Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Autoroute Laurentienne : la vision de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juillet 2016 24 commentaires

(…) Le projet présenté prévoit l’aménagement de 3 voies de circulation en continu sur une longueur de 5,1 km. Il prévoit également la construction de voies d’entrecroisement portant à 4 voies la largeur de l’autoroute dans certains sous-tronçons pour plus de 40 % de sa longueur, principalement aux entrées et aux sorties. Ces voies faciliteront les mouvements de sortie et d’entrée des automobiles sur l’autoroute éliminant du même coup la plupart des bouchons causés par ces entrecroisements. (…)
La proposition présentée par la Ville de Québec assure une voie réservée au transport en commun, là où le volume d’autobus circulant sur l’autoroute Laurentienne le justifie. La Ville demande donc au ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) d’aménager cette voie dans le tronçon compris entre l’autoroute Félix-Leclerc et le futur pôle d’échanges du SRB situé dans Saint-Roch. Cette voie réservée pourrait également servir au covoiturage si le MTMDET en décide ainsi.

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Voir aussi : Transport en commun.


24 commentaires

  1. Antoine

    4 juillet 2016 à 18 h 38

    La ville de Quebec est une ville des années 70, elle répète les mêmes erreurs du passé , dictée par un discours polarisé en fonction d’électeurs et de stations de radio qui ne connaissent rien au développement urbain actuel . Shame on you !

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  2. Philippe Lehoux

    5 juillet 2016 à 08 h 58

    1. L’estimation des coûts me semblent ridiculement basse.

    2. Où va se déverser le traffic additionnel? L’autoroute se termine à un feu rouge dans Saint-Roch? Dorchester et de la Courrone sont à pleine capacités. Des voix y seront retranchées pour le SBR… Le PPU prévoit la construction des milliers de logements… ce qui créera une demande pour l’apaisement de la circulation et du bruit.

    J’imagine qu’on voudra construire des stationnements étagés pour que les gens transfèrent dans le SBR à la Croix-rouge. Pour moi, ce transfert aurait dû se faire en amont près du Colisé. Qui après s’être tapé tout ce traffic voudra débarquer de sa voiture à 1 km de son objectif pour prendre le bus (je met l’accent sur le mot bus, et non tramway).

    3. Pourquoi la ville doit s’arrêter au stade municipale? Pourquoi ne pas créer un boulevard urbain et urbaniser le corridor jusqu’à Lebourgneuf, avec espace de bureaux et habitations? Ce qui désenclaverait Saint-Roch, Limoilou (le Colisé), Hamel et Lebourgneuf.

    4. L’éco-quartier est donc condamné à être le voisin d’un autoroute de plus en plus utilisé. Drôle de choix pour les futurs acheteurs.

    5. Le colisé et le futur marché gagneraient à être dans un environnement urbain cohérent, fluide et accessible à tous les moyens de transports.

    6. Je ne comprends pas pourquoi avec Trudeau au pouvoir et son désir d’investir dans les infrastructures vertes, que Mr. Labeaume pousse uniquement des projets anti développement durable.

    7. Labeaume aime tant se rendre à Bordeaux, ville qu’il admire, pourtant elle a fait et fait les choix inversent.

    Boston, Toronto, Montreal, New-York, Paris, etc.. investissent massivement dans l’apaisement des villes mais nous à Québec, faisons le choix inverse. Si les grandes villes délaissent la voiture, nous nous l’embrassons.

    Les autoroutes sont la solution d’avenir en transport pour les villes de petites tailles comme Québec? Vraiment?

    Mais non, évidement, on le sait tous… mais comme un fumeur on se dit… allez c’est ma dernière… après c’est bon j’arrête pour de vraie.

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    • Insider

      5 juillet 2016 à 09 h 39

      « Boston, Toronto, Montreal, New-York, Paris, etc.. investissent massivement dans l’apaisement des villes mais nous à Québec, faisons le choix inverse. Si les grandes villes délaissent la voiture, nous nous l’embrassons. »

      Bienvenue chez Kébé-Car City!

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  3. nietnietniet

    5 juillet 2016 à 09 h 42

    @Insider
    Quel est le lien avec Quebecor ?

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    • Insider

      5 juillet 2016 à 10 h 31

      Dans Kébé-Car il y a « Kébé » comme dans Québec et « Car » comme dans voiture.

      La voiture est reine à Québec.

      La Ville (l’administration) est devenue un outil pour favoriser un cercle fermé d’entrepreneurs et le Centre-Ville un lieu pour divertir les banlieusards. Bref, tout sauf un milieu de vie agréable.

      Selon vous, est-ce une approche pour diminuer ou augmenter les problèmes de congestion sur les routes et dans les rues?

      Le sympathique surnom Kébé-Car symbolise assez bien cette réalité.

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  4. julien

    5 juillet 2016 à 10 h 11

    La bonne nouvelle, c’est qu’on parle enfin d’une voie réservée entre l’autoroute de la Capitale et la voie réservée existante qui démarre à la centrale de police. Ça fait longtemps qu’elle devrait exister.

