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Archive des billets publi�s en mai 2004

30 mai 2004

Sc�ne urbaine: Solitude (6)
Par Francis Vachon

Solitude (6)

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29 mai 2004

Sc�ne urbaine: Solitude (5)
Par Francis Vachon

Solitude (5)

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28 mai 2004

Sc�ne urbaine: Solitude (4)
Par Francis Vachon

Solitude (4)

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Sombre constat; D�mographie chancelante, culture d�ficiente, pauvret�, rien ne va plus dans la r�gion
Par Francis Vachon
Au moment o� l'avenir des villes de Qu�bec et de L�vis est soumis au verdict populaire, la Communaut� m�tropolitaine de Qu�bec dresse un portrait assez sombre de la r�gion.

Un niveau de richesse par habitant inf�rieur � la moyenne canadienne. Des perspectives d�mographiques inqui�tantes. Une faible diversit� ethnique. Une vitalit� culturelle moins forte qu'ailleurs. Des terres agricoles menac�es. Un transport en commun fragile. La liste de constats n�gatifs que soul�vent les �lus de la Communaut� m�tropolitaine de Qu�bec (CMQ) est longue.

Dans son document de vision strat�gique rendu public hier, en plein d�bat sur les d�fusions, la CMQ rappelle certains constats d�mographiques pr�occupants comme le fait qu'en 2011, le nombre de personnes de 15 � 24 ans dans la r�gion de Qu�bec cessera de pouvoir remplacer, statistiquement parlant, les personnes de 55 � 64 ans qui partiront � la retraite.

La CMQ qualifie la r�alit� socio-�conomique de Qu�bec de "fragile" car en 2001, le revenu m�dian des m�nages de la r�gion

m�tropolitaine �tait de 41 864 $ tandis qu'il atteignait 46 752 $ � l'�chelle du Canada.

L'environnement

L'aspect environnemental pr�occupe grandement la CMQ qui constate que les milieux essentiels sont difficiles � prot�ger : par exemple, � part la grande Pl�e Bleue � L�vis, aucune tourbi�re du territoire ne jouit d'un statut prot�g�. Il y a aussi dans la r�gion de Qu�bec une pollution visuelle qui menace les paysages, avec plusieurs b�timents v�tustes, friches et d�bris.

La consommation culturelle et le nombre d'emplois dans le domaine de la culture est plus faible dans la r�gion de Qu�bec qu'ailleurs au Canada.

Le territoire de la r�gion est peu structur�, �tal� et de faible densit�. En fait, de 1971 � 2001, la superficie de la r�gion a plus que doubl� (247 %) tandis que la population totale n'a augment� que de 42 %.

Le r�seau autoroutier est en voie de saturation et, mauvaise nouvelle, les r�sidants de la r�gion choisissent de s'�tablir toujours plus loin de leur lieu de travail, d'�tudes et de loisirs, "ce qui signifie toujours plus de d�placements, g�n�ralement en automobile".

A c�t� de tous ces constats n�gatifs, des forces de la r�gion de Qu�bec ressortent aussi clairement. Ainsi, de 1987 � 2002, le PIB du territoire de la CMQ s'est accru de 47,5 %, "r�sultat nettement sup�rieur � ce qu'on a observ� � l'�chelle du Qu�bec (36,5 %) et de la r�gion de Montr�al (32,5 %)", �crit la CMQ.

La population est aussi bien scolaris�e : la r�gion de Qu�bec est l'une des r�gions au Canada o� la proportion de gens de 15 ans et plus sans dipl�me secondaire est la plus faible au Canada.

De plus, le secteur du tourisme se d�veloppe toujours plus dans la r�gion. D�j�, pr�s de quatre millions de touristes visitent la r�gion chaque ann�e, y d�pensant pr�s de un milliard de dollars.

La CMQ y va de nombreuses pistes de solutions g�n�rales, comme favoriser la cr�ation de 75 000 emplois, "contribuer � r�duire les iniquit�s entre individus" et "pr�server la biodiversit� du territoire".

En septembre, lors d'une s�rie de consultations publiques, les citoyens seront invit�s � donner leur avis � leur tour.



Isabelle Mathieu, 28 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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Un pas vers la vocation pi�tonni�re de la Grande All�e
Par Francis Vachon
Suivant la vocation pi�tonni�re qu'on lui a attribu�e lors de sa r�fection, la Grande All�e sera ferm�e aux automobilistes durant une quinzaine de journ�es cet �t�, lors de festivals et de journ�es promotionnelles. Et le calendrier exclusif aux pi�tons pourrait �tre augment� � toutes les fins de semaines estivales, et ce, d�s 2005.
Le regroupement de gens d'affaires Action promotion Grande All�e va de l'avant en instaurant une exp�rience pilote d�s le mois de juin. Suivant le calendrier qui a �t� propos� � la Ville de Qu�bec, la Grande All�e sera exclusive aux pi�tons durant la fin de semaine du Grand Rire Bleue (18 au 20 juin), les 25 et 26 juin pour une fin de semaine d'activit�s, certains jours du Festival d'�t� de Qu�bec et la longue fin de semaine de la f�te du Travail. C'est donc environ 15 jours o� les voitures devront bifurquer.

Ainsi la rue sera aux pi�tons et les trottoirs... aux terrasses. Le r�glement de la Ville de Qu�bec pr�voit que chaque commerce ayant pignon sur Grande All�e pourra �largir sa terrasse sur toute la largeur du trottoir. Un compromis qui satisfait les commer�ants qui �taient r�ticents au projet d'avenue pi�tonne.

"Il ne faut pas oublier que les commer�ants ont perdu 30 % de leurs revenus durant les travaux de r�fection � l'automne et que l'�t� pluvieux en 2003 a fait chuter les chiffres d'affaires", rappelle Richard Samson, d'Action promotion Grande All�e.

C'est sans compter les 64 espaces de stationnement auxquels les commer�ants tiennent beaucoup. "Et la Grande All�e est une porte d'entr�e pris�e par les touristes qui arrivent dans la capitale", ajoute M. Samson. Une porte touristique qui est le plus souvent emprunt�e par les automobilistes que par les pi�tons, compteur � l'appui.

N'emp�che que la plupart des gens d'affaires voient des avantages financiers � la rue pi�tonne, "en autant que ce soit de fa�on ponctuelle", pr�vient M. Samson.

Une vision que partage la Ville de Qu�bec, mais avec un peu plus d'insistance. "La Grande All�e a �t� revamp�e justement pour permettre un meilleur acc�s aux pi�tons et r�duire la circulation automobile", dit le conseiller municipal du secteur, Jacques Jolicoeur.

Il croit d'ailleurs que l'exp�rience sera concluante et qu'elle pourra �tre reconduite en 2005. Et �tre �largie. "Il n'y a qu'un pas � faire pour assurer la vocation pi�tonne durant toutes les fins de semaine d'�t�", ajoute-t-il.

Autres rues pi�tonnes

Selon lui, non seulement la plage horaire pourrait �tre �largie � partir de 2005, mais cette exp�rience pourrait facilement �tre r�p�t�e sur d'autres art�res commerciales. Les rues Cartier, Saint-Jean, Maguire, Sault-au-Matelot et Myrand pourraient vraisemblablement embo�ter le pas, selon la Ville de Qu�bec.

D'ailleurs, la rue Saint-Jean intra-muros sera exclusive aux marcheurs � certaines occasions durant les festivals d'�t� et du Grand Rire Bleue.

Mais il n'est pas question de rendre ces avenues pi�tonnes de fa�on permanente. L'opposition des commer�ants est toujours vive et certaines art�res ne sont pas configur�es pour �liminer la circulation automobile. Par exemple, les r�sidants de la rue Fraser, transversale � la rue Cartier, auraient de la difficult� � emprunter leur rue, qui est � sens unique, et inversement selon la direction choisie. De m�me que les citoyens avoisinant la rue Maguire pr�f�rent voir circuler les automobiles que leur cour devienne un stationnement.



Annie Lafrance, 28 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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27 mai 2004

Sc�ne urbaine: Solitude (3)
Par Francis Vachon

Solitude (3)

Je n'ai pas oubli� les Solitudes 1 et 2. Ils ont �t� publi�s ici et l� l'�t� pass�.

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�tude pour deux nouveaux M�trobus
Par Francis Vachon
Les usagers du transport en commun pourraient avoir acc�s � deux nouvelles lignes M�trobus dans le nord de la ville d�s 2005. A condition bien s�r que le R�seau de transport de la Capitale (RTC) trouve les millions de dollars n�cessaires � l'implantation d'un tel service rapide.

Le RTC souhaite depuis plusieurs ann�es remplacer ses parcours 60, qui relie Beauport � Les Saules, et 87, qui joint Loretteville � Sainte-Foy, par des lignes M�trobus du m�me genre que le 800 et le 801.

Les usagers du 60 et du 87 auraient ainsi acc�s � un autobus toutes les 10 minutes de 7 h � 18 h environ.

La soci�t� de transport a confi� hier � la firme Tecsult le mandat de faire l'�tude de faisabilit� de ces deux M�trobus. Pour un contrat de 112 500 $, l'entreprise devra faire une �valuation du trac�, de la client�le, des impacts sur la circulation, des voies r�serv�es, etc.

D�j�, la direction du RTC sait que le besoin est l�. En effet, sur le chemin de l'autobus 60, il y a Lebourgneuf et les Galeries de la Capitale, un p�le de 12 � 15 000 emplois, fait remarquer Pierre Bouvier, directeur � la planification au RTC. Et le 87 est tout aussi populaire puisqu'il am�ne les usagers vers le centre-ville de Sainte-Foy et l'Universit� Laval avec ses 68 000 emplois, ajoute le directeur g�n�ral, Normand Carrier.

Si le co�t final des nouveaux M�trobus n'est pas encore connu, M. Carrier convient que l'ajout de deux lignes veut dire des d�penses suppl�mentaires de plusieurs millions de dollars car il faut embaucher des chauffeurs et acheter des autobus.

Reste � voir qui de la Ville de Qu�bec, des usagers ou des gouvernements sup�rieurs pourra allonger les billets verts. "�a ne s'autofinancera pas, dit Normand Carrier. Mais les lignes M�trobus sont celles o� par heure d'op�ration on va chercher le plus d'achalandage et le plus de revenus."

Un v�hicule d'une ligne M�trobus transporte en moyenne 100 personnes � l'heure. Pour rendre les M�trobus encore plus efficaces, le RTC souhaiterait mettre en service des autobus articul�s. On pourrait ainsi y asseoir davantage de gens et diminuer l'engorgement aux heures de pointe. Le RTC recevra d'ailleurs d'ici quelques semaines un rapport sur la pertinence d'acheter des autobus articul�s, plus chers que les autobus conventionnels.

La direction du RTC sait qu'elle ne r�glera pas ses probl�mes de financement en ajoutant deux lignes M�trobus, mais elle pense que le jeu en vaut la chandelle. "On s'est rendu compte qu'en b�tissant une ligne M�trobus, on fid�lise le monde et on va chercher un nouvel achalandage", explique Pierre Bouvier.



