Société canadienne d’hypothèques et de logement
Il y a des signes élevés de conditions problématiques sur le marché canadien de l’habitation. La progression des prix des logements a été plus rapide que celle des facteurs économiques fondamentaux, tels que le revenu personnel disponible et la croissance démographique, ce qui explique pourquoi de nombreux marchés de l’habitation sont surévalués au Canada. Toutefois, la combinaison de surévaluation et de construction excessive devrait contribuer à faire ralentir la croissance des reventes et des prix des logements et entraîner une baisse du rythme des mises en chantier d’habitations. (…) À l’échelle nationale, les mises en chantier d’habitations et les ventes MLS® devraient diminuer un peu en 2017, avant de se stabiliser en 2018 pour se situer à des niveaux qui cadrent mieux avec les facteurs économiques fondamentaux et les changements démographiques.
26 octobre 2016 à 19 h 43
Felicitations à tous, nous avons réussi à atteindre la cote de surévaluation « élevé » !
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26 octobre 2016 à 22 h 58
Au fait, ça veut dire quoi exactement, «surévalué»? Selon la SCHL: «La surévaluation correspond à une situation où les prix des logements se maintiennent bien au-dessus des niveaux dictés par les facteurs fondamentaux du marché de l’habitation tels que le revenu, la population et les coûts actuels et prévus de financement.»
Eh oui, la surévaluation dépend de la prévision des taux d’intérêt. Autrement dit, si les taux d’intérêt montent (et ils ne peuvent faire autrement à long terme), le prix des propriétés pourrait baisser ce qui justifie le qualificatif de surévalué. La prédiction n’est pas difficile à faire…
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27 octobre 2016 à 06 h 48
JP, je préfère l’analyse de la SCHL
« À Québec, l’EMH (1) révèle des
signes élevés de surévaluation.
Ces résultats découlent de la
récente diminution du bassin
d’accédants à la propriété, c’est-à-
dire des 25 à 34 ans, et de
la croissance plutôt modeste du
revenu disponible des ménages.
Par ailleurs, l’offre de copropriétés
demeure particulièrement élevée
sur le marché de la revente
et continue de susciter des
préoccupations. Nous surveillons
également l’émergence potentielle
de signes de construction
excessive à Québec, car le
nombre de logements locatifs
traditionnels en construction
est relativement élevé. »
(1)EMH: Évaluation du marché de l’habitation
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29 octobre 2016 à 09 h 58
André, tu as parfaitement raison. Et tu montres bien que la SCHL utilise des critères à l’extérieur de sa propre définition pour estimer la surévaluation.
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29 octobre 2016 à 11 h 38
À lire
https://www.cmhc-schl.gc.ca/odpub/esub/68627/68627_2016_Q04.pdf?fr=1477755325323
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