Policiers, à vos crayons. La Ville de Québec demande à ses agents d’être plus sévères envers les automobilistes circulant dans les voies réservées, au lenÂdemain de la divulgation par Le Soleil du faible nombre de consÂtats décernés pour ces infracÂtions dans la capitale.
Voies réservées : une priorité… deux fois par mois
À Québec, la priorité au contrôle policier des voies réservées des autobus est donnée deux fois par mois.
C’est ce qu’a indiqué, hier, le directeur général du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Normand Carrier, en rapport avec les doutes soulevés sur le respect des voies réservées par des automobilistes et des camionneurs.
Voir aussi: Voies réservées aux autobus et aux taxis : Québec bien moins sévère (que Montréal)



11 septembre 2008 Ã 09 h 06
Un spectacle médiatique, rien de plus! Dans quelques jours, les banlieusards pourront de nouveau emprunter les voies réservées sans aucune retenue.
Et ceux qui croient que les policiers de Québec tolèrent ceci en raison de leurs moyens de pression, je vous ferais remarquer que les policiers de Montréal aussi exercent des moyens de pression depuis un bout de temps. Pourtant, c’est tout de mêne tolérance zéro pour les voies réservées.
Je multiplirais les voies réservées par deux en réponse à ceux qui croient qu’on a déjà trop! Et je les mettrais là où ça fait le plus mal : sur les autoroutes.
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11 septembre 2008 Ã 12 h 17
Ça serait bien qu’ils expédient les contraventions par la poste (pas d’entrave au traffic pour arrêter les fautifs) mais je ne sais plus si c’est possible ou non au Québec en raison du fait que la personne fautive n’est pas nécessairement propriétaire du véhicule (à qui sera acheminée la contravention).
Mais bon… qu’ils le fassent comme ils le veulent bien, en autant qu’ils n’arrêtent pas les gens DANS la voie réservée. Cependant, je doute moi aussi qu’ils fassent un quelconque effort en ce sens…
@Benoît : tu parles d’un commentaire négatif et destructif. On ne doit pas metttre les voies réservées là où ça fait le plus mal. Il ne s’agit pas d’une mesure punitive! On doit les mettre là où ça risque le plus d’améliorer le transport en commun. Le résultat est peut-être le même sur la route (et je suis d’accord qu’il faudrait en mettre sur les autoroutes, tant qu’à en avoir!), mais est bien différent l’attitude des gens (…). Et je serais curieux de voir s’il y a plus de banlieusards ou de « citadins » qui roulent dans les voies réservées (tant qu’a se croire chez eux et tout permi en ville, dans le même genre que les cyclistes sur les trottoirs)
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11 septembre 2008 Ã 13 h 19
@ Manu : J’adoptais une attitude négative mais constructive… Je ne vois pas en quoi mettre des voies réservées sur des autoroutes est punitif? Punitif pour qui? Les automobilistes ou les usagers du transport en commun?
Tôt ou tard, faudra bien convaincre autrement des automobilistes récalcitrants d’utiliser le transport en commun, et je ne parle pas des gens pour qui l’automobile est une nécessité, mais des autres.
Québec est traversée par trop d’autoroutes. Aussi bien les utiliser intelligemment! Et je m’excuse mais ceux qui utilisent leur automobile pour aller travailler et qui pourraient très bien prendre le transport en commun doivent payer le prix de leur choix. Ce n’est pas punitif, mais une question de gros bon sens!
Je rêve ou il n’y a qu’à Québec, encore une fois, où les gens ne voient pas l’automobile comme une plaie?
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11 septembre 2008 Ã 14 h 13
@Benoit
Je rêve ou il n’y a qu’à Québec, encore une fois, où les gens ne voient pas l’automobile comme une plaie?
———–
Tu crois vraiment qu’en région (le reste du quebec excluant québec et montréal) ils voient lautomobile comme une plaie?
tu rêves en couleur !!
De grande étendu et peu ou pas de service de transport en commun ! L’auto est roi et maître ailleurs… alors ton affirmation est fausse.
