Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le stationnement commercial sur la Colline Parlementaire: un règlement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 février 2023 Commentaires fermés sur Le stationnement commercial sur la Colline Parlementaire: un règlement

Le Plan directeur d’aménagement et de développement (PDAD) adopté en 2005 identifie le centre-ville comme l’un des secteurs particuliers de planification où la Ville souhaite poursuivre la consolidation du bâti en interdisant notamment l’exploitation d’un stationnement de surface à des fins commerciales sur terrain vacant. Dans le même esprit, le Programme particulier d’urbanisme (PPU) pour la colline Parlementaire, en vigueur depuis 2010, prévoit également prioriser les projets à dominante résidentielle sur les terrains vacants et réaménager ou construire les sites vacants utilisés à des fins de stationnement. Les récents documents de planification de la Ville, comme la Vision de l’habitation, la Stratégie de développement durable et le Plan de mobilité durable visent par ailleurs à accroître l’attractivité du transport en commun et à faciliter l’intermodalité, tout en dirigeant l’essentiel du développement résidentiel dans les secteurs les mieux desservis par le réseau structurant de transport en commun.

Malgré ces orientations, il s’avère que les dispositions normatives prescrites par le PPU à ce jour ne supportent pas totalement cette vision en ce sens. Elles ne permettent qu’un projet de stationnement commercial exercé à titre principal dans un bâtiment qui occuperait un terrain vacant, sans aucune prédominance résidentielle qui puisse être réalisée. En effet, bien qu’autorisé par les dispositions normatives du PPU, l’usage C30 Stationnement et poste de taxi n’est pas souhaitable comme usage principal pour les terrains vacants ou devenus vacants à la suite de l’entrée en vigueur de ce PPU en 2010, puisqu’il ne permet pas de mettre en oeuvre les objectifs de consolidation du bâti et de priorisation de la fonction résidentielle. Il en résulte que tout en prohibant l’exploitation d’un stationnement extérieur sur un terrain vacant, les normes actuelles permettent paradoxalement la construction de plusieurs étages de stationnement sur ce même terrain vacant à titre d’usage principal au seul motif que ces stationnements seraient intérieurs. Un tel projet constituerait une intervention intensifiant l’usage de l’automobile dans le secteur de la colline Parlementaire sans l’apport d’aucun résident. Il s’agit d’une vision contradictoire aux orientations des instruments de planification.

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Voir aussi : 0 - Contenu original, Arrondissement La Cité-Limoilou, Transport.

Scène urbaine : l’hiver reprend ses droits à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 février 2023 Commentaires fermés sur Scène urbaine : l’hiver reprend ses droits à Québec

Dure journée sur les rues et routes de la ville alors que Dame Nature nous avait réservé une bordée un peu inattendue.

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Le réservoir d’eau, un autre secret des plaines d’Abraham

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 février 2023 5 commentaires

Thomas Verret
Monmontcalm

C’est de loin le plus vaste des 27 réservoirs d’eau potable de la Ville de Québec. Il se cache sous les plaines d’Abraham.

L’immense citerne des plaines d’Abraham est en opération depuis 1933. Sa voûte en béton a une superficie de 22 800 mètres carrés. Elle est supportée par 912 colonnes. Ce réservoir peut contenir jusqu’à 136 millions de litres d’eau, soit l’équivalent de quatre terrains et demi de football. Sa construction n’avait coûté que 512 000 $ à l’époque. Un prix qui n’a rien à voir avec ceux de nos jours.

Le réservoir de l’aqueduc alimente gravitairement les quartiers de la Basse-Ville, dont Saint-Sauveur et Saint-Roch, ainsi qu’une partie de Limoilou. Il dessert entre 50 000 et 100 000 citoyen·ne·s, selon la manière dont le réseau est opéré.

La gravité fait le travail

Le réservoir est alimenté par l’usine de traitement d’eau potable de la rue de la Faune. L’eau est acheminée dans des conduites souterraines de 15 kilomètres de longueur. Trois longues conduites granitaires mesurant respectivement 30, 40 et 42 pouces de diamètre partent du « Château d’eau », descendent sous la rivière Saint-Charles et remontent sur les plaines d’Abraham. Le système ne comporte pas de pompe d’appoint. Tout est une question de gravité.

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Scène urbaine: c’est le temps des « petits pee-wee »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 février 2023 Commentaires fermés sur Scène urbaine: c’est le temps des « petits pee-wee »

Le carnaval vient de se terminer, mais une de ses activités phares se poursuit: le tournoi de hockey pee-wee. Cette année, il y a évidemment l’incroyable et touchante histoire de l’équipe d’Ukraine qui a encore gagné hier, ce qui lui permet de continuer son tournoi. Son prochain match: vendredi matin.

D’ici là, plein de petits kids vivent leur rêve, et c’est une amusante sortie en famille.

 

Voir aussi : 0 - Contenu original, Scènes urbaines.

Haussmann, l’homme qui a transformé Paris

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 février 2023 1 commentaire

Ville de Paris

Il y a 170 ans, en 1853, sous la férule du préfet de la Seine, Georges Eugène Haussmann, débutaient de gigantesques travaux publics qui allaient façonner le Paris d’aujourd’hui. Retour sur cette révolution urbanistique.

(…)

Différents plans ont été élaborés pour redessiner la voirie parisienne – l’empereur lui-même avait ses idées -, jusqu’à l’adoption du plan définitif. Les travaux entraînent la mobilisation de 80 000 ouvriers, artisans, ferronniers, sculpteurs, etc. Le chantier est encadré par l’État et financé par l’emprunt, mais la mise en œuvre est confiée à des entrepreneurs privés.

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Voyage dans le temps.

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