Source: Raymond Laberge, historien, Québec Hebdo (« Un brin d’histoire avec la Société historique de Québec« ), 3 février 2008.
L’autre jour, mes yeux sont tombés sur la vieille photographie – que tout le monde connaît, je pense – de la rue Saint-Jean à Québec, prise du haut de la porte Saint-Jean, vers 1880, par J.-E. Livernois. Outre les nombreux points d’intérêt de la photo – entre autres, les nombreux véhicules hippomobiles qui se trouvent dans la rue – un petit détail de celle-ci m’a frappé: on y voit des poteaux qui étaient probablement parmi les premiers à supporter des fils électriques dans cette rue, qui fut l’une des premières éclairées par l’électricité à Québec, à la fin du 19e siècle. (…)
Deux années plus tard, soit en 1886, l’éclairage électrique à l’aide de lampes à incandescence nouvellement inventées (en 1878) par l’Américain Thomas Édison, commença à s’implanter dans les rues et les places publiques et, également – à partir d’avril 1887 – dans les résidences et les magasins de la haute et de la basse-ville de Québec. La première compagnie d’éclairage à l’électricité de Québec, la «Canadian Electric Light Co.», vit le jour en 1881, puis, en 1884, ce fut le tour de la «Quebec, Levis Electric Light Co.», qui commença à éclairer les rues de Québec au moyen de l’énergie fournie par deux génératrices à vapeur montées dans des baraques militaires, qui étaient situées tout près de la porte Saint-Jean, dans ce qu’on appelle aujourd’hui «l’îlot de l’Arsenal». (…)
La suite. À consulter aussi, ce billet: Voyage dans le temps: la côte d’Abraham.