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11 septembre 2008 Ã 14 h 33
Et si tu parles de Québec comparez aux villes Nord-Américaines, bien ca ne marche pas non plus.
Québec ne peut se comparer à aucune ville de taille similaire ou plus grosse.
Sébastien Gauthier a souvent lancé le défi de trouver une autre ville en amérique du nord qui s’est développé sur le même modèle que Québec.
On attend toujours !!
Donc vous ne pouvez pas avoir les avantages qui viennent naturellement avec la densification en même temps que favoriser l’étalement urbain.
Donc just too bad !
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11 septembre 2008 Ã 14 h 35
@ Matrix : Oui, mais ici on parle de Québec, pas d’une région sans service de transport en commun, alors votre réplique ne tient pas…
Et si vous aviez lu entre les lignes, vous auriez compris que je parlais de villes, et non de régions.
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11 septembre 2008 Ã 14 h 37
J’ai déjà répondu :P
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11 septembre 2008 Ã 14 h 43
Matrix et Benoit
Je penses bien qu’ils sont rares les endroits en ce monde où l’auto est vue comme une plaie par une majorité de citoyens. En Europe peut-être, mais j’en doute quand même car ils ont encore des autos en grand nombre malgré leurs systèmes de transport en commun extrèmement développés qui desservent même les plus petites bourgades.
Evidemment en Amérique, l’auto est reine partout. Au Québec on ne fait pas exception, et la ville de Québec fait encore moins exception à cette règle puisqu’elle a un des réseaux routiers les plus évolué par tête de pipe au monde. Les Montréalais non plus ne reconnaissent pas majoritairement l’auto comme une plaie, et pourtant ils en auraient toutes les raisons.
Même aujourd’hui au 21e siècle, parlez à un adolescent ou un étudiant… son premier projet dans la vie est de s’acheter un « char », il va travailler la nuit dans un dépanneur juste pour payer son « char » et au salaire qu’il gagne il est assuré d’y engloutir la totalité de son salaire.
Autre facteur qu’il faut pas oublier, tout le monde qui travaillent dans le domaine de l’automobile, les garages, concessionnaires, vendeurs de pièces d’autos, stations services, lave-auto, vendeurs de radio d’autos et d’autres babioles, les stations de TV qui vivent des publicités de chars, les journaux qui passent des chroniques de l’auto de plusieurs pages, et bla bla bla. Penses-vous qu’ils veulent la mort de l’auto? C’est tout une « économie » qui s’est construire entourant ce mode de vie depuis 100 ans!
On est loin du jour on on verra dans le journal une « chronique du bus » où tout le monde trippe sur les essais routiers du dernier modèle de novabus plus performant et quels produits acheter pour le cirer…
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11 septembre 2008 Ã 14 h 44
Bon commentaire Erick !
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11 septembre 2008 Ã 15 h 01
Je rajouterais à ton commentaire :
« Même aujourd’hui au 21e siècle, parlez à un adolescent ou un étudiant… son premier projet dans la vie est de s’acheter un “char�, il va travailler la nuit dans un dépanneur juste pour payer son “char� et au salaire qu’il gagne il est assuré d’y engloutir la totalité de son salaire. »
L’auto coute chère mais procure une liberté qui est très attirante. C’est pas pour rien que durant les jeux olympiques, on avait des reportages dans les médias qui nous parlait des chinois et du rêves partagé des jeunes de s’acheter une automobile le plus tôt possible.
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11 septembre 2008 Ã 15 h 30
Quand tu as mangé de la misère pendant si longtemps, c’est pas étonnant d’avoir le genre de rêve que les Chinois ont en ce moment. Reste à savoir maintenant comment la nature pourrait gérer l’ajout, comme nous à Québec, de 2 et même 3 voitures par famille dans un pays de 1,3 milliards d’habitants.
J’ignore de quel genre d’adolescent il s’agit dans votre exemple, mais j’en connais une méchante gang qui ont d’autres « rêves » que de s’acheter un char payé par leurs parents…
Côté conséquences économiques d’une diminution des habitudes automobiles, on pourrait présenter la situation autrement. Si plus de gens empruntaient le transport en commun, forcément il en coûterait moins cher pour entretenir les routes. Mais ça c’est la vision facile.
