Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Circulation automobile : la puissance des données ouvertes et des logiciels libres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 octobre 2015 9 commentaires

Yvan Dutil
Voir Québec

L’annonce récente de l’installation de nouveaux radars photographique dans la région de Québec a soulevé ma curiosité. En effet, la très grande majorité de ces radars seront mobiles, mais dans un souci de transparence, la ville a déjà annoncé où ils seront situés. La question est de savoir si les emplacements sont choisis de façon rationnelle.
Engaillardi par ma rencontre récente avec les « samouraïs du logiciel libre » de la ville de Québec, j’ai décidé de m’attaquer au problème. En effet, le thème récurrent de cette rencontre est que la disponibilité des données et de logiciels libres permet un meilleur contrôle effectif des citoyens sur les décisions de la classe politique.
Dans le cas présent, ce dont j’avais besoin c’était des données fines sur la circulation routière. En effet, il me fallait connaître la vitesse et la position des voitures avec une grande précision, et ce dans l’ensemble de la région de Québec. Or, l’an dernier, les villes de Québec et de Lévis ont lancé le projet Mon trajet. Il s’agissait d’une application sur téléphone mobile permettant de suivre à la trace les déplacements des automobilistes. Ce qui est le plus merveilleux, c’est que cette information est disponible à tous, sur le site web de la ville de Québec. (…) Il m’a été ainsi possible de créer en quelques heures des cartes représentant la densité de circulation, ainsi que la vitesse des voitures. Les statistiques indiquent, par exemple, qu’il y a peu de mesures au-delà de 120 km/h, ce qui n’empêche pas que la plus haute vitesse mesurée était de 180,3 km/h! La carte à grande échelle des vitesses entre 110 et 130 km/h montre bien que la plupart des voitures roulent à ces vitesse sur les autoroutes, mais aussi plusieurs sections de routes secondaires, où la limite de vitesse est théoriquement de 90 km/h. Donc, avis aux policiers de la sureté du Québec, ce sont de bons endroits pour vous poster.

La suite

Voir aussi : Message d'intérêt public.


9 commentaires

  1. JP

    7 octobre 2015 à 06 h 05

    Si un simple particulier peut faire ça en quelques heures, il est évident que le personnel de la Ville le peut tout aussi facilement.
    Alors… Pourquoi un doute s’installe-t-il néanmoins dans mon esprit?

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  2. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    7 octobre 2015 à 08 h 16

    Pourquoi ce doute? Si ces données existent sur le site de la ville, c’est qu’un fonctionnaire (ou des fonctionnaires) a demandé qu’elles soient compilées et que d’autres collègues l’ont fait (comptages, par exemple); elle ne se sont pas générées d’elles-mêmes…

    D’ailleurs, j’écoutais monsieur Dutil en entrevue avec Catherine Lachaussée qui faisait le constat que le choix des emplacements pour les nouveaux radars fixes ou mobiles correspondait à peu de choses près aux constats qu’il avait pu faire (endroits problématiques en matière de limites de vitesse, etc.). C’est donc dire que qqun à la ville les a utilisées pour ses analyses.

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    • Insider

      7 octobre 2015 à 08 h 48

      Ben voyons donc! Ce serait donc la première fois qu’un article publié manque de nuances. ;-)

      Si j’ai bien compris il aura fallu une longue entrevue avec Catherine Lacchaussée pour faire dire à monsieur Dutil que finalemet le doute n’est pas si grand? ;-)

      À quoi bon croire que les spécialistes font leur travail et ont les compétences permmetant de le faire quand un simple citoyen peut faire une analyse en quelques heures? ;-)

      Je suis pour challenger les spécialistes parfois lorsqu’ils manquent de recul mais de là à préférer l’opinion de n’importe qui sévissant dans les médias il y a une très grande marge.

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  3. me

    7 octobre 2015 à 08 h 36

    Ces cartes montrent l’évidente corrélation entre les vitesses pratiquées et le design du réseau routier. Comment voulez-vous respecter les limites de vitesses à 50 km/h quand vous circulez sur une artère à 2×3 voies quasiment large comme une autoroute?

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    • Yvan Dutil

      7 octobre 2015 à 09 h 00

      C’est la règle générale. Le problème est que certains de ces zones se trouvent dans des quartiers résidentiels, ce qui n’est pas normal.

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      • La pas fine

        7 octobre 2015 à 12 h 00

        Très bon article, moi j’ai des doutes sur comment l’emplacement des zones ont été décidée

        Je demeure dans un secteur ou la vitesse et les accidents sont un problème, 2 voies dans chaque direction, pourtant pas de photo radar, jamais de policiers ni de solution de la part de l’arrondissement.

