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Archives pour la catégorie « Arrondissement Beauport »

Projet d’agro-parc: Québec veut acheter les terres des Sœurs de la Charité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 septembre 2021 2 commentaires

Marc-André Gagnon
Journal de Québec

Le gouvernement Legault veut acheter les terres des Sœurs de la Charité pour y réaliser un projet novateur.

Après s’être opposé au dézonage des terres des Sœurs de la Charité à Québec, il y a deux ans, le gouvernement Legault a déposé une offre d’achat formelle pour y développer un parc d’innovation agricole, a appris Le Journal.

Si la congrégation religieuse accepte cette proposition déposée jeudi — elle dispose de 21 jours pour le faire — le gouvernement du Québec deviendra l’unique propriétaire des 211 hectares de terres agricoles enclavées au cœur de l’arrondissement Beauport.

Selon nos informations, le ministère de l’Agriculture souhaite s’inspirer de l’Espagne (Sabadell) et du Vermont (Intervale Center) pour y implanter un « agro-parc » axé sur l’autonomie alimentaire, l’enseignement, la recherche et la préservation de l’héritage historique des lieux.

Bien qu’il ait été impossible de connaître la valeur précise de l’offre, notre Bureau parlementaire a appris qu’elle correspondrait essentiellement à l’évaluation municipale.

La valeur foncière de ces terres anciennes frôlait les 30 millions $ lorsqu’elles ont été rétrocédées en décembre dernier aux Sœurs de la Charité, après l’abandon du projet de « mini-ville » de 6500 unités résidentielles, qui était porté par le promoteur Michel Dallaire, avec l’appui de l’administration Labeaume.

La réalisation de ce projet controversé, sur la table à dessin depuis 2014, passait d’abord par une modification à la vocation agricole des terres, ce que le gouvernement a toujours refusé, deux fois plutôt qu’une, au grand dam de Régis Labeaume.

Enjeu électoral

Avec son offre d’achat, le gouvernement Legault s’invite en quelque sorte dans la campagne électorale municipale, dont l’avenir des terres des Sœurs de la Charité de Québec est un des enjeux.
En mai dernier, le chef de Québec forte et fière, Bruno Marchand, avait promis, advenant sa victoire à la mairie, d’acheter le terrain pour y développer « le plus grand jardin de la ville ».

L’objectif recherché se résumait toutefois à celui d’y empêcher tout développement résidentiel ou commercial.

Québec veut impliquer la Ville et les Sœurs de la Charité dans le développement de son concept.

Le ministère envisage notamment la possibilité de vendre les produits agricoles du futur agro-parc au Grand Marché de Québec et d’utiliser les fertilisants provenant du Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec.

Il suggère également d’intégrer un parcours historique et pédagogique sur l’héritage agricole des Sœurs de la Charité et souhaite d’éventuels partenariats de recherche avec l’Université Laval.

Il s’agirait d’un jalon posé par le gouvernement afin d’accroître l’autonomie alimentaire du Québec, dont le besoin a été exacerbé avec la fermeture des frontières, pendant la première vague de pandémie.

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Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport.

Un agro-parc sur les terres des Soeurs de la Charité ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 septembre 2021 Commentaires fermés sur Un agro-parc sur les terres des Soeurs de la Charité ?

Source : Marc-André Gagnon, Journal de Québec, le 14 septembre 2021

Après s’être opposé au dézonage des terres des Sœurs de la Charité à Québec, il y a deux ans, le gouvernement Legault a déposé une offre d’achat formelle pour y développer un parc d’innovation agricole, a appris Le Journal.

Si la congrégation religieuse accepte cette proposition déposée jeudi — elle dispose de 21 jours pour le faire — le gouvernement du Québec deviendra l’unique propriétaire des 211 hectares de terres agricoles enclavées au cœur de l’arrondissement Beauport. Selon nos informations, le ministère de l’Agriculture souhaite s’inspirer de l’Espagne (Sabadell) et du Vermont (Intervale Center) pour y implanter un « agro-parc » axé sur l’autonomie alimentaire, l’enseignement, la recherche et la préservation de l’héritage historique des lieux.

Bien qu’il ait été impossible de connaître la valeur précise de l’offre, notre Bureau parlementaire a appris qu’elle correspondrait essentiellement à l’évaluation municipale.

