Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Rififi pour St-Roch

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mai 2015 14 commentaires

Loft Laliberte are pictured on St-Joseph street in Quebec City Wednesday July 27, 2005.

Photo Francis Vachon

Toute une saga par chroniqueurs interposés cette semaine avec le quartier St-Roch au centre de la petite tempête.

Lundi passé, l’animateur de CHOI FM et chroniqueur au Journal de Québec Jérôme Landry, se commettait dans le texte Pendant ce temps, dans Saint-Roch…

Le texte a déplu à plusieurs et les répliques ont fusé. Nos collègues de Mon Saint-Roch ont publié Pour L’amour de St-Roch. Les collègues de Landry au Journal de Québec ont aussi réagi. Mario Asselin avec Pendant ce temps, dans Saint-Roch.., (2) et, finalement, Claude Villeneuve y est allé avec Ça brasse dans Saint-Roch!

Suite à ces critiques, Jérôme Landry a précisé sa pensée dans St-Roch, je t’aime!

Fin?

 

PS poche que j’ai pas le choix de faire: Il est facile de crier «Radio poubelle!» dans les commentaires. Il est moins facile, plus apprécié, et plus constructif de s’attaquer aux arguments comme tous ceux que j’ai mis en lien ont fait. Merci.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Message d'intérêt public.


14 commentaires

  1. Matrix

    14 mai 2015 à 15 h 28

    Le lien « St-Roch, je t’aime! » N’est pas bon

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  2. Jean Cazes

    14 mai 2015 à 16 h 48

    « Parlez-en en mal, parlez-en en bien… »

    J’ai donné aussi mon appui à mes collègues de Monsaintroch pour la publication de « notre » point de vue…

    Merci d’en faire mention! ;-)

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  3. Jp-Duval

    14 mai 2015 à 16 h 56

    Personne n’aime entendre des mauvaises nouvelles….Il est plus facile de tomber dans le négationisme.

    Cela fait 20 ans que ce secteur de la ville cherche à se développer….Et il y a encore beaucoup de boulot à faire. C’est probablement un signe qu’il y a de quoi qui ne fonctionne pas.

    En ce qui concerne les commerces qui ont fermés dans les centres d’achats de Sainte-Foy, je ne suis pas inquiets pour eux. D’ailleurs de nombreux locaux commencent à trouver preneurs. Est-ce le cas de St-Roch…

    Je suis prêt à recevoir les tomates…..

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  4. Louis-Nicolas

    14 mai 2015 à 17 h 36

    En quoi le 1er article était du  »St-Roch bashing »?? J’y voyais plus une vison (négative, peut-être) personnelle du quartier.
    Et comme il l’a dit lui-même dans le second article; il est possible d’être critique, constructif et de vouloir le meilleur pour sa ville. Qu’est-ce qu’il y a de mal à ça?
    Je trouve

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    • Insider

      15 mai 2015 à 12 h 22

      C’est simple, ce qu’il y a de mal, c’est d’accorder de l’importance a ce que dit, écrit, « tweet » ou « post » J. Landry

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  5. jac

    15 mai 2015 à 00 h 54

    Le texte de Landry ne m’a pas déplu personnellement; pourquoi tout ce chiard?

    Il y a un problème réel ici a st-Roch comme il y a un probleme réel autour du parc Emilie-Gamelin a Montréal (avec les problemes de santé mentale et toxicomanes)
    Certains font dévier le débat ailleurs; la pauvreté, la mixité, l’austérité…

    Ce qui fait peur c’est la misere et la folie lié a la santé mentale et a la toxicomanie (pas la pauvreté ni la mixité)

    Témoignage personnel: Je marchais sur la rue St-Joseph , derriere un gaillard qui se parlait a lui-même en gesticulant férocement, comme en colère contre des personnages-fantômes…
    Puis BANG! D’un grand coup de bras ou d’épaules il a fracassé la vitrine d’un restaurant mexicain!
    Puis il a continué son chemin… (Mais demain que fera-t’il?)

    Il y a une problématique a corriger et a améliorer dans St-Roch; ne jouons pas a l’autruche alors que Montréal s’attelle a corriger celui du Parc Emilie-Gamelin… (pas de solution facile, je le reconnais)

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  6. urbanoïd

    15 mai 2015 à 02 h 09

    J’ai quitté St-Roch le jour où la porte d’entrée avait été carbonisée par une personne visiblement dérangée, il y a 25 ans. Il y avait aussi des coups de feux la nuit. Par la suite, j’ai travaillé dans le secteur et constaté l’énorme amélioration du secteur. Ce quartier aurait pû être le plus dynamique de la ville, mais ça ne s’est pas produit, faute d’un laisser-aller des adminstrations subséquentes à L’Allier. J’ai attendu des années pour investir dans l’immobilier à St-Roch, mais la dégradation du secteur m’a fait investir ailleurs. C’est vraiment dommage pour ce quartier qui avait un réel potentiel.

