Source: Daniel Dupuis (président sortant du Réseau de transport de la Capitale), Le Soleil (rubrique OPINION), 21 décembre 2005.
(…) Le prochain c.a. pourrait toutefois envisager de tendre vers une diminution significative des droits de passage pour les transports en commun. Cela n’est pas si fou que ça. Si tout le monde contribue, tout le monde y a droit, usagers ou non. C’est le cas notamment pour les hôpitaux pour lesquels nous payons même si nous ne sommes pas malades, les écoles que nous payons même si nous n’avons pas d’enfants et les routes que nous entretenons même si nous n’avons pas d’auto. Les étudiants de l’Université de Sherbrooke ont tous droit gratuitement au transport en commun et un projet semblable est présentement à l’étude pour l’Université Laval. (…)
La suite. Voir aussi billets précédents.




22 décembre 2005 à 09 h 18
Absolument d’accord! De toute façon, les hausses de tarifs ne permettent même pas d’améliorer le service. Ce sera beaucoup moins frustrant d’attendre l’autobus UNE GROSSE DEMI-HEURE à l’université Laval en plein après-midi si l’on ne paie pas! Surtout quand le bus arrive tellement bondé qu’on se sent comme du bétail en route pour l’abattoir! Ce genre de service ne vaut pas 50$ par mois.
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22 décembre 2005 à 13 h 46
Gwido, vous avez parfaitement raison, ce genre de service ne vaut pas 50 $ par mois, mais 115 $ par mois et tu devrais remercier tous ceux qui payent sans jamais utiliser le service pour que toi tu aies le privilège à un autobus aux demi-heures, puisque sans leurs participations ça serait probablement un autobus à l’heure.
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22 décembre 2005 à 17 h 00
À ce prix là j’aime mieux prendre le taxi! Ou mieux, je mets 50$ de plus et j’ai une Accent…
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22 décembre 2005 à 19 h 37
Un privilège, l’autobus…
Comme disait l’autre, pourquoi payer pour des hôpitaux quand on est pas malade?
Non mais. On a les deux extrêmes: Daniel Dupuis qui prône les transports en commun gratuits et la mairesse qui serait d’accord pour mettre la clé dans la porte pour ce service, et tant pis pour ceux qui restent trop loin: ils n’avaient qu’à rester plus proche ou se payer un char.
On s’en va où comme ça?
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22 décembre 2005 à 21 h 05
Des deux c’est l’idée de dupuis qui est la plus visionaire. Du point de vue macro-économique ce serair bien mieux pour le Quéebc. Le hic, c’est que ce serait probablement difficile à mettre en place car il faudrait y aller progresssivement. Alors, aussi bien utiliser l’approche de passe étudiantes semi-gratuite pour le moment.
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23 décembre 2005 à 00 h 48
Même si j’apprécie plus le service du RTC que du STS, je suis bien content qu’une partie des sommes que l’on verse comme étudiant à l’Université de Sherbrooke serve à faire en sorte que tous les étudiants de l’Université peuvent monter en bus gratuitement !
Mais bon, je tiens quand même à préciser quelque chose. Sherbrooke et Québec, bien qu’elles se ressemblent, sont deux villes totalement différentes.
En bus à Sherbrooke, je peux me déplacer à peu près n’importe où en environ une demi-heure.
À Québec, si je veux faire Beauport à Cap-Rouge, ça va me prendre 2 heures si je suis chanceux… 1h30 si je me rends à l’Université à partir de Beauport également (sans une Express bien entendu…)
Mais au moins, le RTC a l’avantage d’avoir des trajets souvent plus «cohérents» que le STS, de mon humble avis !
***
Transport en commun gratuit pour tous ? Bien sûr que ça serait merveilleux, mais est-ce que les autobus rouleraient 24h sur 24 et 7 jours sur 7 ?
Je veux dire, il y a plus de travailleurs atypiques que l’on croit aujourd’hui. Des gens qui travaillent de soir il y en a beaucoup ! Et présentement c’est assez difficile de se trouver un bus à 1h du matin, voir minuit…
Il reste beaucoup d’améliorations à faire encore je crois aux services de transport en commun.
Mais gratuit pour tous ? Est-ce que ça augmenterait vraiment l’achalandage ?
Pour ce qui est de Sherbrooke, qui est une ville avec une population universitaire très grande, je crois que ça l’a simplement permis aux étudiants qui n’avaient pas de voiture de pouvoir simplement sortir dans la ville plus souvent, particulièrement pour ceux qui habitent en résidences (environ 1000 personnes) !
Parce que bon, j’ai voyagé pendant 5 ans à Québec en bus et je veux dire, que le laissez-passer aurait coûté 40$ ou 60$ par mois, peu importe, le choix est clair comme de l’eau de roche pour moi: le bus avant l’auto ! Si la passe avait été plus dispendieuse j’aurais probablement juste sorti dans les bars quelques fois de moins tout simplement…
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24 décembre 2005 à 17 h 25
Je prends l’autobus depuis plus d’un an pour aller au travail. J’ai pris cette décision puisque je sentais que je me fesais avoir avec les réparations sur ma voiture. J’ai décidé de vendre ma voiture et de ne pas en racheter une autre. J’ai donc pris l’autobus à partir de la banlieue pour me rendre à St-Roch. C’était une expérience extraordinaire et je ne regrette aucunemenet mon choix.
Avec le temps je réalise que l’automobile est une plaie financière et urbaine. Une plaie financière parce que tout ce qui est relié au monde de l’autobus est une arnaque. Qui accepterait d’acheter une maison de 100000$ et d’y mettre 5000$ à 10000$ par an en entretien. Mais, c’est le ratio que coute une automobile. Faites vos calculs. Je ne compte que les réparations. Ajoutez l’assurance et l’essence.
Une plaie urbaine quand elle monopolise les rues d’une ville. Si il n’y a pas de traffic elle devient une menace aux piétons. Si il y a du traffic, elle devient un encombrement de pollution visuelle et sonore. La ville n’est pas faite pour les bagnoles. Moi je salue les initiatives en Europe pour interdire l’automobile dans certaines parties de la ville.
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30 décembre 2005 à 10 h 06
J’ai acheté mensuellement une passe d’autobus pendant toutes mes années universitaires ( 9 ans au total, dans 2 provinces).
Maintenant que je travaille, je me suis acheté une voiture. J’avais le choix: 25 minutes de voiture ou 60 minutes de bus et 10 minutes de marche. Quand les trajets et horaires seront mieux pensés, je reviendrai certainement au bus car je déteste conduire. Mais avouez que c’est tentant d’arriver une demi-heure plus rapidement pour préparer le souper!
Et par chance, je n’ai pas encore à courir à la garderie. Je n’ose imaginer le temps nécessaire pour partir du bureau en bus, aller à la garderie chercher les enfants, et aller à la maison en bus. J’estime que je reviendrais à la maison vers 19h. Le temps de faire à souper, dans le meilleur des cas, et nous mangerions à 19h45. Avez-vous déjà essayé de faire tenir un enfant de 4 ans jusqu’à 19h45 pour souper quand à la garderie ils les font dîner à 11h30?
Le bus fait pour certaines personnes. La voiture fait pour d’autres. Et on ne peut maudire tous les automobilistes, certains ont des impératifs pratiques qui sont difficilement critiquables.
Maintenant, si le bus est gratuit, ça change la donne. Mais dans tous les cas, il faut revoir entièrement les trajets et les horaires de bus. Québec est la ville la plus mal servie en bus que je connaisse et je vous épargne la liste des villes où j’ai habité/resté longtemps où le transport en commun était bien mieux organisé.
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