Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Pointe-aux-Lièvres, un véritable écoquartier?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mars 2017 36 commentaires

Guylaine Bussières
Radio-Canada (Québec)

Trois projets immobiliers sont implantés ou en voie de l’être dans le secteur de la Pointe-aux-Lièvres. Mais pour faire de ce secteur industriel un véritable écoquartier comme le souhaite la Ville de Québec, il faudra plus que des édifices résidentiels, estime l’architecte Érick Rivard. Il suggère en priorité de transformer l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain dans le but de désenclaver le quartier.

« Pour l’instant, on est assez loin des écoquartiers exemplaires qu’on est habitué de voir partout dans le monde », croit le spécialiste en design urbain.

La Ville de Québec tente de réhabiliter ce secteur depuis 2012. Après avoir confié la réalisation du projet d’écoquartier à un seul promoteur, qui a finalement reculé devant l’importance du défi, l’administration Labeaume a repris le dossier en 2013. (…)

Malgré les efforts consentis, le projet ressemble très peu à un véritable écoquartier soutient le designer urbain et architecte Érick Rivard.

À ses yeux, le principal problème demeure le secteur choisi de la Pointe-aux-Lièvres, enclavé entre l’autoroute Laurentienne et la rivière Saint-Charles : « Ça, c’est probablement la plus grosse verrue en ce moment dans la vision de l’écoquartier. » (…)

Les commerces de proximité manquent aussi cruellement dans le projet, soutient Érick Rivard. Pourtant, ils sont essentiels pour permettent aux résidents de faire leurs courses à pied ou à vélo.

« Dans ce cas-ci, on peut presque parler d’un désert alimentaire, c’est-à-dire que l’épicerie la plus proche est à un kilomètre ou plus. Donc, ce serait très surprenant que des gens prennent des transports actifs pour aller au dépanneur ou à l’épicerie.

La suite

Voir aussi : Écoquartier.


36 commentaires

  1. Michel Haineault

    20 mars 2017 à 20 h 39

    Il y a d’autres parcelles à développer. Deux ou trois d’entre elles sont encore plus collées sur l’autoroute Laurentienne que celles des trois projets résidentiels mentionnés. Qui va vouloir acheter ou louer ?
    « Bonjour, j’habite l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres. À chaque matin, j’entends gazouiller de grosses cylindrées… Quel bonheur que de les voir de si près… J’en ai à chaque fois le souffle coupé… »
    Sans la transformation de l’autoroute en boulevard urbain, l’écoquartier va être un flop monumental. Des résidences vertes et de qualité dans un environnement bruyant et pollué… Dommage pour les gens qui se sont fait berner par les autorités. Les promoteurs doivent être eux aussi en beau fusil…
    Remarquer qu’on pourrait toujours leur épargner cette horreur. Suffirait de construire des immeubles d’au moins 13 étages – comme les condos Origine -, et de les transformer en bureaux d’affaires et en commerces de proximité. Le hic, c’est que l’écoquartier ne serait pas au final très peuplé…
    Le blâme, c’est sur les épaules du MTQ qu’il faut le mettre. Le ministère du béton et des calculs d’efficience tronqués n’en a de toute évidence rien à cirer de la qualité de vie des gens responsables qui ont choisi les quartiers centraux pour y habiter.

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    • Etienne

      20 mars 2017 à 21 h 19

      Effectivement, à mon souvenir c’était une demande de la VQ adressée au MTQ que de changer ce tronçon d’autoroute en boulevard urbain jusqu’à la hauteur d’Hamel.
      À mon souvenir le MTQ avait fermé la porte à double tour.

