Annie Morin
Le Soleil
(Québec) Le parcours 7 a tout ce qu’il faut pour devenir un Métrobus. Tout, sauf l’espace pour des voies réservées sur le chemin Sainte-Foy.
Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) veut transformer le parcours 7 en Métrobus. L’intention avait été annoncée dans le programme triennal d’immobilisations de l’an dernier. Elle a été répétée mercredi dans la mise à jour qui concerne les années 2013 à 2015.
7 décembre 2012 à 15 h 11
Je pense que le RTC doit se rendre à l’évidence et cesser de gaspiller de l’argent dans cette aventure. Pour convertir le 7 en métrobus, il faudrait soit élargir le chemin Sainte-Foy, ce qui est impossible étant donné la proximité des commerces et résidences, soit modifier son parcours tout simplement. Le solution de feux de circulation est sans doute la meilleure option, sans oublier le retrait de quelques arrêts moins achalandés, puisque ce sont là les deux gros défauts du 7 : trop d’arrêts et trop de feux rouges.
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7 décembre 2012 à 20 h 29
Il me semble que la seule chose que le RTC pourrait faire avec le parcours 7, c’est d’y mettre des autobus accordéons. Seul problème, tous les autobus accordéons du RTC sont aux couleurs du Métrobus (contrairement à la flotte du STM).
Et avant de penser à élargir les routes et installer des systèmes de lumières synchronisées, il me semble que pour peu de frais, le service pourrait être accéléré grâce à un système de paiement sur l’honneur. Le principe est simple : on entre et sort par n’importe quelle porte. Le chauffeur n’a plus besoin de vérifier les tickets des gens. Par contre, des contrôleurs passent parfois, et donne des amendes à ceux qui ont tenté de ne pas payer leur passage. C’est largement répandu en Europe.
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7 décembre 2012 à 21 h 11
Avez-vous utilisé récemment le parcours 7 ? Et compté le nombre d’arrêts ? L’immobilisation (par exemple) pendant de longues minutes à l’arrêt de l’Université Laval ? Ce n’est pas (à mon avis) le fait de devoir payer qui ralentit le parcours.
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7 décembre 2012 à 21 h 28
Le temps d’immobilisation à chaque arrêt, lorsque le véhicule doit faire entrer les gens un à un, peut ralentir la vitesse d’opération. C’est pourquoi les BRT (les vrais, pas comme le métrobus) créent de véritables stations où le paiement se fait avant de monter dans le véhicule. On peut ainsi y monter plus rapidement par n’importe quelles portes.
Je suis néanmoins d’accord que la vitesse d’opération de la ligne 7 est en grande partie dépendante de la circulation automobile. C’est pourquoi elle devrait avoir des voies réservées partout où c’est possible et que cela lui est bénéfique. Cependant, allez faire avaler ça aux ingénieurs en transport (en circulation automobile on devrait dire) pour qui la capacité routière est sacrée…
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8 décembre 2012 à 01 h 51
Ces temps d’arrêt comme à l’université Laval, c’est pour permettre au chauffeur de se conformer à son horaire. Il ne doit jamais être en avance par rapport à sa feuille de route. Or son temps de parcours global a été établi en fonction d’entraves à son trajet. Soit le temps le plus long possible. S’il arrive que malgré tous les obstacles (feux rouges, arrête plus longs pour faire monter des gens, etc) il est en avance, il doit faire une pause de parfois plusieurs minutes comme à l’université Laval. Par contre, quand il est en retard sur sa feuille de route, il est très frustrant de le voir ne faire aucune pause à Laval, après avoir fait monter ses clients, alors que l’on court en sortant du 87 pour rejoindre le 7 et qu’il part sans nous attendre. Puis lorsque le suivant arrive, on doive, après être enfin monté, attendre plusieurs minutes avant qu’il ne parte.
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9 décembre 2012 à 22 h 50
Évidemment, un changement de système de paiement ne va pas tout régler. Les nombreux feux rouge, les nombreux arrêts et le trafic sur le parcours de la 7 sont d’autres problèmes plus important.
Mais n’empêche que c’est un changement qui pourrait faire sauver un peu de temps pour un investissement très minime. Lorsque l’autobus est en retard, et qu’il arrive à un arrêt important, il peut perdre beaucoup de temps. Le métrobus à l’arrêt de l’université embarque parfois 50 personnes et plus, ce qui peut prendre plusieurs minutes (surtout si un passager n’arrive pas à payer son passage).
