Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Église Saint-Coeur-de-Marie: le promoteur veut ériger une tour de condos

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 mai 2016 26 commentaires

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Annie Morin
Le Soleil

(Québec) C’est une tour de condominiums que le promoteur Louis Lessard veut ériger sur le terrain de l’église Saint-Coeur-de-Marie sur la Grande Allée, et il l’imagine aussi haute que celle en construction dans le quartier Saint-Roch. Un changement de zonage est réclamé.

Louis Lessard est propriétaire de l’église depuis 2014. Il l’a acquise des mains de son ami, le promoteur Sébastien Leboeuf, qui l’avait payée 1,6 million $ en 2011. Ce dernier avait d’abord souhaité raser le bâtiment patrimonial pour faire place à une tour résidentielle de 25 étages, puis il a envisagé de le conserver et de le transformer en hôtel-boutique.

La suite

La Ville ouverte à la démolition de l’église Saint-Coeur-de-Marie Annie Morin (Le Soleil) Un extrait: Mme Lemieux n’est pas fermée à cette demande, pas plus qu’à la possibilité de voir disparaître l’église pour de bon. «Le défi, c’est de remplacer une icône du patrimoine, quand ce n’est plus possible de la conserver, par quelque chose d’extraordinaire, qui va vraiment plaire et marquer le paysage de belle façon. C’est la banalité qui dérange. C’est certain que ça ne peut pas être un site où il y a quelque chose de banal», précise-t-elle.

La vice-présidente du comité exécutif insiste pour dire qu’il n’y a «pas de décision prise», qu’elle attend le résultat de l’analyse effectuée par la commission d’urbanisme. «Mais on se pose des questions…»

La facade intégrée à un immeuble de 18 étages Pierre-Olivier Fortin (Journal de Québec)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.


26 commentaires

  1. julien

    5 mai 2016 à 08 h 06

    J’ai l’impression que personne ne sera surpris. Ça fait des années qu’on voit ça venir.

    Quelques idées de projets rejetées. Aucune autre projet conservant la structure n’est en développement. L’église qui se détériore avec le temps.

    La fin est proche. Dommage.

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  2. Jeff M

    5 mai 2016 à 13 h 25

    Ça devrait être de propriété publique. Personne dans le privé ne voudra restaurer ça.

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  3. Louist

    5 mai 2016 à 15 h 58

    Ça sent le copinage à plein nez. Pormerleau, la firme qui obtient tous les plus gros contrats de construction à Québec est encore dans le décor pour ce projet…

    J’ai hâte de voir la réaction du maire Labeaume. Il avait juré que l’église ne serait pas démolie. Mais ça, c’était dans le temps de Sébastien Lebeuf. Maintenant que Pomerleau est dans le décor…

    Prochaine démolition, la maison Pollack… :)

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      5 mai 2016 à 16 h 26

      Évidemment, vos preuves relativement au « copinage » sont attendues …

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      • Louis

        5 mai 2016 à 23 h 02

        Je n’accuse pas, je dis juste que ça sent… Je trouve étonnant que cette firme réussisse à obtenir presque tous les contrats majeurs à Québec? Est-ce la seule entreprise du genre ici? Sommes-nous si pauvres en entreprise de construction pour donner les gros contrats toujours à la même firme? Je pose la question, si vous avez la réponse, eh bien éclairez-moi.

        En ce qui concerne Saint-Cœur-de-Maire, vous ne trouvez pas ça étrange que le projet, dont on n’entendait plus parler, ressorte soudain et, comme par hasard, c’est la firme Pomerleau qui se charge du lobbying?

        Peut-être que je souffre de paranoïa… :))

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        6 mai 2016 à 08 h 37

        @ Louis

        Pomerleau a ses contrats de plusieurs façons mais fort souvent suite à des appels d’offres.

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      • Insider

        6 mai 2016 à 05 h 23

        Ce serait aussi intéressant de demander des preuves quand vient le temps de traîner dans la boue d’autres personnes que Régis, n’est-ce pas?

        Pourquoi ne pas débuter en demandant la même chose lorsqu’on accuse les intervenants sur QU?

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    • Louis-Nicolas

      5 mai 2016 à 20 h 59

      Je ne vois aucune accusation dans les propos de louist.

      Est-ce qu’il faut des preuves, chaque fois que quelqu’un à une impression?

      En passant, Pomerleau semble également actif ailleurs au Québec, à voir leur nom un peu partout aux abords des différents chantiers…

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  4. Jean François Côté

    5 mai 2016 à 17 h 17

    C’est dommage parce que c’est une église magnifique. Mais si personne n’en veut pour l’occuper et l’entretenir qu’est ce qu’on fait avec ?

