Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’avenir est aux résidences pour aînés

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 octobre 2016 2 commentaires

Jean-Michel Genois-Gagnon
Le Soleil

(Québec) Le vieillissement de la population vaudra son pesant d’or pour les promoteurs immobiliers, dont plusieurs ont déjà entamé la construction de résidences pour personnes âgées. Un secteur qui devrait connaître un important boum économique au cours des prochaines années dans la région. (…) Depuis 2014, de nombreux complexes de résidences pour aînées ont été entamés ou terminés pour accueillir les baby-boomers, entre autres, le Château Bellevue (260 unités), le Quartier Sud (254 unités), Les Marronniers (136 unités) et la Coopérative Mieux-Vivre (89 unités) à Lévis et pour Québec les résidences Ékla (390 unités) et Vice Versa (262 unités).

Le développement du Groupe Maurice, Ékla, situé sur le boulevard Laurier est évalué à 85 millions $. En 2015, le propriétaire de résidences Réseau Sélection, derrière le projet Vice Versa, soulignait qu’il souhaitait construire 30 résidences pour aîné d’ici 2019 à travers la province, un investissement de 2 milliards $.

Actuellement, selon des données de la SCHL, 22 % des personnes âgées dans la RMR de Québec vivent dans une résidence, comparativement à 18 % à travers la province. Le taux d’inoccupation est de 4,4 % dans la région. Le loyer moyen pour une place standard – moins d’une heure et demie de soins par jour – est de 1686 $. Il a atteint son maximum dans le secteur de Saint-Foy-Sillery (1933 $) et était à son minimum dans les secteurs Basse-Ville (1514 $) et Rive-Sud Centre (1517 $).

En 2016, le marché des résidences pour aînée est composé de 13 728 places dans la RMR de Québec, dont 9200 en appartement

La suite

Voir aussi : Logement locatif ou social.


2 commentaires

  1. Marc Guy

    20 octobre 2016 à 18 h 17

    Désolé pour le boum économique attendu beaucoup d’ainées pauvre arrive et de moins en moins d’ainées riches. Trop de retraité suporte le train de vie de leur enfants, voyages, et arrive en résidence a la charge de la société dépende des maigre pension de l’état.

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  2. Likeaboss

    20 octobre 2016 à 22 h 01

    Et cette situation est une occasion parfaite pour densifier les villes en offrant des milieux de vie à échelle humaine où il est possible de marcher pour vivre : un mode de vie particulièrement apprécié des ainés, qui délaissent la voiture en vieillissant.

    Toutefois, les promoteurs ne font que construire des tours et des énormes complexes pour aînés dans des « hyperblocks » commerciaux remplie de stationnement et située sur des artères très difficile à traversée pour des gens qui, et oui je le dis sans aucune malice, peinent à se déplacer et marchent plus lentement.

    Je pense à Ékla sur Laurier, à Château Bellevue à St-Nicolas et Quartier-Sud à St-Romuald. Tous des complexes à grande capacité, où on fait miroiter la proximité des services à ces gens pour qu’ils viennent s’installer, et finalement ils se retrouvent dans une mer de stationnement. Pour, au final, passer le reste de ses jours enfermés car l’environnement extérieur n’est pas adapté à eux.

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