Je crois que ce qui est le plus compliqué dans ce système, c’est de gérer le paiement des contraventions. Mais une fois le système mis en place, il devrait théoriquement s’autofinancer avec les amendes et les gains de temps.
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7 décembre 2012 à 22 h 35
Mettre des articulés sur le 7 seraient un gros plus. Je reste près de l’arrêt de l’université et quand je le prend je suis presque toujours debout et ce, peu importe l’heure. Le RTC pourrait aussi diminuer le nombre d’arrêts et rajouter des feux prioritaires là où c’est possible.
Pour ce qui est des voies réservées avec la configuration du chemin Ste-Foy je pense qu’il faut oublier ça.
Autre solution quand je besoin d’aller au centre de Québec je prend parfois le 87 et le Métrobus à la station université. C’est peut être plus de niaisage (1 transfert), mais c’est plus de confort.
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7 décembre 2012 à 22 h 49
Merci pour le vécu. J’aime bien quand des gens vivant au quotidien le sujet du billet en question interviennent.
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8 décembre 2012 à 01 h 56
J’hais le parcours 7. Mais je dois me le taper pratiquement chaque jour, étant un usager de ce circuit. Dans l’ensemble il n’a pas évolué depuis mon temps d’étudiant au CEGEP Ste-Foy en 1967. On y met des autobus aussi anciens que 1995 et parfois encore plus vieux, si on en trouve au garage. La clientèle étudiante y est abondante et peut-être qu’on se dit que plus tard cette clientèle aura de toute façon une auto, donc on n’a pas à la choyer. La note d’appréciation globale serait de 3 sur 10 dans mon cas.
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8 décembre 2012 à 12 h 07
J’utilise ce parcours environ 5 fois par semaine et j’en suis assez satisfait. Le plus gros du problème, selon moi, est le nombre d’arrêts. Les parcours Métrobus ont des arrêts beaucoup plus distancés, tandis que le parcours 7 comporte de multiples arrêts.
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8 décembre 2012 à 15 h 46
Selon moi, il est tout à fait possible d’inclure une voie réserver sur la totalité du chemin Sainte-Foy (mais pas la rue Saint-Jean ou d’Aiguillon).
Au total, seulement quelque maisons devrait être détruite (ou déplacer). La ville devrait cependant acheter des bandes de terrains pour élargir son emprise à plusieurs endroits.
En partant de pointe de Sainte-Foy, les construction sont loin de la rue qui est déjà relativement large.
Dans le Vieux-Saint-Foy, le 2907 serait «dans le chemin», espèront que ce ne soit pas considéré patrimoniale (1913)
Vis-à vis le Cégep Saint-Foy, il y aurait quelques gros arbres à couper. si on en replante le double, ce devrait pouvoir être acceptable.
La section entre Myrand et le Cégep Garneau est un endroit critique, l’emprise actuel est étroite. Cependant, la majorité des maisons sont loin du chemin et il serait possible d’élargir l’emprise du coté nord. Quelques arbres devrait être coupé et le 2095 (année 1927) devrait être relocalisé.
La section commerciale dans Saint-Sacrement semble peut-être un réel obstacle mais les bâtiment sont distancés de plus de 18 mètres, alors il serait possible de se faufiler tout en conservant des trottoirs suffisamment large et du stationnement en dehors des heures de pointes.
Bref, pour construire une voie réservé, il faudra fournir des efforts et faire quelques sacrifice mais le résultat final offrira un meilleur fluidité comme sur René-Lévesque.
Si on ajoute la technologie pour les feux de circulations et on construits des arrêts au 500m, On aura un Métrobus digne de ce nom!
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8 décembre 2012 à 19 h 42
Méchant chantier! La fluidité certes, mais à quel prix?
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8 décembre 2012 à 21 h 03
On se croirait dans un jeux de gestion de villes. Tu veux bâtir une autoroute pour tes sims et il y a des maisons dans les jambes? Tu les sélectionne toutes avec le bulldozer et op, elle disparaissent comme par magie…
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9 décembre 2012 à 21 h 45
Je me suis fais la même réflection! Le chantier serait pas si gros que ça si on le compare à ce qui s’est fait sur Robert-Bourassa par exemple. C’est quoi de reculer quelques maisons pour régler une fois pour toute la problématique du chemin Sainte-Foy.
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8 décembre 2012 à 19 h 07
On pourrait commencer par éliminer 2 ou 3 arrêts inutiles en haut du cégep Garneau, qui sont presque à 15 mètres de l’un et de l’autre.
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