Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Autoroute Laurentienne: pas de voie réservée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juin 2016 10 commentaires

Mathieu Boivin
Journal de Québec

Il n’y aura pas de voie réservée sur l’autoroute Laurentienne, a confirmé au Journal l’attaché de presse du ministre François Blais, Simon Laboissonnière.

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Voir aussi : Transport en commun.


10 commentaires

  1. dlp

    23 juin 2016 à 14 h 41

    Certains seront déçus, mais il ne sera jamais trop tard pour transformer cette voie en voie réservée lorsque ce sera nécessaire, entre temps pour cela elle doit se faire!

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  2. Antoine

    24 juin 2016 à 07 h 30

    Bravo mon Regis ! Tu nous as mis dans le trou avec ton éléphant blanc , tu nous fouteras une tour ridicule à ton honneur la l’entrée de la ville, et là tu nous fait dès autoroutes en faisant fis de ce qui se fait partout dans dans le monde. Welcome back in the 70’s with Regis !

    Si tu étais un maire visionnaire tu nous pousserais à changer nos habitudes de transports tu nous sensibiliserais à réaliser des milieux urbains de qualités et tu dépenserais ton argent ( notre argent ) avec intelligence .

    C’est ridicule de ne pas favoriser le transport collectif sur laurentien, ce devrait être une voie réservée aux véhicules avec deux personnes et plus . C’est en passant ce qui se fait partout dans le monde dans les
    Villes qui se disent actuelles et vertes

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    • Vincent

      24 juin 2016 à 15 h 17

      Je dirais même Welcome back to the 50’s !
      Donc, je suis déçu de constater que nos gouvernements n’ont pas compris qu’on ne règle pas des problèmes de circulation en construisant des autoroutes en ville. Ainsi, on va encore gaspiller des centaines de millions $ pour quelque chose qui est non seulement inutile, mais nuisible.

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        24 juin 2016 à 16 h 37

        Merci. Mais ne pensez-vous pas qu’après, il sera possible de transformer cet ajout en voie réservée ?

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      • Insider

        25 juin 2016 à 07 h 22

        Vincent,

        Vous semblez conclure que la solution ne viendra pas des chantiers de construction pour ajouter ou élargir des routes et que de nouvelles stratégies sont requises pour s’attaquer au problème de la congestion.

        Dans ce contexte, pensez-vous qu’avoir de la vision ce serait autre chose que se dire on transformera en voie réservée plus tard?

        Quand on analyse les décisions en fin de mandat il est difficile d’y voir de la vision à moyen ou long terme. Parlez-en à quelqu’un qui vient de faire basculer le Royaume-Uni dans l’instabilité économique par pur opportunisme afin de se faire élire à court terme, et ironiquement tout ça pour démissionner en début de mandat. ;-)

        Moi, je crois qu’il faut avoir de la vision et

        impérativement — du courage politique —

        pour prendre des décisions qui ont un impact à moyen ou long terme,

        c.-à-d. pour une période plus longue que l’intervalle de temps entre 2 élections.

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  3. Insider

    24 juin 2016 à 07 h 51

    « Dans une autre étude réalisée en 2009, le département d’économie de l’Université de Toronto a examiné des données provenant des États-Unis et a déterminé que l’on ne pouvait pas régler tous les problèmes de congestion urbaine simplement en construisant plus de routes.

    Les auteurs de cette étude décrivent la « règle fondamentale de la congestion » : les véhicules-kilomètres parcourus augmentent au
    même rythme ou presque que les nouvelles infrastructures routières construites. Les nouvelles infrastructures routières attirent plus de navetteurs et plus d’entreprises, et elles contribuent au développement et à la croissance de la population. Le rapport établit que les nouvelles routes deviennent congestionnées dès qu’elles sont construites.

    L’étude de l’Université de Toronto a également déterminé que la congestion résulte de l’écart entre les coûts de déplacement tels que perçus par les conducteurs et les coûts réels qui sont assumés par l’ensemble de l’économie et de la société. Les conducteurs ne perçoivent pas les coûts sociaux de la congestion. La plupart des
    principales routes Canada peuvent être utilisées gratuitement. Elles sont construites et entretenues à l’aide des recettes générales, y compris les taxes directes facturées sur le carburant. Les conducteurs ne perçoivent donc pas le coût réel des infrastructures routières qu’ils utilisent.

    Afin de conscientiser les conducteurs aux coûts réels de la congestion, il faut d’abord quantifier les coûts de la congestion en termes de perte de temps et d’argent. Les résultats obtenus jusqu’à ce jour suggèrent que pour réduire la congestion, on peut concevoir des outils fondés sur les prix qui ont pour but d’inciter les conducteurs à modifier leurs comportements et d’améliorer les autres modes de transport comme le transport en commun. »

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  4. Insider

    24 juin 2016 à 07 h 54

    « D’autres pays ont réalisé des études sur les coûts de la congestion. Aux États-Unis, la Federal Highway Administration (FHWA) mesure les coûts annuels de la congestion urbaine pour l’économie américaine. Les statistiques les plus récentes, soit celles de 2009, indiquent que le coût annuel de la congestion aux États-Unis est
    de 115 milliards de dollars.

    Dans un rapport qui porte sur la période de 1982 à 2003, la FHWA explique que la congestion routière a augmenté en termes d’étendue, de durée et d’intensité. Ce rapport explique aussi que la congestion a des incidences sur les deux tiers de tous les déplacements (comparativement à un tiers des déplacements en 1982) et qu’elle augmente même dans les petites villes et les régions rurales à un rythme plus grand que dans les grands centres urbains.

    Le rapport de la FHWA indique également que la construction de nouvelles routes n’a pas réduit la congestion dans les grands centres urbains. Le rapport en vient donc à la conclusion que de nouvelles stratégies sont requises pour s’attaquer au problème de la congestion, y compris une meilleure gestion de la demande de
    déplacement, de plus grands investissements dans le transport en commun et la tarification des routes en fonction de la congestion. »

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  5. Marc

    24 juin 2016 à 14 h 56

    Normal quand notre maire est de connivence avec les lobby comme j’ai ma place ( maintenant j’ai un gros déficit et un éléphant blanc ) et j’ai mon autoroute sans voie réservée ( qui sera maintenant Quebec est aussi congestionnée et à l’air d’une ville qui ne comprend rien au développement durable ).

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