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      • Michel Haineault

        20 mars 2017 à 22 h 10

        Vous avez raison puisque les maquettes d’origine de la ville qui faisaient la promotion du futur écoquartier démontraient très clairement que l’autoroute serait transformée en boulevard urbain avec alignements d’arbres de part et d’autre.
        En maintenant le caractère autoroutier de Laurentienne, le MTQ complique grandement l’objectif de la ville de peupler les abords de la centrale de police qui va être détruite et le terrain reverdit. Des passerelles coûteuses devront être construites afin d’établir des liens entre le parc et les quartiers environnants.
        Enfin, on imagine la gueule que doit faire le RTC, lui qui prévoit inauguré un important pôle d’échange pour le futur SRB juste à côté de la Croix-Rouge. Un important achalandage pour les transports en commun en face d’une autoroute ?
        C’est la porte du MTQ qui devrait être fermée à double tour…

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      • julien

        22 mars 2017 à 00 h 03

        Je peux comprendre l’intérêt de transformer la section d’autoroute entre la Rivière et la rue de la Croix rouge pour rendre ça plus agréable.
        Par contre, pour ce qui est de désenclaver le quartier, je ne suis pas sûr que ça va changer grand chose. Sur une distance de 600 mètres, il y a trois endroits pour traverser l’Autoroute. Sous l’autoroute près de la Rivière, sur la passerelle piétonnière et ensuite à l’intersection de la rue de la Croix-Rouge. Est-ce qu’un boulevard urbain va donner quelque chose de plus pour traverser l’autoroute?

        Et, si c’est pour traverser la rivière afin d’aller vers Vanier, il y a déjà un pont sur la Pointe aux Lièvres ainsi qu’une nouvelle passerelle piétonnière dans le Parc Victoria.

        Pour le bruit, bien d’accord. Quoi que les arrêts départs d’un coin de rue risquent d’apporter leur lot de bruit. Et, à voir les condos que se construisent en bordure de l’autoroute Laurentienne près de Louis-XIV, la proximité de l’autoroute ne semble pas déranger tout le monde.

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      • Carl

        22 mars 2017 à 09 h 07

        Entièrement d’accord avec Julien. On a transformé la 540 entre Charest et Hamel en « boulevard urbain » (i.e. on a ajouté une intersection avec feux de signalisation et planté des arbres). Est-ce cela a fait de ce désastre d’aménagement un endroit plus accueillant pour le piéton? La ville de Québec est quadrillée de « boulevards urbains » qui sont des calamités urbanistiques. Le boulevard Laurier en est un excellent exemple, mais on pourrait aussi citer Robert-Bourassa au nord de Lebourgneuf, le boulevard Lebourgneuf lui-même, le boulevard L’Ormière, le boulevard Hamel, le boulevard Sainte-Anne, en voulez-vous, en v’là. Ça fait des décennies que la ville de Québec se gargarise des « boulevards urbains » et son service d’urbanisme ne semble pas foutu de convaincre les élus de mettre en place une réglementation favorisant l’aménagement
        « urbain » de ces artères. Avant les fusions, on pouvait arguer que le nivellement par le bas imposé par la compétition avec les banlieue empêchait d’être exigeant. Mais depuis lors, quelles sont leurs excuses?

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    • Michel Haineault

      22 mars 2017 à 10 h 17

      @ julien : À l’intersection de la rue de la Croix-Rouge, ce n’est vraiment pas intéressant pour les piétons. Pas pour rien que la ville veut refaire la configuration à cet endroit. Pour ce qui est de la passerelle, c’est très laid !
      @ carl : Ou bien on conserve le caractère autoroutier de Laurentienne, ou bien on la transforme en boulevard urbain. Je n’y vois pas d’autre option. En plus d’embellir l’endroit, les alignements d’arbres auraient aussi pour effet de créer une barrière visuelle et sonore, et d’améliorer la qualité de l’air que nous respirons. Pour ce qui est des autres boulevards urbains qui sont, comme vous le soulignez avec raison, des calamités urbanistiques, il y a toujours moyens de faire mieux. Le boulevard Sainte-Anne a son propre PPU. Le boulevard Laurier va être embelli avec le passage du SRB. Le boulevard Hamel est en tain de l’être dans le secteur d’Expo-Cité. Ce ne sont que trois exemples. Avec une autoroute, on ne peut rien faire, si ce n’est que de subir.