Isabelle Mathieu, 27 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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Breaking news: feu dans le vieux-port
Par Francis Vachon

11h42: Un incendie est en cours au vieux-Port sur la rue St-Pierre dans un b�timent historique abritant un marchand de fourrure. Peu de flamme visible, mais �norm�ment de fum�e. Impossible de dire pour le moment si les �difices jouxtant celui en flamme sont � risque ou si l��difice sera une perte totale.

12:50: Correction: Le feu s�est d�clar� dans l��difice � c�t� du magasin de fourrure. Il s�agit de l��difice coin St-Pierre et St-Antoine qui abrite deux compagnies d�assurance. Le feu est maintenant ma�tris�, quelques camions ont commenc� � quitter (il y en avait sept ou huit ce matin). Les �difices voisins n�ont pour le moment pas �t� touch� et le b�timent sinistr� devrait pouvoir �tre sauv�.

Photos � venir en fin d�apr�s-midi

16h34: Voici les photos

feu au vieux-port feu au vieux-port

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26 mai 2004

Sc�ne urbaine: Le jongleur du Carr� d'Youville
Par Francis Vachon

Le jongleur du Carr� d'Youville

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Jean-Paul L'Allier cherche une vocation pour le tunnel sous l'autoroute Dufferin
Par Francis Vachon

Apr�s le Journal de Qu�bec hier, c'est Radio-Canada qui s'int�resse au tunnel.

Tout pr�s de la Colline parlementaire, une bretelle de l'autoroute Dufferin-Montmorency m�ne tout droit vers un mur de b�ton. Le mur cache toutefois un immense tunnel, l'�quivalent de trois terrains de football, que le maire de Qu�bec a fait visiter aux m�dias mardi.

Jean-Paul L'Allier aimerait bien trouver une vocation � ce tunnel qui ne sert � rien depuis trente ans, quelque chose pour souligner les 400 ans de Qu�bec. Aujourd'hui, le metteur en sc�ne Robert Lepage est, lui aussi, all� visiter les lieux � la demande du maire.

Suite du texte et surtout reportage vid�o avec des images de l'int�rieur.

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25 mai 2004

Sc�ne urbaine: Sk8 or die!
Par Francis Vachon

Sk8 or die!

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Le journal de Qu�bec et le projet Place de France
Par Francis Vachon

2 articles dans le journal num�ris�s pour vous (attention, c'est lourd pour les modems t�l�phoniques):
Le tunnel: stationnement ou mus�e?
Projet Place de France: presque dans le sac

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C'est arriv� pr�s de chez vous !; Une ruche de b�ton au coeur de Saint-Roch
Par Francis Vachon
Ulysse Dubois vit dans une ruche. Une ruche de b�ton ! �rig�e au coeur de Saint-Roch, elle pique la curiosit�. On la dirait faite de papier, mais elle a la solidit� du roc. A l'instar d'une trentaine d'artistes de tous horizons, Ulysse y dort et y travaille, en faisant son miel de l'effervescence d'un quartier qui n'en finit plus de rena�tre.

A l'angle des rues de Sainte-H�l�ne et de la Couronne, cette ruche en pleine ville abrite 33 ateliers-r�sidences, ainsi que l'�cole des arts visuels de l'Universit� Laval. Elle tire son surnom de son avanc�e grise faite de bandes de b�ton flexible, un mat�riau dont la texture rappelle celle du papier fait main. En r�alit�, cet ancien immeuble industriel s'appelle les Ateliers du roulement � billes, clin d'oeil � la General Bearing qui y avait jadis ses quartiers.

La ruche

Ulysse Dubois vit justement dans la portion de l'�difice qui fascine touristes et r�sidants : la ruche. Il est musicien, sculpteur et peintre, bref artiste, condition qui lui a permis d'acheter son magnifique loft, en vertu du programme d'aide � l'acquisition d'ateliers d'artistes de la Ville de Qu�bec. Il ne risque pas d'oublier son environnement urbain : � quelques m�tres de ses fen�tres, des ouvriers construisent un immeuble de plusieurs �tages qui abritera l'Institut national de la recherche scientifique. �a bourdonne d'activit� partout autour et les bruits qu'on entend sont plus que des bzzzz-bzzzz.

L'appartement d'Ulysse ressemble � une cath�drale. Par sa hauteur, il est prestigieux. Un mur l�g�rement inclin� vers l'ext�rieur nous rappelle qu'on se trouve dans la ruche. Il est perc� de plusieurs petites fen�tres rectangulaires, qui semblent avoir �t� dispos�es au hasard.

D�nud�, l'�tage inf�rieur rec�le tout de m�me quelques tr�sors. Une splendeur que cette armoire gigantesque qui s�pare la pi�ce principale de la cuisine ! Alors qu'il faisait des travaux de peinture au Petit S�minaire de Qu�bec, Ulysse l'avait aper�ue, avant d'apprendre que les p�res voulaient s'en d�barrasser. Ils la lui ont donn�e, moyennant quelques menus travaux. Ne lui restait qu'� la transbahuter dans son loft. "Il nous a fallu un lift", mentionne-t-il.

Dans la sombre petite cuisine, une colonne de b�ton d�form�e attire les caresses par son aspect lisse et brillant. C'est ici qu'arrive en sc�ne l'artiste Florent Cousineau, l'ami du b�ton. La colonne-sculpture est son oeuvre, ainsi que tout le b�ton qui enveloppe, recouvre et personnalise les Ateliers du roulement � billes. "Ici, tous les plafonds sont en b�ton "peau d'�l�phant"", explique-t-il en d�signant les "pliures visibles" qui prennent l'apparence de lignes et de traits sur ce mat�riau ennobli sous ses mains.

Des porcheries aux ruches

Florent Cousineau a chang� la face de Saint-Roch en y important le b�ton flexible qu'il avait d�couvert chez Betflex, une entreprise de Sherbrooke. "C'est un mat�riau tr�s peu co�teux qui servait pour les porcheries", dit-il. Aujourd'hui, il en fait des ruches ! Mais disons qu'il a d� �tre persuasif pour convaincre les fonctionnaires de la Ville de la beaut� du b�ton.

Si Saint-Roch se tient fi�rement debout maintenant, c'est en grande partie gr�ce � l'audace de cet artiste aux talents de promoteur. Son b�ton flexible embellit des immeubles aux quatre coins du quartier. Et Florent Cousineau poursuit toujours ses recherches sur ce mat�riau. Il le travaille comme de la dentelle et du papier. Et il r�ve d'en tirer des drap�s. "J'aime rendre la ville joyeuse, lance-t-il. Je me d�m�ne comme un diable dans l'eau b�nite depuis les ann�es 80 dans Saint-Roch. J'ai montr� que j'�tais capable de b�n�volat. �a en prend des troubadours comme moi !"

Il est probablement le seul �tre humain en ville � trouver de l'int�r�t aux berges b�tonn�es de la rivi�re Saint-Charles. Le b�ton r�siste � l'eau, au feu et aux talons hauts. Dans le hall des Ateliers du roulement � billes, les artistes ne craignent pas d'ab�mer les murs, puisqu'ils sont en b�ton. Le long des coursives, l'ocre des parois ext�rieures est trompeur, mais c'est bel et bien de b�ton qu'il s'agit !

Florent Cousineau est accueilli en fr�re par tous les artistes qui nous ont ouvert les portes de leurs ateliers-r�sidences. Chacun lui glisse une confidence, lui rappelle une anecdote, lui expose ses tracas. Ulysse Dubois, lui, s'est souvenu du concert priv� offert par une musicienne de Boston dans son loft-ruche. Y avait-il des spectateurs jusque dans la mezzanine qui lui sert de chambre � coucher et de salle de dessin ? La lune se faufilait-elle par le puits de lumi�re ? Le foyer r�chauffait-il tout l'espace ? Il para�t, en tout cas, que la performance fut b�ton !



Mich�le Laferri�re, 22 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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24 mai 2004

Colis�e de Qu�bec : Propositions en vrac
Par Francis Vachon

Je suis all� deux fois au Colis�e Pepsi en fin de semaine. Vendredi pour un rendez-vous doux avec Diana Krall, et samedi pour un gala de combat ultime de la TKO Major League MMA. Si quelqu'un vous dit que j'ai des int�r�ts �clectiques, vous pourrez lui dire qu'il n'a probablement pas tort.

Lors de ces deux visites, j'ai essay� de voir ce qui n'allait pas avec notre ant�diluvien amphith��tre, et ce qui pourrait �tre fait pour lui redonner un air (plus) moderne.

Ceux qui me connaissent hocheront de la t�te d'approbation : j'ai une vessie plut�t capricieuse. Les toilettes du Colis�e, je les ai visit�es � quelques reprises en fin de semaine.

Quelle d�su�tude! Les urinoirs sentent mauvais, les lavabos sont sur leurs dernier milles. De plus, seuls deux s�choirs �lectriques soufflant une l�g�re et froide brise sont pr�sents par salle de bain. Plusieurs s'en remettent � leur pantalon pour s'essuyer les mains.

Les salles de bain doivent �tre refaites et le syst�me �lectrique doit �tre revu pour accueillir des s�choirs modernes. En plus grand nombre aussi bien s�r.

Les petits bancs de bois, en plus d'�tre inconfortable, sont trop rapproch�s de la rang�e d'en avant. Le nombre de fois o� j'ai d� me lever pendant le gala de samedi pour laisser pass� des gens faisant le va-et-vient entre leur si�ge et je ne sais trop o� est effrayant! De plus, mes genoux �taient carr�ment appuy�s contre le dossier de la personne en avant de moi.

Je ne pense malheureusement pas que les rang�s puissent �tre distanc�s, mais il est par contre possible de changer les bancs! Exit les d�sagr�ables si�ges en bois! Il faut les remplacer par des si�ges rembourr�s tels que ceux utilis�s dans les nouveaux m�gacin�mas.

2000 spectateurs au Capitole donnent une ambiance du tonnerre. 4000 personnes au Colis�e tuent l'ambiance. Il faut avoir la possibilit� de donner � l'ar�na une atmosph�re plus intime, lorsque n�cessaire. Cela serait possible avec un syst�me de rideaux permettant de cacher les galeries (les � blancs �) ou m�me la section mezzanine (les � bleus �) lorsqu'elles ne sont pas utilis�es. Si je me souviens bien, cela a �t� fait � Winnipeg avec les Mooses du Manitoba de la ligue internationale. Id�alement, il faudrait m�me un syst�me de faux plafond (encore avec des rideaux?) qui pourrait descendre � la hauteur voulue pour � intimider � encore plus la salle.

Ma proposition la plus os�e concerne l'ext�rieur de l'immeuble. Il faut creuser 2 ou 3 �tages de stationnements souterrains. On construit des rues qui encadrent l'ar�na pour qu'il donne directement sur la rue. Sur les terrains accuillant pr�sentement les stationnement, on construit des b�timents de six ou �tages avec commerces au rez-de-chass�e et logements et/ou bureaux aux �tages.

R�sultat? Un ar�na v�ritablement en milieu urbain plut�t qu'une sorte de magasin entrep�t qui tra�ne au mieux d'un oc�an d'asphalte.