        L’an dernier j’ai eu la chance de faire 1h de collecte de données avec un pistolet radar Bushnell un samedi ensoleillé de juillet, vitesse affichée 50km/h, vitesse moyenne 81km/h, le champion de l’heure à été capté à 103km/h, secteur ou il y a maisons, blocs appartements, hopital, résidences pour personnes agées et commerces, le bureau d’arrondissement à été avisé, on ma référé à la police qui ma référé… au bureau d’arrondissement!!!

        J’ai discuté avec mes voisins, ils ont tous tentés de porter des plaintes avec le même relançage de balle, ils ont donc abandonnés, mais c’est une situation qui empire d’année en année et malheureusement nous ne sommes pas dans une zone visée malgré nos plaintes, les données, le fait que cette route soit un collecteur pour l’autoroute 40 et les accidents qui sont fréquents dû à la vitesse, aux feux rouges brûlé ou aux arrêts obligatoires non respectés.

        Évidement avec un compte de taxes municipale qui frôle le 3000$/an on s’attendrait à mieu, on penserait que les autorités auraient la sécurité de nos enfants à coeur, mais ça ne semble pas le cas, dans ma situation il serait tout a fait possible qu’une fusée à, plus de 100km/h entre dans ma cours et tue mes enfants, ou emboutisse notre voiture quand nous ralentissons pour entrer dans notre entrée. Mais on a décidé de viser une rue relativement paysible ou en environs 2 ans il y a eu 6 accidents matériel et 1 corporel et ce sur 2.5km, alors que dans mon secteur en 2 ans il y a eu au minimum (ceux dont j’ai eu connaissance) 4 accidents avec blessés, une dizaine de matériel majeur et plusieurs accrochage et ce sur moins de 1km…

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      • Yvan Dutil

        7 octobre 2015 à 12 h 53

        Quelqu’un m’a contacté ce matin pour me dire que d’après son analyse, les coins accidentogènes ne sont que peu couvert par les radars. Il semble que les radars servent plus à ramasser des sous qu’à aider la sécurité routière.

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      • Insider

        8 octobre 2015 à 09 h 19

        @ La pas fine

        Peut-on connaître le nom de la rue? La première étape c’est peut-être de faire en sorte que les payeurs de taxes soeint informés de la situation?

        J’ai vécu une situation similaire. Nous avions commencé par sensibiliser le quartier. Donc en principe les délinquants étaient soit des gens du quartier qui ne comprennent rien du … et de la … ou des personnes en transit qui ne demeuraient pas dans le secteur.

        L’étape suivante avait été de passer au Conseil de ville.

        Finalement, le maire irrité avait fini par nous accorder une rencontre avec notre groupe. Nous avions insisté pour la rencontre se fasse sur place dans la rue. Après que le maire s’en soit sorti en blamant le gourvenement provincial, plusieurs années plus tard la subvention du provincial a été accordée. Le maire nous a alors fait la démonstration que la subvention n’était qu’une excuse et qu’il ne souhaitait pas régler le problème. Ma théorie sur le sujet c’est qu’un homme d’affaires ou deux contribuaient généreusement pour le bon parti.

        Par la suite j’ai su que je devais faire campagne contre cette personne, que ce fut aux élections municipales ou provinciales. Par contre j’avais la conscience tranquille d’avoir fait tout ce que je pouvais pour sauver la vie des enfants de la garderie, ceux jouant dans le quartier ou ceux en transit vers l’école primaire.

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  4. La pas fine

    8 octobre 2015 à 16 h 21

    Le magnifique boulevard des chutes en 4 parties avec des intersections avec lui même. Mais le tronçon dont je parle est justement tout près du CPE face à l’hôpital St-Augustin.

    Mais je ne suis pas la personne qui va aller se faire insulter par une personne telle que Régis Labeaume. Nous avons eu assé de mauvais service à la Ville de Québec depuis que nous avons acheté notre maison que la prochaine étape sera de mettre l’affiche à vendre, espéré de trouver un acheteur rapidement et sortir de cette ville administrée en cabochon.

    La dernière fois que je me suis exprimé aura été aux changements de noms de rue et on a rit de moi et rejeté mon opinion du revers de la main. L’histoire m’aura donnée raison mais je l’ai encore sur le coeur…

    En tout les cas mon conjoint ma dit qu’ils avaient installée une stèle radar tout près du Couche-Tard, on vera bien ce que ça donnera.

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