La valeur foncière de ces terres anciennes frôlait les 30 millions $ lorsqu’elles ont été rétrocédées en décembre dernier aux Sœurs de la Charité, après l’abandon du projet de « mini-ville » de 6500 unités résidentielles, qui était porté par le promoteur Michel Dallaire, avec l’appui de l’administration Labeaume.

La réalisation de ce projet controversé, sur la table à dessin depuis 2014, passait d’abord par une modification à la vocation agricole des terres, ce que le gouvernement a toujours refusé, deux fois plutôt qu’une, au grand dam de Régis Labeaume.

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Voir aussi : Arrondissement Beauport, Étalement urbain, Environnement, Nouvel urbanisme, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Appel aux gens de Québec Urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juin 2021 2 commentaires

Bonjour M. Gobeil,

Il se monte présentement un projet de résidence pour personnes âgées à Beauport, dans le secteur du Faubourg du Moulin de Dalcon.

Les seules infos que j’ai sont que ce ne serait pas un Chartwell, contrairement à l’autre bâtiment de Batimo sur Louix XIV et que le nom semble ne pas trop courir les rues car les résidents du quartier et les gars sur le chantier à qui j’ai discuté ne semblait pas le savoir…

Auriez-vous plus d’informations de votre côté ?

Merci !

Voir aussi : Arrondissement Beauport.

Les terres des Soeurs de la Charité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juin 2021 Commentaires fermés sur Les terres des Soeurs de la Charité

Québec, 20 juin 2021

Lettre ouverte Initiée par l’Institut Jean-Garon et Voix citoyenne, cosignée par 30 groupes et 129 itoyens et citoyennes.

à M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
à la Congrégation des Sœurs de la Charité de Québec
aux autorités de la Ville de Québec
aux partis politiques municipaux en campagne électorale à Québec

ASSURER L’AVENIR « NOURRICIER »
DES TERRES DES SŒURS DE LA CHARITÉ,
UN DEVOIR COLLECTIF !

Un important enjeu de société à Québec, et même au Québec, est l’avenir « nourricier » des Terres des Sœurs de la Charité (TSC). Cette congrégation y a opéré pendant plus d’un siècle une ferme associée à l’ex-Centre hospitalier Robert-Giffard. Enclavées dans une agglomération de plus de 600 000 habitants, à six kilomètres du Château Frontenac, ces terres de grande qualité sont cultivées en continu depuis 350 ans.

Aberration pour les « développeurs » d’une époque révolue, cette situation présente pourtant des avenues extraordinaires : sécurité alimentaire, circuits courts, reconnexion ville-agriculture, lutte contre les changements climatiques, éducation et patrimoine, voilà autant de valeurs qu’incarne cette propriété de plus de 200 hectares.

En grande partie grâce à une mobilisation citoyenne remarquable, un projet d’agrandissement du périmètre d’urbanisation incluant les TSC a été rejeté par le gouvernement du Québec en 2019, ce qui a récemment entraîné leur rétrocession à la congrégation par la Société Terres d’espérance.

Ce retournement de situation donne actuellement lieu à diverses réflexions pour bâtir un consensus quant à la vocation future des TSC. Mais un avenir « nourricier » n’est pas encore acquis, malgré ces développements récents porteurs d’espoir.

Il manque un projet fédérateur, susceptible de rallier toutes les bonnes volontés autour de l’objectif d’une vocation agricole de proximité pour, dans un premier temps, mener à une acquisition, vraisemblablement par une fiducie d’utilité sociale agricole (FUSA). Ces terres y seraient ainsi définitivement à l’abri de la spéculation et préservées pour les générations futures. La démarche devrait déboucher sur leur mise en valeur en tant que site exceptionnel d’agriculture urbaine. Avec ce modèle unique en Amérique du Nord, le Québec ferait parler de lui !

Des partenaires essentiels

Pour franchir ce pas de l’acquisition et de la mise en valeur des TSC, le soutien du gouvernement québécois et de la Ville de Québec apparaît essentiel. Un projet « TSC-Nourricier » crédible, novateur et susceptible d’attirer les investissements requis devra s’intégrer à une véritable stratégie d’agriculture urbaine de la Ville de Québec, et être sécurisant et motivant pour les Sœurs de la Charité.

