J’utilise l’Écolobus depuis le début (2008), très fréquemment. Mon point de départ vers la Basse-Ville est toujours le même, soit au Parc de l’Amérique Française.
Aujourd’hui, je me retrouve avec des touristes français à cet endroit. En entrant dans le bus, le chauffeur nous informe aussitôt que nous aurons à payer 1$ pour nous rendre à l’autre point de départ situé au Manège Militaire et que nous aurons à débourser à nouveau 1$ pour se rendre en Basse-Ville.
Étonné, surpris, tout comme les touristes français, je m’informe et découvre qu’il faut (pour le trajet Haute-Ville/Basse-Ville) se rendre à l’arrêt du Manège Militaire. Sinon il faut débourser deux fois si, par exemple, nous partons du Hilton en direction de la Basse-Ville. Le principe étant que le trajet a son point de départ du Manège Militaire. Si les touristes du Hilton traversent la rue et vont à l’arrêt du côté sud, il n’y a pas de problème.
Le chauffeur ajoute que cette politique n’est pas suivie par tous ses collègues. J’en sais quelque chose. C’est la première fois qu’on m’en informe depuis que l’Écolobus est payant.
Les touristes n’y comprenaient rien, et moi non plus.
Au retour de la Basse-Ville, à l’arrêt du traversier Québec-Lévis, un autre chauffeur était en pleine discussion avec des touristes du Nouveau-Brunswick qui avaient pris le bus un peu plus loin, croyant pouvoir aller en Haute-Ville. Même problème. Même exigence du déboursé de 1$ à deux reprises. Si ces derniers, au lieu d’embarquer au Musée de la Civilisation, du côté nord, avaient traversé la rue pour prendre le bus du côté sud, ils n’auraient pas eu cette savante explication du chauffeur.
Les touristes n’y comprenaient rien, et moi non plus.
Vous avez une explication ? Merci.
P.S. Pour une ville touristique, voici une excellente façon de compliquer inutilement les choses.
22 mai 2011 à 00 h 57
Pas surprenant que la plupart des chauffeurs n’appliquent pas cette politique. Elle est ridicule ! De même que ce chauffeur un peu trop zélé…
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22 mai 2011 à 08 h 23
Tout à fait d’accord!
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22 mai 2011 à 04 h 29
Je ne savais pas. Les fois où j’ai utilisé l’Écolobus, mon trajet ne passait pas par un des terminus pour la poursuite de mon déplacement. Cette mesure est pour les passagers qui paient en argent mais qu’en est-il de ceux qui se servent de leur laissez-passer mensuel ? Doivent-ils faire déduire un deuxième passage sur leur carte ? Je suis abonné à la lettre du RTC via internet et aucun communiqué de cette nouvelle politique ne m’a été expédié par le RTC.
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22 mai 2011 à 04 h 35
En passant, j’aime bien cette nouvelle option dans la section commentaires qui nous permet, une fois notre commentaire expédié, de disposer de la possibilité de nous relire et de corriger les fautes et coquilles.
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22 mai 2011 à 08 h 22
LA LOTO ÉCOLOBUS !
La notion de terminus où tous les usagers doivent descendre et rapayer n’est pas appliquée également à travers la ligue des chauffeurs. Remarquez que nous pourrions être confrontés au même problème dans un métro ou parcours d’autobus dans une ville que nous ne connaissons pas.
Mais le problème majeur de l’Écolobus demeure sa fiabilité. Souvent en panne, on se demande s’il passera ou s’il faudra prendre le suivant. Encore là, passera-t-il ? On ne sait jamais ! C’est une loterie.
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Voici mon texte publié dans Le Soleil, La Presse et Le Devoir:
La loto Écolobus !
L’idée de faire circuler des Écolobus dans le Vieux-Québec est géniale. Ce projet écologique ouvre la voie aux énergies nouvelles comme les autobus hybrides ou entièrement électriques. Malheureusement, des ennemis de taille affectent trop souvent la fiabilité des Écolobus: l’humidité et le froid. Les pannes fréquentes occasionnent des retards, ou des absences de passages dans l’horaire normal. L’Écolobus, malgré des efforts importants n’a jamais été un exemple parfait d’assiduité. On a même dû le remplacer par des véhicules de 40 pieds (parcours 21), pour soutenir et maintenir la fiabilité du service. Son passage est devenu une loterie pour les usagers. Affectueusement appelé «le Ti-bus» par les enfants (parfois aussi les grands), ce véhicule italien, aux attraits et qualités indéniables, est pauvrement doté d’une isolation «trois saisons». Cela rend ses composantes vulnérables au froid et à l’humidité en hiver. Qu’à ce cela ne tienne, il est voué à un bel avenir comme précurseur des énergies propres et durables, si le Réseau de transport de la capitale lui prête la fiabilité.