Pensez aussi à la création d’emploi dans d’autres domaines (plus d’utilisateurs, plus de demandes), avec édidemment plus d’emplois créés dans le domaine des transports. L’argent investit en transport en commun serait collectivement retourné chez-nous. Il se construit au Québec des trains, des autobus, des wagons et même des tramways! À ce que je sâche, on ne construit pas encore de voitures.
L’argent économisé en essence servirait à autre chose de plus constructif aussi.
Mais c’est tellement moins forçant de penser en fonction de l’automobile à Québec!
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11 septembre 2008 Ã 15 h 45
@Matrix
1.3 milliards de chinois avec chacun 1 voiture…. j’ai des frissons dans le dos! Mais remarque que c’est vrai, on voyait autrefois des images de rues remplis de chinois à bicyclettes, ces images on ne les voit plus, même eux troquent leur bicycle par l’auto dès qu’ils en ont les moyens.
« L’auto coute chère mais procure une liberté qui est très attirante.  »
Je dirais même qu’au temps où je n’avais pas d’auto j’étais carrément « prisonnier » car tous mes déplacements étaient pénibles et me restreignaient à seulement là où l’autobus va, donc je sortais peu. L’auto m’a permis de découvrir le monde…
Malgré que je sois un ardent défenseur du transport en commun, je serais bien surpris qu’un jour celui-ci soit suffisamment développé ici pour que je puisse envisager de me passer complètement de voiture.
Si jamais un jour la voiture disparait complètement ce sera parce qu’elle aura été remplacée par un autre moyen de déplacement offrant encore plus de liberté (soucoupe-volante, téléportation, etc) ou parce qu’elle aura épuisée toutes les sources d’énergie de la planète et qu’on sera tous retournés à l’âge de pierre.
D’ici là , GO pour les tickets à ceux qui ne respectent pas les voies réservées, et GO pour les voies réservées partout ou c’est justifiable, et qu’on arrête de me niaiser avec des « heures d’opération » pour les dites voies réservées, si on réussi à les mettre aux heures de pointe, c’est encore plus facile hors-pointe.
C’est pourquoi je suis aussi en faveur de voies réservées sur les autoroutes, non pas comme moyen de punission contre les automobilistes, mais comme moyen de donner sa part d’infrastructure au transport en commun. C’est possible à peu près partout où il y a 3 voies (ou bien où une 3e voie est facilement ajoutable) tout en laissant 2 voies pour les autos. Quand on y jette un coup d’oeil on se rend compte que ca pourrait se faire sur toutes les autoroutes de Québec à l’exception de Henri-IV et Duplessis, dont on peut se passer aisément pour le transport en commun.
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11 septembre 2008 Ã 15 h 52
L’économie automobile est importante au Québec. Toutefois, il faut remettre ses retombées en perspective. Au niveau de la balance commerciale, elle est loin d être si avantageuse pour la province, c’est environ 50% des investissements qui quittent le territoire. En comparaison, le transport en commun offre des retombées économiques bien plus avantageuses. Je vous réfère à l’étude du groupe SECOR effectuée pour le compte de la CCMM en 2004, ils évaluent qu’un investissement en transport en commun est deux fois et demie plus profitable au Québec.
Pour ce qui est du réseau routier de Québec, il est étonnant que malgré son développement colossal par habitant, il soit toujours aussi difficile de le partager entre automobilistes et le transport en commun. Sans punir les automobilistes, le transport en commun offre des avantages considérables pour le développement de la ville. L’auto n’arrive pas à répondre à tous les besoins de transport sans hypothéquer lourdement des secteurs entiers de la ville. Le transport en commun est essentiel à l’activité d’une région au même titre que les autres services municipaux. Une volonté politique forte d’en faire une priorité est toutefois essentielle au succès. Le respect des voies réservées est vraiment un minimum. Le type de voie réservées qui existe à Québec, particulièrement lorsqu’il est utilisé par d’autres véhicules ne permet pas une efficacité suffisante pour développer un réseau de transport en commun compétitif à court ou moyen terme. Nous sommes d’avis que l’implantation d’un système performant, doté d’une meilleure séparation entre les voies et d’une vraie priorité de passage, est nécessaire.