    Remarquez que ce n’est pas les églises qui manquent à Québec … même si celle ci est spéciale par son architecture qui est unique.

    Un beau vingt étages moi je suis pas contre .

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      5 mai 2016 à 17 h 32

      L’immeuble est abandonné. Les pouvoirs publics n’auraient aucun pouvoir d’obliger le propriétaire à le maintenir en vie. Pour quelle fonction d’ailleurs.

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      • Insider

        7 mai 2016 à 08 h 09

        Pour certains dossiers Régis 1er ne laisse pas les lois et règlements lui faire obstacle, on les change.

        C’est d’ailleurs savoureux d’entendre le constat que Gian Franco Kasper (président de la FIS) fait sur le personnage qu’est Régis 1er lol

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        7 mai 2016 à 19 h 39

        La Ville de Québec a fait les demandes nécessaires au gouvernement du Québec afin d’avoir les pouvoirs utiles dans de tels cas, comme cette église ou la Maison Pollack. La réponse tarde. Quant au reste de votre propos, les gens qui vous lisent ici ont compris que tout vous est prétexte afin de faire du dénigrement médiatique (« bashing ») à l’égard du Maire. Ce qui est facile. Tout comme le seraient des propos du même genre à l’égard de l’opposition. Ce que vous ne ferez pas. Souhaitons-le.

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      • Insider

        7 mai 2016 à 21 h 46

        C’est étrange. Quand il s’agit de faire du « bashing » dans certains autres dossiers, vous devenez bien silencieux?

        Il n’y a aucun lien avec le fait que ce ne soit pas du « bashing » de votre formidable Régis 1er, n’est-ce pas? Vos leçons vous devriez les appliquer pour vous même. ;-)

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      • Insider

        7 mai 2016 à 21 h 52

        « du Maire »

        lol

        Ce lapsus est d’ailleurs très révélateur.

        En passant, si vous êtes honnête, vous devriez déployer autant d’énergie à défendre certaines personnes qui se font salir injustement à répétitions sur QU depuis plusieurs années.

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  5. Jean François Côté

    5 mai 2016 à 20 h 36

    Le problème est là une église c’est comme non recyclable pour du commercial et très limite à Québec pour de l’institutionnelle.

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  6. Simon Bastien

    5 mai 2016 à 23 h 20

    Démolir un édifice ancien près d’un secteur patrimonial pour construire une tour… sommes-nous revenus en 1969? Comme si on n’avait pas assez «scrappé» la Grande Allée depuis 40 ans, il semble qu’on n’apprenne pas de nos erreurs.

    Plaider l’impossibilité de trouver un usage à cette église relève un peu de la mauvaise foi, quand on sait que tous les projets qui ont été présentés pour la recycler depuis 10 ans ont été rejetés par la ville. Prenons exemple sur les français, qui vivent entourés de bâtiments anciens et ne manquent jamais d’idées pour les restaurer.

    La seule église d’architecture néo-byzantine à Québec, qui s’intègre à merveille dans l’environnement des maisons victoriennes qui la borde, devrait être protégée. Si le marchand de livres usagers revient cet été, allez admirer les superbes vitraux de l’intérieur, ça en vaut la peine. Vous pourrez en même temps constater l’état de dégradation navrante de l’intérieur, où il n’y a ni électricité, ni eau courante.

    À la longue, la pression immobilière et la spéculation sur les terrains aura raison du caractère et du charme de la Grande Allée. C’est la personnalité de la ville de Québec qui s’égrène à chaque fois. Je n’ai rien contre les tours, au contraire. C’est le saccage du patrimoine architectural qui me désole.

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    • franks Utilisateur de Québec Urbain

      5 mai 2016 à 23 h 47

      Quel beau témoignage Simon !

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    • denisb

      6 mai 2016 à 07 h 37

      Il y a quelques années, j’aurais dit la même chose que vous M. Bastien.

      Mais là ça fait doit faire au moins 10 ans que c’est abandonné et qu’il n’y a rien qui se passe là. Il n’y a aucun intérêt car les coûts sont trop élevés.

      Je pense qu’on a donné la chance aux coureurs et que maintenant l faut passer à autre chose

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    • Patrick D.

      6 mai 2016 à 13 h 36

      Si cet édifice n’est pas rentable et est abandonné depuis longtemps on est mieux de le détruire et le remplacer par quelques choses de mieux qui sera plus bénéfique pour notre ville. Même si cette église est ancienne je ne crois pas que ce soit une grosse perte.

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      • Insider

        7 mai 2016 à 06 h 04

        Il devrait y avoir une sérieuse pénalité qui vient avec tout projet envisagé sur ce site.