Michel Beaumont, Québec
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22 mai 2011 à 08 h 35
Pour moi c’est un parcours circulaire, il ne doit pas avoir de terminus. Le véhicule indique la direction dans la boucle. Le client doit connaître le parcours puisque c’est affiché aux arrêts. Peu importe l’endroit où tu montes, tu payes en bon citoyen utisisateur-payeur. Les chauffeurs doivent s’occuper de la conduite du véhicule et non pas discuter avec la clientèle.
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22 mai 2011 à 10 h 46
Tout est tellement confus à présent concernant l’Écolobus. Je suis retournée voir les tarifs sur le site du RTC http://bit.ly/hbYYjD et on n’y mentionne aucunement les restrictions dont il est question ici.
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22 mai 2011 à 11 h 37
Le chauffeur a sans doute fait preuve d’un peu de zèle en faisant payer deux fois les passagers ayant monté à bord au Parc de l’Amérique Française…
Il aurait du leur permettre de continuer leur route vers la Basse-ville. Par contre, à moins que je me trompe, tous les parcours ont un début et une fin où tout le monde doit descendre. Je ne vois pas pourquoi l’Écolobus ferait exception. Les terminus du parcours sont identifiés sur le panneau d’arrêt.
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22 mai 2011 à 12 h 14
Précisons: Le chauffeur n’a pas fait payer deux fois. Mais les explications de ce dernier et les réactions des touristes m’ont fait rapidement conclure que cette exigence ne tenait pas la route. Personnellement, j’ai pris des bus du genre dans plusieurs villes du monde et jamais, au grand jamais, on m’a compliqué la vie de cette façon.
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22 mai 2011 à 18 h 04
Je ne sais pas si c’est encore comme ça, mais à une certaine époque à Toronto lorsqu’on allait à Mississauga en autobus il fallait payer en embarquant à Toronto et repayer en descendant à Mississauga.
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22 mai 2011 à 14 h 37
1 – « Oubedon » le chauffeur interprète mal la règle, « Oubedon » la règle est, à sa face même, idiote, ……comme dirait notre maire.
2 – Tant qu’à y être, le RTC ne devrait-il pas aviser préalablement tout usager éventuel qu’il serait plus prudent, lorsqu’il a l’intention d’utiliser l’ECOLOBUS, de se faire accompagner systématiquement de son avocat ? ! ! !
3 – Je souscris au commentaire de monsieur Raymond Bilodeau ( 22 MAI 8h35 ).
D’ailleurs, je suis certain que même la belle Julie dirait « STIVIDENT » !
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22 mai 2011 à 21 h 38
Le problème est que le RTC n’a pas de parcours « circulaires » même si certains le sont en pratique. Lorsque vous arrivez à un « terminus », le bus qui repart (généralement le même bus physiquement, mais pas nécessairement) est un autre parcours. Il a juste le même numéro, mais c’est un autre départ.
Bien sûr, ça en devient ridicule, mais c’est ainsi au RTC. Et si vous utilisez des passages simples plutôt qu’un laissez-passer mensuel par exemple, cela cause aussi un problème de correspondance. Prenez justement l’exemple du parcours 13.
http://rtcquebec.ca/HoraireTrajet/Default.aspx?page=trajet_resultat&parcours=13&date=2011-05-24
Vous habitez dans le coin Pie-XII/Chemin Ste-Foy, et par un beau samedi vous décidez de vous rendre à l’aquarium en autobus. Comble de chance, le seul parcours qui s’y rend, le 13, passe chez vous.
Vous pouvez le prendre à 10:52, perdre votre temps dans les quartiers résidentiels jusqu’au cégep ste-foy, passer par l’université, le boulevard Laurier, faire des détours dans le quarter St-Louis-de-France, puis arriver à l’aquarium à 11:42. 50 minutes d’autobus.
Si vous prennez le 13 dans l’autre sens, vous le prennez à 10:44, puis « descendez et remontez » à Marly dans un « autre » 13, et arrivez à l’aquarium à 11:02. 18 minutes d’autobus.
50 minutes, 18 minutes… Pourtant, à moins d’avoir un laissez-passer mensuel (ou autre laisser-passer du genre), il vous faudra DEUX « billets » pour le trajet de 18 minutes et un seul pour celui de 50 minutes. Et ne comptez pas prendre une correspondance, car elle n’est pas valide puisque c’est le même numéro de parcours.
Débile.
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26 mai 2011 à 14 h 45
Et bien sure, jamais Trajecto ne vas vous informer de l’astuce dont vous parlez pour avoir un trajet de 18 minutes plutôt que de 50 minutes car c’est un système fais à l’image du RTC…
Question: Comment ça se fait que le fait de descendre et de remonter vous fais gagner du temps. Je n’ai jamais pris le 13 et je ne comprend pas. Si jamais je vais à l’aquarium en bus, j’aimerais bien profiter de cet astuce.
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