Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Feu vert pour les travaux à la base de plein air de Ste-Foy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 août 2016 1 commentaire

Source : Valerie Gaudreau, Le Soelil, le 16 août 2016

(Québec) Pendant que les Jeux olympiques battent leur plein sous le soleil de Rio, la Ville de Québec aussi a le coeur à la plage. L’administration Labeaume va de l’avant avec la construction de quatre terrains de volleyball de plage, premier jalon du réaménagement majeur de la Base de plein air de Sainte-Foy.

Un appel d’offres vient d’être lancé pour ces équipements sportifs dont la construction est prévue du 26 septembre au 14 octobre, précise un document d’appel d’offres.

L’argent pour ces terrains de volleyball de plage est dans les coffres de la Ville depuis 2013. Une somme de 6 millions $ pour la première phase d’un projet total de 17 millions $ a depuis été chaque année reconduite dans le Programme triennal d’immobilisations (PTI).

La promesse d’aménager des équipements neufs à la Base de plein air, elle, date toutefois de la campagne électorale d’Équipe Labeaume en 2009.

Cette première phase de 6 millions $, en plus des quatre terrains de volleyball de plage, comprendra la construction d’un bâtiment de service neuf, vraisemblablement pour 2018. Cette construction ne fait toutefois pas partie de l’actuel appel d’offres publié vendredi et qui ne touche que l’aménagement des terrains de volleyball de plage.

la suite

Base de plein air de Ste-Foy : une promesse électorale qui refait surface

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Infrastructures sportives.


Un commentaire

  1. Léonce Naud

    20 août 2016 à 20 h 42

    « Si on n’est pas capables… » (Régis Labeaume)

    Pour quelle raison la Ville de Québec a-t-elle décidé d’aménager une plage de plusieurs millions de dollars à la base de plein air de Sainte-Foy, au milieu de nulle part, dans un ancien pit de sable, où l’accès pour les piétons et les cyclistes est ardu et qui reste privé de desserte par transport collectif ?

    Pour comprendre ce grand mystère, il faut remonter au 16 septembre 2008, à l’occasion d’un échange intervenu au Musée de la civilisation. Ce jour-là, Noémie Beaudet demande au maire ce qu’il pense du projet de plage au bassin Louise.

    Le maire Labeaume : «Je l’aime, ce projet-là! J’ai pas eu le temps de le développer. Il y a des gens qui ne veulent pas que je l’aime! Il y a des gens qui ne veulent pas que je le développe! Je vous dirais, au total, à Québec, ça prend une plage. Qu’elle soit là ou ailleurs, ça prend une plage. Ce serait plus distinctif LÀ. Ça serait complètement fou de l’avoir LÀ! Hein! C’est pour ça que je l’ai toujours trouvé bon, ce projet-là. Bon, on est rendus là. SI ON EST PAS CAPABLES, IL FAUT EN TROUVER UNE AUTRE AILLEURS.»

    Puis le maire raconte sa découverte de la base de plein air : «Vous savez, je suis allé visiter l’autre jour la base de plein air de Sainte-Foy, et je me suis dit : Mon Dieu, qu’on sait mal exploiter. Par exemple, il y a une petite plage : elle pourrait être plus grande. Alors, j’ai demandé de faire des plans, comprends-tu? Alors, c’est ça pour le bassin Louise.»

    Le lion municipal devenu mouton face au port Fédéral, la Ville s’est repliée sur un site en tous points inférieur en comparaison de la centralité inégalée du bassin Louise, de son accessibilité publique exceptionnelle et de sa qualité urbaine incomparable.

    Conclusion : les divinités du Hasard et du Destin gouvernent bien davantage la chose publique que les connaissances approfondies, le bon jugement, le type de dirigeants ou encore la recherche de l’intérêt général.

    Texte et fichier audio de l’échange entre Noémie Beaudet et Régis Labeaume :
    http://www.gensdebaignade.org/documents/Regis_Labeaume_declare_son_amour_du_projet_de_plage_au_bassin_Louise.pdf

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