.
    Ayons par contre une préoccupation pour la protection des arbres adultes, qui caractérisent tellement ces secteurs et qui sont plus difficiles à remplacer qu’un petit bungallow de 1954.

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  8. JP

    7 octobre 2014 à 00 h 22

    Le problème, c’est aussi qu’une maison seule, une maison avec son propre terrain (et éventuellement sa piscine), une maison dans laquelle on n’entend aucun voisin et dans laquelle on n’a aucun problème à faire du bruit 24h par jour parce que ça ne dérange personne, c’est ce que recherchent certaines personnes.

    Et ces personnes risquent bien de simplement s’éloigner. Aucune habitation centrale ne pourra leur convenir si on « densifie » partout.

    Il y a un risque qu’on se retrouve avec des quartiers centraux habités par des vieux, des jeunes sans enfant, des pauvres et des marginaux. Évidemment dans ce portrait je fais l’hypothèse que la majorité des jeunes familles riches souhaitent leur maison détachée.

    C’est évidemment réducteur. Mais n’est-ce pas un risque?

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