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        22 mars 2017 à 10 h 46

        Un billet de 2011 très intéressant sur la transformation possible en boulevard urbain

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      • Carl

        23 mars 2017 à 08 h 56

        @Michel:
        Lorsqu’on parle de transformer une autoroute en « boulevard urbain », on veut dire quoi, exactement? À Québec, on a tellement galvaudé le terme que « boulevard urbain » en est réduit à signifier « une autoroute avec des plantations d’arbres sur les côtés, et avec une vitesse limitée à 70km/h » – le meilleur example étant Robert-Bourassa au nord de Lebourgneuf. Aussitôt ouvert les deux rives de ce soi-disant « boulevard urbain » ont été occupées par des développement immobiliers, ce qui démontre que la demande était là. Or les pratiques urbanistiques des dernières décennies sont tellement pauvres qu’on a loupé une occasion en or de faire un véritable aménagement urbain. Tout ce qu’on a, c’est une artère conçue pour les déplacements à haute vitesse, mais plus jolie et plus verte qu’une autoroute. Ce n’est pas ça, un boulevard urbain.

        Voici deux exemples de ce que ce devrait être, plutôt:

        https://goo.gl/maps/XW9aTxfM9AB2

        https://goo.gl/maps/S7bTsJk7e162

        Si on me dit que l’on cherche à réaménager le segement de Laurentienne entre Hamel et Prince-Édouard pour que ça ressemble à ça, je dit bravo. Mais au Québec en général, et à Québec en particulier, on zone encore pour que les façades soit situées à des mètres de l’emprise routière, on tolère encore des stationnements en surface le long des « boulevards urbains », on zone encore pour autoriser du résidentiel avec une hauteur d’étage de 2.4m le long de ces fameux « boulevards urbains », bref, tout ce qu’on fait c’est qu’on ralentit le trafic et on plante des géraniums.

        En bref: major fail.

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      • Michel Haineault

        23 mars 2017 à 12 h 15

        @Carl : Idéalement, il faudrait que ça soit aussi beau que les deux exemples que vous nous fournissez. Or, dans ces deux cas bien précis, il ne s’agit pas à ma connaissance d’anciennes portions d’autoroute qui ont été transformées en boulevards urbains. Serait-ce possible dans le cas de la Laurentienne au sud de Soumande ou d’Hamel d’avoir, une fois terminé, quelque chose d’aussi intéressant ? Je ne le sais pas. Mais ça ne pourrait pas être pire en ce qui me concerne que ce qu’on a présentement.

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      • Carl

        23 mars 2017 à 13 h 19

        @Michel
        Pas dans ces deux cas-là; ils ont effectivement été aménagés de cette façon à partir du début. Ce qui correspond à la situation du boulevard Robert-Bourassa, aménagé à grand frais par la ville de Québec et le MTQ, pour un résultat on ne peut plus médiocre.

        Mais dans le cas du boulevard Octavia, à San Francisco, on parle effectivement d’une ancienne emprise autoroutière convertie en boulevard urbain. La requalification des façades est encore en cours, mais on voit bien sur cette photo que les édifices construits depuis le réaménagement de l’emprise offrent des façades animées qui donnent directement sur le bord du trottoir – une des principales caractéristiques d’un véritable boulevard urbain.

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      • Carl

        23 mars 2017 à 13 h 22

        Il semblerait que le lien vers le boulevard Octavia dans mon message précédent n’ait pas marché…

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        23 mars 2017 à 13 h 25

        @ Carl

        Aussitôt qu’un hyperlien est inséré dans un message, il faut qu’un des bénévoles à Québec Urbain intervienne pour le mettre en ligne. Désolé pour le retard.

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      • Carl

        24 mars 2017 à 08 h 29

        @Gérald:

        Nul besoin de t’excuser :-) le problème est de mon côté, j’ai manifestement inséré mon premier hyperlien (car le second, dans le même message, fonctionne) en faisant une faute de frappe quelconque, et je ne m’en suis rendu compte qu’une fois les 60 secondes de grâce expirées!