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Sc�ne urbaine: Lecture (3)
Par Francis Vachon

Lecture (3)

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Plus d'information sur la Falaise Apprivois�e
Par Francis Vachon

CFD disait qu'une petite carte illustre les trois lots concern�s. Bernard Bastien a num�ris� le document et me l'a fait parvenir. Le voici. Beau travail d'�quipe!

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Mise-en-valeur du Morrin Centre
Par Francis Vachon

Patrick Donovan m'instruit par courriel sur le projet de mise-en-valeur du Morrin Centre.

Il s'agit d'un projet de mise-en-valeur de plusieurs millions de dollars qui touche un des grands morceaux du patrimoine de Qu�bec: prison municipale avec cellules datant du d�but du 19eme si�cle, coll�ge anglophone affili� a McGill jusqu'a 1900, et la bibliotheque de la soci�t� savante la plus ancienne au pays (charme victorien, d�paysement assur�). C'est un endroit m�connu qu'il faut absolument aller voir--ouvert mardi-dimanche au coin de Saint-Stanislas et Sainte-Anne.

En bonus, il m'a envoy� un document PDF expliquant le tout.

Merci!

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23 mai 2004

Sc�ne urbaine: Lecture (2)
Par Francis Vachon

Lecture (2)

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22 mai 2004

Sc�ne urbaine: Lecture (1)
Par Francis Vachon

Lecture (1)

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21 mai 2004

Falaise Apprivois�e
Par Francis Vachon

Encore une fois, CFD me fournis de l'info int�ressante

Tant qu'� �tre dans les "scoop" de St-Roch, en voici un autre provenant de l'ordre du jour de mon "conseil de quartier":

Consultation publique: Modification au r�glement de zonage: Le projet, connu sous le nom de � Falaise Apprivois�e � concerne le 325, rue Saint-Vallier Est et les terrains situ�s de part et d'autre du b�timent (intersection de la rue Arago Est).

Suite...

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Sc�ne urbaine: La tr�s masculine section Qu�bec urbain au MO
Par Francis Vachon

La tr�s masculine section Qu�bec urbain au MO

Il manque 4 personnes sur la photo. Au plus fort de la soir�e, nous �tions 11. Pas mal!

Du plus proche au plus loin.
Section de gauche :
David St-Pierre
Manu
J'ai oubli� le nom de celui cach� par la grimace (GRRRR!)
Manu Dalton

� Droite :
Ludovic
Andr� Voyer
Jean-Pierre Duval
Marc-Andr� (j'esp�re que j'ai le bon nom!)

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20 mai 2004

FNAC � Qu�bec?
Par Francis Vachon
Journal �conomique de Qu�bec: exclusif: La FNAC songe � s'�tablir dans St-Roch.

Genevi�ve Marcon confirme qu'ils sont en pourparler avec le groupe fran�ais, mais que ce genre de d�marches prennent du temps. Deux ans de discussions pour le MEC.

�a fera changement des Archambault, FutureShop et HMV de ce monde!

Tir� de CFD

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GT au MO
Par Francis Vachon

C'est ce soir!

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19 mai 2004

La sauvegarde de l'h�ritage des Augustines de Qu�bec est assur�e
Par Francis Vachon
Qu�bec reconna�t l'importance du monast�re des Augustines de l'H�tel-Dieu de Qu�bec, fond� en 1639, et le classe site historique. De plus, pr�s de 4 000 documents et objets sont class�s biens culturels par le minist�re de la Culture et des Communications du Qu�bec.

Le monast�re, la chapelle, les jardins, les archives et les collections des Augustines, une communaut� fondatrice de la Nouvelle-France, seront d�sormais prot�g�s.

Suite du texte et reportage audio et vid�o sur Radio-Canada

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Une place de france pour le 400e de Qu�bec; Projet "int�ressant" mais �ch�ancier "tendu", jugent les Fran�ais
Par Francis Vachon
L'am�nagement d'une place de France pour le 400e de Qu�bec est une op�ration "int�ressante" et "r�alisable techniquement", m�me si l'investissement est "consid�rable" et que "l'�ch�ancier est tendu", conclut le rapport des quatre experts fran�ais venus en novembre.

Une correspondance entre l'Hexagone et la Ville de Qu�bec, obtenue par LE SOLEIL, fait la lumi�re sur divers aspects m�connus du projet. Par exemple, l'abandon de la structure en forme de tipi sur un �ventuel escalier - tel que sugg�r� par les experts - permettra aux Fran�ais d'�conomiser 5 millions $ sur leur contribution initiale pr�vue de 25 millions $.

Aussi, on apprend que la Ville cherche une nouvelle vocation au tunnel inachev� dans la falaise o� viennent mourir deux bretelles de l'autoroute Dufferin-Montmorency. "Les Fran�ais nous ont sugg�r� d'y penser � deux fois avant de transformer �a en stationnement, explique le maire, Jean-Paul L'Allier, joint hier. Il y a l� 150 000 pieds carr�s. Il pourrait y avoir une construction qui n'a pas besoin d'�clairage naturel, un truc qui ressemble � un mus�e."

Question de s'allier � une r�f�rence en cr�ativit�, le maire compte faire visiter les lieux � Robert Lepage, artiste de renomm�e internationale. "Pour voir s'il a des id�es l�-dessus, indique le maire. C'est un gars d'imagination, je veux qu'il regarde �a. Au pire, ce sera un stationnement. Mais si l'espace trouve preneur, le lien pourrait prendre une autre forme."

Le document fait aussi mention d'une "oeuvre d'art" d'un sculpteur fran�ais que la Ville de Paris souhaiterait offrir.

Apr�s leur passage, en novembre, les quatre experts venus �tudier la faisabilit� de l'escalier-monument et du parc ont r�dig� un rapport de leur mission. Si l'estimation des co�ts leur appara�t r�aliste, "le montage financier est loin d'�tre arr�t�" pour la France et l'ampleur et les contours de l'implication "devront �tre clairement d�finis". Les sp�cialistes insistent aussi sur l'importance de fournir une r�ponse rapidement, "avant le printemps 2004, afin de m�nager un temps suffisant aux concepteurs et de respecter les d�lais des travaux".

Le maire L'Allier a assur� au gouvernement fran�ais que les montants seraient "rigoureusement respect�s", que les investissements pourraient s'�taler jusqu'en 2008 et que le projet serait sous la responsabilit� d'un commissaire fran�ais.

"Ils veulent �tre s�rs qu'ils ne se trompent pas, explique M. L'Allier. Si les Fran�ais et M. (Jean) Charest disent oui, on va tout faire pour que ce soit un projet exemplaire. On n'est pas dans un pays en voie de d�veloppement."

Aujourd'hui, le maire L'Allier et le premier ministre Jean Charest doivent se rencontrer. Le projet de place de France sera � l'ordre du jour. Une lettre du gouvernement du Qu�bec doit �tre envoy�e aux Fran�ais pour les inviter officiellement � participer au 400e anniversaire de Qu�bec.

A la suite de son passage en France, M. Charest a indiqu� que ses h�tes �taient int�ress�s � prendre part aux c�l�brations, mais qu'il �tait hors de question de leur imposer un cadeau.

"Ma responsabilit� comme maire, c'est de m'assurer d'un am�nagement urbain qui va durer pour les ann�es � venir, indique M. L'Allier. A date, en 15 ans, je pense que je n'ai pas fait trop de cochonneries � Qu�bec."

Si les co�ts se limitent � 20 millions $ pour la France et � un montant �quivalent pour le gouvernement du Qu�bec, le maire estime que "ce n'est pas pire". "Encore une fois, dans la r�gion de Qu�bec, on a tendance � planter les projets plut�t que d'essayer d'aller les chercher, d�plore M. L'Allier. A Montr�al, le gouvernement met 300 millions $ dans le Centre des congr�s et des millions dans la r�fection de l'autoroute D�carie et du boulevard M�tropolitain ; �a, �a va. Et on viendrait ici corriger une bavure historique - cette esp�ce d'agression autorouti�re en ville - , et c'est toujours trop cher. C'est comme �a." /blockquote>

Simon Boivin, 19 mai 2004. Reproduit avec autorisation


Le projet Place de France; R�aliste, mais l'�ch�ancier est tendu, affirment les experts fran�ais

LE SOLEIL vous pr�sente aujourd'hui en exclusivit� les conclusions �mises par la mission d'experts fran�ais d�p�ch�e � Qu�bec pour �valuer le projet place de France. En deuxi�me partie, on pourra lire les commentaires formul�s par la Ville de Qu�bec � la suite de ce rapport.

1re partie : Les conclusions de la mission d'experts

"Au vu des �l�ments ci-dessus, l'op�ration propos�e � la France par la Ville de Qu�bec a une dimension tr�s fortement symbolique, comm�morative et politique. Elle est int�ressante dans son principe et par sa nature (programme de renouvellement urbain en plein centre aux implications culturelles et sociales et dans un espace d�j� monumental par son �chelle, ses perspectives et son paysage) ; elle correspond aux r�flexions actuelles d�velopp�es par le minist�re dans le domaine de l'urbanisme.

Dans sa pr�sentation actuelle, qui pourrait servir de base � un projet d�finitif �tabli � partir d'un programme qui reste � concevoir, elle para�t tout � fait r�alisable techniquement.

Sur le plan op�rationnel, il conviendrait n�anmoins de pr�voir tr�s vite :

  • le recours � un op�rateur (pour g�rer les appels d'offres, les missions...);
  • la constitution d'une �quipe de concepteurs (compos�e d'un architecte urbaniste, d'un paysagiste, d'un artiste et d'un designer) dont l'�tude devrait �tre financ�e d�s 2004.

Par ailleurs, le montant n�cessaire � la r�alisation du projet examin�, 16 millions d'euros (27 millions $), s'il est r�aliste et ne semble pas sur�valu� par rapport aux travaux envisag�s, demeure consid�rable et le montage financier est loin d'�tre arr�t�.

Un tel engagement financier doit �tre rapport� � la participation publique engag�e pour de grandes op�rations culturelles internationales (pour m�moire, on rappellera que la Saison de la France au Qu�bec, � l'automne 2001, avait mobilis� 2,1 millions d'euros (3,5 millions $), tous financements publics confondus, pour 70 projets r�unissant pr�s de 700 artistes).

Si une intervention des pouvoirs publics fran�ais �tait envisag�e, ses contours et son ampleur devront �tre clairement d�finis : elle pourrait se traduire par une aide � la conception du projet ou pr�voir la participation � sa r�alisation.

En tout �tat de cause, elle devra faire l'objet d'une d�cision politique impliquant de nombreux partenaires publics (d�partements minist�riels, collectivit�s territoriales) ; en effet, le recours � une souscription publique comporte le risque non n�gligeable, en cas d'�chec, de se r�v�ler contre-productif � maints �gards ; ce mode de r�colte de fonds, qui n'est pas inscrit dans la tradition fran�aise, a rarement donn�, pour des op�rations d'int�r�t culturel ou patrimonial, des r�sultats tr�s satisfaisants dans notre pays.

Enfin, bien qu'encore r�aliste, l'�ch�ancier est tendu. Quel que soit le degr� d'implication de la France dans ce projet, une r�ponse claire devrait �tre apport�e � la Ville de Qu�bec avant le printemps 2004 afin de m�nager un temps suffisant aux concepteurs et de respecter les d�lais des travaux."