Rappelons certains faits justifiant un solide engagement du gouvernement :

Il a refusé en 2019 d’inclure ces terres zonées agricoles dans le périmètre d’urbanisation de l’agglomération de Québec, rendant ainsi possible la présente réflexion.
Depuis plus d’un an, il incite fortement les Québécois à l’achat local.
Son ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation reconnaît que « les terres des Sœurs de la Charité, par leur qualité agronomique et leur localisation unique, sont des terres agricoles exceptionnelles qui constituent un patrimoine inestimable pour la population québécoise. »[1]
L’avenir des TSC sera un enjeu de la campagne électorale à Québec ; un parti s’est déjà engagé[2]. Nous souhaitons vivement une unanimité autour de cette question pour que l’administration municipale tourne définitivement le dos à l’urbanisation.

Soyons clairs : nous ne demandons pas aux pouvoirs publics d’acquérir cette propriété mais cette option est une possibilité. Des contributions financières significatives de leur part seraient tout au moins normales. Le gouvernement et la Ville pourraient aussi aider de plusieurs manières en accompagnant une démarche vers une agriculture de proximité multiforme (exemples : incubateur d’entreprises bio, recherche, démonstration pour les familles et les écoles).

Enfin, les religieuses pourraient faciliter un retour à la collectivité de ces terres patrimoniales en acceptant de considérer une offre d’achat compatible avec une vocation agricole.

Les Terres des Sœurs de la Charité de Québec ont acquis une valeur de symbole quant à la résistance face à une conception dépassée de l’aménagement urbain. Il faut maintenant qu’elles deviennent emblématiques d’une intégration réussie de l’agriculture en ville pour faire de Québec et du Québec des leaders dans cette voie d’avenir. Un véritable projet de société dont notre communauté a grand besoin !

Nombre de signataires : 160, dont 30 groupes et 130 citoyens et citoyennes

Institut Jean-Garon et Voix citoyenne (initiateurs)

Syndicat UPA Québec-Jacques-Cartier
Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale-Côte-Nord
Union paysanne
Protec-Terre
Les Urbainculteurs
Craque-Bitume
AmiEs de la Terre
Au coin de ma rue, une forêt qui nourrit
Les Incroyables comestibles de Charlesbourg
Croque mon potager – Maizerets
Chantier se nourrir concertation en sécurité alimentaire à Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge
Forêt Charlesbourg
Organisme citoyens Croque ton quartier
Mouvement pour une ville Zéro déchet
Transition Capitale-Nationale
Table citoyenne Littoral Est
Verdir St-Roch
Carrefour d’animation et de participation à un monde ouvert
Accès St-Laurent Beauport.
Cercle citoyen au coeur de Sainte-Foy
Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur
Mouvement des Travailleuses et Travailleurs Chrétiens de la région de Québec
Comité pour densification respectueuse
Coalition pour l’arrondissement historique de Sillery
Collectif La ville que nous voulons
Action Environnement Basses-Laurentides
Regroupement vigilance hydrocarbures Lanaudière (RVHQ)
Comité de citoyens pour l’action climatique et environnementale de Durham-Sud (RVHQ)

