Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le refus déguisé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 septembre 2014 20 commentaires

Ainsi donc, la banlieue jadis farouche qu’était l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery a «perdu» 66 maisons unifamiliales depuis janvier 2013. Et c’est le signe, disent des groupes citoyens, que la densification de ce quartier se fait trop rapidement et de manière «irrespectueuse». Ah, vraiment?

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Étalement urbain, Résidentiel.


20 commentaires

  1. Nicolas Tremblay

    22 septembre 2014 à 14 h 17

    Je partage totalement le point de vue véhiculé dans cet article. Pour moi, la densification actuelle se doit d’être faite pour frêner l’étalement urbain. C’est le meilleur choix qu’on peut faire pour notre futur.

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  2. Anne-Marie Laroche

    22 septembre 2014 à 16 h 22

    Tout à fait d’accord avec l’article.

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  3. Pierre L

    22 septembre 2014 à 16 h 31

    Vous avez raison M. Cliche. L’étalement urbain ne cause que des ennuis à long terme et il faut miser sur la densification. Les gens qui sont contre ne pensent qu’à eux.

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  4. Jeff M

    22 septembre 2014 à 17 h 56

    J’aime bien quand il écrit « Et M. Fournier de donner en exemple de mauvaise densification une unifamiliale de l’avenue des Grands-Pins qui a été rasée pour faire place à… un duplex »

    Plus doux qu’un duplex tu meurs

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    • jfmartel Utilisateur de Québec Urbain

      24 septembre 2014 à 09 h 41

      Un duplex dans un secteur de bungalow, ça va. Faire des complexes sur plusieurs étages comme dans Charlesbourg avec Maria-Goretti. non.

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    • Hélène

      25 septembre 2014 à 10 h 12

      @jeff Il ne s’agit pas de cette unifamiliale qui a été détruite. Vous êtes mal informé. De plus, il ne s’agit pas d’un duplex, mais de deux unifamiliales hautes, profondes et étroites qui s’inscrivent sur un lot initial. Il me semble qu’un duplex bien conçu en respect avec les caractéristiques du milieu serait déjà beaucoup mieux. Ces maisons « boites à chaussures » contrastent avec l’organisation physique du milieu. Variant entre 750000. et 900000. (sous-sol et terrain à aménager) ne trouvent pas facilement preneur. De nombreux trous restent à combler. Le ville devrait exiger que ces nouveaux projet de la densification soient vendus -afin de constater l’engouement pour ce type d’habitation – avant d’autoriser d’autres démolitions.
      De ce fait, au 1235 ave des Grands Pins , le promoteur propose maintenant une reconstruction d’une seule habitation au coût de 1000049. http://helenelauzier.com/proprietes/descriptif.php?active=proprietes&page=fiche&id=17590867&p=5
      Des projets plus dense ont eu lieu au 1500 Sheppard (logements et commerces), sur la rue Charles (condominium), sur le coin Myrand et René Lévesque.
      @autres commentateurs: Il est vrai que le problème est complexe et loin de moi le désir de favoriser l’étalement urbain. Il faut penser le redéveloppement urbain et oui, favoriser la densification progressive des quartiers et division parcellaire. Sauf que le type de densification actuellement proposé par qqs promoteurs se fait sans grand encadrement par la ville et s,avère un réel saccage dans certaines rues.

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    • Hélène

      28 septembre 2014 à 21 h 17

      En réaction au texte «Le refus déguisé» de l’éditorialiste Jean-François Cliche
      Contrairement à ce que laisse croire l’éditorial de Jean-François Cliche, les revendications du comité des citoyens pour une densification respectueuse (CCDR) prônent non pas l’absence de densification mais bien la densification faite avec rigueur et harmonie. Quand les démolitions deviennent la voie à envisager, nous souhaitons simplement voir s’ériger des constructions qui s’intègrent dans le quartier, en respect du patrimoine bâti et du couvert végétal environnant, qu’il s’agisse de maisons unifamiliales ou de duplex. C’est un défi accessible pour qui use de créativité et de sensibilité. Nous pensons qu’il faut des balises pour guider les promoteurs et assurer une équité sur le marché. Nous sommes évidemment conscients des avantages de vivre dans des quartiers bien situés géographiquement et dotés d’arbres matures. L’accessibilité à ces quartiers doit se poursuivre pour le plus grand nombre, sans toutefois compromettre à long terme son pouvoir attractif. La Ville de Québec aurait avantage à mettre en place une véritable politique de densification. Elle devra, à notre avis, avoir la sagesse de préserver, à l’intention des générations futures, l’harmonie que nos prédécesseurs ont pris plusieurs générations à construire. À cet égard, notre comité entend formuler des recommandations qui contribueront à alimenter positivement les réflexions en matière de densification. Nous croyons que c’est légitime. Pas vous, M. Cliche?
      Michel Fournier, pour le Comité des citoyens pour une densification respectueuse
      http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201409/27/01-4804206-pour-une-densification-respectueuse.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=envoyer_cbp

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  5. Carl Utilisateur de Québec Urbain

    23 septembre 2014 à 01 h 24

    J’aurais aimé être là quand les fermiers des années ’40 ont commencé
    à voir pousser des rangées de bungalows à proximité de leurs champs. Je suis persuadé qu’ils n’étaient pas particulièrement heureux, eux non plus. Mais au bout du compte, ce qu’ils ont fait est exactement ce que les propriétaires actuels de Sainte-Foy/Sillery devraient faire: take the money and run.

