Une partie du marché du Vieux-Port s’était déplacée à Saint-Sacrement, hier, dans le stationnement de la caisse populaire Bellevue. Malgré le temps maussade, le projet-pilote qui vise à instaurer un marché public dans le secteur sur une base hebdomadaire, a été un succès.
« On est déjà en mesure de dire qu’il y aura un marché l’an prochain, mais il y aura d’abord des études pour déterminer l’emplacement idéal, pour approcher les producteurs, etc., affirme Hélène Boutin, présidente de l’Association des gens d’affaires du quartier Saint-Sacrement. Je veux que ça se fasse, la réponse est là. »
Vrai que les gens répondaient à l’appel, tantôt pour déguster le blé d’Inde qu’on offrait, tantôt pour faire maquiller leurs enfants, mais le plus souvent pour mettre la main sur les produits de la ferme. C’est d’ailleurs tout juste si la productrice Francine Fortier, de Saint-Lambert, suffisait à la demande avec ses sept commis.
« C’est une très bonne idée d’instaurer ça, dit Marc Marin, venu en famille. Nous sommes forcés d’aller au Vieux-Port ou à Sainte-Foy si nous voulons des fruits et légumes frais… »
De son côté, Christine Giguère n’a pas hésité à aller voir les organisateurs pour les prier de garder l’activité bien vivante.
« Je suis très contente, j’espère que ça va se refaire. S’il y avait un marché régulièrement, je viendrais toujours ! »
L’éventuel marché devrait être plus imposant que celui d’hier, question d’accueillir plus de producteurs et davantage de clients.

Nicolas Houle, 13 septembre 2004. Reproduit avec autorisation



13 septembre 2004 à 09 h 30
Un succès d’achalandage, peut-être, mais pas un succès d’organisation. Je trouve qu’on s’est moqué de la population en appelant ça un marché.
J’y suis allé vers 10h30 et déjà, il ne restait pratiquement plus rien. Tout ce qu’il était possible d’acheter, c’était des poivrons chétifs à 1$ pièce, des oignons, des échalottes, des pommes de terre et de minuscules gousses d’ail, encore une fois à 1$ chacun. Une vraie farce! En 30 secondes, on avait fait le tour et acheté ce qu’on désirait parmi le peu de choix qu’il y avait. Il n’y avait que deux producteurs.
J’espère que l’an prochain, on saura donner un vrai marché de quartier, ne serait-il qu’hebdomadaire, aux gens du coin.
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14 septembre 2004 à 23 h 36
C’était un marché dollarama haut de gamme ?
Des poivrons chétifs à 1 $ l’unité ? Voilà en plein ce qu’il faut éviter pour ne pas miner dès le départ l’image d’un marché public (endroit où on vend de la scrap aux touristes à trois fois le prix que ça vaut).
Pour 1$ au MJT, on en a tout un panier de poivrons (du moins en pleine saison, et nous y sommes encore), et ils sont très beaux.
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