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    • Michel Haineault

      22 mars 2017 à 13 h 26

      Le visuel des idées proposées dans la vidéo est superbe. Si ces idées étaient concrétisées, cela aurait pour effet de redonner un peu de qualité de vie aux résidents des quartier centraux ; une qualité de vie qui leur a été fauchée parce que les caprices de la banlieue nord ont toujours eu des échos jusqu’à l’Assemblée nationale.
      On ne se fera pas croire d’histoires. Le fait est qu’il y a un important clivage à Québec entre la banlieue et les quartiers centraux. Le plus rageant, c’est que les résidents des quartiers centraux sont ceux qui polluent le moins et mettent le moins de pression sur les finances publiques.
      D’où ma question : Pourquoi ceux-ci auraient-ils à payer à même leurs impôts pour toutes ces idées ? Il est plus que temps de mettre en place le concept d’utilisateur-payeur dans ce dossier.

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      • Jean Cazes

        22 mars 2017 à 13 h 52

        Bravo pour ce commentaire!

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        22 mars 2017 à 16 h 08

        Comment ? Merci.

        D’où ma question : Pourquoi ceux-ci auraient-ils à payer à même leurs impôts pour toutes ces idées ? Il est plus que temps de mettre en place le concept d’utilisateur-payeur dans ce dossier.

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      • Insider

        22 mars 2017 à 21 h 00

        « D’où ma question : Pourquoi ceux-ci auraient-ils à payer à même leurs impôts pour toutes ces idées ? Il est plus que temps de mettre en place le concept d’utilisateur-payeur dans ce dossier. »

        Un bon point de départ serait de cesser de subventionner les stationnements gratuits qui cachent des « externalities » comme des investissements à faire dans les routes, les services en santé, les pertes en productivité…

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      • Insider

        22 mars 2017 à 21 h 04

        Le Quotidien a publié un excellent article l’an dernier. Voci un extrait de cet article:

        « Les coûts réels du stationnement

        Publié le 09 août 2016

        CARREFOUR DU LECTEUR

        Le Quotidien

        Depuis quelques jours, la hausse des coûts reliés aux stationnements des hôpitaux de la région a bien fait jaser. Lorsqu’il est question de stationnement, l’émotion l’emporte souvent sur la raison. Essayons, rationnellement, de comprendre le coût réel d’une case de stationnement offerte gratuitement aux automobilistes. Effectivement, une case dite gratuite a, comme toute chose, un coût.

        Pensons, à titre d’exemple, aux coûts du terrain, aux coûts des matériaux nécessaires pour sa construction, aux coûts de son entretien et de son déneigement année après année. L’offre en stationnements gratuits possède également un coût virtuel associé à ce qui aurait pu être fait de plus productif sur ce terrain, soit le coût d’opportunité, et ce, sans penser aux coûts qui gonflent exponentiellement lorsqu’il est décidé d’implanter des structures étagées ou souterraines. Or, tous ces coûts doivent être assumés par quelqu’un. Le coût du stationnement doit donc être réparti, et ce, même si la réglementation exige des quantités minimales accentuant des modes de vie sédentaires au profit de l’automobile.

        Lorsqu’il est offert gratuitement, le coût du stationnement se répercute dans le prix de toutes les autres choses : les achats, les services, les taxes et les impôts. Puisque l’automobiliste ne paie pas directement l’utilisation d’un stationnement, c’est l’ensemble de la communauté qui doit le faire, qu’elle l’utilise ou non, qu’elle soit à pied, à vélo ou en voiture et qu’elle en ait les moyens financiers ou non. En fin de compte, la communauté se cotise pour que vous utilisiez votre voiture.

        L’utilisation de la voiture est très contreproductive, notamment d’un point de vue de santé publique. Il est maintenant démontré que les problèmes de santé sont aujourd’hui en grande partie dus à un mode de vie sédentaire. Or, le plus grand outil de la sédentarité est certainement l’automobile. En ce sens, ne serait‐il pas logique, comme société, d’y mettre un prix, ne serait‐ce que son coût réel ? Cela permettrait de réduire l’escalade des dépenses en santé liées à notre mode de vie peu actif et de récupérer une partie de l’argent dépensé sans compter pour ces espaces improductifs.

