Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le Pont de Québec : rouille et photos

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 avril 2017 13 commentaires

Les photos prises par Jean Hémond ingénieur, spécialiste en ingénierie maritime. Selon lui « Selon l’homme, qui n’est toutefois pas expert en structure, «une image vaut mille mots» et ses photographies démontrent une grave détérioration du pont de Québec, à un tel point qu’il estime que la marge sécuritaire de la charpente a atteint sa limite. «Ça m’inquiète vivement», a-t-il dit. »

Voir aussi : Photographies citadines.


13 commentaires

  1. Attila

    26 avril 2017 à 00 h 37

    C’est ahurissant. C’est un SCANDALE! Il y à là de quoi permettre le gouvernement de Québec ou de la ville de Québec d’ACTIONNER le ministère fédéral à qui appartient le pont.
    Qu’on saisisse la cour de cette honte profonde, atteinte à l’infrastructure vitale de la Capitale!

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  2. urbanoïd

    26 avril 2017 à 06 h 50

    Cette rouille est la preuve de l’échec du modèle québécois; incapable d’entretenir ce joyau bâti avec le sang.

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    • Jeff M

      26 avril 2017 à 11 h 35

      Ce n’est pas un « modèle québécois » à proprement parlé. C’est le fédéral qui a privatisé le CN. Et on lui a laissé le pont dans ses actifs. Et puis, évidemment, le CN fait le minimum pour l’entretenir, préoccupé surtout à faire circuler des trains.
      Une entente avec le provincial avait préalablement été conclue pour la voie carrossable. Négociée sur le long terme, elle s’est avérée très néfaste. Les montants convenus sont devenu dérisoires avec le temps puisqu’il n’y avait pas de formule d’ajustement à l’inflation. Puis les sels de déglaçages utilisés n’ont fait qu’empirer la situation.
      C’est un cas catastrophique de gestion de structure qui implique plusieurs acteurs. Sûrement trop d’acteurs.

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  3. Pier Luc

    26 avril 2017 à 10 h 56

    Le Maire se préoccupe seulement de la peinture. Il n’aime pas la couleur rouille… Il est très claire que la problématique est bien plus profonde que cela. Le 400 millions dont on nous parle, c’est juste pour décaper et repeindre le pont?

    On peut voir que lors du précédent travaille de peinture ils ont sablé le pont et l’on repeint. Ils ont repeint des pièces en désintégration. On le voit sur les photos. Ce serait fou de mettre 400 millions pour appliquer de la peinture sur des pièces bonnes à mettre aux rebuts.

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  4. Pier Luc

    26 avril 2017 à 11 h 03

    Je me demande si la déformation plastique est due à la rouille ou à des forces excessives exercées sur les structure? Ce pont est-il adapté à l’usage qu’on en fait?

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  5. Jérôme Ouellet

    26 avril 2017 à 14 h 32

    Triste à voir. Il faudrait s’assurer de conserver ce pont pour longtemps avant de penser à construire un troisième lien.

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  6. Jocelyn Boily

    30 avril 2017 à 19 h 35

    30 avril 2017

    État désastreux

    Un reportage du journal de Québec nous fait la démonstration visuelle que le pont de Québec est dans un piteux état. En novembre 2008 quatre ingénieurs de la firme de génie-conseil Delcan avaient passé une dizaine de jours à examiner le pont sous toutes ses coutures et avaient remarqués des poutres et des plaques d’acier perforées et des boulons grugés par la rouille.

    D’année en année, de rapport en rapport sur l’état de la structure les ingénieurs notent que la progression de la rouille s’accélère. En juin 2016 le ministre responsable de la Capitale-Nationale pour le gouvernement du Québec François Blais déclarait que le pont de Québec finira par tomber si on le laisse rouiller encore pendant des années. Un ingénieur écossais John Andrew qui a mené le projet du Forth Bridge en Écosse est venu nous dire qu’il n’est pas trop tard pour restaurer le pont.

    En campagne électorale, Justin Trudeau avait promis de trouver une solution avant le 30 juin 2016 sans quoi son gouvernement prendrait ses responsabilités. Nous sommes en 2017 et les a t’ils prisent?

    Après s’être entendu sur un montant de 60 millions pour son toilettage les gouvernements et le propriétaire se chicane depuis 2006 à coup de centaines de milliers de dollars et pendant ce temps notre merveille rouille.

    Arrêtons cette chicane et agissons car le juge Louis Lacoursière a statué que l’entreprise ferroviaire n’aura pas à terminer les travaux de peinture.

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