Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Îlot St-Vincent-de-Paul : ça piétine

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 février 2016 3 commentaires

Source : Radio-Canada, le 8 février 2016

Le développement du site de l’ancienne église Saint-Vincent-de-Paul sur la côte d’Abraham est toujours au point mort, 10 ans après la démolition du bâtiment. Le projet d’hôtel au coeur du Vieux-Québec n’a jamais vu le jour. Des voix s’élèvent pour dénoncer cet « oeil au beurre noir à l’entrée de la ville ».

Jacques Robitaille, propriétaire des hôtels Jaro, a acquis le terrain situé à l’intersection de l’avenue Honoré-Mercier et de la côte d’Abraham en 1998. Son projet de construire un immeuble de 10 étages comprenant un hôtel, des commerces et des logements, présenté en 2009, n’a jamais abouti.

Malgré les promesses de l’administration municipale de développer ce site stratégique à l’entrée de la Ville, quitte à exproprier le promoteur, rien n’a bougé.

« C’est gênant. Le maire devrait être lui-même gêné parce qu’il a affirmé à plusieurs reprises depuis 2009 que lui, ça ne niaiserait pas. Il ne voulait rien savoir de discuter sous prétexte que lui, il allait régler ça », affirme la conseillère Anne Guérette.

la suite

Îlot St-Vincent-de-Paul: un projet de 10 étages

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.


3 commentaires

  1. urbanoïd

    8 février 2016 à 13 h 13

    Cette inertie me dépasse.

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  2. denisb

    8 février 2016 à 13 h 28

    Il devrait avoir des règlements qui interdisent d’acheter des terrains uniquement pour de la spéculation dans les zones touristiques. Le règlement devrait prévoir un temps maximal pour construire (2 ans par exemple) après avoir acheté le terrain.

    Le premier but de Jacques Robitaille en achetant ce terrain était de faire de la spéculation. Il achète de nombreux terrains où il n’y construit jamais rien. Faire ça sur le boulevard Hamel ne me dérange pas trop. Mais faire ça dans une zone touristique comme à Québec est tant qu’à moi un manque de respect total envers la ville et ses concitoyens.

    S’il n’a pas l’intention de développer quelque chose au plus vite, qu’il le vende.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      8 février 2016 à 14 h 21

      La Ville n’aurait aucun pouvoir sur des terrains ainsi abandonnés quoique stratégiquement situés et aurait demandé au gouvernement des pouvoirs en ce sens. Il y a évidemment l’expropriation pour fins d’utilité publique. Mais cette dernière, dans ce cas précis, serait sans aucun doute un choix fort coûteux. D’autres villes auraient choisi un mode différent, soit de taxer le terrain comme s’il était construit, et ce, après un certain nombre d’années. Quoiqu’il en soit, pensons au sort de l’église Saint-Coeur-de-Marie ou à la Maison Pollack qui tombe en désuétude, il serait bon que la Ville nous indique où en sont rendues ses démarches. Notons en passant que ce propriétaire possède également à quelques pas le terrain abandonné d’une ancienne station-service.

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