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  5. Sebastien

    5 juillet 2016 à 12 h 43

    Je ne suis pas contre les voies réservées. Il faut cependant clarifier la situation à mon avis.

    Nos autoroutes datent des années 50, 60 et 70. Plusieurs d’entres-elles n’ont que 2 voies et ne sont pas du tout adaptées aux standards des années 2000 (ou 2016!) pour la sécurité, le drainage, la fluidité, la configuration, etc.

    Elles ne sont simplement plus fonctionnelles et sécuritaires. Quelques améliorations ont eu lieu dans les dernières années sur certains segments.

    Là où je veux en venir, c’est qu’avant de penser à des voies réservées, il faut penser à avoir des autoroutes fonctionnelles. Ça prend minimum 3 voies par direction sur les autoroutes urbaines avec des configurations fluides, des voies d’accélération et de décélération longues, sécuritaires.

    Juste avec celà, la fluidité serait grandement améliorée. Si par la suite l’on veut des voies réservées, pas de problème, on ajoutera une voie supplémentaire et non enlever une voie aux automobilistes (comme ils ont fait sur Robert-Bourassa….ils n’ont pas élargi cette autoroute, ils ont simplement enlevé une voie aux voitures pour la donner aux autobus pendant les heures de pointe).

    En bref, ça nous prend un réseau autoroutier fonctionnel svp. Nous sommes rempli d’autoroutes à Québec, mais toutes dysfonctionnelles. Si vous tenez à nous comparer avec Montréal, Toronto, Boston, etc…..et bien ces villes sont denses, possèdent un metro, et ont plein d’autoroutes larges et fonctionnelles (peut-être pas MTL mais les autres oui).

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    • Insider

      5 juillet 2016 à 13 h 51

      « En bref, ça nous prend un réseau autoroutier fonctionnel svp. »

      Pourtant certaines études semblent dire que les solutions se trouvent ailleurs que ce que l’on a toujours fait.

      Le rapport de la FHWA indique également que la construction de nouvelles routes n’a pas réduit la congestion dans les centres urbains. On en vient donc à la conclusion que d’autres stratégies plus audacieuses sont requises pour s’attaquer au problème. On doit faire une meilleure gestion de la demande de
      déplacement, de plus grands investissements dans le transport en commun et la tarification des routes en fonction de la congestion.

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      • Sébastien

        5 juillet 2016 à 14 h 29

        Je comprend que construire de nouvelles routes peut engendrer un flot supplémentaire. Par exemple l’autoroute 401 à Toronto qui peut avoir jusqu’à 9 voies par direction….

        Sauf qu’à Québec nous sommes loin de cela. C’est pour ça que je dis que nous devons avoir des routes aux standards de 2016 pour commencer. C’est à dire 3 voies, simplement pour la fluidité et le confort de ne pas toujours être « jam pack ». Avoir des accotements plus larges aussi. Et des voies d’accélération/décélération beaucoup plus longues qu’actuellement.

        Pour la gestion de la demande des déplacements, c’est un idéal sur papier. Théorique. Tout comme la plupart des cours universitaires.

        La pratique veut un équilibre parmis toutes ces alternatives. La pratique implique de ne pas prendre des décisions simplement en fonction du transport en commun, ni des autoroutiers. Peu importe la justification économique ou environnementale.

        On ne peut imposer aux travailleurs d’utiliser le transport en commun. On ne peut imposer aux travailleurs d’habiter en ville si ce mode de vie ne les intéresse pas. Et l’on ne doit surtout pas créer du trafic artificiel en négligeant d’améliorer le réseau routier pour essayer de prioriser le transport en commun, comme il se fait actuellement à plusieurs endroits dans la ville de Québec.

        C’est un long débat qui mérite d’être tenu.

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      • Sebastien (un autre)

        5 juillet 2016 à 16 h 40

        Effectivement! Il s’agit là du pire réseau autoroutier que j’ai pu analyser… et le fait que les déplacements locaux en banlieues soient tous orienté vers ces axes régionaux est extrêmement problématique… Y faut dire que de faire assumer les déplacements locaux par le MTQ n’augmente pas le compte de taxe…. Ça parait donc bien….. Et le MTQ = Fluidité, et non, Milieu de vie!

        Mais cette intervention aurait été un moment idéal pour transformer l’autoroute Laurentien au Sud de la 40 en boulevard urbain… Le fait de consolider la vocation autoroutière de ce tronçon pourrais représenter le point de non retour… donc un amphithéâtre dans un environnement autoroutier et difficile d’accès, un stade de baseball enclaver et inhospitalier, et un éco-quartier pris dans le trafic le long d’un autoroute achalandé….. Misère!