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11 septembre 2008 Ã 17 h 24
@Erick
je suis totalement en accord avec toi !
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12 septembre 2008 Ã 07 h 33
@Erick
Le combo Communauto+Bus ne serait pas ne alternative intéressante ?
Tu réserves ta voiture quand tu en as de besoin. Pas d’entretien à faire ou payer.
Il y a des points de service un peu partout et de plus en plus nombreux.
L’hiver, c’est la joie : Pas besoin de déplacer sa voiture.
Etc. etc. etc.
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12 septembre 2008 Ã 10 h 39
@Christian
Communauto c’est exactement ce que j’ai besoin… mais pour cela il faudrait qu’ils s’aventurent en dehors du centre-ville. Ce service n’est actuellement disponible que pour environ 10% de la population, ils ont encore beaucoup de chemin à faire.
Actuellement ils n’ont pas encore osé prendre le risque de s’étendre en banlieue et je les comprends car ils n’ont pas encore fini de se développer là où la clientèle est « sure », néanmoins je crois qu’ils pourraient y trouver du succès en banlieue à condition de choisir de endroits stratégiques, près des terminus d’autobus et sur des artères commerciales où circulent des autobus fréquents et où on pourrait aller chercher l’auto moyennant une petite run de bus (à condition que la bus en question ne pas pas juste aux heures).
Le jour qu’ils me seront accessibles j’irai surement cogner à leur porte…
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12 septembre 2008 Ã 14 h 43
@Erick : À ce que je sache, le réseau de Communauto est déjà déployé en banlieue…
Il y a des stations dans l’ex-Charlesbourg, dans Pointe-Sainte-Foy, à Lévis et dans le quartier Duberger.
Évidemment, Communauto ne sera probablement jamais disponible à Val-Bélair ou à Lac-Saint-Charles, mais il y a des limites à s’installer aussi loin…
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12 septembre 2008 Ã 16 h 19
@Benoit
« Il y a des stations dans l’ex-Charlesbourg, dans Pointe-Sainte-Foy, à Lévis et dans le quartier Duberger. »
Je n’étais même pas au courant qu’ils s’étaient aventurés aussi loin. S’ils sont déjà à Duberger, on peut prévoir que d’ici quelques années ils s’établieront près du terminus Les Saules, et qu’ils en ouvriront peut-être même un autre plus tard le long du boul. L’Ormière à Neufchatel/Loretteville.
« Évidemment, Communauto ne sera probablement jamais disponible à Val-Bélair ou à Lac-Saint-Charles, mais il y a des limites à s’installer aussi loin… »
Si le bassin de population le justifie, je ne vois pas pourquoi ca ne se ferait pas. Ok je suis d’accord pour Lac St-Charles qui est très éparpillé, mais le cas de Val-Bélair est différent. Il y a autant de monde qui demeurent près du centre-ville de Val-Bélair qu’il y en a près du centre-ville de Duberger, ca n’a donc aucune raison de ne pas fonctionner à Val-Bélair, à condition de s’y installer dans un lieu stratégique, évidemment. Que ce soit Val-Bélair ou Limoilou, le lieu n’est pas important, seul le bassin de population à proximité est important.
Je serais curieux de connaitre la clientèle nécessaire à Communauto pour y rentabiliser un « parking », jusqu’à quelle distance les gens sont prets à marcher pour se rendre à ce « parking », quel pourcentage de la population potentielle y adèrent, quel est l’impact du niveau de richesse/pauvreté dans le quartier, etc.
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14 septembre 2008 Ã 01 h 58
@Érick
L’arithmétique de Communauto est simple: 1 voiture pour 20 abonnés. La carte de leurs dépôts est disponible ici: http://www.communauto.com/images/quebec_cartegeo.html#
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