Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Immense incendie à Québec en 1866

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 mai 2015 6 commentaires

Jean Provencher
Les Quatre Saisons

La ville de Québec a connu un grand nombre d’incendies dans son histoire. Celui du 14 octobre 1866 fut une véritable catastrophe. Le journal Le Canadien écrit le lendemain :

Tout Boisseauville [ce qui est aujourd’hui une partie du quartier Saint-Sauveur] et une grande partie des faubourgs St-Roch et St-Vallier ne sont en ce moment qu’un vaste champ de ruines et de décombres. Près de 3,000 maisons ont été détruites, et ces vastes faubourgs, où il y a vingt-quatre heures seulement, l’on voyait régner la prospérité et le contentement, ne ressemblent plus maintenant qu’à un vaste cimetière d’où s’élèvent des milliers de cheminées qui nous semblent autant de monuments funèbres qui nous disent que la main de Dieu a passé par là pour nous punir ou nous avertir. […]

La suite

Incendies et pompiers à Québec, 1640-2001 (Par Alain Grenier) est aussi un ouvrage remarquable, avec illustrations.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.


6 commentaires

  1. Jean François Côté

    4 mai 2015 à 09 h 47

    Est ce que la halle Jacques Cartier est aujourd’hui la Place Jacques Cartier ?

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    • André

      4 mai 2015 à 21 h 28

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_incendie_de_Qu%C3%A9bec

      Oui

      Le feu se déclenche à quatre heures du matin chez un épicier de la rue Saint-Joseph, tout près de l’actuelle Bibliothèque Gabrielle-Roy1. Les sapeurs manquent d’eau et ne parviennent pas à contrôler l’incendie qui commence à s’étendre grâce à un vent en provenance du nord-est. Le brasier s’étend plus tard de la rivière Saint-Charles jusqu’au coteau Sainte-Geneviève. Le faubourg Saint-Sauveur est presque complètement rasé par les flammes à seize heures tandis que Saint-Roch est légèrement moins touché. À cinq heures du soir, le feu s’arrête

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  2. Jean François Côté

    5 mai 2015 à 08 h 24

    Merci ! On aperçoit ,seul au milieu des décombres ,l’église de la paroisse Jacques- Cartier épargné par miracle par l’immense incendie.

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  3. Michel Beaumont

    6 mai 2015 à 07 h 29

    Un fait intéressant que celui-ci!

    Lors du terrible incendie de 1866, la rue Saint-Ours ( maintenant le boul. Langelier depuis le 18 avril 1890) a été élargie afin de créer un espace coupe-feu. On souhaitait séparer le quartier St-Roch de St-Sauveur pour offrir une meilleure protection contre les incendies, disait-on!

    Le terre-plein avec l’allée centrale et les arbres apparaissent en 1885.

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  4. Jean François Côré

    6 mai 2015 à 08 h 03

    Ça doit être assurément le premier terre plein apparu à Québec !

    C’est suite à cette incendie que l’on aurait obligé la construction des maisons en brique pour une meilleure protection contre les incendies. À moins que ce soit lors de l »incendie du faubourg St Jean Baptiste ?

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  5. dominic

    6 mai 2015 à 11 h 52

    Les constructions en bois ont repris après 1866. Plusieurs maisons de St-Roch et St-Sauveur datent de 1867-70 et sont toutes en bois, y compris le déclin de leurs façades. Même la toiture a continué a être en bardeau de cèdre… J’en sais quelque chose, ma maison et mes voisins ont brulé en 1866. Après, on a simplement reconstruit sur les fondations d’origines, qui elles datent des années 1830-42.

    Je crois comprendre que dans certains cas, l’âtre de la cheminée d’origine a également pu être sauvé. Mais le plus souvent, on l’a jeté par terre et remplacée par une cheminée en brique au centre de la maison. Donc, dans ma cave, on aperçoit encore la base de l’ancien âtre sur le mur mitoyen, mais la nouvelle cheminée de 1867-70 trône au centre.

    Concernant les nouvelles mesures après 1866, l’arrivée de l’aqueduc dans la base-ville (celui partant de Château-d’eau, au nord) m’apparaît être le principal changement qui a suivi.

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