Jean-Sébastien Massicotte
Le Soleil
(Québec) À peine deux jours après avoir placé la pancarte «À vendre» au bord de la rue qui mène à leur condo, les Gauvin (nom d’emprunt) reçoivent leur premier visiteur. Enthousiasmé, le couple accueille l’acheteur potentiel qui a bien pris soin… de rapporter leur affiche! À leur plus grand étonnement, l’homme n’agit pas de la sorte parce qu’il est convaincu de conclure la transaction. Il est plutôt inspecteur pour la municipalité.
14 mars 2009 à 12 h 55
Quand le gouvernement se mêle de faire des normes, c’est pas toujours pour plus de liberté…
C’est peut-être pour l’esthétisme mais un transfert de proriété rapport des droits de mutation (communément appelé Taxe de bienvenue) à la ville. Quand la main gauche étatique ne voit pas ce que la main droite administrative fait, on a des aberrations comme ça…
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14 mars 2009 à 14 h 14
@Fernand
J’avoue que ça peut faire zèlé, mais en même temps si on autorise tout type d’affichage ça peut dégénérer aussi.
C’est aux gens à aller aux conseils municipaux et à demander des changements aux réglements d’urbanisme.
De plus, aujourd’hui avec internet, je ne suis pas sûr que des pancartes soient le moyen le plus efficace de rejoindre le public cible.
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14 mars 2009 à 18 h 21
« Quand le gouvernement se mêle de faire des normes, c’est pas toujours pour plus de liberté… »
Probablement une des seules fois que je suis d’accord avec toi !
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14 mars 2009 à 19 h 31
La pancarte directionnelle était sur la propriété de domaine public. Depuis quand c’est une liberté d’aller s’afficher sur un terrain qui ne nous appartient pas spécifiquement?
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15 mars 2009 à 13 h 36
Je m’excuse mais un terrain public est acquis grâce aux impôts et taxes que je paye tout comme vous. Entre tout réglementer et avoir un juste équilibre ou un peu de jugeotte, il y a une marge.
Mais dans cette société hyper contrôlée par l’État, l’initiative est bannie…
Voilà une manière d’étouffer l’ingéniosité, l’interventionnisme étatique à outrance.
Avez-vous déjà loué une maison sur la simple poignée de main entre gens de bonne volonté et sans aucun bail? Moi OUI…
J’ai habité une maison en campagne et le proprio qui connaissait la famille de ma femme m’a dit : « Je connais la famille et je vous fais confiance, habitez-là de façon responsable. » J’ai quitté la maison deux ans après en lui téléphonant deux d’avance sans plus. Ça c’est le respect de la parole donnée, ça s’est perdu quelque part…
Les mots Honneur et responsabilité ont disparu du vocabulaire de plusieurs. J’en attribue la cause à l’interventionnisme étatique.
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15 mars 2009 à 19 h 23
@Fernand
On appelle ça un bail verbal, tout à fait légal.
C’est seulement plus dur de faire valoir ses droits, mais il n’y a rien d’illégal.
Pour en revenir au sujet principal, je ne crois pas que l’histoire d’enlever la pancarte soit un exemple « d’hyper-contrôle » de l’état non plus. Oui le fonctionnaire était zélé, mais sérieusement c’est très banal. Ce n’est qu’un réglement d’urbanisme.
Comme l’espacement entre le devant d’une maison et le trottoir, le nombre d’arbres et tout ça. Ce sont des règlements d’urbanisme. Libre à chacun d’aller au conseil municipal et de demander de changer les règlements.
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