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  6. Gerrit Utilisateur de Québec Urbain

    23 septembre 2014 à 07 h 44

    Et si on arrêt de développer des autoroutes? La ville « combat » l’étalement, mais demande au gouvernement provinciale de continuer la développement des autoroutes toujours plus loin. C’est sûr que beaucoup de personnes font utiliser les routes pour s’établir plus loin.

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  7. MIMIR

    23 septembre 2014 à 13 h 53

    L’étalement urbain est un problème quand les emplois sont centralisés dans des pôles et que les résidences sont à des km de là…

    Un bon développement, selon moi, qui inclut également les banlieues, devrait apporter un lot d’emploi près des nouveaux quartiers et pas seulement des services de proximité… Permettre aux familles d’avoir un bungalow, un jumelé ou une maison en rangée, près d’au moins un des deux travailleurs, éviterait bien des maux de tête à bien des gens.

    Pourquoi tout faire sur la colline ou à Ste-Foy? Vivement la création d’autres petits pôles…

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    • Dave

      23 septembre 2014 à 14 h 18

      Cependant, il ne faut pas oublier que la création de plusieurs pôles d’emploi rend la desserte en transport collectif beaucoup plus difficile.

      Le problème avec le navettage actuel résidence-travail est qu’il est rendu relatif à un temps de parcours et non à une distance ce qui explique l’intérêt des automobilistes pour l’agrandissement des autoroutes. La conséquence est que cela créer des environnements (banlieues) très peu viables au niveau de la consommation énergétique, de la santé et du coût des infrastructures publiques.

      La densification est importante mais elle doit s’attaquer à ces problèmes et à créer des environnements plaisant pour ces résidents, pas seulement un lieu où dormir/stationner son char.

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    • Simon

      23 septembre 2014 à 15 h 50

      Au contraire, monsieur, au contraire. C’est ce qui est déjà fait à Québec (D’Estimauville, Lebourgneuf, Marly, les parcs industriels…) et ça n’apporte pas grand-chose de bon. Ce que vous suggérez, c’est renforcer notre dépendance envers le réseau autoroutier, c’est rendre beaucoup plus difficile le transport en commun, le covoiturage et les moyens de transport actifs. Le couple qui habite à Beauport, s’ils travaillent dans un endroit central, ils peuvent prendre un trajet Express ou une Métrobus, ils peuvent covoiturer ensemble pour se rendre travailler. S’ils travaillent dans un «mini-pôle», les chances sont faibles qu’ils travaillent dans le même mini-pôle et le transport en commun? On oublie ça. Ça rajoute plus de voitures sur le réseau autoroutier, plus de trafic, plus de congestion.

      Il faut que les lieux de résidence et les lieux de travail soient les plus concentrés possibles.

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    • Carl Utilisateur de Québec Urbain

      24 septembre 2014 à 01 h 44

      Effectivement, comme Simon le mentionne, la solution n’est pas de décentraliser les emplois; en effet, que se passe-t-il si quelqu’un trouve un nouvel emploi à l’autre bout de la ville? Que se passe-t-il dans le cas d’un couple dont l’emploi de l’un se trouve dans le pôle A et celui de l’autre dans le pôle B? Vous allez me dire, avec raison, que c’est de toute façon ce qui se produit déjà en ce moment – mais idéalement les décisions d’aménagement devraient limiter ces problèmes, non les magnifier. Le meilleur exemple d’un manque de vision à long terme quant aux impacts du développement urbain à Québec a été l’explosion commerciale sur Duplessis entre Charest et Hamel. Du jour au lendemain on y installe des douzaines de commerces, on y crée des centaines d’emplois… et on se rend compte que la desserte en transport en commun est quasi-inexistante! La ville de Québec et son ancêtre, la CUQ, disposent d’un schéma d’aménagement régional depuis le tout début des années ’80, et on fait encore des erreurs pareilles? C’est ahurissant! Et alors que les profits générés par le re-zonage et le développement de ces terrains sont tombées dans les poches du secteur privé, qui doit payer pour la desserte supplémentaire en transport en commun (par exemple)?

      Durant les années ’60, la ville de Stockholm a tenté de développer des quartiers selon ce modèle – les quartiers ABC. A pour ‘arbeta’ (travailler), B pour ‘bo’ (habiter), C pour ‘centrum’ (centre, i.e. toutes les fonctions d’un centre-ville). L’idée était que les quartiers seraient relativement autonomes parce que les gens trouveraient tout ce dont ils avaient besoin à proximité de leur nouveau lieu de résidence. Ça n’a pas vraiment fonctionné, car les gens qui emménageaient dans ces quartiers avaient déjà des emplois ailleurs, et ceux qui se trouvaient du boulot dans les boutiques / écoles / cliniques médicales / bureaux / industries ainsi décentralisées habitaient souvent aussi dans d’autres quartiers. Maintenant la ville tente de centraliser les grandes concentrations d’emploi autour des infrastructures lourdes de transport en commun (tiens donc).

      Par ailleurs, le grand Stockholm (population approx. 2 millions d’habitants) peut compter sur un réseau de métro (106km de lignes, 100 stations), un réseau d’autobus, plusieurs lignes de train léger de divers gabarit, et un réseau de trains de banlieue. À l’heure de pointe du matin, près de 80% des déplacements vers le centre-ville se font en transport en commun. Comme quoi quand on veut, on peut.

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