Lili Michaud, agronome
Pierre Fournier, agronome
Caroline Dufour-L’Arrivée, agronome, biologiste, M.Sc.
Hélène Alarie, agronome
Manon Boulianne, prof. retr. ass. Sciences sociales – Département d’anthropologie
André Demers, Ph. D. Études urbaines
Patrick Provost et Thierry Lefèvre, coord. regroupement Des Universitaires
Victor H. Ramos, anthropologue, Président honoraire de CASA latino-américaine
Michel O’Neill Ph.D., Professeur émérite, Université Laval
Dr Carol Vachon, Physiologie, B.Sc. Biol. consultant en nutrition
Benoit Limoges, biologiste
Jean-Pierre Amyot, agriculteur
Ann Fiset, agricultrice
Normand Lévesque
Paul Crête
Pierrette Vachon-L’Heureux
Alain D’Eer
Michèle Dumas Paradis
Mbai-Hadji Mbairewaye
Lucie Pelletier
Nadine Galy
Suzanne Cotte
André Bérubé
Ginette Evarts
Hélène Matte
Christiane Gagnon
Anne-louise Fortin
Patricia Shink
Marie-Claude Bourret
Yves Massicotte
Suzie Beaulieu
Céline Mercier
Maurice Gendron
Fernand Trudel
Brigitte La Salle
Hélène Paré
Andrée O’Neill
Ulla Gunst
Jacinthe Bhérer
Nicole Moreau
Alice Guéricolas-Gagné
Carolle Dussault
Jean Lacoursière
Xavier Fonteneau
Daniel Campeau
Sylvie Giroux
Danielle Lafrenière
Raymond Landry
Sonia Gilbert
Mélanie Tremblay pour Kilam Winter (6 ans)
Jean-Paul Lussiaà-Berdou
Christiane Theberge
Khadija Saïd
Lucie Pagé
Germain Cliche
Christiane Desrochers
Gaëtan Tremblay
Marthe Côté
Jean-Yves Bernard
Lise Roy
Pierre-Paul Sénéchal
René Généreux
Serge Morel
Hélène Garant
Yvon Tanguay
Michèle Fournier
Pierre Vagneux
Mary Shee
Yves Carrier
Joanne Watson
Ann Cooper
Louise Vermette
Danielle Roberge
Claire Binet
Hélène Lavallée
Renaud Blais
Roseline Drolet
Paul-André Giguère
Michel Laberge
Christian Loupret
Marie-Émilie Lacroix
Gilles Poirier
Martine Bernier
Lina Savard
Étienne Gravel
Joanie Amyot Marquette
Richard Legeault
Johane Huot
Sophie Gagnon
Véronique Mimeault
Chantal de Verteuil
Catherine Gagnon
Fernand Therrien
Jacques Larose
Lucie Bergeron
Michel Côté
Anne Delpech
Michaël Potvin
Enrico
Anne Potvin
Pierre Drouin
Phyllis Leclerc
Léonce Naud
Hélène Lavallée
Louis-H. Campagna
Danielle Adam
Denis L. Lefebvre
Fernand Dumont
Suzanne Gagnon
Guy Briois
Doris Dion
Mathieu Bonsaint
Marie Céline Domingue
Danielle Beaudoin
Martine Sanfaçon
Jean Falaise
Kay Wolfe-Falaise
Martin Couture
Gisèle St-Pierre
Germain St-Pierre
Diane Marion
Daniel Desroches
Denis Boyer
Michelle Fountaine
Louis Chabot
Sébastien Bouchard
Michel Jacques

[1] Réponse du ministre André Lamontagne à une pétition déposée à l’Assemblée nationale en février 2021 demandant l’achat des TSC par le gouvernement du Québec – mars 2021
[2] Bruno Marchand promet un immense jardin sur les terres des Soeurs de la Charité | JDQ (journaldequebec.com)

Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport.

Nouveau projet: Le Divin

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 avril 2021 Commentaires fermés sur Nouveau projet: Le Divin

Le site internet du projet

La présentation en .pdf du projet à la Ville de Québec

* Merci à un lecteur

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Logement locatif ou social.

Reportage photos : secteur d’Estimauville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 avril 2021 Commentaires fermés sur Reportage photos : secteur d’Estimauville

Petite escapade dans le secteur d’Estimauville. Le projet du nouvel immeuble semble à toutes fins pratique terminé à tout le moins pour l’extérieur.

Immeuble de la CNESST – état des travaux (5).

Tout juste à côté, le projet Destimo est aussi, en bonne voie de se terminer.

Nouveau projet : le Destimo.

À l’arrière, un terrain de jeux a été aménagé pour les enfants dont les familles viendront revitaliser ce secteur.

Finalement, on annonce, un peu plus loin à l’Est sur le boulevard Ste-Anne, le projet du terminus du tramway dont on a déterminé qu’il finira sa course dans l’est à cet endroit.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Écoquartier, Institutionnel, Parc.

Complexe Medicago – état des travaux (3)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 avril 2021 Commentaires fermés sur Complexe Medicago – état des travaux (3)

Quelques clichés de cet énorme projet industriel dans le secteur d’Estimauville.

Complexe Medicago – état des travaux (2)

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Industriel.

Québec et son littoral sous un autre angle

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mars 2021 1 commentaire

Jean Carrier
Beauport Express

La Table citoyenne Littoral Est a terminé un exercice intrigant où elle a demandé, dans le cadre d’un concours, à 21 étudiants universitaires de livrer une vision différente de celle de la Ville de Québec pour le littoral Est.

Les battures de Beauport revues et améliorées de l’équipe gagnante du concours. Photo gracieuseté
«Nous avons divisé les participants en 9 équipes et nous avons présenté les résultats des travaux en février devant 82 personnes. Les alternatives proposées pour remplacer la zone d’innovation technologique et le projet Laurentia sont intéressantes et s’inscrivent parfaitement avec notre vision citoyenne basée sur la démocratie participative, l’écologie et l’inclusion sociale», fait ressortir le fondateur de la Table citoyenne Littoral Est, Simon Parent.

