Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les bâtiments à l’abandon et le pouvoir d’exproprier: le gouvernement du Québec est sourd aux propositions de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 janvier 2018 7 commentaires

Louise Boivert
Radio-Canada

Le maire Labeaume s’est évertué mardi à convaincre le ministre des Affaires municipales à donner plus de pouvoirs à la Ville de Québec pour exproprier les propriétaires qui laissent leurs bâtiments à l’abandon. Un plaidoyer qui n’a pas ébranlé le ministre, Martin Coiteux.

Le maire de Québec préparait sa réplique depuis des mois. La Ville cumule les rendez-vous manqués ces dernières années avec le gouvernement pour régler la question une fois pour toutes.

Le dernier en lice concerne le projet de loi 122 sur l’autonomie des villes, adopté en juin. Il prévoit que pour exproprier un propriétaire, la Ville doit faire la démonstration qu’il y a un danger pour « la santé et la sécurité ». (…)

L’enjeu est bien réel à Québec, selon lui. Le cas de l’ancienne Boucherie Bégin, sur la rue Saint-Jean, et celui de la Maison Pollack ont fait plusieurs fois les manchettes.

Ces bâtiments ont été abandonnés. Les inspections répétées et les avis d’infraction n’ont rien donné.

La suite

Loi 122 : le droit d’expropriation oublié? * Radio-Canada

La Ville vise les propriétaires véreux * Le Soleil (Jean-François Néron)

Voir aussi : Message d'intérêt public.


7 commentaires

  1. jean duez

    17 janvier 2018 à 13 h 22

    La possibilité de rénover est limitée par la ville elle-même et ses règlements contraignants. Et on sait que ces règlements ne s’appliquent pas de façon égale pour tous les citoyens.

    Quel est l’objectif du maire ? Une dictature municipale ?

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      17 janvier 2018 à 16 h 26

      Pensez-vous vraiment que dans le cas de la Maison Pollack « la possibilité de rénover est limitée par la ville elle-même et ses règlements contraignants » ? Un rappel

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      • jeanduez

        17 janvier 2018 à 16 h 29

        Quand la ville aura les armes pour tuer, personne ne sera à l’abri.

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      • Simon Utilisateur de Québec Urbain

        17 janvier 2018 à 18 h 30

        D’ici là, ce sera potentiellement un bâtiment négligé qui va tuer quelqu’un. Malheureusement, il faudra peut-être un triste événement du genre pour faire bouger les choses…

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      • Insider

        18 janvier 2018 à 08 h 06

        « D’ici là, ce sera potentiellement un bâtiment négligé qui va tuer quelqu’un. Malheureusement, il faudra peut-être un triste événement du genre pour faire bouger les choses… »

        En effet, c’est malheureusement ce qu’il faut prévenir.

        On ne peut pas seulement s’opposer à ce que la Ville ait trop d’armes sans au moins suggérer une façon de prévenir que ces dossiers se finissent par un feu ou une démolition forcée. Il faut protéger les voisins et les citoyens.

        D’autant plus quand c’est dans le Vieux et qu’en plus le bâtiment a une valeur patrimoniale.

        Se vanter que le Vieux-Québec soit reconnu site du patrimoine mondial par L’UNESCO et tolérer de telles négligences est pour le moins contradictoire!

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  2. Jp-Duval

    17 janvier 2018 à 19 h 21

    C’est bien beau jouer aux gérants d’estrades mais il y a un élément à conceptualiser.

    Vous etes déjà demander la raison pour laquelle les villes peuvent difficilement exproprier?

    Réponse: afin d’éviter toute magouille politique. Ex. un contracteur qui est bien ami avec un élu pourrait profiter des pouvoirs de ce dernier en ce qui concerne une expropriation dont l’emplacement est dans sa ligne de mire!!

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  3. Joseph Bernier

    19 janvier 2018 à 23 h 06

    Serait-ce que le ministre Coiteux remet des faveurs pre ou post electorales a certains proprietaires de style J.R.(pas le JR de la defunte serie televise Dallas)?
    L’avenir nous le dira peut-etre.
    La politique est un peu comme le marais, tout deux y abritent
    des creatures humant le methane.

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