Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Marché de l’habitation: le centre-ville de Québec se fait damer le pion

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 novembre 2014 18 commentaires

Gilbert Leduc
Le Soleil

(Québec) Deux tendances s’affirment dans la région de Québec en matière d’habitation. L’étalement urbain se poursuit du côté des MRC de La Jacques-Cartier et de La Côte-de-Beaupré. Du même souffle, une densification s’intensifie dans les zones d’emploi en forte croissance que sont devenus les secteurs Les Rivières, Sainte-Foy-Sillery et Lévis au cours des dernières années. (…) L’émergence de ces nouvelles zones d’emploi a eu un effet sur le marché de l’habitation.

«En effet, 65 % des logements collectifs mis en chantier dans la région de Québec entre 2010 et 2014 l’ont été à proximité des trois nouveaux pôles d’emploi», fait remarquer Étienne Pinel.

Dans le secteur Les Rivières, la SCHL a enregistré plus de 3000 mises en chantier entre janvier 2010 et juin 2014.

En plus de cette «densification importante» du côté des secteurs Les Rivières, Sainte-Foy-Sillery et Lévis, le conférencier note que l’étalement urbain continue de progresser.

La suite

Voir aussi : Étalement urbain, Message d'intérêt public, Publications & ressources Internet.


18 commentaires

  1. Roger

    19 novembre 2014 à 10 h 25

    Je ne comprends toujours pas l’intérêt de vouloir habiter près d’un Wal-Mart ou d’un centre d’achats mais bon…

    Il faut dire qu’il y a beaucoup plus de terrains vacants à Sainte-Foy ou à Lebourgneuf qu’il peut y en avoir au centre-ville; c’est donc normal que le développement s’y fasse présentement.

    Mais ce que je constate également c’est que pendant ce temps, les faillites personnelles augmentent de façon drastique, tout comme les mauvais payeurs hypothécaires (http://www.lapresse.ca/le-soleil/maison/habitation/201411/16/01-4819475-sommet-de-proprios-mauvais-payeurs.php). On verra si les condos du *arheum* magnifique Jules-Dallaire seront toujours occupés dans quelques années.

    Je comprends qu’avec le prix des terrains, il est plus envisageable pour monsieur/madame tout le monde de vouloir habiter dans la couronne Nord… avec le traffic qui vient avec. Hey Régis, pourquoi vouloir densifier quand on peut continuer à construire plus loin?

    On aurait dû construire l’amphithéâtre à côté de la Basilique Ste-Anne; si on suit la tendance, le centre-ville va être rendu là dans quelques années… :)

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  2. Jeff M

    19 novembre 2014 à 10 h 39

    Ça confirme une tendance. Le centre-ville de Québec tel qu’on l’identifie aujourd’hui devient progressivement un pole parmi d’autres.

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  3. FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

    19 novembre 2014 à 11 h 36

    Je trouve ça inquiétant dans la mesure où le centre-ville de Québec (Saint-Roch + colline parlementaire) est le seul endroit conçu pour être un véritable centre-ville (naturel) : trame urbaine bien consolidée, tous les services à proximité, convergence des principaux circuits d’autobus, larges trottoirs, stationnements en grande partie souterrains ou élimination des stationnements de surface, présence de résidents, etc. Bref, tout pour assurer le dynanisme du quartier, même après 17 h. Ce n’est pas le cas pour les autres pôles de Québec qui demeurent essentiellement des champs de stationnements et des amalgames de constructions de plus ou moins bon goût.

    Je n’ai aucun problème à ce qu’il y ait plus d’un pôle, mais encore faut-il les développer de façon cohérente. Au rythme où on veut faire de Laurier LE centre-ville de Québec, on se dirige tout droit vers un mur. Les métrobus et autres parcours secondaires ne réussiront bientôt plus à absorber la masse de nouveaux usagers, même chose pour le boulevard Laurier qui atteindra bientôt sa saturation, sans compter l’étroitesse ridicule des trottoirs et les traverses piétonnes beaucoup, beaucoup trop espacées.