        L’utilisation de la voiture, dans notre société, ne cesse de produire des environnements urbains obésogènes, soit des mares de stationnements, des boulevards infranchissables, des lotissements résidentiels en cul‐de‐sac, des quartiers monofonctionnels ou des nouveaux développements toujours plus loin du centre‐ville et des services. Pourtant, les municipalités continuent d’exiger, dans leur réglementation, des quantités excessives de cases de stationnement pour toutes les nouvelles constructions, subventionnant ainsi l’utilisation de la voiture de manière indirecte. Cette réglementation, basée sur aucune étude crédible, n’a pour but que de gérer l’offre plutôt que la demande. Pourtant, sans cette quantité de stationnements, la Ville devient soudainement assez compacte pour tout faire à pied.

        D’un côté, la société paie une fortune pour le système de santé et de l’autre, on exige la construction de quartiers où il est difficile de se déplacer à pied, mais ayant suffisamment de stationnements pour supporter la plus grande demande annuelle. »

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      • Michel Haineault

        23 mars 2017 à 12 h 03

        Monsieur Gobeil,
        En soumettant mes commentaires sur ce blog, je ne cherche pas la confrontation. Mon seul objectif est d’exprimer mes idées.
        Quant à savoir comment on pourrait mettre en place le concept d’utilisateur-payeur, je pense que vous le savez tout aussi bien que moi.
        Plusieurs économistes diraient dans ce cas-ci (autoroute Laurentienne vs quartiers centraux) qu’il faudrait internaliser les externalités négatives. Équité fiscale oblige.
        La pollution et la perte de qualité de vie que nos actions font subir aux autres sont des exemples d’externalités négatives. Les internaliser veut tout simplement dire qu’on fait payer ceux qui les génèrent. Insider a copié-collé ci-dessous une portion d’un article du Quotidien qui va en ce sens. Il y a d’autres moyens, comme le péage.
        Bonne journée.

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        23 mars 2017 à 12 h 32

        @ Michel Haineault

        Désolé que ma demande de précisions ait été comprise comme une confrontation. Désormais je m’abstiendrai.

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      • Insider

        23 mars 2017 à 17 h 17

        « Il y a d’autres moyens, comme le péage. »

        En fait, je serais pour l’utilisation de plusieurs moyens afin de convaincre plus de personnes et de répartir les coûts. Je peux être indifférent à l’un d’eux sans l’être à l’ensemble du « cocktail » de mesures visant à internaliser les coûts.

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  2. Jean Cazes

    21 mars 2017 à 00 h 11

    Bonsoir,

    Ce qui peut paraître un « détail » pour ceux qui ne vivent pas dans le secteur – j’y suis depuis 1991; je le connais dans ses moindres recoins – a pour moi une TRÈS grande importante : la Ville devrait activer au plus vite la réalisation du fameux pont piétonnier sur la Saint-Charles, prévu dans son plan triennal d’immobilisation, qui reliera ce secteur avec le coeur commercial du Vieux-Limoilou. Dix minutes de marche jusqu’à la 3e Avenue…

    http://blogue.monlimoilou.com/2016/projet-de-passerelle-cyclo-pietonne-sur-la-saint-charles-le-point/

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  3. j15e Utilisateur de Québec Urbain

    21 mars 2017 à 01 h 21

    C’est un pas dans la bonne direction, mais encore trop tôt pour juger. Dans 10 ans peut-être que ce sera un « écoquartier », mais pour l’instant les vrai « écoquartiers » pour moi c’est les quartiers denses et bien desservis pour la vie à pied comme Limoilou, Saint-Roch, etc. Pour l’instant c’est une banlieue moins loin.

    La vision de la ville présentée dans le PPU Saint-Roch est assez bien (1), mais il reste beaucoup de travail pour l’accomplir. Il est tôt pour juger.

    Je suis allé visiter rapidement le week-end dernier. Ça vend assez bien apparemment, mais pas les grosses unités pour Habitus. Pas beaucoup d’acheteurs pour des maisons de ville de 1600pc à 400 000$ dans un secteur encore aussi peu développé.

    Ils auraient mieux fait de faire un peu plus de petites unités. Petites étaient relatif, 1200pi je n’appelle pas ça petit!