Pour le principal intéressé, le concours représente une façon unique de proposer des alternatives pour redonner l’accès au fleuve. «C’est une tendance qui prend de l’ampleur et que l’on peut voir dans plusieurs villes américaines, dont Boston. Redonner l’accès à l’eau aux citoyens est primordial et je pense que les propositions prennent compte également des changements climatiques qui est un enjeu important pour le futur», précise l’homme âgé de 30 ans.

Penser différemment

Enfouissement de l’autoroute 440, création d’un corridor de biodiversité, création d’un grand parc riverain dans le quartier Maizerets et d’un parc communautaire, revitalisation des battures de Beauport, aménagement d’une bande maritime s’avançant sur l’eau et l’aménagement de sentiers pédestres et cyclistes qui apporteraient un regard renouvelé sur l’usine Stadacona de Papiers White Birch. Les idées originales ne manquent pas pour remplacer le territoire qui est réservé aux deux projets proposés par la Ville de Québec.

Réaliste?

On reproche parfois aux environnementalistes de rêver en couleurs, une image qui fait sourire le designer urbain.

J’estime que notre vision proposée, qui encourage l’économie locale et la création de logements en symbiose avec son environnement, est beaucoup plus réaliste que celle proposée par la Ville. La zone technologique est faite pour encourager les investissements étrangers et n’offre absolument rien pour le logement, qui est un enjeu important dans ce secteur. On connaît également tous les problèmes environnementaux liés au projet Laurentia. Pour nous, c’est ça qui est réaliste.»

L’article

La page Facebook de la Table citoyenne Littoral Est

* Merci au lecteur assidu.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Environnement.

Un parc urbain de 2 millions$ à la Baie de Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 mars 2021 3 commentaires

Judith Desmeules
Le Soleil

Le Port de Québec dévoile le concept de son futur parc urbain dans le secteur de la Baie de Beauport, qui représente un investissement de plus de 2 millions $. Il prévoit planter des «centaines d’arbres».
«Ça mijote depuis quelques années dans notre marmite. On l’a connecté à Laurentia et on est prêts à le présenter», indique le président-directeur général de l’Administration portuaire de Québec Mario Girard, en entrevue avec Le Soleil.

Le parc doit évoluer avec le développement du projet Laurentia et verra donc le jour en 2024.

Ce désir de créer cet espace vert fait partie des engagements pris par le Port de Québec dans son plan d’action de développement durable 2017-2022. Grâce au projet Laurentia, la réalisation du parc urbain est accélérée et bonifiée.

«L’endroit où on veut faire le parc, c’est un endroit qui est sablonneux. Ça prend de la terre pour planter des arbres. Avec Laurentia, on a beaucoup d’excédents de terre. Au lieu d’aller porter cet excédent en camion ailleurs, on l’utilise pour accélérer le développement du parc urbain qui a besoin de beaucoup de terre fine», explique M. Girard.

Le Port aménagera de nouveaux espaces récréatifs et plantera des centaines d’arbres et arbustes. Il rendra verts quelque quatre hectares de terrain de la zone récréotouristique, ce qui représente une superficie égale à cinq terrains de soccer.

L’annonce vient d’ailleurs s’ajouter au projet de réaménagement de la baie de Beauport annoncé en juin 2020.

Avec le parc urbain, le Port propose un aménagement de plusieurs secteurs végétalisés par des espèces indigènes de la forêt boréale, la prairie fleurie et un boisé à arbres feuillus.

«L’objectif, c’est un parc accessible, on veut que ça soit une promenade diversifiée qui met en évidence les différents milieux naturels. Ça va être très éducatif aussi, une belle expérience avec la plage de la baie et la forêt, ça va plaire à tout le monde», soulève M. Girard.

Cette combinaison de différents milieux naturels permettra aussi de développer la biodiversité écosystémique en créant de nouveaux habitats pour la faune de Québec, précise-t-on dans le communiqué dont Le Soleil a obtenu copie jeudi.

Contribuer à une meilleure qualité de l’air

L’annonce du projet ne vient pas sans rappeler la controverse qui entoure le projet Laurentia. Mario Girard continue de défendre le terminal de conteneurs, il juge que ce parc urbain est un autre avantage qui se dessine.

«La grande majorité comprend qu’on fait des développements, on avance. Ils ont bien lu les détails du projet. Il y a d’autres choses qui s’en viennent dans les prochaines semaines. Tout ça pour diminuer l’empreinte des terminaux portuaires», soutient-il.

