Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’industrie dans Saint-Jean-Baptiste : la manufacture de tabac B. Houde et Cie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 juin 2017 2 commentaires

Jérôme Ouellet
Historien

Le Bourdon du Faubourg

Le développement du quartier Saint-Jean-Baptiste au XIXe siècle, axé principalement sur les fonctions résidentielles, commerciales et institutionnelles, s’est réalisé au détriment de l’industrie, concentrée en basse-ville. Pourtant, à l’angle des rues Sainte-Claire et Richelieu, s’élève un rare ensemble d’origine industrielle, qui a appartenu à l’entreprise fondée en 1841 par Barthélemi Houde. Voyons comment le site de cette ancienne manufacture de tabac a évolué depuis le milieu du XIXe siècle.

C’est à la suite de l’incendie du faubourg en 1845 que Barthélemi Houde décide de relocaliser sa tabagie à l’angle des rues Sainte-Claire et Richelieu. L’entreprise se spécialise alors dans la vente de produits du tabac, y compris ceux préparés de façon artisanale par Houde. C’est peut-être François-Xavier Dussault, le gendre et associé de Houde, qui convainc ce dernier d’accroitre la production de tabac. Un plan de 1875 apparaissant ci-dessous montre qu’une nouvelle manufacture occupe la partie ouest du lot acquis en 1845 par Houde.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.


2 commentaires

  1. Marc Guy

    15 juin 2017 à 18 h 33

    Un exemple passé de l’industrie qui est le moteur de l’étalement urbain en 1950 déplacé des emplois de st jean baptiste vers st malo hord de la zone urbaine un pratique qui se poursuit aujourd’hui le travaille quite le centre ville
    En 1903, l’entreprise est cédée à la filiale canadienne de l’American Tobacco Company[4], mais poursuit ses activités dans Saint-Jean-Baptiste; ce n’est qu’en 1956 qu’elles sont transférées dans une nouvelle usine située dans le parc industriel Saint-Malo

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Jérôme Ouellet

    15 juin 2017 à 23 h 05

    C’est un intéressant exemple de développement industriel en périphérie des grandes voies de communication (fleuve et chemin de fer à l’époque). Puisqu’il s’agissait d’une manufacture et non d’une usine, J’imagine que le fonctionnement interne, à tout le moins au XIXe siècle, devait se situer à mi-chemin entre la production artisanale et la fabrication dans une usine (généralement hautement mécanisée).

    Signaler ce commentaire

     ou annuler