    Bref, Québec refuse encore de se comporter comme une ville du 21e siècle. C’est triste.

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    • Further

      19 novembre 2014 à 19 h 04

      Tout à fait d’accord avec vous! La ville est configurée de façon à ce que le centre-ville actuel demeure le centre-ville. Non seulement il s’agit d’un milieu de vie exceptionnel avec d’innombrables attraits, mais les quartiers voisins présentent une densité considérable (Limoilou, St-Sauveur, Montcalm et même Vanier), ce qui facilite le déplacement des gens pour se rendre au travail. Ce ne sera jamais le cas avec Ste-Foy. Bien que ce ne soit pas ce que je souhaite, j’ai de la difficulté à croire que ça deviendra autre chose qu’un endroit sans intérêt avec des immeubles nageant dans des mers de stationnements, le tout entouré par de merveilleux bungalows! Mais, non seulement Ste-Foy est entourée de bungalows, mais elle est décentrée par rapport au centre actuel de la ville, ce qui contribue encore plus au développement des secteurs périphériques comme Portneuf et Lévis.

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  4. Jp-Duval

    19 novembre 2014 à 13 h 28

    Il n’y a pas de quoi se surprendre….

    Le monde attire le monde……Ste-Foy et Lebourgneuf sont des endroits qui se développent depuis plus de 10 ans. Les entreprises y sont présentes et les employés recherchent des endroits pour y habiter qui sont abordable et relativement proche de leur lieu de travail.

    Le problême vient de St Roch qui pour un ensemble de raison n’a jamais livré ses promesses de développement économique afin de devenir un centre d’attraction.

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    • FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

      19 novembre 2014 à 14 h 57

      Ça me fait toujours rire d’entendre dire que Saint-Roch n’a pas produit les résultats attendus, alors que les meilleurs restaurants, bars, microbrasseries et lieux culturels de la ville s’y trouvent, tout comme certaines des plus grandes entreprises privées de la capitale (CGI, Beenox, Ubisoft, bureau de Desjardins, etc.), sans compter Le Soleil, établissements d’enseignement, instituts scientifiques, agences du gouvernement et j’en passe. C’est ça un centre-ville. Le boulevard Laurier ne sera jamais un centre-ville, Lebourgneuf encore moins. À part des bureaux, des condos et des power centres, il n’y a rien!

      Il fallait vivre à Québec il y a 10-15 ans pour comprendre que Saint-Roch s’est littéralement transformé.

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      • FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

        19 novembre 2014 à 15 h 01

        J’oubliais aussi qu’on y brasse le meilleur café en ville.

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      • denisb

        20 novembre 2014 à 08 h 01

        Vous avez raison, St-Roch s’est beaucoup développé et ça l’a fait du bien. Mais ça reste toutefois encore bien fragile quand on voit les difficultés que connaissent les commerces.

        Les projets de tours d’habitation qu’on entend parlé depuis quelques temps (à la bibliothèque et où le stationnement ouvert près de l’ancien cinéma) sont très importants afin d’amener de nouveaux résidents dans le quartier et faire vivre ces commerces.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        20 novembre 2014 à 15 h 57

        Concernant la précarité des commerces, je pense qu’il faut faire attention. Par définition, un commerce qui vient d’ouvrir est précaire. On a beaucoup parlé du cas de Hugo Boss dont le propriétaire mettait toute la faute sur le secteur. Il a déménagé à Place Ste-Foy, et il a fermé depuis. Comme quoi ce n’était pas nécessairement le secteur qui était problématique, mais son commerce.

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  5. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    19 novembre 2014 à 15 h 38

    Le titre de cet article est de mauvaise foi. Il n’est question que de pourcentage ici, ce qui ne veut pas dire grand chose. Si vous construisez une 2e maison dans un champ, ça fait une augmentation de 100%! Pourtant vous n’avez que 2 maisons dans un champs.