    Note : encore un secteur terrible à joindre à pied, j’ai dû passer par les trottoirs les plus mal déneigés et les plus dangereux de la ville.

    (1) http://www.ville.quebec.qc.ca/planification_orientations/amenagement_urbain/ppu/ppu_stroch_sud/index.aspx

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    • Insider

      21 mars 2017 à 09 h 15

      « Note : encore un secteur terrible à joindre à pied, j’ai dû passer par les trottoirs les plus mal déneigés et les plus dangereux de la ville. »

      La tendance ne sera pas à la baisse selon moi. Il va falloir s’y faire car les piétons sont tout sauf une priorité dans cette ville.

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  4. Jp-Duval

    21 mars 2017 à 12 h 08

    Avec l’élargissement de l’autoroute Laurentien, ce sera ironique de vivre en un écoquartier qui donnera une magnifique vue panoramique sur des embouteillages monstres.

    Se faire reveiller de bon matin par le ronron de tout ces véhicules sera tout sauf charmant. Avec tout ce bruit on ne parlera plus d’écoquartier plutôt d’un échoquartier!!!!!

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  5. Carl

    21 mars 2017 à 13 h 37

    Penser que la municipalité qui réclame à qui mieux mieux, par la bouche de son tonitruant mairissime maire, d’élargir cette autoroute ci et cette autoroute là, fasse en parallèle la demande de convertir en boulevard urbain une autoroute déjà existante, c’est se bercer de bien douces illusions. Pour Badabeaume, « écoquartier » c’est un mot chic mais vide de sense, comme « urbanisme » ou
    « consultations ».

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    • Insider

      21 mars 2017 à 21 h 21

      Bravo pour la censure. On tolère que l’on écrive « Badabeaume » et on sanctionne d’autres pour beaucoup moins en supprimant leurs messages. Édifiant!

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  6. Jean Cazes

    22 mars 2017 à 10 h 23

    Bonjour,

    À CKRL – dont je souligne le professionnalisme des émissions animées par des bénévoles -, notre collègue Érick Rivard est revenu sur le sujet :

    http://blogue.monlimoilou.com/2017/pointe-aux-lievres-etre-ou-ne-pas-etre-un-ecoquartier-la-est-la-question/

    L’architecte en a aussi profité pour souligner avec raison la QUALITÉ de vie qu’on retrouve dans les quartiers centraux, brandissant les exemples du Vieux-Limoilou et de Saint-Jean-Baptiste, « genres d’écoquartiers à haute densité », ce qui explique le sentiment d’appartenance et j’oserais dire, la justification du militantisme de plusieurs de leurs citoyens. J’en suis.

     » (…) ce sera ironique de vivre en un écoquartier qui donnera une magnifique vue panoramique sur des embouteillages monstres (…) ». Donc, les promoteurs sont des hommes d’affaires… incompétents, et les futurs résidents, des « poissons »…

    Contrairement à ce que certains grognons laissent trop souvent entendre dans QU en cette triste époque de « fausses nouvelles », la vente des unités va TRÈS bien du côté de la Pointe-aux-Lièvres, et ce n’est pas vrai que tout est voué à l’échec, dans les quartiers centraux! Il suffit de s’informer, d’y mettre les pieds régulièrement, et surtout, d’y vivre, pour le constater!!

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    • etienne

      22 mars 2017 à 20 h 12

      je suis bien content de lire que les ventes vont bien dans l’écoquartier pointe aux lièvres. je ne regarde pas ça à moins d’y lire une nouvelle sur le sujet.

      par contre, je trouve dommage que le plan initial – que de propulser pointes aux lièvres et le secteur d’estimauville n’a pas fonctionné… il y avait des maquettes internationales en l’air pour d’estimauville, redonner le fleuve à cette hauteur, etc.

      je suis conscient qu’il y a eu la saga Leboeuf, mais bon, on dirait qu’il y a moins d’élan ces années-ci.

      dommage

      pour le coin de la croix-rouge et le boulevard c’est vraiment de la bull%$#$? pour un cycliste qui veut se rendre au stade de baseball ou au parc victoria.