2e partie : commentaires �mis par la Ville de Qu�bec � l'intention des autorit�s fran�aises (� la lumi�re du rapport d'experts)

  • Toutes les recommandations de vos experts seront prises en compte et respect�es.
  • Nous vous garantissons que les difficult�s et contraintes indiqu�es par les experts seront aplanies, � la satisfaction des concepteurs du projet.
  • Nous mettrons � la disposition de la France les ressources n�cessaires � une gestion rigoureuse du projet que vos cr�ateurs concevront.
  • Tel que sugg�r� par vos experts, le monument comm�moratif rappelant le tipi ne sera pas r�alis� sur le site, afin de ne pas l'alourdir. Il en d�coulera d�s lors une �conomie de l'ordre de 25 % quant aux co�ts du projet pour la France.
  • Les co�ts pr�liminaires estim�s �taient de 16 millions d'euros (27 millions $). Ils pourraient donc, � notre avis, �tre ramen�s � 12 millions d'euros (20 millions $). Ce serait un montant maximal que devraient rigoureusement respecter les ma�tres d'oeuvre. Les d�bours relatifs � ce projet pourraient se faire sur une p�riode de cinq ans, de 2004 � 2008 inclusivement.
  • Nous travaillons � l'identification d'un projet de mise en valeur du tunnel inachev� et creus� dans la falaise, tel que sugg�r� dans le rapport. Un tel projet ne ferait cependant pas partie des frais qui seraient � la charge de la France dans la r�alisation du projet. - Par ailleurs, le gouvernement du Qu�bec assumera, tel que convenu � l'origine, les frais reli�s aux r�am�nagements autoroutiers requis pour la r�alisation du projet.
  • Quant � elle, la Ville de Qu�bec prendra � sa charge les d�penses reli�es � l'am�nagement urbain p�riph�rique et � la mise en valeur des espaces constructibles, dans l'esprit du rapport des experts.
  • Le maire de Paris, �galement saisi du projet de comm�moration de l'implantation d�finitive du fait fran�ais en Am�rique, s'est montr� favorable � s'y associer. La Ville de Paris souhaite favoriser la tenue sur la place de l'h�te de ville, en 2008, de festivit�s pour souligner l'�v�nement. Elle pourrait �galement consid�rer

favorablement le don d'une oeuvre d'art d'un sculpteur fran�ais pour la place de France.

  • Nous ferons en sorte que la place de France soit un exemple non seulement sur le plan de la d�finition urbaine pour les ann�es � venir et sur le plan comm�moratif, mais aussi quant � la rigueur de la gestion et de l'administration des fonds et des ressources qui y seront consacr�s.
  • Nous conviendrons, avec les personnes que vous voudrez bien nous d�signer, d'un calendrier de r�alisation en m�me temps qu'il faudra �tablir les modes et les �ch�ances de financement, � l'int�rieur d'une enveloppe que nous nous engageons � respecter et qui ne devrait en aucun cas �tre d�pass�e.
  • Si elle accepte ainsi de s'associer au Qu�bec et � la Ville de Qu�bec, la France devra d�signer un commissaire responsable de l'ensemble des dossiers, y compris la place de France, en rapport avec le 400e anniversaire de Qu�bec.
  • La ma�trise d'oeuvre du projet place de France serait sous la responsabilit� de votre commissaire qui pourrait compter sur la collaboration du pr�sident et directeur g�n�ral de la Commission de la capitale nationale du Qu�bec, M. Pierre Boulanger, du commissaire d�sign� par le gouvernement du Qu�bec, M. Raymond Lesage, et du commissaire d�sign� par le Ville de Qu�bec, M. Serge Allen.
19 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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18 mai 2004

Ceci n'est pas un pont
Par Francis Vachon

Une Fresque des Qu�b�cois, c'est bien.
Un faux pont en pierre, c'est mieux! Tellement r�el que plusieurs s'y m�prennent (m�me les oiseaux!).

Quels endroits pourraient profiter de trompe-l'oeil du genre � Qu�bec? Le mur de la c�te d'Abraham serait sans doute un bon choix, question qu'elle ait plus l'air d'une muraille que d'un � mur de b�ton ann�e 70 �.

D'autres suggestions?

[Merci � Cl�ment Laberge]

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A la d�couverte des ruelles de Limoilou
Par Francis Vachon
Elles n'ont pas de nom. Mais elle ont une gueule terrible. Tiens, par exemple, celle o� une copie enroul�e du SOLEIL pend au bout d'une ficelle, devant une fen�tre de rez-de-chauss�e. La madame d'en haut �change le journal tous les jours avec la madame d'en bas. Il y a tellement de ruelles dans le quartier Limoilou, � Qu�bec - 70 exactement - , que Charles Adrien, concierge de m�tier, habite � l'intersection d'une ruelle... et d'une ruelle ! " Quand je commande quelque chose, raconte-t-il, je dis au livreur coin 4e Avenue-29e Rue, dans la ruelle . Il sait ce que �a veut dire. Tous les livreurs connaissent les ruelles par coeur. Pas besoin de nom... "
N'emp�che, r�fl�chit tout haut Michel Filteau, membre du conseil de quartier de Limoilou, " ce serait peut-�tre une sapr�e bonne id�e de baptiser nos ruelles. S�rement un sujet � discuter ". D'autant plus que Limoilou est quadrill�e de rues et d'avenues � num�ro, ce qui est parfait pour orienter les passants, mais ce qui ne donne pas lieu � de la tr�s grande po�sie urbaine.

En attendant, les r�sidants prennent leurs ruelles en mains. Ils les r�parent, les nettoient, les embellissent, les prot�gent m�me jalousement contre les derniers d�linquants qui ont encore tendance � les polluer, sous pr�texte que rien ne se voit de la rue. Un exemple typique : ce garage dont l'int�rieur a pass� au feu deux fois et qui est souill� de toutes sortes d'ordures et de r�sidus d�go�tants. Une voisine a initi� une p�tition. Le combat a ralli� tout le monde. A bas " le cancer de la ruelle ! " lance Simon L�gar�, qui a achet� une maison dans le coin il y a deux ans.

Tout le monde embellit

" Il y a encore de ces exceptions tr�s d�plaisantes, plaide Michel Filteau. Mais dans l'ensemble, les ruelles sont propres et bien entretenues. Les gens en sont fiers et �a para�t. " Ce petit commer�ant de la 2e Rue vient de participer � la r�alisation d'un guide de proc�dures pour b�tir des projets admissibles � un plan d'embellissement auquel la Ville de Qu�bec consacre 75 000 $ par ann�e. Le montant semble peu pour certains. Mais les plus d�gourdis sautent sur l'occasion et comblent � m�me leur poche la partie de leur projet qui d�passe les quotas municipaux.

" Tout le monde embellit � qui mieux mieux ", se r�jouit Genevi�ve Guay, une jeune m�re occup�e ce jour-l� � construire une terrasse de grosses roches des champs avec son conjoint. Le pick-up dans lequel les cailloux �taient transport�s avait pratiquement le derri�re � terre.

Les arri�re-cours de Limoilou sont fabuleuses d'espace et de pittoresque, dans un quartier pourtant tr�s urbain qui annonce plut�t une forte promiscuit�, vu de la rue. Les 70 ruelles de Limoilou font 12 kilom�tres de I, de T, de H, de L, voire de Y. Souvent, les ruelles sont toutes attach�es les unes aux autres, comme de la saucisse. Une premi�re conduit � une seconde plus grande, qui se jette dans une autre enfouie sous les arbres, qui m�ne elle-m�me � un v�ritable parc d'amusement am�nag� au centre d'un triangle... de ruelles.

Les patios rivalisent de coquetterie et d'ing�niosit�. Il s'y trouve notamment des jardins d'eau parfois �tonnants... pas tr�s loin de piscines hors terre qui s'y font de plus en plus nombreuses. Eh oui ! En pleine ville !

Les fleurs de Jeanine

Mais le v�ritable fureteur va surtout trouver dans chaque ruelle ce petit quelque chose qui l'�tiquette, ce petit jupon qui d�passe, cette petite extravagance dont le kitsch a l'heur de la rendre sympathique, ce personnage un peu myst�rieux sans lequel rien ne serait plus jamais pareil. Jeanine Lethieq-Desrochers et ses fleurs de plastique, par exemple.

" Tout le monde a depuis longtemps remarqu� ses balcons du premier �tage fortement d�cor�s, dit Michel Filteau. Sa maison est devenue une sujet de conversation dans le quartier, en m�me temps qu'une attraction incontournable. Mais tout le monde se demande qui est la dame derri�re tout �a. " LE SOLEIL a l'honneur de vous la pr�senter, avec sa bonhomie et son grand sourire passe-partout. Jeanine Lethiecq-Desrochers habite ce logement depuis 1986, et elle le d�core ainsi depuis aussi longtemps.

" J'habitais autrefois de l'autre c�t� de la rue. Le propri�taire m'a envoy�e pour faire place � son gar�on. Je suis d�m�nag�e en face, voil� tout ", raconte cette m�re de six enfants et grand-m�re de 10 petits-enfants qui se trouve bien vilaine en photo. Trouvez-vous ?

Les ruelles de Limoilou ne sont pas un accident de la nature, � que non. Elles sont m�me le r�sultat d'une extr�me planification. Le grand promoteur immobilier du d�but XXe si�cle, Quebec Land, les a minutieusement am�nag�es derri�re les grandes maisons en rang�e qu'il a alors construites dans Limoilou. La strat�gie, encore aussi payante aujourd'hui, consistait � permettre une vie de quartier prot�g�e du vent et du va-et-vient de la rue. Dans certains cas, elle a m�me donn� naissance � une sorte de serres chaudes qui allonge l'�t� de beaucoup.

Les ruelles orphelines

La disparition de Quebec Land a eu cet effet pour le moins bizarre, voire farfelu : 50 des 70 ruelles orphelines de Limoilou sont tomb�es entre les mains du Curateur public du Qu�bec, faute de propri�taires ou de mandataires. " Ce qui ne correspond pas vraiment � notre mandat, celui de nous occuper de personnes, dit son porte-parole Pierre Verge. Le Curateur n'est quand m�me pas pour se mettre � faire de la voirie ! "

La Ville de Qu�bec serait pr�te � les annexer... moyennant une dot gouvernementale. Elle ne veut pas payer seule les 3 millions $ de travaux de r�fection qu'elle estime n�cessaires tout de suite. Michel Filteau, comme bien d'autres, a une fa�on toute limoilienne de voir les choses. " Les ruelles, lance-t-il, sont le paradis sur terre, les milliards de dollars en moins ! "

Mais ce qui a le plus chang� dans les ruelles de Limoilou, ce n'est pas surtout l'esprit coop�ratif, la d�molition des vieux hangars, l'arriv�e de piscines, etc. Devinez ? Ce qui a le plus chang�, c'est la forte diminution des enfants. Michel Filteau incarne parfaitement cette d�croissance. Il fut �lev� dans les ruelles aux c�t�s de cinq fr�res et soeurs. Et lui-m�me n'a eu que deux enfants.

