Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’aéroport international de Québec a le vent dans les voiles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 décembre 2014 8 commentaires

Prestige

L’Aéroport international Jean-Lesage de Québec garde le cap. Véritable générateur de fierté pour l’ensemble de la grande région de Québec, il poursuit son développement à vitesse grand V, filant tout droit vers son objectif, celui de franchir, au plus tard en 2020, le chiffre impressionnant de deux millions de passagers annuellement. Un achalandage qui lui permettrait de se hisser parmi les dix plus importantes aérogares au pays.

C’est donc avec cette cible bien en vue sur ses écrans radars que l’aéroport se donne les moyens de ses ambitions. Après une première vague d’agrandissement en 2008, année où la cité de Champlain célébrait en grand son 400e anniversaire, voilà que s’enclenchera, à l’orée de 2015, une seconde phase de travaux. À l’échéance, prévue en 2017, le terminal aura doublé sa superficie et les services qui y seront offerts seront bonifiés et encore plus complets.

La suite

Voir aussi : Aéroport de Québec.


8 commentaires

  1. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    10 décembre 2014 à 12 h 14

    Je ne comprends vraiment pas comment l’aéroport peut continuer a se «péter les bretelles» alors que la desserte aérienne de la ville diminue comme une peau de chagrin. Et ne vous trompez pas; je suis partisan de la présence d’un aéroport digne de ce nom.

    Non seulement United abandonne-t-elle sa liaison vers Chicago cet hiver, mais US Airways délaisse aussi celle vers Philadelphie de février à juin. Delta, qui nous amène directement à Kennedy, retire aussi ses billes. En fait, comme destination américaine il ne restera plus que Newark, outre bien entendu quelques destinations Floridiennes.

    Il n’y a aucune liaison internationale régulière ailleurs depuis Québec, contrairement à une ville comme Ottawa pourtant beaucoup plus proche de l’aéroport Trudeau qui a une foule de liaisons américaines et au moins une liaison quotidienne vers Londres (je suis persuadé depuis longtemps que le marché de Québec et de l’Est du Québec pourrait supporter un bon deux vols hebdomadaires réguliers vers Paris).

    Le président de l’aéroport mardi dernier dans le JQ ne s’alarmait pas de la diminution des vols transfontaliers, prétextant une croissance du nombre de vols domestiques. Je comprends: on a pas le choix de se diriger a Montréal ou a Toronto pour sortir du Québec. Et même Porter, qui nous amène vers Toronto, a diminué lui-aussi sa fréquence l’automne dernier.

    Et on veut doubler le superficie de l’aérogare (zone internationale surtout) alors que toutes les fois que j’ai utilisé Jean-Lesage nous étions très loin de nous marcher sur les pieds…

    Qu’on m’explique…

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    • jp-Duval

      10 décembre 2014 à 12 h 28

      C’est le nombre de départ pour les destinations soleil qui fut en forte hausse.

      Beaucoup de gens vont à Cuba, République Dominicaine etc….

      c’est bien..Mais c’est là une clientèle fragile. Le vieillissement de la population ainii que le taux d,endettement élevé aura surement des effets à la baisse sur ce type de voyages.

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  2. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    10 décembre 2014 à 12 h 50

    Je me souviens qu’en 2008, deux compagnies offraient des vols vers Paris, et Air Transat en offrait à l’année! Ensuite, l’offre n’a fait que de diminuer. En ce moment, il n’y a plus de vol vers Paris du 4 janvier au 15 février. Et d’ailleurs, si c’était une compagnie comme Air Canada ou Air France qui proposait la destination, ça rendrait le vol bien plus attrayant puisqu’on ça ouvrirait la possibilité de transférer à Paris.

    Je viens de voir le commentaire de jfr1954, et je n’étais pas au courant de cette forte diminution des vols vers les États-Unis, réduisant du même fait toutes ces possibilités de transfert. À mon avis, c’est très inquiétant.

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    • jp-Duval

      10 décembre 2014 à 17 h 29

      Ce qui est le plus inquiétant est que l’administration de l’aéroport continu à croire qu’une expansion est un investissement nécessaire!!

      Pourquoi agrandir quand la demande risque de diminuer?

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      • Dave

        10 décembre 2014 à 18 h 16

        Pourquoi la clientèle diminuerait-elle? Elle est en hausse déjà depuis plusieurs années. Il est vrai que certaines liaisons vers les USA sont maintenant saisonnières, mais le traffic s’est déplacé vers les transporteurs nationaux. La consolidation et le regroupement de plusieurs compagnies américaines a eu un effet sur la desserte de YQB. Néanmoins, avec la hausse de traffic, l’agrandissement est requis pour les périodes de pointe.

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  3. Jp-Duval

    10 décembre 2014 à 19 h 50

    Pourquoi la clientèle diminuerait-elle?

    Et bien pour les raisons suivantes;

    1- Il y a eu diminution des liaisons vers les USA.
    2- Le gros de la hausse est dû aux destinations soleil. Compte tenu du niveau d’endettement des gens il y a fort à parier que ce type de dépense sera revu à la baisse par les ménages dans les prochaines années.
    3- Après 10 ans de hausse, il est tout a fait normal que celle-ci s’arrête. On est peut-etre rendu à un « peak » .
    4- Le vieillissement de la population aura un effet négatif sur le voyage. Quand tu deviens malade tu restes à la maison.
    5- Le nombre de départ « destination soleil » au Québec ( aéroport de Québec et Montréal) est passé de 250 000 en 2002 à plus d’un million en 2012. Cette forte croissance ne peut continuer éternellement pour un type de vacances qui est fort couteux.

    Bref….Que l’on me prouve que je me trompe!!

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  4. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    10 décembre 2014 à 20 h 54

    Je partage entièrement les avis exprimés ci-dessus. Il manque de «vraies» liaisons internationales.

    Pour vous consoler, Montréal-Trudeau a glissé au 4e rang canadien (derrière Calgary). Quand on fait le choix de demeurer une province, dont le poids démographique et politique dans le Canada ne cesse de diminuer, c’est ce qui arrive.

    Trêve de politique, je suis content d’apprendre qu’il y a des vols directs de Sunwing vers Panama, un hub de plus en plus important. Copa airlines dessert plus de 50 destinations en Amérique latine. Il serait théoriquement possible d’aller de Québec à Santiago du Chili avec une seule escale, mais sur deux transporteurs. C’est quant à moi préférable à la «run de lait» passant par Toronto ou les USA…

    Notez que Copa dessert aussi Montréal:
    destinos.copaair.com/?l=en

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    • Francis L

      10 décembre 2014 à 21 h 47

      Personnellement, pour faire ce genre de transfert, je préfère acheter le billet au même endroit. Parce que si Sunwing est en retard et que vous manquez votre vol de Copa, ça devient votre responsabilité…

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