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  7. Insider

    22 mars 2017 à 20 h 52

    Message au Ministère de la Censure:

    Quelqu’un dans mon entourage a eu le malheur de publier quelques commentaires dans un lieu public où je publie souvent moi aussi.

    À ma grande surprise, cette personne m’a demandé si j’avais des privilèges de modérateurs sur ce site, car elle croyait que j’avais fait une blague en changeant son pseudo pour le mien.

    Il faut vraiment, mais alors là vraiment avoir du temps à perdre pour aller éditer le contenu des commentaires sans préavis simplement en se basant sur une adresse ip. Des personnes qui utilisent un réseau public peuvent apparaître sous la même adresse ip même s’il s’agit de personnes distinctes. De plus tous les bons « trolls » savent qu’il existe des outils pour contourner ce genre de disposition.

    Disons que sur le plan éthique c’est douteux.

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  8. Michel Haineault

    23 mars 2017 à 13 h 03

    Monsieur Gobeil,
    Mon commentaire ne s’adressait pas à vous, personnellement.
    D’ailleurs, je vous ai exprimé ma reconnaissance il n’y a pas si longtemps pour tout le travail que vous faites sur ce blog ; un blog que j’apprécie grandement et que je consulte depuis les tout débuts.
    J’ai eu l’impression tout à l’heure en lisant tous les commentaires sur ce fil que j’avais initié une confrontation. Peut-être ai-je mal compris. Chose certaine, ce n’était pas vous qui m’aviez donné cette impression.
    Comme vous êtes la personne qui s’occupe de ce blog, j’ai cru qu’il serait dans mon intérêt que je mette les pendules à l’heure. D’où le commentaire que je vous ai adressé. Encore une fois, je ne cherche pas la confrontation avec quiconque. Je veux juste exprimer mes idées.
    Désolé pour le malentendu.
    En espérant que vous allez pouvoir lire ce message…

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      23 mars 2017 à 13 h 23

      @ Michel Haineault

      Bien lu. Merci pour la mise au point. J’apprécie d’ailleurs vos interventions qui sont respectueuses et éclairées. Continuez ! :-)

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    • Insider

      23 mars 2017 à 17 h 54

      «J’ai eu l’impression tout à l’heure en lisant tous les commentaires sur ce fil que j’avais initié une confrontation. Peut-être ai-je mal compris. Chose certaine, ce n’était pas vous qui m’aviez donné cette impression.» (sic)

      M. Haineault, moi personnellement je n’ai rien contre la confrontation d’idées. Pourvu que l’on ne s’acharne pas sur quelqu’un et que l’on n’utilise pas de tactique digne des démagogues (recourir aux paralogismes, attaques personnelles…). Le pire qui peut arriver c’est que j’ignore les commentaires par ce que je juge que ça n’apporte rien de constructif au débat.

      Je demande seulement que l’on soit équitable. Par exemple si on exige que vous clarifiiez votre discours, on devrait être aussi exigeant pour tous. Ce serait injuste que je le sois moins envers un autre intervenant simplement sous prétexte inavoué qu’il écrit me plaît.

      Bref, je n’ai rien contre un échange musclé et coloré tant que ça apporte quelque chose au débat.

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      • Insider

        23 mars 2017 à 17 h 56

        Ce serait injuste que je le sois moins envers un autre intervenant simplement sous prétexte inavoué que ce qu’il écrit me plaît.

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      • Michel Haineault

        23 mars 2017 à 18 h 41

        Moi non plus je n’ai pas de problèmes avec une confrontation d’idées dans la mesure où celle-ci demeure respectueuse. N’empêche que, et même si elle demeurait en tout temps respectueuse, ça ne m’intéresse pas. Confronter des idées sous-entend qu’on cherche à convaincre autrui qu’on a raison. Les seules personnes que j’aimerais convaincre avec mes commentaires sur ce blog sont les élus municipaux ; et là, je ne me fais pas d’illusion.
        Bonne journée monsieur, et merci pour l’article du Quotidien très intéressant que vous nous avez fourni ci-dessus.

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