Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Vivre en ville: le manque de stationnement est un dogme des commerçants

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 octobre 2014 5 commentaires

Céline Fabries
Monmontcalm

(…) Selon Alexandre Turgeon le quartier Montcalm est l’un des endroits où le taux de possession d’une automobile est le plus faible à Québec. Tout le monde ne veut pas une auto et ce sont ces personnes-là qui font vivre principalement les commerces du quartier. Il pose la question à savoir qu’elle est l’impact actuellement avec les travaux sur Grande Allée et sur le boulevard René Lévesque qui limitent la circulation sur l’avenue Cartier sur les commerces du secteur et sur leur chiffre d’affaires? Est-ce que ça a une aussi grande incidence que ça? (…) Prene_levesque_cartier_montcalmour le directeur de Vivre en Ville, les commerçants sont leur pire ennemi en matière de jugement sur ce qui est bon pour eux en particulier en matière de stationnement. On l’a vu dans le débat du réaménagement de l’avenue René Lévesque qui à son sens aurait rendu l’avenue très attractive si la proposition de la Ville de faire de René Lévesque l’axe prioritaire pour le cheminement est-ouest en ville avait été acceptée en 2011.

«Il était prévu que la circulation se fasse en sens unique vers l’est et deux voix pour les autobus. René Levesque serait sans doute devenu un endroit agréable pour marcher et s’installer sur une terrasse ainsi que pour les résidents de l’avenue et autour. Tous les gens que je connais qui habitent sur René Lévesque ont de grands et beaux balcons à l’avant, mais ils ne peuvent pas s’en servir et les fenêtres sont toujours fermées à cause du bruit et de la poussière que génère le trafic automobile sur René Lévesque», explique Alexandre Turgeon.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.


5 commentaires

  1. dlp

    30 octobre 2014 à 13 h 56

    Ce n’est pas plutôt que les commerçants ont peur de perdre leur clientèle habituelle qui se déplace en auto pour les rejoindre? Compenser pour cette perte (même temporaire) est j’imagine assez effrayant.

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  2. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    30 octobre 2014 à 17 h 59

    Je ne sais pas dans quelle proportion ce sont les gens du quartier qui font principalement vivre les commerces; Cartier a quand même une force d’attraction qui fait en sorte que des gens viennent d’un peu partout pour fréquenter notamment ses restos et certaines boutiques que l’on ne trouve pas ailleurs.

    Il serait peut-être intéressant de faire une comparaison avec la situation des axes commerciaux du Plateau à Montréal où le commerce sur rue était beaucoup plus important que sur n’importe quelle rue de Québec. Pourtant, de l’avis d’à peu près toute le monde, les nombreuses restrictions à la circulation et au stationnement ont fait fuir la clientèle de sorte que bien des commerçants Mont-Royal et Saint-Denis se plaignent d’une forte baisse de l’achalandage et que l’on assiste a plusieurs fermetures.

    Le commerce sur rue a a lutté contre la facilité qu’offre les centres commerciaux; si on complique trop les choses les gens vont simplement opter pour ce qui est plus simple…

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    • Louis M.

      30 octobre 2014 à 19 h 39

      Les commerces des rues commerciales de Montréal ne vont pas aussi mal que certaines personnes de Québec ou même de la banlieue de Montréal aiment bien le dire. C’est surtout les taxes élevées et les prix des loyers qui font mal à certains d’entre eux. Le taux d’occupation demeurent cependant très bon et certaines rues longtemps moribondes se portent aujourd’hui de mieux en mieux.

      Alexandre Turgeon a bien raison, à force de crier au loup qu’il manque de stationnement, que c’est cher et compliqué, certaines personnes finissent par le croire!

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  3. Jeff Breton Utilisateur de Québec Urbain

    1er novembre 2014 à 15 h 42

    Ce que je retiens sur les stationnement est la perception de distance versus la distance réelle d’un stationnement par rapport à la destination. Les stationnement de Place Fleur de lys et Galerie de la capitale font tout les deux environ 700m de diamètre alors que la rue de la Couronne fait 500m de long. Donc traverser le quartier St-Roch du nord au sud est moins long que d’arpenter le stationnement d’un centre d’achat d’une extrémité à l’autre.

    Par exemple, à Noel, il serait plus avantageux de se stationner sur la rue du Prince-Édouard pour marcher jusque chez Benjo que de partir de l’extrémité du stationnement d’un centre d’achat pour atteindre une boutique de jouet au centre du mail.

    Pourtant, psychologiquement, on se sent plus proche de sa destination lorsqu’on est dans son « parking » attitré que lorsqu’on doit traverser quelques rues pour l’atteindre.

    Parallèlement, J’ai remarqué que les gens magasinant dans un « power center » déplacent leur voiture d’un commerce à l’autre, ce qu’ils ne font pas dans un centre d’achat. C’est découragant des fois…

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  4. Jinny

    1er novembre 2014 à 17 h 56

    Si on a un Balcon qui donne sur l’autoroute Félix-Leclerc, là je peux comprendre. Mais un balcon sur René Lévèsque? Y’a rien là, franchement! C’est très agréable boire un café sur un balcon du 1er étage, rue René Lévesque…

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