        Même la vente à quelqu’un d’autre ne devrait rien y changer. Sans faire ça, on encourage l’achat pour laisser à l’abandon ce qui a une valeur patrimoniale par n’importe quel porteur d’eau, par la suite un promoteur n’a qu’à cueillir le fruit lorsqu’il est mûr.

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  7. Simon Bastien

    6 mai 2016 à 13 h 40

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  8. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    11 mai 2016 à 17 h 57

    La CPTRQ souhaite une alternative à la démolition de l’église Saint-Cœur-de-Marie

    Québec, le 11 mai 2016 – La Corporation du patrimoine et du tourisme religieux de Québec (CPTRQ) s’inquiète de l’avenir de l’église Saint-Cœur-de-Marie. Récemment, la Ville de Québec s’est montrée ouverte à une éventuelle démolition de l’église au style byzantin coiffant la colline parlementaire. En mai 2014, la Ville de Québec avait pourtant annoncé une position ferme : «Le message a été très clair du côté de la Ville : tout acquéreur potentiel doit s’engager à la conservation de l’église. Cette personne achète en toute connaissance de cause» (Le Soleil, 30 mai 2014).

    La CPTRQ croit qu’il est possible et souhaitable de préserver cette église emblématique de la Grande Allée, et ce malgré les obstacles que peut présenter un éventuel projet de reconversion. La CPTRQ juge que la disparition graduelle du patrimoine religieux est très préoccupante. La préservation de l’église Saint-Cœur-de-Marie devrait permettre de conserver vivant l’héritage très éclectique de son architecte Ludger Robitaille à qui l’on doit notamment l’édifice du Claridge, le Palais Montcalm et l’Hôtel-Château-Champlain (actuellement Lauberivière).

    La CPTRQ comprend qu’il soit ardu et onéreux de travailler à la sauvegarde de plusieurs sites du patrimoine religieux, notamment les églises, cependant elle tient à rappeler son importance capitale pour l’identité culturelle et le tourisme dans la région. Dans son plan de développement de l’offre et de la mise en marché 2014-2016, l’Office du tourisme de Québec (OTQ) souligne l’importance stratégique de structurer l’axe touristique Musée national des beaux-arts aux Musées de la civilisation avec un parcours expérientiel urbain, de renforcer l’attractivité des patrimoines d’exception (militaire, religieux, architectural) et d’orienter les investissements dans le développement de l’offre et la mise en marché vers les clientèles à haut retour sur l’investissement. La CPTRQ croit que la préservation de l’église Saint-Cœur-de-Marie doit figurer au cœur des stratégies majeures de développement touristique de la Ville de Québec.

    Il est désormais essentiel pour les municipalités de trouver des solutions innovantes en matière d’incitatifs à la conservation du patrimoine religieux tels qu’offrir des terrains municipaux à développer en compensation de la surcharge due ou à la limite de densification imposées par la conservation ou à la conversion ou encore de négocier des droits de développement accrus sur d’autres propriétés des investisseurs, etc.

    Pour la CPTRQ, la démonstration est désormais faite, le patrimoine religieux est très important d’un point de vue économique pour la région de Québec: les visiteurs des églises sont majoritairement des touristes internationaux, ils dépensent plus d’argent et restent plus longtemps que la moyenne des visiteurs de la région de Québec (voir les données en annexe). La Ville de Québec possède un patrimoine religieux parmi les plus riches et les plus diversifiés du continent américain: démolir l’église Saint-Cœur-de-Marie consisterait ni plus ni moins qu’un désaveu de la stratégie touristique souhaitée par la Ville et l’OTQ et à laquelle souscrit entièrement la CPTRQ. La Ville de Québec doit trouver des solutions innovantes afin de respecter son engagement de 2014 et la CPTRQ réitère son plus grand souhait de continuer à collaborer étroitement avec la Ville et les autres organismes de défense du patrimoine pour trouver des solutions aux problématiques soulevées par le patrimoine religieux.

    À propos de la CPTRQ

    La CPTRQ veille à l’animation, à l’interprétation et à la mise en valeur du patrimoine religieux de Québec. Au fil des 30 dernières années, la CPTRQ s’est fait connaître pour ses visites guidées offertes à différentes clientèles. Dès ses débuts, la CPTRQ s’est associée à plusieurs partenaires, organismes et événements majeurs, participant ainsi à la promotion touristique et culturelle de Québec.