Le projet Laurentia prévoit entre autres un sol asphalté du secteur, ce qui entrainera des «ilots de chaleur», note M. Girard.

«Avoir un parc à proximité vient régler ce problème de chaleur», explique le pdg de l’Administration portuaire.

«Pour améliorer la qualité de l’air dans Limoilou, l’une des suggestions était de planter des arbres. On vient aussi faire notre part de ce côté-là, en plus de venir contribuer à la carboneutralité du projet Laurentia», ajoute-t-il.

Rappelons que le projet Laurentia veut faire du port de Québec le terminal de conteneurs en eau profonde avec des caractéristiques environnementales se voulant les plus vertes en Amérique du Nord. Il voit le jour grâce à un investissement conjoint de 775 M$.

«Avec la baie de Beauport tout juste à côté du parc, ça va être un endroit pas mal intéressant. Ça va être encore plus populaire et c’est ce qu’on veut. On est fiers de ce secteur-là. D’autres vont nous envier, même à l’international, c’est assez unique», termine Mario Girard.

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Voir aussi : Arrondissement Beauport, Parc.

Des travaux majeurs sur le boulevard Raymond à Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 février 2021 3 commentaires

La Ville de Québec entreprendra en mai prochain la première des deux phases de travaux majeurs qui transformeront en beauté et en fonctionnalité le secteur du boulevard Raymond, auquel sera additionnée une zone industrielle harmonisée à son environnement.

« Les travaux dans le secteur du boulevard Raymond amélioreront grandement une des portes d’entrée du nord et de l’est de l’arrondissement de Beauport, a mentionné M. Régis Labeaume, maire de Québec. En plus de réaménager le boulevard et d’ajouter une piste cyclable, nous développerons la zone industrielle et construirons un mur antibruit au dépôt à neige pour assurer la quiétude des résidants du quartier. Tout le secteur sera revitalisé, et la qualité de vie des citoyens et l’expérience des usagers de la route en seront grandement bonifiées.»

L’ensemble des travaux nécessite un investissement total de 32 millions $.

Des ajouts souterrains et en surface

Les travaux d’ingénierie consisteront principalement à ajouter deux voies de circulation au boulevard Raymond, des voies de virage aux intersections, un trottoir, une piste cyclable et une banquette pour de l’aménagement paysager.

« L’intersection du boulevard Raymond et de l’avenue Larue est empruntée chaque jour par environ 25 000 véhicules, a ajouté M. Jérémie Ernould, conseiller municipal de l’arrondissement de Beauport et membre du comité exécutif responsable des travaux publics. Une mise à jour de l’ensemble des infrastructures était nécessaire et nous en profitons pour redorer de belle façon un secteur qui en avait besoin. »

Des travaux souterrains auront aussi lieu afin de relier le réseau d’aqueduc à la nouvelle zone industrielle. Ces travaux permettront de desservir cette zone en eau potable, tout en sécurisant l’alimentation en eau des citoyens.

Un mur antibruit au dépôt à neige

La construction du mur antibruit, déjà annoncée, s’ajoute à la séquence des travaux de réaménagement du secteur. Longeant le boulevard Louis-XIV, ce mur bordant le dépôt à neige aura une longueur approximative de 1 000 mètres et une hauteur variant entre 4 et 6 mètres.

Élaborés en tenant compte des résultats d’une étude acoustique, le mur ainsi que plusieurs autres mesures d’atténuation réduiront considérablement les sons en provenance du dépôt à neige dans le voisinage.

Une nouvelle rue pour la zone industrielle

Une toute nouvelle rue verra le jour dans la zone industrielle de Beauport, secteur sud. Parallèle au boulevard Raymond, elle sera accessible par le prolongement des rues Adanac et Clémenceau.

Afin d’harmoniser pleinement la zone industrielle à son environnement, il sera nécessaire d’apporter une modification au zonage industriel actuel. Par cette modification, plus restrictive en raison de considérations environnementales, des matériaux absorbants limitant la propagation du son ainsi qu’une plantation d’arbres plus importante seront exigés, et il ne sera pas permis d’y faire de l’entreposage à l’extérieur.

Le processus de consultation publique pour la modification réglementaire à cette modification du zonage débutera en mai, pour une adoption souhaitée en juillet.

Le communiqué et des illustrations des travaux à venir

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Transport.