    Normal que le pourcentage ne soit pas aussi élevé au centre-ville : il y a déjà beaucoup plus d’unités d’habitation!

    L’article se garde bien de préciser qu’il y a un surplus de condos à Ste-Foy alors qu’ils s’écoulent très bien au centre ville. Regardez le projet de l’îlot irving qui sera bientôt tout vendu alors que le Jules Dallaire n’arrive pas à vendre ses unités depuis des années.

    Je pense que le prix médian des propriétés, qui est 100 000$ plus élevé au centre-ville, reste un bon indicateur du secteur le plus recherché.

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    • Jeff M

      19 novembre 2014 à 16 h 12

      Au contraire, le pourcentage est très important. C’est ce qui donne le changement de poids relatif dans l’ensemble régional et on ne parle pas ici de maisons seules dans un champs. Cela peut avoir un impact dans les politiques et les planifications (comme les trajets de transports en commun par exemple). Ne demandez pas pourquoi on a « osé » pensé il y a un temps à faire circuler un tramway sur Charest plutôt que René Lévesque quand on sait que l’on cherche surtout à relier des pôles majeurs et des zones au fort potentiel de développement – lire ici un fort pourcentage de croissance.

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    • Sebastien Roy

      19 novembre 2014 à 17 h 48

      Si le champs avec 1 maison représente 1% de la population de toute la ville, et qu’une deuxième maison s’y construit. Il faudrait que la population restante double également pour que le champs conserve sa proportion de 1%.
      Donc même si l’écart unitaire s’agrandi, le ratio peut se ressert. Augmentant ainsi son poid dans l’ensemble.

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  6. antoine

    19 novembre 2014 à 16 h 00

    Bravo a l’administration actuelle ! Le meme article aurait surement pu être publié il y a de cela 40 ans avec plus ou moins le meme titre : la ville de Québec se vide pour la banlieue… C’est normal avec une administration qui ne croit pas a la vie en ville, qui ne croit pas en son centre ville, qui ne cesse que d’élargir les autoroutes pour mieux desservir des banlieues au détriment de son centre, qui fait pousser des pseudo centres ville un peu partout : ste foy, lebourneuf, estimauville avant même de densifier son centre, qui ne mets pas le transport collectif de l’avant mais l’automobile… alors faut-il s’étonne d’un tel article ? Fouillez vous en retrouvez surement dans les archives du Soleil de 1975… ah oui oops nous sommes en 2014 ou les villes tentent de se densifier, de mieux investir dans leur centre, ou les villes corrigent les erreurs passées, ou les villes développent leur centre et les redéfinissent afin d’en faire de véritable coeur ( voir Boston entre autre ), ici a Québec on se paye un amphithéâtre vide dans une proche périphérie, on élargie les boulevards pour vider encore plus notre ville… bravo !

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    • Jeff M

      19 novembre 2014 à 16 h 15

      Ça serait quoi votre solution pour densifier une zone dont la population ne veut pas de forts gabarits et offrir des prix concurrentiels dans un environnement aux fortes contraintes?

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  7. Jean François Côté

    19 novembre 2014 à 16 h 17

    La ville a erré avec les secteurs vert de d’Estimauville et Pointe aux lièvres .

    Je connais personne qui est ou était prêt à payer plus pour être dans une maison verte.

    Pourtant ces secteurs sont collés au centre ville . J’en reviens pas de voir l’édifice de revenue Canada au milieu de nul part ainsi qu’un autre à en devenir…

    Labaume s’est planté avec ces deux secteurs . Ils auraient pu être moins vert et ça aurait fait pareil.

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  8. Jeff M

    19 novembre 2014 à 16 h 42

    Pour d’Estimauville, je dirais que c’est un exemple de développement artificiel. La planification a précédé le test de la demande.

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