L'enfant de la balle dispara�t tranquillement, en m�me temps que l'enfant tout court. Peut-�tre qu'un jour, les ruelles de Limoilou ne deviendront plus qu'un circuit touristique alternatif pour banlieusards branch�s ?



Alain Bouchard, 16 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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Et pourquoi pas un stade de France... � Qu�bec ?
Par Francis Vachon
Comme Jean-Paul L'Allier, le conseiller de l'opposition Daniel Dupuis a lui aussi sa petite id�e sur la fa�on dont la France peut comm�morer le 400e de la capitale : la construction d'un stade de France... � Qu�bec.

M. Dupuis a fait sa suggestion hier soir au conseil municipal, compte tenu que les travaux de construction d'un complexe de soccer � Sainte-Foy sont au point mort, faute de financement.

On aura compris qu'il ne s'agit pas d'un stade gigantesque comme celui de Paris. "Cinquante millions $, 60 M $, on ne sait pas o� on en est rendu. On pourrait mettre 25 M $ de moins dans une structure de b�ton pour un stade, commandit� par la France, utilis� par la jeunesse", a soutenu M. Dupuis.

"Ce n'est pas une structure, mais un am�nagement urbain", a r�pliqu� le maire L'Allier. Il a rappel� qu'il s'agit tout de m�me de bretelles d'acc�s qui n'ont jamais servi - et qui arrivent directement dans la falaise - et pour lesquelles il faudra bient�t investir des millions $ en entretien. "L'occasion �tait belle pour faire un am�nagement complet" avec un parc dans le dernier trou de l'am�nagement de Saint-Roch et de r�parer les erreurs du pass�.

La Ville de Qu�bec a sugg�r� � la France il y a d�j� plusieurs mois de faire une place publique pour 2008 et lui a propos� le site sous les bretelles de l'autoroute Dufferin.

Le maire de Qu�bec a r�v�l� du m�me souffle que le projet �tait loin des sommes avanc�es. Notamment parce qu'il semble acquis que le monument pr�vu en haut de Place de France sera � un autre endroit et commandit� par l'entreprise priv�e.

Quant au complexe de soccer d�j� pr�vu par la Ville � Sainte-Foy, on travaille en ce moment � un partenariat public-priv� - les fameux PPP du gouvernement provincial.

"L'escalier, c'est devenu une caricature. On a fait cette demande dans un but de comm�moration, pour que les Fran�ais puissent t�moigner de l'estime qu'ils nous portent depuis quatre si�cles", a expliqu� le maire L'Allier.

Il s'est rem�mor� volontiers qu'� une certaine �poque, l'opposition avait ridiculis� la volont� de la Ville d'enlever le b�ton de la rivi�re Saint-Charles pour l'am�nager. "On disait que les rats allaient envahir Limoilou... �a s'est av�r� un bon choix."

On a aussi d�cri�, dit-il, le parc Saint-Roch, qui a co�t� 4,5 M $ et qui est devenu un signal pour la relance du quartier. "Qu�bec, l'ancienne ville, a investi 75 M $ dans Saint-Roch. Les nouvelles taxes nous donnent un revenu annuel r�curent de 9 %. C'est pas pire comme placement. Il n'y a pas une banque qui donne �a."

En somme, il est dans la nature de ce genre de projets de provoquer des lev�es de boucliers et de susciter la controverse. Comme, souligne le maire, a d� provoquer des hauts cris le cadeau offert par Ottawa � la Ville de Qu�bec pour ses 300 ans : les plaines d'Abraham.



�ric Moreault, 18 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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17 mai 2004

Le peuple a parl� : GT de Qu�bec urbain le 20 mai au MO
Par Francis Vachon

Jeudi 20 mai � 19h00 � la Taverne urbaine MO (par Charest ou par le Mail, c'est � c�t� du Ashton), il y aura un GT (un quoi?) des lecteurs de Qu�bec urbain.

Tout le monde est invit�, m�me ceux qui ne font que lire sans �crire de commentaires. Il s'agit d'une petite soir�e sans pr�tention autour d'une bi�re, question de discuter de tout et de rien (mais surtout probablement beaucoup d'urbanisme!) autour d'une bonne bi�re.

Pour reconna�tre le groupe, vous n'aurez qu'� suivre le mec qui ressemble � ceci (barbe optionnelle selon le go�t du jour). Si tout comme moi vous n'�tes pas physionomiste, il y aura sur la table une copie du livre � Qu�bec, Les images t�moignent � qui a �t� une bonne source d'inspiration pour mes voyages dans le temps.

Vous y serez?

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Boston : Souvenir de voyage
Par Francis Vachon

Ah! Boston! Ton State House, tes �coles, tes �glises � m�me, et surtout, lorsque transform�e en salle de th��tre : tout est joli chez toi.

Je me souviendrai longtemps de Quincy market et du marching band qui nous y a diverties.

Concord, ta petite soeur du New-Hampshire, n'est pas vilaine non plus.

See you soon honey!

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13 mai 2004

Pause!
Par Francis Vachon
Voyage, voyage plus loin que la nuit et le jour
Voyage, voyage dans l'espace inou� de l'amour
Voyage, voyage sur l'eau sacre d'un fleuve indien
Voyage, voyage et jamais ne revienne
(Voyage, voyage, Desireless)

D�part aujourd�hui pour Boston. Pas de mise � jour avant lundi. Soyez sage!

Et tien.. Pendant mon absence, profitez de la section commentaire de ce billet pour me dire si vous seriez int�resser � prendre une petite bi�re de fa�on tout � fait informelle, question d�enfin se voir � en personne � (m�me si le hasard � fait que j�ai d�j� rencontr� certains d�entre vous). Sur semaine? La fin de semaine? Ma premi�re id�e : au MO samedi 22

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12 mai 2004

Voyage dans le temps : Place Jacques-Cartier (1928)
Par Francis Vachon

Place Jacques-Cartier (1928)

En 1847, l'on ouvre le march� Jacques-Cartier dans le quartier Saint-Roch. L'architecte Charles Baillairg� �rige une premi�re halle, en 1857, entre les rues Saint-Joseph et Saint-Fran�ois. � l'�tage, entre 1871 et 1911, la salle vibre au son des spectacles de th��tre, d'op�rettes et de vari�t�s offerts par des artistes fran�ais. Incendi�e le 26 novembre 1911, elle est remplac�e par un carr� de pelouse avec, en son centre, une statue de Jacques-Cartier offerte par la ville de Saint-Malo en 1924. Entre les rues Saint-Joseph et Notre-Dame-des-Anges, l'on construit en 1866 une seconde halle. D�molie en 1912, pour y construire l'�difice de la Quebec Power, Le Merger, devenu, aujourd'hui, [un bureau d'arrondissement de la ville de Qu�bec]. Au temps de sa splendeur, l'H�tel Saint-Roch offre des services de qualit� � la population, aux commer�ants et aux voyageurs. En 1974, il tombe sous le pic des d�molisseurs et, depuis 1983, la biblioth�que Gabrielle-Roy occupe son emplacement

Source: Calendrier de vues anciennes (Soci�t� historique de Qu�bec), 1993

Photo revisit�e en mai 2004

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Sc�ne urbaine: On ne choisit pas ses voisins...
Par Francis Vachon

On ne choisit pas ses voisins...

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Agrandissement de la biblioth�que Monique-Corriveau
Par Francis Vachon

La Ville de Qu�bec a annonc� aujourd'hui qu'elle ira de l'avant avec le projet d'agrandissement de la biblioth�que Monique-Corriveau, situ�e dans l'arrondissement de Sainte-Foy�Sillery. Son comit� ex�cutif recommandera d'ailleurs au conseil municipal d'investir 500 000 $ au cours des prochaines semaines pour compl�ter la phase de planification, soit l'avant-projet et les �tudes pr�paratoires, et pour entreprendre la phase de r�alisation des travaux, par le lancement d'un concours d'architecture.

Construite en 1968, la biblioth�que Monique-Corriveau a quadrupl� sa collection au cours de ses 30 premi�res ann�es d'activit�s, soit de 1969 � 1999. Cons�quemment, des �tudes r�alis�es en 1995 et en 2001 d�montraient que la superficie restreinte de l'�difice actuel rendait cette biblioth�que de moins en moins fonctionnelle et compromettait son d�veloppement.

Importante hausse des abonnements

Depuis sa cr�ation, la Ville nouvelle a permis la gratuit� de l'abonnement au r�seau des biblioth�ques de la Ville de Qu�bec. Le nombre de ses abonn�s a alors explos�, affichant une hausse de 30 % pour l'ensemble du territoire. La population confirmait ainsi sa volont� de fr�quenter ces �tablissements. Dans cette foul�e, la biblioth�que Monique-Corriveau a �galement enregistr� une augmentation de ses abonnements et de sa fr�quentation. Son agrandissement est donc devenu imp�ratif.

La Ville de Qu�bec a inscrit dans ses deux derniers programmes triennaux d'immobilisations (PTI) le r�am�nagement de la biblioth�que Monique-Corriveau. Des investissements totaux de 1,8 million $ ont �t� pr�vus pour cette p�riode. D'autres montants devront �tre inclus dans le prochain PTI afin de compl�ter le financement de ce projet.

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Mountain Equipment Coop ouvre ses portes
Par Francis Vachon
Mountain Equipment Coop (MEC) a investi 3 millions $ � Qu�bec tout en cr�ant 40 emplois. Hier la boutique nature et plein air - la neuvi�me du genre au Canada - ouvrait officiellement ses portes � l'angle de La Couronne et de Saint-Joseph.
Reconnu pour son parti pris envers l'environnement, la direction de MEC Canada avait toutefois retard� son arriv�e � Qu�bec afin de franciser correctement 700 000 mots de vocabulaire relatifs au plein air, aux ventes, � l'administration et aux programmes de formation de ses employ�s. Un effort que l'Office de la langue fran�aise a d'ailleurs soulign� en lui d�cernant le "M�rite du fran�ais 2004".

Or, pour immortaliser leur pr�sence dans la capitale, quatre kayakistes, choisis parmi les employ�s de MEC, �taient partis de Montr�al le 5 mai avec pour mission d'apporter la clef du magasin au directeur Yves Leduc qui, incidemment, les attendait, hier matin, � la marina Saint-Roch en compagnie de M. Peter Robinson, pdg de Mountain Equipment Canada.

Fond�e en 1971 par quatre �tudiants de Vancouver, MEC est devenu au fil des ans la plus grande coop�rative de consommation g�r�e par ses membres, qui sont 2 millions au Canada et 14 000 dans la grande r�gion de Qu�bec.

A l'instigation de ses coop�rants, la compagnie se distingue par ses politiques de d�veloppement durable, de protection de

l'environnement et de s�lection de fournisseurs qui en font un phare dans son domaine. Chaque produit �tiquet� se veut un symbole d'�quit� et de justice sociale. Dans cette m�me veine, l'entreprise a fait don de 650 000 $ � divers organismes humanitaires, l'an dernier.



Lise Fournier, 12 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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11 mai 2004

La place du sport � Qu�bec?
Par Francis Vachon

Parfois, je me demande quelle place occupe la culture et le divertissement de masse chez les dirigeants de Qu�bec.

