François Bourque
Le Soleil
(Québec) Déplacements. Densification. Dépenses. Trois mots en «D» qui rythment la vie quotidienne des citoyens de Québec. À l’occasion de la campagne électorale municipale, notre chroniqueur François Bourque pose un regard neuf sur ces thèmes récurrents et ajoute une autre dimension au débat avec des solutions originales: voici notre campagne en 3D… Aujourd’hui: D comme déplacements
L’augmentation de la congestion sur les routes nuit à la qualité de vie, à la productivité et à l’attractivité de Québec. Par la force des choses, la congestion s’est imposée comme un des principaux thèmes de la campagne municipale. Autant que la dette, les dépenses ou les relations de travail. Question toute simple : la Ville de Québec fait-elle ce qu’il faut pour réduire la congestion? Y a-t-il des moyens d’agir à court terme pour soulager la pression?
L’agglomération de Rennes, en Bretagne, dont la taille est comparable à Québec, a réussi à réduire de 5 % la circulation à l’heure de pointe du matin en reportant de 15 minutes le début des cours à l’une de ses universités.
Cinq pistes pour mieux organiser le temps à Québec * François Bourque
5 octobre 2013 à 10 h 15
Suite à mon expérience de la fin de semaine passée, moi et ma
conjointe en sommes venus à la réflexion suivante: Les automobilistes
adorent être pris dans des bouchons.
Je m’explique, de retour samedi de la magnifique région de
Charlevoix après une nuit dans une Auberge de Port au Persil,
nous étions vers onze heures du matin à Ste-Anne de Beaupré.
Premier constat, un embouteillage causé par des citadins qui
avaient eu tous la même idée, une petite visite dans Charlevoix.
Deuxio, pont de l’île d’Orléans vers 11h30, un bouchon monstre
qui remontait très loin sur de la Capitale…une heure d’attente
selon Radio-Canada et je vous fais grâce des trois heures
d’attente à l’Isle aux Coudres.
Conclusions, les automobilistes sont une bande de mouton
qui ne demandent qu’à jouir d’être pris dans un embouteillage.
Comment penser autrement, n’importe qui possède une
pensée logique ce serait dit « Il fait beau, c’est le temps des pommes, je présume qu ‘il va y avoir embouteillage sur
l’île d’Orléans ». Malheureusement, la pensée logique et la
conduite une automobile sont deux choses qui sont incompatibles.
Donc, pour revenir à la congestion, pourquoi vouloir la diminuer?
Il ne faut pas enlever cette ultime jouissance d’être pris dans un embouteillage qu’on les automobilistes.
Finalement, après le constat de la semaine dernière, nous pouvons
affirmer que OUI CLOTAIRE RAPAILLE AVAIT RAISON, nous sommes
sado-masochistes.
Signaler ce commentaire
5 octobre 2013 à 17 h 30
Et le rapport est ?
Si je veux pas de bouchons, je dois rester chez moi ?
Il fait beau, OUI, j’ai le goût d’aller aux pommes, OUI. Et je devrais rester chez moi à cause du trafic ?
Signaler ce commentaire
6 octobre 2013 à 06 h 10
Vous n’êtes pas pris dans le trafic, vous êtes le trafic. Pris dans le trafic ? Demeurez courtois, écoutez de la musique et acceptez la situation. Vous ne mourrez pas parce que vous êtes retardé dans le trafic.
http://www.autonet.ca/fr/2013/08/30/comment-ne-pas-perdre-patience-dans-le-trafic
Signaler ce commentaire
5 octobre 2013 à 14 h 06
Des voies réservés pour les calèche tant qu’a ca…Maudit automobilistes, c’est leurs fautes pour tout les problèmes du monde!!!
Ont devrais en vouloir à l’inventeur de la roue et l’envoyer en enfer!..Ha,..non, il y en as sur les Vélo..Dommage!
Signaler ce commentaire
5 octobre 2013 à 14 h 57
Monsieur Frigon, vous devriez prendre la peine de lire l’article avant de commenter ainsi. Nul part y fait on un procès sur l’automobile.
Signaler ce commentaire
5 octobre 2013 à 15 h 55
Monsieur ddrouin,
Je répondais plutôt laconiquement au commentaire précédent
Pour ce qui est de l’article en soit, je suis parfaitement d’accord avec l’idée de pouvoir ajuster les horaires quand c’est possible, pour soulager le trafic, c’est valable comme idée..
Comme celle de laisser circuler les voitures ayant au moins 2 personnes et + sur les voies réserver comme ça se fait partout dans le monde..
C’est mon humble opinion de résident de Québec
Signaler ce commentaire
5 octobre 2013 à 23 h 54
J’ai toujours de sérieux doutes quant à l’effet présumé des cours universitaires et au cégep, ainsi que l’effet attendu suite à des mesures correctives comme un décalage d’horaire.
Il suffit de constater de constater qu’à la mi-novembre ou à mi-mars, le traffic est moindre qu’à la mi-septembre ou la mi-janvier. Ce n’est pas une baisse la population étudiante (un faible pourcentage abandonne ses cours) qui peut expliquer autant de différence. C’est simplement que les gens ajustent eux-même leur horaire dans la mesure du possible.
