Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La « ligne de désir », ou la ville inventée par le piéton

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2017 Commentaires fermés sur La « ligne de désir », ou la ville inventée par le piéton

Sentier

Olivier Razemon

Une pelouse décorative, un carré d’herbe verte au pied d’un bâtiment universitaire ou d’un immeuble de bureaux. Les dalles, bien alignées au milieu de la végétation, signalent un passage pour les piétons. Non loin de là, en diagonale, la pelouse a été foulée, jusqu’à former une sorte de sentier. Les piétons ont créé leur propre chemin, plus direct et plus simple que le passage obligé. Un raccourci.

Raccourcis. Les urbanistes ont baptisé « lignes de désir » (définition Wikipedia et exemples ici) ces cheminements inventés par les usagers qui préfèrent « couper », parce que c’est plus court et plus pratique. Au détriment de la geste architecturale et paysagère, voire de leur sécurité, mais au profit de leurs trajets quotidiens. Il suffit de prêter attention à la ville pour découvrir ces raccourcis un peu partout : en face d’un arrêt de tramway ou de bus (parce que c’est le chemin le plus court), le long d’une rue (pour pallier l’absence de trottoir), à un carrefour fréquenté (afin d’éviter un détour).

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Voir aussi : Architecture urbaine.

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