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      • Insider

        6 juillet 2016 à 00 h 49

        « La pratique veut un équilibre parmis (sic) toutes ces alternatives…

        On ne peut imposer aux travailleurs d’utiliser le transport en commun. On ne peut imposer aux travailleurs d’habiter en ville si ce mode de vie ne les intéresse pas. Et l’on ne doit surtout pas créer du trafic artificiel en négligeant d’améliorer le réseau routier pour essayer de prioriser le transport en commun, comme il se fait actuellement à plusieurs endroits dans la ville de Québec. »

        C’est vraiment scandaleux que l’on néglige les automobilistes. En fait tout le monde sait qu’il y a définitivement un déséquilibre en faveur du transport en commun et du centre-ville à Québec!

        sarcasme == off

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      • Sébastien

        6 juillet 2016 à 09 h 20

        Quand le sarcasme devient votre seul argument, ça fait moins sérieux un peu.

        J’ai l’ouverture d’esprit pour considérer l’importance du transport en commun mais je constate que vous n’avez pas l’ouverture d’esprit de considérer des pratiques autres que votre idéologie pro-TEC.

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      • dae

        6 juillet 2016 à 09 h 43

        «On ne peut imposer aux travailleurs d’utiliser le transport en commun.»

        Non, en effet.
        Mais on peut leur présenter l’alternative suivante :
        – soit vous vous déplacez en voiture, et vous acceptez de perdre du temps dans les bouchons, car (et c’est démontré par des études en urbanisme depuis des dizaines d’années) plus on va rajouter de voies, plus on va créer de bouchons à d’autres endroit.

        – soit vous vous déplacez en transport en commun, sur une voie réservée avec des autobus aux 10 minutes qui partent de plusieurs stationnements gratuits situés en banlieue.

        Le problème de Québec c’est que la 2e option n’est pas développée : personne ne veut prendre le bus, donc on ne développe pas le bus. Alors que c’est l’inverse : créons un système de transport en commun efficace et les gens se rendront compte qu’ils ont tout intérêt à le prendre.

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      • Insider

        6 juillet 2016 à 10 h 27

        « Quand le sarcasme devient votre seul argument, ça fait moins sérieux un peu. »

        Primo,

        Bonne chance pour me faire pleurer sur le sort des automobilistes à Québec, même si ça fait que je me fais accuser d’avoir une idéologie pro-TEC. Qu’est-ce qui vous dit que je n’ai pas plutôt une idéologie pro-Transport-actif?

        Secundo,

        Mon seul argument? Vraiment? Éviter d’aller lire certaines études c’est plus sérieux? Je pourrais vous accuser de faire du « cherry picking » tout en évoquant une ouverture d’esprit. Ce serait un peu contradictoire, n’est-ce pas? ;-)

        J’ai plus d’une fois évoqués certaines études, il faudrait que vous débutiez par la lecture du rapport de la FHWA. Je vous suggère aussi fortement la lecture de l’étude publiée par les chercheurs de l’Université de Toronto et de la London School of Economics.

        « A 2011 study in the The American Economic Review indicates that there may be a « fundamental law of road congestion. »The researchers, from the University of Toronto and the London School of Economics, analyzed data from the U.S. Highway Performance and Monitoring System for 1983, 1993 and 2003, as well as information on population, employment, geography, transit, and political factors. They determined that the number of vehicle-kilometers traveled (VKT) increases in — direct proportion to the available lane-kilometers of roadways — . The implication is that building new roads and —widening existing ones — only results in — additional traffic — that continues to rise until peak congestion — returns to the previous level — . »

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  6. Philippe Thériault

    5 juillet 2016 à 15 h 19

    So années 70 !

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  7. Francis L

    5 juillet 2016 à 15 h 45

    Le fédéral vient d’annoncer de l’argent pour le transport en commun, et 84% iras à Montréal. Pas étonnant, les élus là-bas sont solidaire et font tous ce choix résolument vers l’avenir. Pendant que Montréal se dote d’un transport en commun pour le futur, Québec reste dans le passé avec un maire qui manque de vision.

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    • Sebastien (un autre)

      5 juillet 2016 à 16 h 27

      Ce montant est pour la restauration des infrastructures de transport en commun déjà un place…. Québec en a donc énormément moins à restauré que Montréal puisque presque tout ses infrastructures de transport sont présentement orienté vers l’automobile….

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  8. Marc

    6 juillet 2016 à 10 h 17

    C’est une honte, on a une administration des années 70. On ne construit pas notre ville, on ne se donne pas les outils pour faire de Québec la meilleure ville en Amérique du Nord. On investit dans des infrastructures des années 70. Québec pourrait devenir une ville formidable si elle investissait comme du monde. La promenade de Champlain par exemple est un attrait touristique important et est une référence en la matière, le phare à Régis fera de Québec la risée en architecture et urbanisme, la réfection de St-Roch est cité comme exemple, les autoroutes à Régis nous font revenir 40 ans en arrière. Non dans l’avenir on pourra étudier Québec en regardant ce que nous pouvons faire et ne pas faire, et le pire c’est qu’aujourd’hui on répète les mêmes erreurs du passé, celle qu’on a faites et celles que les autres villes ont faites. La grande différence c’est que les autres villes ne les répètent plus … Tandis qu’à Québec ….

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