Ceux qui vivent aux heures du transport scolaire et des garderies disposent d’un marge de manoeuvre de faible à nulle. Ça se voit en semptembre. Les autres finissent par se tanner et décider de voyager avant ou après le traffic. Ça se fait tout seul, naturellement.
Alors c’est probablement inutile de tenter des décalage d’horaire à l’université ou au cégep (qui ont déjà des décalage entre eux), d’autant plus que pour un jour donné, c’est une minorité (je dirais même une faible minorité) qui a un cours sur le campus à 8h30 ce jour là. Par ailleurs, transport scolaire oblige, il y a ausi déjà des déclages entre les écoles primaires et secondaires (qui génèrent aussi leur lot de traffic, autant pour les parents qui font la navette que pour tout le personnel). Finalement, un bon nombre de travailleurs des zones névralgiques de la ville bénéficient d’une certaine flexibilité horaire.
Ainsi, toute tentative de contôler davantage les heures d’entrée et sortie des étudiants et travailleurs pourrait très bien causer plus de problèment qu’elle n’en résoudrait (et on parle bien de Québec en 2013, pas d’une autre ville à une autre époque où les « coutumes horaires » plus rigides pouvaient bénéficient d’un petit décalage horaire officiel. Bref, ça finit toujours par se placer tout seul et par surcroit, probablement selon l’adaptation horaire qui avantage le plus (ou dérange moins) tous les utilisateurs de la route. Alors pourquoi intervenir?
Notez que je ne répondais ici qu’à l’exemple de la « cause » de l’université et des cégeps, exemple que je trouve plutôt inaproprié.
Signaler ce commentaire
6 octobre 2013 à 17 h 51
Se pourrait-il que les réseaux routiers ne croissent pas autant que le nombre de véhicules ? ( Là est le problème ).
Bref, pour métaphorer, il y a plus de monde dans la salle mais on ne désire agrandir la salle.
Le gouvernement nous laisse souffrir, cela années après années, dans un système routier sclérosant. On demande aux citoyens de trouver des solutions comme si nous devions sans cesse accepter des accommodements routiers.
Signaler ce commentaire
7 octobre 2013 à 12 h 40
Votre proposition me semble très efficace afin de changer les habitudes des gens. En investissant des milliards de dollars supplémentaires au centaines de millions prévu à l’entretient du réseau routier, ont fait exploser les taxes et impôts. Ainsi, les gens devront faire des heures supplémentaires pour tout payer et les heures de pointes vont naturellement s’étaller… C’est juste dommage que votre proposition ne règle pas le problème, mais le repporte… en plus de gonfler la facture annuelle d’entretient.
Signaler ce commentaire
7 octobre 2013 à 09 h 04
Je comprends la pertinence d’encourager une plus grande flexibilité des horaires chez les grands générateurs de déplacement de la région (université, cégeps et gros employeurs), mais je m’explique mal en quoi cela est un enjeu électoral et pourquoi François Bourque a consacré son dossier «déplacement» pour la campagne électorale à ce seul enjeu. Il me semble qu’il évite ainsi de parler de dossiers pas mal plus chauds, plus structurants et davantage sous la juridiction directe des municipalités. C’est un projet qui lui est cher ou bien cherche-t-il à protéger quelqu’un? Vous pouvez m’expliquer?
Signaler ce commentaire
7 octobre 2013 à 22 h 26
C’est impressionnant vouloir d’autres autoroutes là où Québec est déjà l’une des villes qui détient le plus d’autoroute en Amérique de nord. Vraiment impressionnant.
Signaler ce commentaire
8 octobre 2013 à 12 h 02
Comparer des pommes avec des oranges l’est tout autant…
Signaler ce commentaire
8 octobre 2013 à 16 h 56
Une mise à jour d’un réseau autoroutier concu dans les années 60 me semble juste normal en 2013..
Signaler ce commentaire
10 octobre 2013 à 15 h 56
Automobilistes, rappelez-vous, vous n’êtes pas pris dans le trafic… vous êtes le trafic.
La solution à la congestion, c’est d’offrir des alternatives à la voiture, car les automobilistes sont essentiellement les seuls responsables de la congestion. Je n’ai jamais vraiment vu des piétons créer de la congestion, ou des autobus, ou des métros, la congestion est due essentiellement à l’espace gigantesque que les automobilistes ont besoin pour déplacer le même nombre de personnes.
L’idée d’ajouter des autoroutes est une folie. Ça ne marche pas. La ville de Détroit est quadrillée par 5 autoroutes de 4 voies par direction en moyenne, qui vont jusqu’au centre-ville. Malgré la déchéance économique de la ville et son faible centre-ville (130 000 emplois seulement), c’est congestionné malgré tout.
Augmenter le réseau routier est une demande souvent absurde, vous n’allez que déplacer la congestion plus en ville, à moins d’exproprier et de détruire la ville pour faciliter les mouvements vers la ville, ce qui ne fait aucun sens. La seule manière pour une ville de croître en conservant un centre fort est de miser sur le transport en commun et les modes actifs.
Alternativement, vous pouvez essayer de créer des nouveaux centre-villes ailleurs en région, mais en général les tentatives de faire ça échouent tout le temps. Les parcs industriels en banlieue requièrent tellement de stationnements à cause des règles de zonage qu’ils n’ont pas la densité d’emplois requise pour être des vrais centre-ville, et ils n’ont que peu ou pas de commerces ou de services.
Signaler ce commentaire