    — 30 —

    Source : Corporation du patrimoine et du tourisme religieux de Québec (CPTRQ)
    Demande d’entrevue : Tommy Byrne, vice-président de la CPTRQ
    Contact : tb@tommybyrne.ca ou 418-454-6083

    Annexe

    Quelques données clés

    Dans une communication d’octobre 2015, l’Office du tourisme de Québec (OTQ) indiquait que le patrimoine religieux génère des retombées touristiques de plus de 82 millions de dollars par année. Ces chiffres sont même très conservateurs, car ils représentent les données issues d’études effectuées en 2013. Selon Martina de Vries directrice de la CPTRQ : « Bien que nous n’ayons pas encore les chiffres définitifs pour 2014 et 2015, il est juste d’estimer les retombées économiques du patrimoine religieux à environ 100 millions de dollars pour la région de Québec. »

    Une étude réalisée en 2013 par Léger Marketing pour le compte de la CPTRQ a permis de caractériser le profil des visiteurs des trois églises emblématiques du Vieux-Québec (Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, Église Notre-Dame-des-Victoires et Cathédrale Holy Trinity). Les résultats sont frappants :

    81 % sont des visiteurs de l’extérieur de la région de Québec (75 % résident hors du Québec : 25 % du Québec, 18 % du reste du Canada, 27 % des États-Unis et 31 % d’ailleurs dans le monde). Dans l’ensemble de la région de Québec, le tourisme hors du Québec ne représente que 27 %.

    87 % des visiteurs de l’extérieur de la région sont des touristes (voyage d’une nuit ou plus) et 13 % sont des excursionnistes. Cette proportion de touristes est plus élevée que la situation observée dans la région de Québec, puisqu’en 2011, on ne comptait que 41 % de touristes parmi les visiteurs de la région.

    Ces touristes passent en moyenne 3 nuits dans la région de Québec et 86 % d’entre eux séjournent dans un établissement commercial (contre 44 % pour l’ensemble des touristes de la région de Québec).

    En moyenne, la cellule de voyage des touristes est plus nombreuse que la moyenne des visiteurs de la région de Québec (2,6 personnes contre 1,5 personne).

    Les principaux motifs de visite des églises du Vieux-Québec ne sont pas d’ordre religieux. 78 % des visiteurs indiquent que leur intérêt est culturel et historique, et 72 % indiquent effectuer une visite pour admirer la beauté des lieux.

    Par ailleurs, 53% des visiteurs des églises du Vieux-Québec ont l’intention de visiter également d’autres attraits religieux de la région de Québec. Cette proportion est relativement plus élevée chez touristes (visiteurs séjournant une nuit ou plus) et chez les visiteurs non centrés.

    En moyenne, les visiteurs centrés (venant principalement pour les églises) dépensent nettement plus qu’un touriste moyen : 305 $ par visiteur centré contre 160 $ pour la moyenne des visiteurs de la région de Québec.

    Les principales composantes du patrimoine religieux dans la région de Québec

    Le patrimoine religieux de la région de Québec, tant matériel qu’immatériel, est riche, diversifié et unique. En effet :

    • Québec est la première paroisse catholique en Amérique du Nord avec l’érection de la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec;
    • C’est également à Québec qu’a été érigée la première cathédrale anglicane hors des îles britanniques : la Cathédrale Holy Trinity;
    • Québec est la seule ville au monde qui possède une cathédrale catholique et une cathédrale anglicane côte à côte
    • La région de Québec accueille également le plus ancien pèlerinage catholique au nord du Mexique : la Neuvaine de Sainte Anne au Sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré;
    • Par ailleurs, la région est marquée par trois saints, Kateri Tekakwitha, Marie de l’Incarnation et François de Laval, et trois procès pour canonisation sont en cours pour Georges Vanier, Marcelle Mallet et Marie Fitzbach.

    Les différentes communautés religieuses qui se sont installées dans la région de Québec ont joué un rôle de premier plan dans le développement de la société québécoise que cela soit au niveau de l’éducation (Ursulines), de la santé (Augustines) ou des œuvres sociales (Sœurs du Bon-Pasteur).

    Certaines communautés sont également consacrées à l’art, et au fil des années, la région s’est constitué un véritable trésor d’art sacré (orfèvrerie, objets liturgiques, œuvres d’art) dans les monastères, les églises ainsi que les musées. Parmi ces derniers, on note le Musée national des beaux-arts du Québec et le Musée de la civilisation qui possèdent de vastes collections d’art sacré de grande qualité et qui disposent de l’intérêt et de la mission pour contribuer à la valorisation de l’art sacré et de l’histoire religieuse de Québec.

    La région de Québec est la plus riche de la province en patrimoine religieux (églises et chapelles classées). En tout, la région de Québec regroupe plus de 150 lieux de culte catholique, anglican et protestant.


    Tommy Byrne
    Vice-président
    Corporation du patrimoine et tourisme religieux de Québec (CPTRQ)
    Tel: +1-418-454-6083

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