Qu�bec vient de se faire octroyer conjointement avec Halifax les championnats du monde de hockey. La finale et la plupart des matchs importants devraient avoir lieu � Qu�bec. Mais dans quelle sorte d'ar�na?

Le Colis� tombe en morceau, les bancs sont d'un inconfort total, surtout pour les personnes plus grandes que la moyenne. Le si�ge en bois de la rang�e d'en avant vient nous couper la circulation dans les genoux.

La ville a-t-elle l'intention de profiter de cet �v�nement pour rafistoler sa bicoque? Quelques coups de pinceau et peut-�tre quelques bricolages de plomberie, mais sans plus. Le tableau indicateur est plus vieux que moi et est hors norme. Va-t-on le changer? Niet! Sauf, � d�clar� Claude Larose, si un autre ar�na d�sire vendre le sien. En claire, nous aurons peut-�tre droit � un tableau indicateur neuf, mais usag�. Quelle vision!

Pendant ce temps, Winnipeg, ville de taille semblable � Qu�bec et qui a perdu son club de hockey pratiquement en m�me temps que nous, est � construire un nouvel ar�na moderne. Qui a dit que Winnipeg �tait une ville � platte � o� il ne se passait rien?

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J'allais presque oublier de vous dire...
Par Francis Vachon

... Que Qu�bec urbain f�te ses trois ans aujourd'hui!

Un loisir co�teux (c'est pas donn� des photos historiques!), mais oh combien stimulant.

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Voyage dans le temps : Coin St-Vallier et de la Couronne (1926)
Par Francis Vachon

Coin St-Vallier et de la Couronne (1926)

Photo revisit�e en mai 2004

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Qu�bec vu d'en haut : Place Cartier
Par Francis Vachon

Place Cartier

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10 mai 2004

L'am�nagement du territoire, ou la vraie nature des regroupements
Par Francis Vachon

Cela fait maintenant environ trois ans que l'on entend parler des fusions municipales. Autant avant ces fusions que lors du pr�sent d�bat sur les d�fusions, c'est la m�me rengaine. Les taxes. L'argent. Les taxes. Accessoirement, comme pour montrer que ce n'est pas juste � cause des taxes qu'on est pour la d�fusion, on parle des � services � qui seraient maintenant moindres.

Personnellement, il me semble que le principe des fusions n'a rien � voir avec un meilleur partage des d�penses et des revenus � travers l'ensemble des citoyens de la r�gion.

Le Soleil a bien expliqu� ma vision dans un article publi� samedi.

S'il y a un terrain o� pro-fusions et d�fusionnistes peuvent se rejoindre, c'est bien celui de l'am�nagement du territoire. Des efforts coordonn�s permettraient � la Ville de Qu�bec, mais aussi � la r�gion, un d�veloppement plus efficace, coh�rent, responsable et durable.

On n'a pas r�invent� la roue : il y avait d�j�, � l'�poque de la Communaut� urbaine de Qu�bec (CUQ), un sch�ma d'am�nagement du territoire pour la r�gion. Mais toutes les bonnes intentions qu'il contenait �taient trop souvent mises de c�t� � la faveur de tractations et d'alliances strat�giques : "Permets-moi un d�veloppement r�sidentiel, j'appuierai ta grande surface." C'�tait le "chacun pour soi et chacun chez soi".

Le sch�ma guide les interventions d'une ville sur son territoire en mati�re de logement, d'agriculture, de diversification �conomique, de transport, etc. Or, avant le regroupement, il �tait plus difficile d'avoir une vue ensemble. On oubliait parfois des zones, surtout aux fronti�res, qui restaient en friche ou qui p�riclitaient, comme le secteur D'Estimauville.

Mais plus encore, "nous allons pouvoir d�velopper une vision pour de grands projets", estime Odile Roy, responsable de l'am�nagement du territoire au sein de l'ex�cutif de la Ville de Qu�bec.

Les d�fusionnistes pr�conisent une mosa�que de municipalit�s, mais reconnaissent que le sch�ma est une responsabilit� r�gionale.

Car abolir les fronti�res entre les municipalit�s permet de dresser un inventaire des terrains vacants, tant dans les centres-villes que dans les banlieues, afin de donner priorit� au d�veloppement de ces secteurs et limiter l'�talement urbain. On �vite ainsi l'implantation d'infrastructures co�teuses et on maximise celles qui sont d�j� install�es.

Qu�bec est pass� � l'acte depuis avec ses zones prioritaires de d�veloppement r�sidentiel. L'�tablissement de celles-ci permettra �galement, croit-on, une protection plus ad�quate des milieux naturels. La Ville s'est d'ailleurs dot�e d'un plan directeur de protection et de mise en valeur de ceux-ci et de la for�t urbaine.

Il est aussi plus facile d'assurer la continuit�, par exemple, entre le centre-ville de Qu�bec et le plateau de Sainte-Foy. "On ne vit plus une concurrence, mais un d�veloppement en axe qui favorisera aussi le d�ploiement du transport en commun", illustre Mme Roy.

Parlant de concurrence, la politique de gestion des parcs industriels a permis d'�liminer celle-ci et de faire augmenter le prix de vente des terrains industriels dans certains secteurs, � Saint-Augustin, par exemple.

Autre action pos�e en am�nagement du territoire : le moratoire sur les grandes surfaces. De cette fa�on, la Ville peut juger du meilleur endroit pour les installer et limiter les r�percussions sur le commerce local, le transport et l'environnement.

Avec le regroupement, Qu�bec cherche � se donner les moyens de ses ambitions en mati�re d'intervention : la ville nouvelle a plus de ressources, tant financi�res que techniques, pour adopter une certaine unit� dans l'urbanisme qui tient compte des sp�cificit�s locales et s'adapte � chacune des r�alit�s.

La revitalisation annonc�e de la rue Racine, par exemple, dans Loretteville, o� on "importe" le programme d'aide � la r�novation des fa�ades commerciales et r�sidentielles de Saint-Roch.

Une fois le plan directeur d�pos�, en d�cembre, et adopt�, celui-ci fera partie du futur sch�ma d'am�nagement et de d�veloppement �conomique de la Communaut� m�tropolitaine de Qu�bec (pr�vu pour 2006). Pour r�aliser le sch�ma, les �lus des 26 municipalit�s de la CMQ s'attaqueront � cinq th�mes vitaux pour la r�gion : l'�conomie, l'environnement, le social, l'international et l'organisation du territoire.

A l'�chelle de la ville d'abord, puis de la r�gion ensuite, les �lus souhaitent que ces sch�mas permettront � Qu�bec de se donner un r�le de chef de file, un exemple � suivre en mati�re de d�veloppement.

"Ce sont des moyens qu'on s'est donn� pour atteindre des objectifs de d�veloppement durable et environnementaux", r�sume Odile Roy.



�ric Moreault, 8 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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09 mai 2004

Voyage dans le temps : Coin Caron et Charest (1912)
Par Francis Vachon

Coin Caron et Charest (1912)

Tra�neau utilis� en 1912 par la compagnie Bell pour faire la promotion du service interurbain � Qu�bec. Le groupe se trouve sur la rue Caron au coin du boulevard Charest. � l'arri�re-plan, on aper�oit l'�glise Jacques-Cartier

Source: Calendrier de photo anciennes (Soci�t� historique de Qu�bec), 1983

Photo revisit�e en mai 2004

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Sc�ne urbaine: Apocalypse
Par Francis Vachon

36 heures apr�s que l'enfer se soit d�cha�n� sur St-Sauveur, les curieux �taient abondants et une d�sagr�able odeur de suie s'impr�gnait toujours dans les poumons.



Apocalypse � St-Sauveur Apocalypse � St-Sauveur

Cinq b�timents annihil�s.

Une trentaine de personnes catastroph�es.

Ne nous faisons pas d'illusion. Nous sommes dans un des quartiers les plus pauvres de Qu�bec, l� o� vivre sous le seuil de la pauvret� est la norme : la plupart de ces afflig�s n'�taient probablement pas assur�s.

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08 mai 2004

Qu�bec vu d'en haut : Coin Charest et de la Chapelle
Par Francis Vachon

Coin Charest et de la Chapelle

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Sc�ne urbaine: Le tracel de Cap-Rouge
Par Francis Vachon

Le tracel de Cap-Rouge

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07 mai 2004

Qu�bec vu d'en haut : Loews le Concorde
Par Francis Vachon

Loews le Concorde

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Sc�ne urbaine: Lecture au soleil
Par Francis Vachon

Lecture au soleil

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La rotonde du stationnement Cartier sera reconstruite
Par Francis Vachon

� partir de la semaine prochaine, la rotonde du stationnement Cartier, qui s'�tait effondr�e l'�t� pass�, sera reconstruite. Les travaux devraient �tre termin�s pour le mois d'ao�t.

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Agora du Vieux-Port : un projet d�concertant
Par Francis Vachon
La plus belle fa�on de d�couvrir Qu�bec, c'est par son fleuve quand on contourne l'�le d'Orl�ans. Depuis Sainte-P�tronille, on voit s'�lever, tel un Gibraltar, le Ch�teau qui d�coupe ses toits de dentelle cuivr�s sur fond de ciel bleu. A sa droite, les lanternes magnifiques du Vieux-S�minaire, enrob�es dans leur aluminium, �clatent au soleil comme des miroirs. En contrebas de la falaise, au premier plan, on aper�oit l'ancien �difice des Douanes avec son alignement de colonnes n�o-classiques et son d�me de cuivre sobre et �l�gant. C'est l'endroit o�, autrefois, les capitaines faisaient escale pour s'enregistrer au passage, un arr�t oblig�. Les images anciennes nous montrent le b�timent dominant un large et long emmarchement de pierre qui �mergeait de l'eau, intemporel. L'arriv�e sur Qu�bec y est encore aujourd'hui l'une des sc�nes les plus spectaculaires qui soient. Les croisi�ristes l'ont compris et font de plus en plus de Qu�bec une destination de choix.

En 1984, des architectes et des administrateurs, sans doute bien intentionn�s mais mal inspir�s, projet�rent la construction, devant cette vieille Douane, d'un �difice triangulaire de deux �tages, en b�ton et verre, l'�difice du Havre. Cet �difice �tait reli� aux hangars voisins par des passerelles dont l'inutilit� et la lourdeur en faisaient une disgr�ce � la fa�ade m�me d'un site inscrit au patrimoine mondial. Elles ont vite disparu du paysage une fois la f�te termin�e.

Entre la Douane et l'�difice du Havre, on am�nagea une sc�ne au coeur d'un espace nomm� Agora destin�e � offrir aux usagers du Vieux-Port un lieu de d�tente et d'�coute de belles musiques. Avec ses cascades d'eau et ses paliers profonds, l'am�nagement �tait con�u pour rappeler la pr�sence ancienne des emmarchements de la Douane. La sc�ne elle-m�me �tait ronde avec un chapiteau qui en suivait le trac� et qui, � demande, s'�levait et se refermait sur lui-m�me comme une hu�tre, question de ne pas encombrer inutilement un si beau point de vue. La sc�ne n'�tait pas grande ni l'�quipement tr�s robuste, comme pour indiquer que cet espace �tait d'abord destin� � des productions de petit et moyen format, adapt�es � l'esprit du lieu.