    Le texte de monsieur Landry est assez juste et décrit une réalité. Rien à grimper dans les rideaux.

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    • Insider

      15 mai 2015 à 12 h 36

      J’ai passé mon enfance jusqu’à la fin de mes études dans un secteur 100% « sprawl ». Ironiquement, l’évènement le plus dramatique que j’ai vu impliquant quelqu’un avec des problèmes de santé mentale a eu lieu en banlieue près d’une petite épicerie de quartier dans un secteur où il y a une école primaire et l’église. Un ado a été pris en otage sous la menace d’un couteau. On peut bien faire preuve d’angélisme et croire qu’en banlieue on est à l’abri de ce genre de chose, il reste que ça peut se produire près de chez soi sans avoir eu d’avertissement.

      S’il ne faux pas jouer à l’autruche ce n’est pas seulement avec Saint-Roch qu’il faut le faire. Il faut reconnaître qu’il n’y a pas les ressources suffisantes et au bon endroit pour aider toutes les personnes aux prises avec certains problèmes en santé meantale. Et ce n’est pas en pronant les coupures et la privatisation comme le font trop d’imbéciles qui sévissent à la radio-poubelle que nous serons plus en sécurité.

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  7. Sims

    15 mai 2015 à 09 h 20

    Je vais parler pour moi. Je vais commencer par dire que j’ai un diagnostic en santé mentale, j’ai le bonheur d’être suivi, de prendre ma médication tel que prescrite et d’avoir une famille qui m’entoure. Je ne reste pas dans Saint-Roch, mais j’y vais par affaire au moins une fois par semaine.

    Ce que je constate c’est que les gens intoxiqués et ayant d’autres problématiques sont de retour dans le quartier. Pour des raisons qui les regardent certains d’entre eux ne semblent pas prendre leurs médications ou devraient être à l’institut universitaire en santé mentale (CHRG), mais les services et le suivis sont difficiles d’accès quand vous les voulez alors imaginez ce que c’est quand vous ne les voulez pas…

    Je comprend monsieur Landry d’avoir la chienne en croisant non pas des marginaux ou des pauvres, mais des gens plus  »puckés » que ça encore. J’ai aussi apprécier l’article de mon Saint-Roch, mais j’aime moins le fait qu’il semble nier les problèmes de santé publique. Comme si être geler ou délirant 24 heures par jour c’était normal et ce peu importe le quartier où l’on reste.

    Je n’embarque pas dans un débat politique, mais si voulez que le quartier soit accueillant et non épeurant, il faudra que chacun y mette du sien. Je le répète niez les problèmes ne les règlent pas.

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  8. christian

    15 mai 2015 à 10 h 25

    Petite question pour les pro St-Roch et les habitués : Avez-vous honte du resto Le bureau de Poste??

    Si on lit Mario Asselin, ça semble le cas, étant donné qu’il revient deux fois de manière à peine méprisante sur le fait que tout est à 4,95$. Je n’y ai jamais mis les pieds, mais de la façon que M. Asselin en parle, c’est pire que d’aller chez Valentine!

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  9. Dominic

    15 mai 2015 à 14 h 17

    Ayant grandi sur la rive sud de Montréal (années 80), je me souviens comment on était intimidé par le secteur de la rue Ste-Catherine/St-Laurent quand notre classe partait en sortie et que l’autobus passait par là ou bien quand on devait aller magasiner chez Archambault avec papa/maman. Le bar de danseuse La Calèche du sexe et son immense panneau-réclame en néon secouait quand même le petit banlieusard en nous… On sentait qu’on était ailleurs. C’est un peu à ça que l’article m’a ramené, quand on s’attarde au secteur Dorchester/St-Joseph…

    Le dernier épisode des sacs de poubelles a fait ressortir le chiffre de 7 % (les résidents de la VILLE à proprement parlé, donc affecté par les bacs). Donc il y en a 93 % qui habitent dans un cadre plus léger et plus loin (banlieue). C’est énorme comme contraste. De là viennent les tensions inhérentes à la problématique, et les incompréhensions.

    Morale de l’histoire, j’habite maintenant à St-Roch, j’y élève ma jeune famille et je m’y vois pour encore très longtemps.

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