L'�difice du Havre offrait l'avantage d'abriter les �quipements audio et les appareils d'�clairage pour la sc�ne. Ce n'�tait toutefois pas un b�timent �l�gant et il avait le grave d�faut de fermer la perspective depuis le fleuve vers la Douane. C'est un peu comme si votre voisin d�cidait de construire son cabanon de jardin devant l'entr�e principale de sa r�sidence. Une fois les passerelles disparues, les autorit�s municipales, apr�s des ann�es d'efforts, ont finalement convaincu Travaux Publics Canada et la Soci�t� du Port de Qu�bec de proc�der � sa d�molition. Quel ne fut pas notre plaisir de renouer avec la pr�sence dans la silhouette du port de cette vieille Douane, monument �l�gant de pierre grise sculpt�e, empreint d'une grande s�r�nit�.

Reste l'Agora et sa sc�ne. Sans doute un mauvais choix au d�part car les nombreux essais et les multiples �checs qui ont marqu� sa courte histoire montrent qu'il a �t� construit au mauvais endroit : il est soit trop grand, soit trop petit. Il n'�tait pas pr�vu � l'origine qu'on y pr�senterait des spectacles � billetterie, aussi a-t-il fallu inventer un �cran hideux pour forcer ceux qui voulaient voir autant qu'entendre � payer leur place. Les acc�s sont difficiles, le stationnement insuffisant et les si�ges inconfortables. De toute �vidence, tous les motifs sont r�unis pour en terminer avec cet �quipement devenu lui aussi inutile et encombrant.

Mais voil� que non ! Voil� que des "visionnaires" nous annoncent qu'ils ont eu la g�niale id�e de transformer le tout en grande sc�ne, en bar � bi�re, o� tr�neront des ferrailles monstrueuses comme on en voit sur les Plaines pendant les f�tes de la Saint-Jean et le Festival d'�t� et qu'on ne tol�rerait jamais qu'elles y demeurent un soir de plus. Ici, dans le Vieux-Port, on s'installe � demeure. Que papa et maman et tous ceux que la musique rock ennuie aillent se faire voir ailleurs. Le Vieux-Port appartient � une administration, pas au public, et qu'on se le dise ! Tant pis pour les promeneurs, pour la qualit� de vie dans le quartier, pour les probl�mes de circulation et de stationnement, ce qu'il faut, c'est "exploiter le site".

�tonnant que ce projet ne suscite pas davantage de r�actions dans la population comme chez nos �lus. Si le combat pour �viter la construction de la nouvelle passerelle du hangar d'accueil des croisi�ristes avait, d�s le d�part, du plomb dans l'aile parce qu'il est difficile de s'opposer � l'utilisation de quais pour accueillir des bateaux, fussent-ils gros et encombrants, il est autrement plus ais� de d�noncer un projet qui est tout � fait �tranger � l'usage qu'on devrait faire d'un site aussi rare que pr�cieux, et qui pourrait se trouver tellement mieux servi sur des terrains comme ceux d'Expo Cit� ou du parc Chauveau, par exemple.

Ce projet me d�concerte depuis son annonce, il y a quelques mois : j'ai cette vision anachronique d'une vieille Douane camoufl�e derri�re une structure tout droit sortie de Star Wars, comme on nous l'a montr� dans les m�dias. Comme si votre voisin d�cidait de permettre � son fils d'installer en permanence devant l'entr�e principale de sa maison ses �quipements de cin�ma maison pour y pr�senter, quand bon lui semble, les spectacles de son choix, aux heures de son choix et au volume de son choix. Une cl�ture de huit pieds avec �a? Car, faut-il le rappeler, la Douane est bien situ�e � l'entr�e principale de la ville, comme toutes les douanes du monde.

Voici un aper�u de ce qu'on pouvait lire dans LE SOLEIL du 21 avril 2004 : "Slayer � l'Agora de Qu�bec - Le groupe Slayer revient dans la Vieille Capitale, ce 14 juin � Qu�bec. Attendez-vous � une puissante secousse trash m�tal, le tout arros� par l'esprit provocateur et enflamm� du band le plus respect� des fans de m�tal. A la fois hostile et visc�ral, le style musical de Slayer ne passe vraiment pas inaper�u. Etc. etc."

Voil� qui annonce un �t� calme et serein...

Michel Bonnette

Urbaniste, l'auteur a �t� le directeur du programme de conservation et de mise en valeur du Vieux-Qu�bec et directeur scientifique au sein de l'Organisation des villes du patrimoine mondial. Il est adjoint du titulaire de la Chaire UNESCO en patrimoine culturel � l'Universit� Laval.



7 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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06 mai 2004

Qu�bec vu d'en haut : la tour du Parlement
Par Francis Vachon

la tour du Parlement

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Sc�ne urbaine: Nid
Par Francis Vachon

Nid

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Le projet de l'immeuble IBM/LGS n'est pas encore mort
Par Francis Vachon

Rappelons les faits : La Soci�t� en commandite du Pont annon�ait l'an pass� la construction d'un immeuble au coin Dorchester et Charest. LGS, une filiale d'IBM, devait quitter ses locaux de Place Laurier pour occuper ce nouvel �difice. Les travaux commencent avec la destruction rapide de trois des cinq �difices en d�cr�pitude occupant l'espace convoit�.

Les deux autres �difices restent debout, mais on commence tout de m�me � creuser sur la portion occup�e par les trois immeubles d�truits. Puis, l'excavation cesse et des pancartes � � vendre � apparaissent sur les deux immeubles toujours debout. On va m�me jusqu'� boucher le trou d�j� creus�.

C'est � partir de l� qu'une bonne quinzaine de courriels me sont parvenus, me demandant ce qui se passait.

Le Journal de Qu�bec r�pond ce matin � cette question.

Un litige est survenu avec le propri�taire du quatri�me �difice. Michel Guay, le propri�taire en question, � a intent� une action en passation de titre en Cour sup�rieure contre la soci�t� du Pont�.

Le promoteur de l'immeuble IBM/LSG, Richard Thibault, ne lance cependant pas la serviette. � on se donne jusqu'� l'automne. Sinon, on va garder le terrain �, a-t-il dit en entrevue au Journal de Qu�bec.

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Des r�novations au petit et au � grand � Colis�e?
Par Francis Vachon

En candidature conjointe avec Halifax, Qu�bec a obtenu la pr�sentation des championnats mondiaux de hockey 2008. Il �tait d�j� pr�vu de changer le tableau indicateur tr�s bient�t, mais on a annonc� que d'autres am�liorations seraient �tudi�es en pr�vision de cette comp�tition.

De plus, Qu�bec analysera la possibilit� de moderniser le Pavillon des sports, le petit Colis�e, pour en faire une patinoire de grandeur olympique. Il servirait de lieu d'entra�nement lors de ces championnats. Il pourrait ensuite �tre utilis� pour des comp�titions de patinage courte piste, curling, etc.

Toutes ces id�es avaient �t� avanc�es lors de la candidature de Qu�bec pour les championnats de hockey junior. Elles semblaient avoir �t� mises sur la glace lorsque le privil�ge d'�tre l'h�te du tournoi avait �chapp� � la vieille Capitale.

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05 mai 2004

Sc�ne urbaine: Lalibert� est dans le ciel
Par Francis Vachon

Lalibert� est dans le ciel

(Des titres en jeu de mots? Journal Voir : sors de ce corps!)

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Qu�bec vu d'en haut : Vanier et St-Sauveur
Par Francis Vachon

Vanier et St-Sauveur

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Portland pave-t-elle la voie pour les magasins du futur?
Par Francis Vachon

Un appartement au dessus d'un magasin entrep�t dans St-Roch, �a vous semble fou comme id�e? Safeway l'a pourtant fait � Portland en Oregon. Ce n'est pas pour demain � Qu�bec, mais on peut toujours r�ver que les m�gas vont se civiliser un jour.

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Premi�re audience sur le prolongement de Du Vallon; Les pros en majorit�
Par Francis Vachon
Plus de 240 personnes, dont la grande majorit� arborait un autocollant en faveur du prolongement de l'autoroute du Vallon, ont assist� � la premi�re des audiences du BAPE, hier.

D�s l'ouverture de la s�ance, qui s'annon�ait chaude, le pr�sident de la commission, Joseph Zayed, �tablissait les r�gles du jeu. "J'ai cru voir que plusieurs portent des �tiquettes. Je veux que vous sachiez que la commission ne fera pas de d�compte. (...) Elle s'int�ressera plut�t aux raisons d'�tre pour ou contre le projet.

"La salle est pleine, le dossier est chaud, a-t-il ajout� ; je me fais un malin plaisir de vous rappeler que nous sommes dans la semaine antistress !" De fait, les participants ont g�n�ralement respect� le d�corum.

A cause de la structure m�me des audiences, les premi�res personnes entendues ont �t� des groupes oppos�s au projet. Ces gens devaient exposer les motifs pour lesquels ils ont demand� au ministre de l'Environnement de tenir des audiences. Protection du parc de l'Escarpement et des milieux humides, nuisance sonore, �talement urbain sont les principaux motifs �voqu�s. "Nous ne pouvons sacrifier un tel espace (l'Escarpement), si essentiel au bien-�tre des citadins, pour le prolongement d'une autoroute dans une ville o� le rapport infrastructure autorouti�re/nombre d'habitants est d�j� parmi les plus �lev�s au monde", a dit Lise Boudreau, au nom du Comit� de protection de l'environnement de Qu�bec (CORPEC).

Les partisans du prolongement avaient pour leur part convoqu� une conf�rence de presse durant la pause de 15 minutes. La Coalition pro- du Vallon compte les jours... depuis les premi�res expropriations de r�sidants le long de l'axe : 11 512 jours exactement. Cette coalition regroupe des citoyens de quatre g�n�rations. "Moi, �a fait 40 ans que j'attends. Il y a eu l'Expo 67. Il y a eu les Jeux olympiques. La crise �conomique. Le d�ficit z�ro, �num�re Pierre Laterri�re, porte-parole de la Coalition. Maintenant, c'est � notre tour."

La Coalition estime aussi que le prolongement est un besoin pour leur quartier : "On a besoin de �a. On n'a pas � venir nous dire comment on doit le g�rer", a lanc� Claudine Martineau. Selon les porte-parole, 15 000 personnes ont sign� des p�titions depuis deux ans et pr�s de 30 000 durant la derni�re d�cennie.

Marc Des Rivi�res, du minist�re des Transports, est venu expliquer le projet. Il s'agit d'un boulevard urbain � quatre voies, avec une bande centrale : "C'est la m�me approche que le boulevard Lebourgneuf." De chaque c�t�, des plantations et des trottoirs. Une piste cyclable du c�t� est. Il reste � choisir si la route traversera le parc lin�aire de l'Escarpement par un passage sup�rieur ou inf�rieur.

Des trottoirs sont aussi pr�vus sous le pont qui enjambera la rivi�re Du Berger.

Une modification a par ailleurs �t� apport�e au trac� initial du tron�on entre Chauveau et Bastien. Cette partie sera d�plac�e d'une centaine de m�tres vers la gauche.

Des voies sont pr�vues pour un passage r�serv� aux autobus. Le R�seau de transport de la Capitale propose d'ailleurs de renforcer le r�seau M�trobus actuel en ajoutant deux nouveaux parcours, dont celui sur le futur Du Vallon.

"�a nous �vitera d'acheter des autos � nos enfants pour qu'ils puissent aller � l'�cole", a lanc� un membre de la Coalition...

Les audiences se poursuivent cet apr�s-midi et ce soir, au centre communautaire Lebourgneuf, sur le boulevard de la Morille.



Anne-Louise Champagne, 5 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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04 mai 2004

Les commerces de ma ville : La taverne urbaine MO
Par Francis Vachon

Finalement, j'y suis all� � cette taverne. Deux fois plut�t qu'une. D�ner sur l'heure du midi, 5 � 7 en fin de journ�e.

Alors, c'est quoi une � taverne urbaine �? Dans le fond, c'est un bar comme un autre, mais avec une touche de nostalgie avec des oeufs et des langues dans le vinaigre, question de faire un clin d'oeil aux tavernes du temps. Cependant, r�duire le MO � cela serait bien triste puisqu'elle a beaucoup plus � offrir.

Pour le lunch, nous avons droit � un menu du jour simple, mais efficace, qui tourne autour de 10 $. Musique t�nue, nourriture tout � fait acceptable sans toutefois casser la baraque. Mais qu'importe? On ne va pas au MO avec la m�me attente qu'en allant chez Serge Bruy�re. Et de toute fa�on, nous sommes dans une taverne, pas dans un resto.

� partir de 17h, nous avons droit � un DJ qui � spine � des � records �, question d'enrober la salle d'une ambiance agr�able. Quelques petites grignotines sont �videmment offertes : nous sommes dans un 5 � 7. �trangement, les frites �taient tr�s bonnes le midi, mais douteuse en fin de journ�e. Les oignons fran�ais, les nachos et autre amuse-gueule �taient par contre plus qu'acceptables.

Le d�cor n'a rien d'extravagant, mais il a tout de m�me sa personnalit�. Des lampes qui changent de couleur au fil du temps, des nappes en papier journal (recouvert d'un plastique; vous ne vous tacherez pas les doigts!) et quelques autres particularit�s.

Touche d'originalit� : certaines tables ont leur propre distributeur de bi�re en f�t. Plus besoin d'attendre la serveuse, on se sert quand on veut, aussi souvent qu'on veut. Ou aussi souvent que notre porte-monnaie le permet puisqu'il y a un compteur permettant de savoir la quantit� de liquide consomm�e. 25 cents l'once, voil� le prix demand�.

120 places � l'int�rieur, bient�t 60 sur la terrasse en construction. Terrasse qui aura vue sur la future place de France (vous savez, les fameux escaliers du 400e?)

Autre point non n�gligeable, le personnel(le) est jeune, joli(e) et sympathique.

J'�tais bien � cet endroit, mais sans trop savoir pourquoi. Et Pouf! �a m'a frapp� en plein visage! Je discutais avec mon amie et, du coin de l'oeil, j'ai aper�u par la fen�tre quelques fumeurs en griller une � l'ext�rieur. OUI! Nous sommes dans un bar non-fumeurs!

Je suis � l'int�rieur, bi�re � la main, et il n'y a aucun smog. Je suis dans un d�bit de boisson, et �a sent bon! Je consomme une bi�re et je peux respirer! Je discute avec une amie en sirotant une bonne broue et je n'ai pas mal au coeur, je n'ai pas mal � la gorge, je n'ai pas mal � la t�te et mon nez ne coule pas! J'esp�re que mon amie ne s'est rien imagin�, car je l'ai alors regard� avec des yeux brillants et un sourire h�b�t�.

Sur le chemin du retour, j'ai senti mon linge. Aussi frais que le matin. Pas besoin de sauter dans la douche en arrivant, pas besoin de cacher mon linge sous la pile dans le panier � lavage. Quelle extase, quel orgasme!

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Le projet d'illumination du pont de Qu�bec pourrait �tre relanc�
Par Francis Vachon
Encore une fois, le projet d'illumination du pont de Qu�bec revient dans l'actualit�. La Chambre de commerce des entrepreneurs de Qu�bec souhaite relancer ce projet, malgr� l'�chec de la premi�re tentative.

C'est le cadeau que les gens d'affaires veulent offrir � la population pour les F�tes du 400e anniversaire de Qu�bec. Toutefois, l'organisme veut d'abord �valuer les co�ts du projet avant d'aller de l'avant. On se rappelle que le premier projet d'illumination du pont, en 2001, s'�tait sold� par un �chec. L'intensit� des projecteurs �tait tellement faible qu'il �tait difficile de voir le pont du boulevard Champlain.

Suite du texte sur Radio-Canada

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Des consultations publiques pour le march� du Vieux-Port
Par Francis Vachon
Il y a cinq ans, la Ville et le Conseil r�gional de concertation et de d�veloppement ont investi 500 000 $ dans un projet pr�sent� par la Coop�rative des horticulteurs pour revitaliser le march� du Vieux-Port. Peu de personnes s'�taient alors int�ress�es � cette d�pense inutile pour financer un projet qui n'avait aucune chance de r�ussite. La Coop�rative des horticulteurs a �t� incapable de rencontrer ses obligations et les lieux sont rest�s "vides, froids, isol�s, impersonnels".

Il existe deux march�s publics dans la nouvelle ville de Qu�bec. Celui du Vieux-Port, ouvert � l'ann�e et g�r� par les horticulteurs, co�te plusieurs centaines de milliers de dollars � la Ville. Celui de Sainte-Foy, saisonnier et g�r� par la Ville, fait ses frais et, semble-t-il, rapporte quelques milliers de dollars.

Un march� public est un lieu privil�gi� de rencontres sociales, un attrait touristique, un service public appr�ci� par la population. La Ville, qui en assume le financement, doit veiller sur sa gestion pour s'assurer que ses objectifs sont respect�s. Elle ne devrait jamais s'en remettre � un groupe d'individus qui, sans en poss�der la comp�tence, chercheront � prot�ger leurs propres int�r�ts.

C'est ce qui se passe au march� du Vieux-Port. Un petit groupe d'individus, de l'ext�rieur de la ville, exploitent � leur profit un espace commercial appartenant aux citoyens. Selon le direction de la Coop�rative, le march� "repr�sente un chiffre d'affaires de 12 millions $, et les activit�s commerciales connaissent une augmentation de 20 % par ann�e". Avec un tel montant, n'importe qui ferait fortune ! Pourquoi les utilisateurs du march� du Vieux-Port ne r�ussissent-ils pas � financer leur commerce ?

Le march� n'est plus le seul lieu o� les citadins peuvent

s'approvisionner. Les temps ont chang�. L'objectif premier doit �tre un service � la population. Les horticulteurs doivent comprendre que le march� appartient aux citoyens de Qu�bec. Si la Ville injecte des millions $ dans l'agrandissement du march� du Vieux-Port, il ne faudrait pas que ses activit�s commerciales comp�titionnent celles des entreprises �tablies qui paient leurs taxes sans recevoir de subventions en retour.

On doit dire oui � un march� public au centre-ville, mais � condition qu'il appartienne aux citoyens qui en assurent la presque totalit� du financement. Les d�cisions concernant un investissement de 4 millions $ par la Ville de Qu�bec ne doivent pas �tre prises sans que la population ne soit consult�e. Sa r�ussite ne peut �tre assur�e que si les d�cideurs sont attentifs aux suggestions de tous les intervenants, plus particuli�rement des citoyens, car il s'agit de leur march�.

Paul Daoust

L'auteur est un homme d'affaires. Il a �t� un locataire du march� public de Sainte-Foy.



4 mai 2004. Reproduit avec autorisation

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03 mai 2004

Qu�bec vu d'en haut : For�t clairsem�e de tour � logements et condos
Par Francis Vachon

For�t clairsem�e de tour � logements et condos

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Sc�ne urbaine: R�parations du printemps
Par Francis Vachon

R�parations du printemps

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02 mai 2004

La terrasse Dufferin ferm�e d'ici 4 ans?
Par Francis Vachon

Selon un courriel de G�rald Gobeil:

La Terrasse Dufferin est l'un des sites les plus visit�s � Qu�bec. Par manque d'argent, elle est toutefois dans un bien pi�tre �tat.

Malgr� cette popularit� exceptionnelle, il est possible de constater un d�laissement clair du site. Main courante pourrie, manque de peinture sur des toits, l�endroit a �t� fragilis� par le temps.

Parcs Canada, qui g�re le site, n'a pas les fonds n�cessaires pour repeindre, r�parer et remplacer plusieurs �quipements d�suets. L�organisme f�d�ral ne se cache pas pour avouer que les investissements pour l�esth�tique du lieu sont insuffisants. Parcs Canada dit recevoir r�guli�rement des plaintes � propos de l�esth�tique de la Terrasse Dufferin, mais ce qui importe en premier lieu, c�est la s�curit� publique.

Et r�ponse de mon neveu qui sera guide cet �t�:

Des fonds de 7.4 millions de dollars seraient nec�ssaires pour mener � bien tous les travaux de restauration de la terrasse Dufferin. Malheureusement, les fonds dont dispose Parcs Canada sont tr�s minimes et seulement 100 000 $ par ann�e sont consacr�s pour maintenir le tout. Ce tout, effectivement, n'est toutefois pas un danger...encore. D'ici 4 ans, si tout n'est pas r�gl�, la terrasse devra �tre ferm�e.

Heureusement, un partenariat est en train de se faire entre la ville de Qu�bec, le Patrimoine urbain et Parcs Canada pour une �ventuelle restauration pour les 400 ans de la ville de Qu�bec. C'est r�novations permettraient, entre autres, d'exposer au grand public les ruines du ch�teau Saint-Louis par un sentier sous la terrasses et des plaques de verre sur le dessus. Alors, tout n'est pas perdu!

J'avoue ma grande surprise : je n'avais aucune id�e que la Terrasse �tait dans un si piteux �tat.

Je ne savais pas non plus que les ruines du ch�teau Saint-Louis �taient toujours existantes. Ce serait merveilleux de les mettre en valeur. D'accord pour le sentier, mais je suis moins s�r pour les plaques de verre. Il me semble que ce bien �trange de � marcher sur du verre � sur la terrasse comme on peut le faire en haut de la tour CN...

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Une autre fa�on de d�couvrir Qu�bec
Par Francis Vachon
� Depuis le mois d�octobre, ma classe de cpi correspond avec des �l�ves de la Turquie. Ils doivent faire des visites de la ville de Qu�bec et des activit�s que l�on peut y faire, se documenter, prendre des photos et r�diger des textes. [...] Nos correspondants font de leur coin de pays le m�me travail. Vous pouvez visiter notre site web... �

[Merci � Cl�ment Laberge]

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Qu�bec vu d'en haut : La citadelle et le Calorif�re
Par Francis Vachon

La citadelle et le Calorif�re

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Sc�ne urbaine: Musique!
Par Francis Vachon

Musique!

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Droit d'auteur concernant le mat�riel produit par Qu�bec urbain

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